Visite mensuelle FEAT EVA

J'arrive à voir Eva une à deux fois par mois avec un peu de chance. Mais les visites d'amis sont beaucoup plus restreinte et contrôler surtout quand on a passer un mois en prison et qu'on est une ancienne délinquante. Ils passent leur temps à croire que je vais établir un plan d'évasion. J'avoue y avoir pensée.. quand cela concerne Eva je réagis toujours de façon stupide de toute façon. Je me dis que peut-être elle s'en fout en faite de mes visites et qu'elle préférerait voir quelqu'un d'autre. Mais en connaissant son caractère je m'en foutiste.. j'ignore toujours ce qu'elle peut ressentir. Moi-même je n'exprime rien mais à l'inverse d'elle, tout se voit et se lit dans mes yeux et mon visage.. Eva.. elle, c'est un rock. Je l'ai toujours admirer pour ça, et encore plus aujourd'hui avec tout ce qu'elle endure ici. Mais pourtant, face à moi en tout cas, elle ne laisse rien paraître, elle reste forte. C'est un point que nous avons en communs.. rester forte. Mais parfois j'aimerais qu'elle brise sa carapace et qu'elle me montre que nous sommes meilleures amies.. si nous le sommes encore. Je ne sais pas où tout ça va nous mener.. mais l'idée qu'elle passe sa vie là-dedans me rend dingue.. je n'en parle pas, mais... ça me rend vraiment dingue. Cette nana fait partie des piliers de ma vie et c'est avec elle que j'ai passer plus de six ans en cohabitation, tous les jours... On en a vécu des galères et on a pas eut que des hauts.. et putain comme on a déjà pu se prendre la gueule. Mais malgré ça, on reste. Sans savoir pourquoi,on reste. Moi en tout cas, je me le demande parfois. Car autant dire que c'est loin d'être une tendre.. Mais c'est ma meilleure amie. Et j'en changerais pour rien au monde.

Cela fait plus d'une demie-heure que j'attends dans cette fichue salle d'attente. Comme toujours, lorsque je suis arrivée, on m'a fouillé en me regardant d'un air suspicieux.. comme si j'allais commettre un attentat terroriste. C'est fou comme ça ne change pas, malgré mon projet de refaire ma vie et de devenir une bonne personne.. je ne peux toujours pas supporter et encadrer les forces de l'ordre.. sûrement parce qu'ils ne font que de la merde depuis près d'un an. Je suis en compagnie d'autres personnes souhaitant voir leur proche. Il y a de tout.. des mères, des frères et sœurs.. des conjoints.. et d'autres. Je suis assise sur une chaise habillée d'un jean slim simple déchiré au genoux, un top noir et une paire de bottine taupe en daim.. mes yeux sont lâcher comme toujours et je suis maquillé aussi bien que je peux le faire, c'est à dire comme une merde. Mais c'est moi.. on me changera pas là-dessus non plus. Mon sac se trouve sur mes genoux et j'ai la jambe qui tremblotte nerveusement sans que je ne m'en rende compte tandis que je me dis que je fumerais bien une cigarette là maintenant tout de suite.. mais alors que je songe à demander à sortir, une sonnerie retenti pour annoncer que la salle est prête. Nous nous plaçons dans ligne pour entrée dans l'ordre afin de se retrouver en face de la personne que nous sommes venu voir et lorsque la porte s'ouvre, je prend une grande inspiration... j'avance tranquillement en tenant ma veste contre moi et lorsque je passe à coté d'un agent, je lui lance un regard dédaigneux et lui fait un bisous dans le vent de façon provocante.. les mauvaises habitudes reviennent toujours au galop.

J'arrive enfin à ma place et je l'a voie, dans sa tenue orange qui commence limite à lui aller parfaitement. Je fend un sourire assez discret et tire ma chaise pour m'asseoir. Un mouvement de tête en guise de salut et un regard complice malgré tout et nous prenons le combiné en même temps : « Salut. » je me contente de dire comme toujours. Je l'a regarde, ses yeux sont toujours légèrement creusé et elle ne semble pas en forme... en même temps qui serait en forme en prison. Je pose mes bras sur la table devant moi et regarde passé le surveillant qui marche à lente allure. Je lève les yeux au ciel lorsqu'il s'attarde sur nous : « ça me fou toujours en rogne qu'on te regarde comme si t'étais une meurtrière..hmpf.. sinon.. comment tu t'sens ? » je lui demande en reposant mes yeux sur elle. Je devrais lui parler de Arthur non... que j'ai un copain et tout.. est-ce que je dois lui en parler.. ? J'ai envie de lui en parler mais sois je me dis qu'elle en a rien à foutre, sois je me dis qu'elle a mieux à faire que d'écouter comme ma vie se passe plutôt bien en ce moment. Mais n'empêche.. ça me fait du bien de la voir. Je me sens moi-même avec elle, quand bien même une vitre nous sépare. On est Eva et Keira quand même.. faut pas déconner. Le duo de choc...plus tellement choc que ça. Si je pouvais putain.. je déglinguerais cette vitre et je l'a tirerais d'ici.. OUAI clairement je crois que je serais prête à refoutre le bordel dans ma vie rien que pour cette nana. Savoir si l'inverse serait probable.. j'évite d'y penser.    

Me faire à cette idée ? Non. Je ne pourrais pas. Je lui lance un regard qui en dit long.. ce genre de regard qui veut dire ''tu rêves''. Nos échanges n'ont jamais rien de ce qu'on peut voir dans les autres cases. Il n'y a pas de larmes. De fous rire. De regard chaleureux.. Non. J'avoue parfois vouloir un peu plus que ce que nous vivons entre meilleures amies. Mais jamais je n'en demanderais trop à Eva.. je ne veux pas qu'elle change, mais au fond, il m'arrive de penser qu'elle n'ai pas ce qu'elle semble montrer aux gens au quotidien. Mais je ne la juge pas, et je ne lui demanderais jamais de me traiter autrement que comme elle me traite.. Elle me raconte la vie dans la prison comme si tout était normal. Comme s'il n'y avait rien d'étrange à se trouver en prison. Je souris néanmoins lorsqu'elle finit sa phrase : « Un ange gardien. C'est qu'ils ne savent pas quelle emmerdeuse tu peux être en réalité » un peu de sarcasme ne fait de mal à personne. Et pour dire vrai, l'époque où nous vivions ensemble me manque parfois.. La vie chez mes parents c'est sûr que ce n'est pas rock'n'roll tous les jours. Clairement pas.

Je me rappelle le premier mois où Eva était en présent. Je m'en rappelle car j'y étais également.. après mon petit coup d'état au jugement, la juriste à juger bon de me remettre les idées en place par un petit détour par la case prison..Les souvenirs reviennent. L'époque de la débauche, la décadence... tout cela me semble si loin. Parfois j'avoue m'ennuyer.. dans cette vie si bien ranger. Mais ce n'est pas si mal.. être une fille normal avec quelques amis et un petit ami... un petit ami. Ce terme m'est encore presque inconnu. Arthur est tellement gentil et nous sommes si étrange ensemble. Notre relation débute déjà dans ce climat pesant.. et je me demande si ce n'est pas que cela qui m'attire. Mais je me sens bien.. même si la morosité des jours est parfois pesante, me rappelant la tentation sublime des nuits déchaînées : « Y a toujours des nanas qui te cherchent des noises ? Tu te bas encore ?.. je me rappelle le premiers mois tu passais pas mal de temps à l'infirmerie. Là-bas aussi t'étais devenu une V.I.P.. » je ricane.

J'ai l'impression qu'elle va finir par sentir que je tourne autour du pot, me concentrant sur elle. Je n'ose jamais trop lui parler de moi. Même si elle n'acceptait clairement pas mon statue de prostituée. Lui dire que je vis chez mes parents, que je sers les cafés et fait la bonne avec ce stage en édition et que je sors avec un professeur de littérature de huit ans de plus que moi.. cela fait beaucoup d'information et je ne sais même pas si ça l'intéresse. Peut-être que je peux commencer par parler de Andréas.. ce sera plus facile que tout le reste. Puis... s'il y a bien une personne qui me fait oublier la tentation de la rechute.. c'est bien lui : « Tu te rappelles ce type là... le ''client'' qui ne me touchait jamais et qui voulait toujours en savoir plus sur moi.. ? » je sais pas si elle en a quelque chose à foutre en faite. Mais à l'époque, même dans le silence de nos conversations, je pouvais lui parler des heures sans qu'elle réplique quoique ce soit.. je ne savais jamais si elle m'écoutait vraiment mais.. c'est ma meilleure amie.

J'ai besoin de tout lui dire : « Beh quand je suis sortis d'ici, il était là à m'attendre. J'ai eu du mal à l'accepter mais il est assez colle glue. Au bout du compte on passe plus de temps ensemble que.. » que moi et Arthur.. : « que toi et moi à l'époque. » je relève mes prunelles vers elle et dit, après un silence : « Y a pas de nouvelle concernant ton sort ? … car cette peine de prison.. c'est du n'importe quoi. »Oui c'est ce que je pense. Ils n'avaient aucune preuve contre elle.. rien du tout. Pas de trace rien. Donc cette inculpation pour tant d'année... ça n'a aucun sens.

Lorsqu'Eva me raconte son histoire, je comprend vraiment pourquoi elle est ainsi en prison. D'ordinaire, défendre la veuve et l'orphelin..ça ne lui ressemble pas. On ne voit ça que dans les films, les séries ou les pièces de théatre à la shakespeare après tout. Les gens sont égoïstes.. mais je sais qu'Eva ne fait pas partie de cette catégorie de personne. Non. Au fond, j'avoue avoir toujours pensé qu'elle se moquait de tout et de tout le monde. Mais à voir ce qu'elle me raconte, je me dis que j'ai tord parfois.. mais elle est si secrète, si froide, si renfermée sur elle-même que durant nos années d'amitiés, je n'ai cessé d'avoir des périodes de doutes sur nous. Mais.. il suffit de compter le nombre de fois où elle m'a sortie de la merde pour que je sache que c'est elle ma meilleure amie et personne d'autre. A l'époque où je rejetais tout le monde comme des putois en particulier ma famille. Et je peux dire sans soucis et sans hésitation que quoiqu'il advienne dans ma vie... Eva fait partie de ma famille. Oui elle fait partie de ma vie et je ne l'abandonnerais jamais.

Je change de sujet.. avec l'appréhension qu'elle ne se moque de ma vie paisible en dehors de ces murs. Mais au contraire, je vois qu'elle écoute, attentivement. Même si elle reste inexpressive. Je commence par lui parler d'Andréas.. c'est plus facile. C'est toujours facile quand il s'agit de lui de toute façon. Elle me demande si nous sommes en couple lorsque je lui dis que nous passons beaucoup de temps ensemble.. je secoue négativement la tête en souriant légèrement. Oui, il est vrai que nous pourrions passer pour un joli et jeune petit couple... : « Non, on est seulement amis. Il m'aide comme il peut pour tout ce qui est sevrage et tout ça.. c'est pas toujours évident. » Toujours avec le combinet à l'oreille, Eva me demande si j'en ai alors finis avec ma vie d'avant et je hausse les épaules : « Ouais. T'sais bien que j'ai jouer la conne ici.. juste avant de sortir j'ai fais un burn-out et j'me suis taillé les veines. C'était facile après tout.. mais j'ai eu la peur de ma vie en vrai et j'me suis rendu compte comme une conne que je tenais à la vie. M'enfin.. » je marque une pause : « dans notre duo la fille balèze et forte ça a toujours été toi hein. Maintenant que t'es plus là c'est plus pareil » Je hausse de nouveau les épaules, pinçant mes lèvres. Je sais qu'elle ne va pas réagir énormément à ce semblant d'élan affectif mais bon.

Notre amitié à Eva et moi.. me semble être aussi ancienne que le temps des dinosaures.. et pour dire vrai, je pensais qu'on finirait ensemble comme deux fossiles, formant notre duo de choc. Mais maintenant quand je rentre chez moi, j'ai juste l'impression que je vais finir comme le dernier morceau de fromage dans le frigo.. sans personne pour racler la moisissure qui s'est formée à la surface. Mais bien sûr.. il y a Arthur. Je dois vraiment lui en parler. Lui dire tout de lui et moi.. de nous. Mais je n'arrive pas à me projeter. Je ne sais pas.. après tout, la première fois que je l'ai vu il venait lui rendre visite.. elle le connaît donc. Est-ce une bonne idée.. je l'ignore. Je préfère de nouveau changer de sujet et reporte l'attention sur le sort d'Eva. Ce qu'elle réplique me fait froid dans le dos mais bon.. je devais m'y attendre.

« Ne dis pas qu'elle est morte de ta main. C'est faux. » je répond sèchement. Puis alors je soupire en passant ma main dans mes cheveux : « oui je t'ai vu. Mais c'était différent. » Je ne la reconnais pas, c'est impossible. Ce n'est pas la fille que je connais et qui ai mon ami. Je soupire alors et appuie mes coudes sur la petite table en face de moi : « Sois c'est la prison qui te fait cet effet là, soit, comme toujours tu fais tout pour que le monde entier te déteste. Mais je pensais pas que tu aurais besoin de faire ça avec moi. » je marque une pause avant de rajouté : « en tout cas, ça ne marchera pas. » le temps est presque écouler. J'aimerais finir sur une note positive.. mais là, avec son comportement, j'avoue qu'elle m'a légèrement irrité. Cependant, je prend une grand inspiration en fermant les yeux et soupire avant de me redresser sur ma chaise et lui dit : « Je ne sais pas si ça t'intéresse mais j'ai rencontrer quelqu'un.. un mec. On est ensemble, si on peut dire.. enfin bref. » je lève les yeux au ciel. Je suis mal à l'aise d'en parler. Dire qu'on est ensemble... ça me fait bizarre. Est-ce normal ?

Plus le temps passe et moins je me sens à l'aise. Moins je me sens à ma place au côté de cette jeune femme qui me semble de plus en plus être une étrangère à mes yeux. Est-ce réellement ce rôle qu'elle continue de jouer. Peut-être a-t-elle fini par croire en tous ses mensonges... Je ne sais plus où donner de la tête avec Eva. Everest. Je n'ai jamais réellement su à quoi elle pouvait penser mais jusqu'alors j'arrivais un peu près à savoir ce qu'elle ressentait vraiment derrière sa carapace si épaisse... cette carapace qui ne semble être qu'une vague supercherie.. ou peut-être pas. Aujourd'hui.. je n'en suis plus certaine. Sois elle essaie de me rejeter pour me faire sortir de sa vie... sois elle n'en a réellement plus rien à foutre de la vie et des gens. Et ça je trouve ça plus que triste. Je me demande ce qui a fait réellement qu'elle est pu devenir ainsi par le passé. Mais pour ce qui est d'aujourd'hui, je ne peux m'empêcher d'en vouloir au monde entier. A ceux qui l'ont accusé et ceux qui l'on enfermé ici. Mais ma colère monte également pour elle.. car elle ne fait rien pour racheter sa cause. Pour devenir autre chose que ce qu'elle s'obstine à être. Tout cela m'énerve. Je n'ai rien fait d'autre que de me repentir de ce que j'ai été par le passé.. mais tout cela car j'ai vu ma mort de prêt.. j'ai goûté à un au délà qui n'existe pas pour enfin me rendre compte que je tenais à la vie sans oublier aujourd'hui que cette part si sombre de moi-même se trouve cacher au fond, prête à sortir à la moindre faiblesse. Mais je me bats... à l'inverse d'Eva qui semble avoir totalement perdue foie à l'humanité. En sa propre humanité.

Être l'amie d'Eva n'a jamais autant été rude.. un véritable sport. Je ne peux que le reconnaître maintenant que je l'a vois en face de moi. Elle a réponse à tout mes mots, me contredis à chaque prose. Que suis-je sensé faire si ce n'est me taire en la laissant croire à ses propres mensonges ou même en la laissant me dire des vérités qui sont aujourd'hui trop évidente pour être nié. Mais elle ne fait ressortir que ce qu'il y a de pire. Elle ne cesse de réitérer les mêmes erreurs. Comme si, au lieu de manger un gâteaux elle ne cessait d'engloutir l'emballage.Je ne sais quand ce périple qu'elle s'impose cessera. Je ne veux songer à une quelconque mort libératrice car je fonde tant d'espoir en cette jeune femme que j'affectionne peut-être beaucoup trop en comparaison de ce qu'elle mérite. Mais voilà... contrairement à elle, je ne fais que m'accrocher au meilleur. Il y a tant de chose que j'aimerais lui dire, mais elle jugerait cela trop mielleux probablement : Juste donne-moi une raison. Juste une petite sera suffisante. Juste une seconde où nous n'étions pas brisés mais juste tordus. Je suis désolé je ne comprends pas d'où tout cela provient. Je pensais que nous étions bien.. Mais non. Je ne lui dirais pas ces mots.. car je vois bien qu'elle s'en fou. Ou qu'elle fait semblant de s'en foutre. Me dire que je ne connaissais pas ces histoires avec Marie. Qu'importe. Pourquoi fait-elle cela.. elle ne l'a pas tuer et c'est tout ce qui compte. Je n'ai plus envie de le répéter. Car on dirait qu'elle fini par y croire : « tu veux crever ici c'est ça ? » je soupire alors.

Je finis par changer de sujet, encore une fois. J'essaie de faire sortir cette amitié bien qu'étrange qu'on avait par le passé mais je crois que je me voile la face.. je fonce en plein mur. Lorsqu'elle prononce ces mots, mon visage ne réagit même pas. Je ne fais que la regarder, l'air vide avec un nouveau voile qui se fige juste là. Cette femme.. est une inconnu pour moi aujourd'hui. Je l'a regarde non pas avec tristesse.. ni rage... ni haine. Mais avec pitié. C'est triste car, elle ne saura plus jamais ce que je ressens pour elle.. car je n'enterrerais jamais notre amitié comme elle semble le faire. Jamais. Mais je ne peux plus supporter la torture de ces mots. Dans ma main, ma tasse de café.. son contenu viens se vider en plein sur le visage et la tenue orange de la prisonnière en face de moi : « Tiens, peut-être que cette nouvelle couleur sera tendance d'ici quelque jours grâce à toi.. aussi verte que la moisissure qui se trouve autour de ton cœur. » dis-je froidement avant de me lever, faisant grincer ma chaise sur le sol. Je l'a regarde... sans aucun remord : « J'en ai fini ici. Et avec toi. » Mon cœur se sert, prêt à se briser. Je ne dis plus rien et fait volt face, partant sans faire de révérence, sans me retourner. Mes larmes commencent alors à couler sur mon visage. Je respire doucement, laissant l'air passer de mes poumons à ma bouche et une fois que la porte claque derrière moi je presse l'allure. Une fois dehors, je m'appuie au mur et prend de grand inspiration pour retenir mes sanglots. Je pose une main sur ma bouche avant d'essuyer mes larmes.. notre amitié vient-elle de se terminé ? Il semblerait. Mon téléphone sonne, je prend une inspiration et cesse de pleurer en voyant le nom de Arthur. Je décroche.. un sourire fin au lèvre.