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 ❝ The fall of the queen. ❞ ☾ Full moon.

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MessageSujet ☆ ❝ The fall of the queen. ❞ ☾ Full moon.   
le sujet à été posté Ven 4 Aoû - 15:28



❝The fall of the queen.❞
The full moon & The wolf
S’il est le roi de cette ville, elle en est incontestablement la reine. Qu’ils disaient ses suceurs de boules lorsqu’ils entendaient vos prénoms dans la même phrase.

Assis nonchalamment à la table, tu sens les regards sur toi, ceux des détenus ainsi que ceux des gardiens. De tous les gens ayant connus un jour tes poings ou qu’ils connaissent la traînée de poudre que tu laisses derrière toi avec tes déboires. Tes ongles courts tapent sur la surface plane, d’un geste impatient, ça fait déjà dix minutes que tu as le cul posé sur cette chaise vraiment pas confortable. Tu l’attends, tu ne sais même pas pour quelle raison. On ne peut pas dire qu’avec cette gamine c’est l’amour fou, de deux squad différents il est plus commun de vous voir vous tirez dans les pattes que de vous voir discutez tranquillement autour d’un thé. Pourtant dans l’ombre, bien loin des regards, bien loin de ta conscience perpétuelle, Everest Lawson est l’un de tes secrets. Une relation inavouable qui te fait la haïr que d’avantage. Tu ne l’aimes pas, jamais tu ne t’abaisserais à ça, ce n’était que du sexe. Que de la baise. C’est votre accord, une sorte de trêve physique à la rage attractive qui vous habite. Néanmoins, vous êtes complexes, bien trop pour votre propre santé mentale. Et tu sais que si son venin continue de courir dans tes veines, tu y perdras la caboche.

Fausse carte d’identité, un billet subtilement glissé à l’accueil, tu t’es présenté comme un de ses gars qui traînes avec elle. Tu la connais trop bien, si elle sait que c’est toi elle ne daignera pas se présenter. Déjà que tu as dû mettre ta fierté de côté pour entrer ici, prétextant à tes potes que tu venais narguer cette grognasse, si en plus la brune refusait de te voir tu l’aurais tué. Sur place. Quitte à prendre sa place. L’attente semble interminable, tu décides de te lever pour aller chercher un gobelet de café, tu te bats quelques instants avec la machine pour qu’elle accélère mais, cette salope ne t’écoute pas. T’es pas patient. Ça t’énerve mais, tu te calmes rapidement quand le café commence à couler. La boisson fumante dans ta main, lorsque tu te retournes tu la vois enfin. Tu lèves un sourcil intrigué, ta conscience te demandant si tu dois lui en ramener un à elle aussi. Mais non t’es pas sa pute Wolfgang.

Lentement, comme un lion en chasse tu t’approches, buvant une gorgée de la mixture que tu dois avouer dégueulasse vu la qualité, tu finis par t’asseoir devant elle. Silencieux tu laisses le silence peser avant de reprendre une gorgée, posant le reste sur la table, tu le pousses du bout des doigts vers sa direction. Avant de repartir dans une longue stupéfaction où seules tes paupières ne bougent que pour cligner.

« - T’es vraiment une salope. Déclares-tu brutalement la voix dure, J’ai toujours pensé que j’finirai ici avant toi et même ça faut que tu me le vol. Tu as vraiment aucun honneur. »

Ton poing tape durement contre la table, suffisamment fort pour que quelques têtes se retournent dans votre direction. Les hostilités commençaient donc, tu ne fais jamais dans la délicatesse, c’est la première fois que tu viens la voir dans cet endroit et ce n’est pas une raison pour changer la personne que tu es. Peut-être que d’un sens c’était ta manière de lui dire qu’elle n’a rien à faire ici, une pique pour raviver vos névroses qu’elle a emportée avec elle entre ses quatre murs. Puis c’était la vérité après tout, depuis toujours tu sais qu’un jour où l’autre, on arrivera à t’attraper pour tes conneries, que tu finiras enfermer avec ses débiles que tu as tabassé jadis. C’est la logique des choses, la boucle bouclée de ta chienne de vie. Tu renifles rapidement, ton regard meurtrier ne quittant pas son teint balafre et ses cernes apparents. Dans tes souvenirs, même si ça te tuait de l’avouer elle était bien plus jolie qu’à cet instant. On voyait dans ses traits le poids lourd de l’emprisonnement, le manque de liberté constant qu’auparavant elle chérissait tel l’oiseau libre qu’elle était.

« - Ta une sale gueule pour une meurtrière, vraiment. Déclares-tu un air dédaigneux au visage tu te penches vers elle pour lui chuchoter, Fait leur croire que tu en as une, pavane comme si c’était le cas. Sinon elles vont tous te bouffer une par une. »

Tu ponctues tes paroles en portant ton doigt à ton cou, faisant un geste significatif tu finis par te relever. Échappant à l’odeur du savon cachant son véritable parfum qu’elle émanait, tu portes ton pouce à tes lèvres que tu mordilles distrait, un de tes nombreux tics dont tu n’étais pas conscient. Depuis son procès les rumeurs avaient couru, tous savaient qu’elle est ici pour un soi-disant meurtre. Tout le monde croyait voir en elle une tueuse mais, toi, toi tu n’étais pas d’accord. Elle n’avait pas assez de cran pour ça et même si c’était vrai, elle est bien trop intelligente pour s’être fait prendre aussi bêtement. Tu n’exprimes pas clairement ton soutien, tu finis par lever les yeux au ciel avant de balancer ta tête en arrière, apercevant le plafond angoissant au-dessus de vos têtes. Puis un éclair de rappel passe dans tes pupilles, tu réagis comme un gosse excité par le jour de Noël, ta tête tenue par le creux de tes mains tu regardes la jolie brune avec un air faussement amouraché au visage.

« - J’t’ai ramené un cadeau. Susurres-tu avec une tendresse à en vomir. »

Un sourire sadique s’étire sur tes lèvres rosées, tes yeux restes braqués sur elle quelques instants, suffisamment pour percevoir sa réaction. Ta main se faufile dans la poche de ton jean, le poing serré, tu le laisses suspendue au-dessus de la table quelques instants avant de l’ouvrir. Cric cric cric. C’est le bruit des dents tâchées de sang séché qui tombent une à une sur la blancheur immaculée de la table. Amusé tu les regardes une à une chutaient jusqu’à la dernière, d’un geste rapide tu t’essuies sur ta veste, reposant ton dos contre le dossier de la chaise. Les lèvres toujours étier par ton amusement malsain, tu ne dis rien, tu te contentes de la fixer, espérant qu’elle devine à qui elles appartiennent. Du moins à qui elles appartenaient. Tu n’étais pas un homme jaloux, vraiment pas mais, tu n’appréciais pourtant pas qu’on joue dans ta cour.
© Pando
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MessageSujet ☆ Re: ❝ The fall of the queen. ❞ ☾ Full moon.   
le sujet à été posté Sam 12 Aoû - 15:16


THE FALL OF THE QUEEN
Wolfgang Rosenwald& Eva Lawson
J’étais tranquillement en train de vaquer à mes occupations quand on vint me chercher afin de m’informer que j’avais une visite. Je fronçai les sourcils, Keira était venue la semaine dernière et généralement elle venait une ou deux fois par mois. Mais bon, je lui avais fait comprendre la dernière fois que je ne voulais plus qu’elle vienne. Elle avait enfin réussit à se sortir de toute cette vie merdique, elle avait la chance de pouvoir vivre une vie normale et heureuse. Je savais que je lui causerais que des soucis et dieu seul sait, que c’est bien connu depuis l’époque des dinosaures… Que les meilleures personnes peuvent sombrer en compagnie des autres.

Donc, je me renseignai pour savoir qui était cette personne, je ne voulais pas voir n’importe qui… Je ne voulais pas tomber sur une personne que je ne voulais pas voir et que cette visite ne soit qu’une vulgaire pièce de théâtre pour les autres. Toutefois, j’étais septique quand je vis le nom de la personne. Je ne le sentais pas du tout, clairement pas… Telle l’odeur d’un putois ou d’un fromage fort… Ce n’était pas bon, je le sentais vraiment mal. Et au final, j’avais eu raison… Quand j’arrivais dans les salles de visites je me stoppai sur le coup et ma gorge s’assécha instantanément, j’avais besoin de boire.

Quelle fut ma surprise de voir Wolfgang, s’il y a bien une personne à laquelle j’étais persuadé de ne jamais venir me voir, c’était bien lui. Mais qu’en même temps, je l’espérai d’une certaine matière. Je ne pouvais pas expliquer ma relation avec ce mec, nous étions comme les capulets et les Montaigu dans la pièce Roméo & Juliette de William Shakespeare… Nous étions tous les deux des membres de clans ennemis et pourtant, lui comme moi avions cette attirance, cette relation si inexplicable dans le fond que ça pouvait dépasser cette rivalité.

J’étais prête à m’installer quand je demandais à la gardienne de l’eau parce que j’avais soif. Toutefois, vu mon comportement agressif, elle était peu encline à me libérer. D’ailleurs, je lui demandais de me détacher pour cette entrevue et cette dernière refusa avec son temps si aimable « Quand tu arrêteras de te battre et de tabasser les autres, on sera peut-être plus enclines à te détacher, pour l’instant, tu représentes un danger » Avait-elle répliquée et cela, sous les yeux de Wolfy. Il devait bien rire de ma situation, quel connard « Estime-toi heureuse qu’on accorde l’intimité de ne pas se poster juste à côté de toi » avait-elle reprit.

Bien entendu, je répliquais avec un sourire forcée avant de m’assoir, toujours menottés,  devant mon visiteur et que la gardienne revient quelques instants en me posant mon verre d’eau et une bouteille d’eau un peu plus loin. Une bouteille en plastique, cela va de soi. Il poussa son café vers moi et je levai un sourcil « Non merci, il est trop dégueulasse pour moi » Répliquais-je en ne disant rien de plus, j’avais les mains sur mes cuisses, sous la table l’empêchant ainsi de voir combien la femme indépendante et libre que j’étais était attachée, telle un oiseau dans une cage, voilà ce que j’étais.

C’est alors qu’il commença les hostilités et d’ailleurs, je crois que c’était la seule façon pour nous de communiqué soit par des violences verbales soit des violentes étreintes. Il n’y avait pas de douceur entre nous, tout n’était que violence et destruction. Je savais bien qu’il n’était pas bien pour moi, que j’étais néfaste pour lui. Que si notre relation venait à se savoir, ce serait littéralement notre chute à tous les deux, qu’on serait reniés et plus encore. Il était mon secret comme j’étais le siens. C’était un fait. Je me contentais de sourire à ce qu’il disait « Tu as toujours un train de retard Ariel » Répliquais-je donc en sachant très bien que ça lui ferait péter un câble.

Il s’approcha de moi et me fit une réflexion pour ensuite me donner un conseil « Mais chéri » Susurrais-je avec un sourire sombre « Ma réputation est déjà fait, je peux me promener partout les mains dans les poches… Je ne vais rien risquer et crois-le ou non, j’ai des filles ici qui sont prêtes à se foutre en l’air pour me défendre » Répliquai-je donc un clin d’œil. Je devais avouer que j’avais le don pour attirer les gens à moi, que je le veuille ou non, les gens aimaient m’entourer et se sacrifier pour moi, comme mes amis, comme Keira… Alors que je ne fais rien de spéciale pour eux, je ne leur apporte rien de bon. Mais ça, je n’avais pas besoin de lui expliquer, car dans le fond, il était un des premiers à le savoir. Tout en moi devrait le repousser et pourtant, il était là, encore. Tel un aimant.

Je faisais attention à mes gestes, depuis qu’il avait frappé du poing et vu ma réputation, les gardiennes n’étaient pas du tout rassurées, elles n’avaient pas peur pour moi, elles ne le connaissaient pas. Elles avaient peur pour lui, si seulement elles le savaient. Toutefois, il fallait dire ce qu’il en était, son caractère, sa haine, il n’avait jamais été violent physiquement avec moi, du moins, il ne m’avait jamais frappé… Toute la haine qu’il avait pour moi, généralement, il l’extérioriser sur des ébats bien plus physiques et plus brutales… Que parfois, je ne savais pas si je ressentais du plaisir ou de la douleur. Peut-être que dans le fond, c’est ce que j’aimais, peut-être que je trouvais mon plaisir dans la souffrance.

Je ne dis rien de plus et c’est alors qu’il reprit, je levai un sourcil en l’air. Septique. Je penchai la tête sur le côté en fronçant les sourcils. Intrigué « Explique-toi » Répliquais-je de manière dure, de manière autoritaire.
12.08.2017
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MessageSujet ☆ Re: ❝ The fall of the queen. ❞ ☾ Full moon.   
le sujet à été posté Jeu 7 Sep - 3:14



❝The fall of the queen.❞
The full moon & The wolf
Maintenant que la couronne est tombée de sa tête, n’est-il pas temps que tu retrouves une nouvelle reine ? Soufflait-elle sa main caressant tes hanches dénudées d’un faux air tendre.

Comme si vous pouviez la remplacer, une vérité dure à avouer, à dire, à affirmer. Tu ne disais jamais rien lorsqu’on disait que bien que tu sois le roi de la ville des damnés, elle en était la reine, tu te contentais de lever les yeux au ciel. Il aurait été plus probable qu’on dit que le sceptre appartient à ta meilleure amie, la seule femme dans ta bande de potes, hors, la brune te ressembler trop. Vous étiez similaire, la même haine, le même poison, les mêmes frasques. Ainsi dans ses moments-là ses ignares ignorés le fait que vous n’étiez pas dans les mêmes gangs, que vos rapports n’étaient pas bons. Vous étiez juste un ship ambulant créer par ceux qui vous subissez. Elle était ta reine. C’est la vérité tu le sais, au fond de toi, derrière cette fierté envahissante. Et c’est encore plus dur d’imaginer admettre que le trône ne revenait qu’à elle, personne dans cette foutue ville, aucune femme pouvant aussi timbré que toi ne le mériter pas. Tu renifles bruyamment face à la petite conversation à laquelle tu assistes entre la gardienne et la prisonnière, tes lucarnes restent braquées sur la femme en uniforme typique de la sécurité. Tu aimerais bien lui faire ravaler une à une ses ardeurs, son air hautain, elle-même savait que si la brune ne serait pas à la place qu’elle occupe, si elles étaient dehors, elle en aurait fait qu’une bouchée. Plus tu la regardes, plus tu te rends compte que c’était une mauvaise idée de venir ici, tu ne supportes pas de la voir ainsi dans cette foutue combinaison, dans cette cage dont tu n’es pas habitué à la voir.

Pendant ce silence pesant où seuls vos iris s’affrontent rendant l’atmosphère tendue déjà crépitant par votre traditionnel lien conflictuel, la surveillante revient une nouvelle fois pour poser la bouteille d’eau demandée. Tu ne dis toujours rien l’observant sagement, tu détailles ses traits assombris par la fatigue, les poches sous ses yeux, son teint pâle. Même ses cheveux ont perdu leurs éclats d’avant, elle ne ressemble plus à la morveuse que tu as connus. Elle n’est plus l’ombre que d’elle-même. Peut-être fallait-il que tu ravives cette flamme pourtant éternelle qui avait diminuer en elle ? Tu pouvais le faire ça, armer de tes démons et ta violence.

« Non merci, il est trop dégueulasse pour moi »

Tu ne réponds pas. Elle venait de refuser le café gentiment poussé vers elle, attrapant le gobelet pour le finir rapidement ton regard ce durci à une vitesse folle. Seule attention, seule espèce de tendresse que tu avais pu avoir pour elle. Peut-être le maximum que tu pouvais faire en à son égard, comme un moyen étrange de lui faire comprendre que même derrière les barreaux elle, derrière votre haine, il y avait toujours ses actes étranges. Bref, elle n’en voulait pas, elle n’en n’aurait plus jamais donc. Si c’est ça ce qu’elle voulait. Tu le prenais mal, profondément mal, tu étais comme ça. Du genre à être touché, énervé pour des gestes qui sont en soi banal. T’es con Wolfgang.

« Tu as toujours un train de retard Ariel »

Tu ricanes jaune à ses mots, ta main passant nerveusement sur ton visage, ta jambe gauche commence à trembler à cause des nerfs et tu dois te faire violence pour ne pas te lever pour lui hurler dessus. Salope. Cette fois-ci elle marque un point en utilisant la première la technique du prénom caché. Mais ce qui t’énerves encore plus ce n’est pas qu’elle t’appelle Ariel mais, le ton satisfait qu’elle prend. Ça l’amuse. Pas toi, trouvait-elle son plaisir en te faisant péter des câbles ? Sûrement. Ça ne se voyait rien que dans la manière ou vous vous sautez dessus à chaque rapport, la façon dont tu la faisais trembler à tes coups de reins, ses gémissements au creux de ton oreille et des cicatrices qu’elle a laissé dans ton dos avec ses foutus ongles. Elle s’est incrustée dans ta chaire d’une manière dont tu ne pouvais pas imaginer. Vous aimiez vous faire mal, désespérément, dangereusement. Tu te penches finalement vers elle, à moitié allongé sur la table pour lui souffler les dents serrer.

« - Ferme ta putain de gueule, Everest. Avertis-tu sombrement tes yeux se plissant, Commence pas à ce jeu-là avec moi, tu serais plus perdante qu’autre chose. »

Tu ne sais pas comment elle a pu savoir ton véritable prénom, ce mot qui était interdit pour toi, sûrement ses connards de potes qui passent leurs temps à essayer de t’atteindre et qui sont tomber dessus. En même temps ce n’était pas non plus la pire difficulté du monde, il suffisait de fouiller dans ton passé, trouver les seules personnes qui t’avais connu avec ton prénom d’origine. Tous savaient pourtant que tu ne le supportes pas, tu avais enterré Ariel il y a bien des années, faisant naître Wolfgang sans regarder en arrière. Le sien, son nom entier était nettement plus simples à trouver, Eva n’était qu’un diminutif, une chose qui ne figurer pas sur sa carte d’identité. C’est du nom d’Everest que la juge l’avait appelé ce jour-là, tu t’en souviens puisque secrètement, au milieu des spectateurs, caché sous ta capuche tu avais assisté à son procès. Aux premières loges d'une chute que tu ne voulais pourtant pas voir.

« Mais chéri » Susurrait-elle avec un sourire sombre « Ma réputation est déjà fait, je peux me promener partout les mains dans les poches… Je ne vais rien risquer et crois-le ou non, j’ai des filles ici qui sont prêtes à se foutre en l’air pour me défendre »

Un rictus mauvais brise rapidement la froideur de tes traits, amusé par la situation. C’est ce que tu appréciais chez elle, ce qui t’attire sans détour, sa noirceur, le sombre aura qu’elle dégageait. Elle était presque dangereuse ainsi, si tu n’étais pas en colère à cause de la façon dont elle t’a appelée tu aurais pu facilement avoir la gaule tant cette vision d’elle te plaisait. Te donner envie de la dominer, de lui briser son air de tueuse, pour lui rappeler que si elle a une cour à ses pieds, toi elle ne t’aura jamais. Mais qu’importe, tu joues avec le plastique de ton ancien verre pour t’occuper les mains, histoire de ne pas céder à tes pulsions destructives.

« - Tu leurs à jouer quelle comédie encore pour qu’elles fassent ça ? Sois elles sont terriblement conne ou bien tu es bien meilleure manipulatrice que je le pensais. Répliques-tu l’air tout de même perplexe quittant son regard pour observer ton nouveau jouet, Si tu es si confiante tant mieux pour toi, je t’aurais prévenu. »

Haussant les épaules à tes derniers mots tu restes de longues minutes à fixer le contenu entre tes doigts que tu détruis dans la paume de ta main. Avant de le balancer plus loin sur la table plane pour attraper ton petit cadeau que tu lui exposes, tu guettes sa réaction qui ne tardes pas à venir. Elle hausse un sourcil septique, penchant la tête, elle te déçoit un peu sur ce coup-là. Tu imaginais une réaction plus vertigineuse, plus dans les tours mais, tu ne lui en veux pas puisque tu te doutes bien qu’elle doive être tenue à l’œil par les gardiennes non loin de vous, tu pouvais le déduire grâce à la petite altercation dont tu avais assisté. Mais, toi, personne ne te garder à l’œil, tu étais libre de tout mouvement. De toutes paroles. Le ton qu’elle utilise quand elle te demande de t’expliquer te fait lever les yeux au ciel, augmentant les tremblements de ta jambe, déjà que tu faisais l’effort de venir la voir tu avais l’impression qu’elle faisait tout pour te faire virer à coup de pied.

« - Déjà change de ton avec moi tout de suite, ce n’est pas parce que tu te pavanes sereinement que tu es ici que ça t’autorise quoi que ce soit avec moi. Déclares-tu l’air offusquer avant de reprendre agacer, Depuis quand je te dois des comptes déjà ? Je fais ce que je veux, si j’ai envie de te ramener des milliers de dents immondes je le ferais. »

Ta main se lève pour tripoter quelques instants celles-ci, t’amusant à créer des formes ou bien à former des mots. Pourtant ça attire le regard des femmes en uniformes, d’un geste vif tu récupères les petits morceaux pour les ranger une nouvelle fois dans ta poche. Tu n’en avais pas encore fini avec elle, ça serait dommage de devoir partir. Tu t’adosses contre la chaise, cherchant une position confortable pendant que tu réfléchis à ce que tu pourrais bien lui dire, si tu as le courage de te justifier ou plutôt la patience.

« - J’pense que tu sais déjà ce que ça signifie, qu’est-ce que tu te tortures à ignorer la vérité ? Demandes-tu ne cachant pas le fait que ça te blase, calmement peut-être un peu trop tu reprends, Tu pensais vraiment que tu pouvais jouer les salopes sans que je bouge ? Que le fait que tu es en taule m’en empêcherai ? On ne joue pas dans ma cour bébé, vraiment pas. D’autant plus que je n’ai pas les poings lier moi. »

Bébé. Tu appuis bien sur ce mot-là qui se vaut habituellement en signe d’affection mais, avec toi mon petit loup, les gestes d’affections annonce rien de bon, que de misère et de désolation. D’autant plus quand tu hais quelqu’un. En vérité tu ne sais même pas si ce qui t’es revenu aux oreilles est vrai, ça n’avait pas vraiment d’importance au fond, ça avait suffi pour te faire voir rouge et péter un câble. Il était peut-être temps qu’elle comprenne qu’en couchant avec toi, elle t’appartenait à présent totalement. Qu’elle le veuille ou non.
© Pando
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MessageSujet ☆ Re: ❝ The fall of the queen. ❞ ☾ Full moon.   
le sujet à été posté Sam 9 Sep - 19:08


THE FALL OF THE QUEEN
Wolfgang Rosenwald& Eva Lawson
Cette pièce que je connaissais et que je ne supportais plus. Je pensais avoir été clair avec mes potes, je pensais avoir été clair avec tout le monde d’ailleurs. Je ne voulais voir plus personne. Il était temps qu’on m’oublie un peu. Je ne comprenais pas comment les autres s’obstinait à vouloir me voir, c’était le début, ça lui apportait peut-être bonne conscience de ce dire qu’ils m’ont pas lâché. Mais il était évident qu’ils n’allaient pas me rendre visite tout le restant de leur vie, car eux, ils en avaient une. Et puis merde, je ne sortirais plus jamais de cet endroit, qu’il me laisse à mon nouvel habitat, mon nouvel entourage, ma nouvelle vie. Qu’on me laisse tirer un trait sur cette ancienne vie que j’avais, cette liberté que je vénérais comme une reine.

J’avais tout faire pour repousser tout le monde, en particulier Keira. Keira qui avait retrouvé sa voie, qui avait retrouvé sa vie d’antan. Il n’y avait plus Nathaniel, il n’y avait plus moi pour la faire sombrer comme on l’a fait sombrer dans le passé. Et elle était la véritable preuve que j’étais la cause de sa déchéance, que j’étais le chaos lui-même. A peine avais-je été enfermée qu’elle avait retrouvé une vie stable et saine. Et je me rendis compte que c’était moi qui attisais le malheur et la décadence à tout le monde. Donc je préférais être dans ma petite cellule de prison, j’étais bien là-bas, bien que ce ne fût pas toujours facile, qu’un seul regard de travers pouvait me causer un coup de poignard, c’était ma vie.

Je l’avais acceptée depuis de nombreux mois et désormais, j’étais respectée, j’étais détestée, j’étais admirée, j’étais terrifiante aussi. « Gueule d’ange » voilà comment certaines m’appelait, ou alors blanche neige, blanche neige avec du sang sur les mains, des goûtes de sang tachant le blanc immaculé de la neige. J’en avais tellement eu des surnoms ici, et ce n’était pas prêt d’en finir. J’étais seule, j’étais entourée comme dans la vraie vie enfaîte. Tout ceci était pareil, même jeux, même délire… C’était juste l’univers qui était différents. La rue et la prison, c’était la suite évidente.

Devant cet homme que je connaissais bien, que je connaissais mal. Cet homme dont j’étais proche, cet homme dont j’étais loin. Il était ma version masculine, j’étais sa version féminine. Nous étions trop semblables pour notre propre bien à tous les deux, pour le propre bien à tous les autres. Surtout aux autres. J’étais agacée de le voir ici, j’étais humiliée d’être tenue en laisse devant lui. J’étais attachée, il était libre, je le détestai pour avoir ce que je n’avais plus. Je le regardai noir et je refusai son café, je connaissais par cœur ce goût, et me donnait envie de dégueuler, comme beaucoup de chose, trop de choses d’ailleurs.

Bien sûr, je le connaissais et je savais que, par conséquent, il le prendrait très mal mon refus, peut-être allait-il me le faire payer, mais je n’avais pas peur de lui. Je n’avais jamais eu peur de lui, et depuis cette prison, ce que j’avais vu et subi, il me faisait encore moins peur. Je le regardai avec un sourire au coin, un sourire narquois, provoquant sachant très bien que ça allait l’énervé. Un rien ne réussissait à le mettre hors de lui et je trouvais toujours le moindre plaisir à le voir dans une rage folle. Et c’est d’ailleurs pour cela que j’en profitai pour l’appeler par ce prénom qu’il déteste tant, car encore une fois, lui comme moi, on se ressemblait trop.

Je ne disais rien d’autre, je me contentai de l’observer, le voir s’agité nerveusement me donnai envie de rire, je savais que mes yeux devaient surement brillée de sadisme à le voir en mauvaise position comme cela, mais je savais également que ce n’était que passager et que d’un instant à l’autre, il allait se reprendre et devenir encore plus abominable qu’en temps normal, et au fond de moi, je devais le reconnaître c’était de voir cette lueur de violence et de destruction qui me plaisait en lui. Cet embrasement saccageant. Déferlante de souffrance.

Et comme souvent, j’avais raison. Il me répliquait d’une violence, utilisant les mêmes armes que moi, m’appelant également par mon véritable prénom, chose que je détestai aussi, qui me rappelait tellement de choses que je ne voulais plus me souvenirs. Je le toisais sévèrement avant de me reprendre, je jetai un coup d’œil autour de moi, les gardiennes ne regardait pas. Je le regardai impassible, droit dans les yeux, ses yeux sombres tandis que je levai un de mes pieds et le logeant sensuellement, lentement au niveau de son entre jambes, le caressant en même temps. Je n’avais peut-être pas les mêmes charmes ici que j’avais à l’extérieur, mais lui, il restait un homme.

Je voyais à son regard qu’il sentait la sensation de mon pied « Mais de quel jeu parle-tu Ariel ? » Répliquais-je avant de bien positionné mon pied sur son sexe et d’y appuyé légèrement « Ahahaha, mon amour, je te conseil vraiment d’être adorable avec-moi si tu ne veux pas qu’on rajoute un deuxième l et un e à ton prénom » Lui dis-je sadiquement en appuyant un peu plus. Bien sûr, il allait être fou de rage, mais c’est ce que j’attendais de lui au final.

Je levai les yeux en l’air suite à ses propos « Tu me connais mieux que ça, je ne suis pas du genre à jouer la comédie » Répliquais-je en haussant les épaules. Après tout, je n’avais jamais rien fait pour que les autres m’approchent, tout comme je n’avais rien fait de spécial nono plus quand c’est lui qui s’est approché de moi « A croire que j’attire les damnées » Répliquais-je avec un clin d’œil. Bien sûr, j’étais une damnée aussi, mais à l’inverse des autres… Je ne tournai pas autour d’une personne, je ne gravitai qu’autour de la rue, mon essence même de vie « Pour l’heure, je n’ai pas besoin de ton avis ou de tes conseils… Tu parles sans savoir ce que c’est la prison » Répliquais-je froidement.

Je ne supportais pas qu’on me dise ce que je devais faire ou non… Surtout quand les autres ne savent pas de quoi ils parlent, les livres, les films, les séries, les musiques ne reflétaient pas toute la vérité, toutes les atrocités. Mais après tout, Wolfgang si connaissait en atrocité, rien qu’à voir les dents qu’ils me montraient. Je n’avais pas réagis, j’avais juste demandé qu’il s’explique « Je n’ai pas peur de toi, je n’ai jamais eu peur de toi et je n’aurais jamais peur de toi » Répliquais-je de manière autoritaire.

Bien sûr, je me doutais ce qu’il entendait par là, et je levai les yeux en l’air « Je ne suis pas ta meuf Wolf, je vois qui je veux, quand je veux et où je veux… Tu n’as pas ton mot à dire » Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux « Je vaux mieux que d’avoir seulement toi dans mon lit » Répliquais-je avec un sourire en coin sachant très bien que cela allait l’énervait. Mais je n’étais pas folle, je savais bien que je n’étais pas la seule non plus à passer dans son lit. La seule différence c’est que j’avais plus de classe pour ne pas me rabaisser à ce genre de jalousie ouverte.
12.08.2017
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MessageSujet ☆ Re: ❝ The fall of the queen. ❞ ☾ Full moon.   
le sujet à été posté Jeu 12 Oct - 2:02



❝The fall of the queen.❞
The full moon & The wolf
Et je trouve la femme plus amère que la mort, parce qu’elle est un traquenard, que son cœur est un piège et que ses bras sont des liens. Avais-tu lu dans une page prise au hasard d’un magazine pour bonnes femmes.

Au départ ça ne t’avait pas plus marqué que ça, tu avais reniflé bruyamment en ne cachant pas la lueur moqueuse dans tes yeux. Tu te disais que c’était vraiment que des conneries. Tu ne connaissais personne capable d’avoir cet effet-là sur toi. Enfin, tu pensais. Une nuit d’insomnie chronique, où les clopes s’enchaînaient, les yeux braqués sur la télévision dans ton abri d’infortune, pour ne pas dire squat, ton esprit s’est pourtant échappé. Ça t’est revenu et en une seconde tu as revu toutes les femmes qui ont peuplé ton existence, des moins importantes, celles-dont tu ignorais même leurs noms à celles qui l’avaient marqué d’une manière certaine. Ta grand-mère, ta mère, Mackenzie, Alix, Calypso et … Lawson ? Non, impossible. Formellement improbable, elle ne t’avait pas marqué, elle n’était que le poison coulant dans tes veines déjà fatiguées de cette destruction perpétuelle. Un mécanisme de plus, un nouveau pion sur l’échiquier construit par le vaste univers au-dessus de vos têtes mis en place pour t’attirer plus rapidement vers ta chute. Une déchéance auquel tu avais déjà goûter, volontairement, plongeant corps et âme dans cet abysse infernale. Mais le destin en voulait plus, toujours plus. Ce n’était jamais suffisant. Alors il avait mis cette gamine censée être terrifiante sur ton chemin, parce que tu étais un homme qui n’avait plus rien à perdre. Un monstre régnant sur un royaume d’âmes errantes, dont pour seules faiblesses ses amis et sa famille dysfonctionnelle, qui avouons-le sont bien plus doués pour se détruire eux même. Et un jour l’enfant terrible de Londres a débarqué prostré dans l’ombre, le regard froid et la mine dure. Elle donnait l’impression d’être forte, impénétrable, imbattable. Indomptable. Ce fut le début de ta fin. Mais dis-moi Wolfgang ne soigne-t-on pas le mal par le mal ? Mérites-tu vraiment une rédemption ou es-tu condamné ?

C’était donc vrai, cette amertume, tu la ressentais demeurer dans le fond de ta gorge. À chaque fois que tu apercevais ce minois, tu tentais d’ignorer ce sentiment, de le repousser derrière tes sentiers battus. Ça faisait bien longtemps que tu n’avais pas ressenti cette sensation d’être pris au piège, d’être condamné avant même d’avoir eu le loisir d’avoir ton procès, elle ne t'avait pas pris au piège dans ses filets mais, dans sa noirceur. Dans les éclats de son âme émietter qui s’entrechoquer avec les tiens et qui ne formaient plus qu’un tout dans vos étreintes clandestines. Effrayant. Beaucoup plus que l’air qu’elle prend parce qu’elle n’est sûrement pas très ravie que tu sois ici mais, une part de toi te souffles que si c’était vraiment le cas, elle serait déjà partie. Elle aurait fait demi-tour en te faisant un doigt d’honneur. Pourtant vous étiez là tous les deux, avec vos propres raisons, à essayer de vous entretuer avec vos mots pour raviver cette haine qui vous symbolisez tant. Comme deux chiens enragés se battant pour un morceau de viande qui pour vous est le contrôle de la rue. Hors, au fond ce n’était qu’une supercherie. Vous vous mentiez à vous-même, à vos proches, au monde entier. Tout n’était qu’une question d’ego démesuré et non une envie de puissance.

Les hostilités lancées, l’échange sur vos véritable prénom oscillant entre la colère et le défi de faire exploser l’autre, pourtant tu n’obtiens aucune réaction de sa part. Elle reste impassible, ses yeux noirs plongés dans les tiens, soudainement tu sens son pied se loger tranquillement entre tes jambes, tu aurais dû te douter du regard qu’elle a lancer autour de vous. Ça te pétris sur le coup, tes iris se voilent par le désir que cette action te procures et pourtant tu ne le montre pas. Restant à ton tour le visage fermer, tu la laisses faire en essayant de ne pas te concentrer sur l’excitation qui monte. Mais, le risque de vous faire prendre ravivant la flamme, c’est sans surprise mais, avec une frustration certaine qu’elle obtient une réaction de ton bas-ventre chauffant brusquement. La situation te plaît, c’est un fait, dans d’autres circonstances, tu l’aurais sûrement attiré sur cette table pour la faire taire de tes coups de butoir. Rien de mieux que le sport de chambre pour faire taire une femme. Enfin, entendre d’autres son beaucoup plus stimulant que les bavardages des autres visites. Hors même si restais un homme dans fond, ce qu’elle faisait te fait clairement rager. T’affaiblir de cette manière est tellement bas, petit, à son image en somme.  

« - Mais de quel jeu parle-tu Ariel ? » Réplique-t-elle avant de bien positionné son pied sur ton sexe et d’y appuyé légèrement Ahahaha, mon amour, je te conseil vraiment d’être adorable avec-moi si tu ne veux pas qu’on rajoute un deuxième l et un e à ton prénom »

Ta queue vibre presque quand elle appuie sur celle-ci en te menaçant ouvertement, les traits de ton visage bougent enfin pour froncer tes sourcils noirs alors que ta main vient attraper sa cheville fine pour la serrer afin qu’elle arrête, tes iris lançant à présent un regard noir. Si des yeux pouvaient tuer elle serait déjà morte à ce moment même. Ta poigne se fait plus brusque tel un piège à ours se refermant sur la patte du pauvre animal, tu jettes à ton tour un regard aux gardiennes occupées puis replonges tes lucarnes dans les siennes avant de tirer sur sa cheville pour attirer ses fesses sur le bord de la chaise, ce sont les mâchoires serrer que tu lui souffles en articulant bien.

« - Oh mon Everest adoré, tu sais bien que je suis toujours adorable. Plus particulièrement avec toi. N’est-ce pas ? »

Si la brune pensait qu’avoir à bout de pieds ton entrejambe allait t’effrayer au point de te faire taire, elle se trompait lourdement. Même sur la menace de se la faire couper grand Dieu sait que tu ne fermeras jamais ton clapet encore moins devant une femme. La commissure de tes lèvres se tend pour laisser apparaître un sourire énigmatique, une idée te venant à l’esprit pour lui faire vivre la privation que tu ressens à cet instant. C’était comme t’offrir un gâteau mais, t’empêcher de le manger. Sadisme absolu. Ta main se desserre et sa consœur la rejoint pour caresser doucement le membre fragile que tu tiens, une tendresse qui ne t’est pas propre, qui est inconnu pour les autres. Ton expression change pour redevenir froide, dure contrastant avec tes gestes qui remontent lentement poussant vers le haut le bas de sa tenue recouvrant sa peau. Pourtant la prisonnière doit bien encore sentir la dureté sous son pied, ce qui doit l’amuser mais, tu t’en fiches. Ça partira quand tu en auras fini avec elle. Gagnant de plus en plus de terrain en caressant la peau de sa jambe, indifférent aux poils qui doit parsemer celle-ci à cause de sa condition qui ne lui laisse pas le loisir de s’épiler, tes doigts cajolent l’arrière de sa cuisse atteignant presque la peau fine entre ses jambes en remontant légèrement tes conquérantes. D’un seul coup plus rien, ta peau quitte la sienne, retirant au passage son pied qui avait élu domicile entre tes jambes. Un sourire carnassier revient sur tes lèvres alors que tu t'adosses sur ta chaise, ça devait faire bien longtemps qu’un homme l’avait touché et c’est ça la différence entre vous. C’est que toi si tu le voulais il te suffisait de sortir et de trouver la première catin venue pour faire taire tes envies mais, elle non. Elle était coincée dans ce lieu entouré de femmes, douce torture qu’elle devait éprouver. À moins que la plus jeune se laisse aller au plaisir de la chair avec ses compagnes de prisons, ce qui t’étonnerait vraiment puisque jusqu’à maintenant c’est avec des hommes que tu avais dû protéger le territoire qui était tien contre son grès.

Levant les yeux au ciel lorsqu’elle te répond qu’elle n’est pas du genre à jouer la comédie tu finis par croiser nonchalamment les jambes, tes envies se calmant peu à peu tu caches tout de même ce qui en restes au regard curieux courant sur vos personnes depuis le moment où vous avez posé vos culs de bâtards l’un devant l’autre. Eva pourrait prétendre ne pas jouer la comédie tu ne la croyais pas une seule seconde, certes elle ne forçait pas les gens à s’accrocher à elle mais, tu avais remarqué à quel point elle pouvait être douée dans la manipulation. Semblable au serpent qui avait tenté jadis Eve, la brune restée dans l’ombre pour mieux chuchoter à l’oreille des personnes l’entourant, pour mieux planter ses crocs aiguisés de venin dont elle seule connaît la recette.

« - A croire que j’attire les damnées
- A croire que j’attire les cinglées déséquilibrées. »

Répondu au tac-au-tac ne cillant pas un seul instant dans tes lucarnes toujours fermement encrées dans les siennes alors qu’elle te fait un clin d’œil, l’enchaînée te réponds qu’elle n’a pas besoin de tes conseils puisque tu ne connais pas la prison ça t’arrache un sourire amusé. Tu t’inclines moqueusement en balançant un bras devant toi effectivement, tu n’avais jamais eu le déplaisir d’être à sa place mais, tu connais beaucoup de monde qui sont passer par cette case-là. Leurs récits étant toujours quelque peu effrayant et intriguant tu prêtais toujours une oreille attentive à ses anciens détenus voulant se reconstruire. M’enfin tu avais toujours su qu’un beau jour tu y finiras peut-être est-ce pour cela que tu baignais déjà dans ce monde de souffrance et de violence. Peut-être que la prison ne serait pas si différente que ta vie, peut-être serait-ce là ton véritable royaume. Je n’aurais jamais peur de toi, qu’elle continue dans sa lancée. Ça ne ravive que l’amusement et la haine présente en toi, parce que d’un sens c’est ce qui faisait qu’elle t’attirait tant, elle ne te craignait pas. Tu pouvais lui aboyer autant de fois que tu voulais sur elle, tu pouvais la menacer, lui faire voir toutes les palettes immondes que regorge ton imagination et pourtant elle campée face à toi cherchant à te faire taire. À te dominer. Dans cette jungle dans laquelle vous êtes tous les deux, il est inévitable de penser que vous étiez tous les deux des carnivores.

« Je ne suis pas ta meuf Wolf, je vois qui je veux, quand je veux et où je veux… Tu n’as pas ton mot à dire » Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux. Je vaux mieux que d’avoir seulement toi dans mon lit »

Sa première phrase déclenche un fou rire bruyant dans le fond de ta gorge que tu ne cherches même pas à contenir, renversant ta tête en arrière pour le laisser exploser. On ne pourrait pas dire si celui-ci est déclenché parce que tu es amusé où parce que le loup assoiffé de vengeance grogne en toi. Les tremblements de ta cuisse reviennent sans prévenir mais tu tentes de les ignorer, de retenir tes tics nerveux qui veulent s’échapper de ton contrôle. Il est sûr qu’elle n’est pas ta petite-amie, tu n’es pas un homme qu’on enchaîne aussi facilement qu’elle, tu n’es pas un homme qui se contente d’une seule personne. Depuis la douce Calypso, depuis ce qu’elle a réveillée en toi, cette psychose sans limite, tu t’es fait le serment de ne plus te laisser mettre en cage. Par contre ce qui te fait enrager c’est son air dédaigneux, son air si fier lorsqu’elle dit qu’elle vaut mieux que seulement t’avoir. Combien de fois as-tu entendus que tu ne valais rien ? Beaucoup trop de fois pour que ça fasse une nouvelle entaille à ton cœur de pierre mais, assez pour que ça t’énerve. Et c’est à ton tour de libérer ton venin, d’ouvrir les vannes.

« - Vraiment tu crois ? C’est déjà un honneur de m’avoir dans ton lit comme tu dis. Parce que tu penses que je serais fier d’avoir une gonzesse comme toi ? Plutôt crever. Répliques-tu avant de te pencher légèrement vers elle une nouvelle fois, A l’inverse, je mérite mieux. Et c’est dommage que je m’abaisse à ça… Mais, tu sais quand les habituels vides couilles ne répondent pas, il faut bien se rabattre sur ce qu’il reste. Oh.. Ne me regarde pas comme ça, c’est ce que tu es Everest, un vide couilles. Pas seulement pour moi mais aussi pour tous ses gars qui t’ont passé dessus sinon, aujourd’hui tu ne serais pas aussi seule que tu l’es. Tu ne vaux absolument rien. »

Déclares-tu en finalement récupérant la salive dans ta bouche pour cracher devant elle, sur la table qui vous sépares, tu aurais pu viser son visage mais, à tes yeux elle est déjà bien assez pathétique comme ça. Ce n’est pas très élégant c’est sûr mais, disons que ta patience avait des limites que même pour toi sont difficiles à maintenir éloigner. Cette fois-ci tu ne te laisseras pas avoir sans attendre tu recules ta chaise pour échapper à ses longues jambes, tu envisages qu’elle va se venger et autant être loin de sa ligne de tir. Tu n’es plus amusé, tu ne joues plus, comme d’habitude elle a tout gâché. Ta conscience savait bien que c’était une mauvaise idée de venir mais, tu n’écoutes jamais. Toujours attiré par les ténèbres tu t’es de nouveau plongé dedans. Mais cette fois, tu en ressortiras sans égratignures.
©️ Pando
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MessageSujet ☆ Re: ❝ The fall of the queen. ❞ ☾ Full moon.   
le sujet à été posté Lun 23 Oct - 1:24



❝The fall of the queen.❞
The full moon & The wolf
Nous étions incompatible, mais indispensable, nous étions compliqué tous les deux, nous étions qu’une supercherie à deux, passer plus de temps à faire subir une torture à l’un ou l’autre. C’est ainsi, c’est comme ça. Nous étions dans une relation plus que malsaine tous les deux et parfois, je me dis que c’est terminé avec ces jeux tordus, et à chaque fois je me trompe car nous ne pouvons pas nous arrêter. Nous étions comme deux obèses mangeant des gâteaux, ce n’est pas bon pour notre santé, mais on est obsédés par cette friandise si meurtrière.

Nous nous regardions, nous nous poignardions, nous nous tuions, nous nous désirions, nous nous cherchions, nous nous allumions. C’est ce que faisait de mieux car au final c’est ça qu’on aime… Jouer. Jouer à celui qui arrêtera tout, celui qui sera le plus faible, celui qui fera plus de mal à l’autre. Nous trouvons notre plaisir et notre plaisir dans notre destruction mutuelle. Parce que souffrir à en crever nous faisais ressentir à quel point nous étions vivant. Comme l’adrénaline en somme. Et on ne pouvait pas arrêter car nous étions une drogue et c’était bien plus fort que l’héroïne, bien plus fort que la kétamine, que l’ecstasy, plus fort que la coke et j’en passe encore de d’autres drogue.

Il était en face de moi et nous nous faisons ce que nous faisions de mieux ensemble, nous agacer à en perdre notre self contrôle, une chose pas difficile nous concernant. Nous partions toujours en quart de tour pour un rien, pour un oui, pour un non. Et j’aimais le mettre hors de lui, cela montrait à quel point le contrôle je pouvais avoir sur lui, la puissance, l’effet et cela me donnait une sorte de pouvoir dont j’étais insatiable à vrai dire. C’était jouissif. Je prenais mon pied à le faire péter des plombs, c’était un véritable sport aussi de devoir le supporter. Notre relation n’était en rien d’élégante, elle était plus que toxique, elle était massacrante pour tout le monde, pour nous.

Bien entendu, les paroles c’était bien, mais j’aimais l’action et surtout, j’aimais voir ses iris se dilater et son visage changer d’expression quand mon pied se posa entre ses jambes, pressant son matériel que je connaissais que trop bien par ailleurs, j’aimais le fait d’être encore capable d’avoir ce genre d’effet sur lui malgré le temps, malgré le fait que je ne sois plus aussi belle qu’avant. Avec mon acte, je continuai donc à parler comme si de rien était et cela m’amusait autant que son excitation le mettait dans un état de rage, je le regardai me mordant la lèvre inférieure. Je savais ô combien cet acte, cette petite mimique j’avais pour habitude l’excitai d’avantage.

Bien sûr, je me doutai qu’il n’allait pas se laisser faire de la sorte puisqu’il attrapa ma cheville, la serrant. Il voulait que je cesse. La pression de sa poigne commençait à me faire mal, mais avec lui, toute douleur infligée m’en excitait d’avantage. Et en une fraction de seconde, je me retrouvais au bord de ma chaise. Je ressentais des frissons tandis que sa main montait doucement, bien sûr que j’avais perdue l’habitude qu’on me touche ainsi, les seuls contacts que j’avais, c’était des contacts violents dû au coups que je recevais que ce soit par des détenues ou parfois même par des gardiennes qui en avait une contre moi, bien sûr, celle-là je leur en avais fait la misère également.

Nous continuons de nous toucher, nous continuons de nous menacer. Inexplicable. Bien sûr, il stoppa son geste d’un seul coup tout en retirant mon pied. Je cachai ma frustration et j’essayais de l’étouffer, c’était mieux ainsi. Un sourire au coin naquit sur mes lèvres quand il répondit du tac au tac qui le visait en partie. Bien entendu, il n’était pas le seul. Je n’avais connu que trois hommes dans ma vie, et les trois étaient tous aussi flippant que moi. A croire que je n’attirai que ça.

Toutefois, son comportement possessif envers moi, m’agaçai. Il en avait aucun le droit, il avait encore moins de droit sur moi que Matthew qui ressemblait plus à un petit ami pour moi que lui. Et le seul homme qui avait pu avoir des droits sur moi à une période était mort. J’avais laissé qu’une seule fois un homme s’accaparer de mon cœur, de ma liberté d’agir et même de penser. Je l’avais laissé me déposer petit à petit et je m’étais promis que plus jamais cela n’arriverait. Et la seule façon dont j’avais réussis à me libérer de ce poison qu’est l’amour, c’est quand lui, avait trouvé la mort. Je lui dis alors ma façon de penser et je me doutais qu’il n’allait pas aimer puisqu’il répliqua.

Je le regardai froidement, lui cachant l’éventuellement blessure qu’il a pu faire à mon cœur avec ses propos si violent. Je relevai un peu plus la tête, fière. Avec un sourire carnassier, un sourire de carnivore, de sadique. A l’heure actuelle, je ressemblais davantage à une sociopathe, une psychopathe qu’une simple prisonnière « Je te conseillerai très franchement d’éviter de m’attaquer Wolf, je suis vraiment très sérieuse, c’est pour toi… Non, c’est pour elle » Lui dis-je alors passablement, je voyais l’interrogation dans son regard « Le truc qui est bien quand on est en prison, on a des contacts, on a des ficelles qu’on peut jouer, des marionnettes à l’extérieur… Comme je te l’ai dit, je suis populaire, beaucoup en ferait pour moi si je ne dis qu’un mot, une phrase, un ordre » Repris-je donc.

Je penchai la tête sur le côté, comme pensive toujours en le regardant droit dans les yeux, tandis que ses yeux était noir de questions, il se demandait où je voulais en venir. Il devait se douter que ses mots durs qu’il m’avait balancé n’allait pas me faire taire, au contraire. Il me tapait une fois, je le frappais deux fois. Il me tapait fort, je le frappais deux fois plus fort. C’est ainsi « Tu sais, j’ai des copains qui te surveille, tu crois vraiment que je ne suis pas au courant avec qui tu parles, avec qui tu baises… Tu crois vraiment que tu es si libre que ça… Figure-toi, que grâce à toi… J’ai des copains qui sont devenus étrangement fan voir même assoiffé par une petite blonde chantant dans un groupe de musique » Lui révélais-je avec un regard sadique.

Je voyais par son visage qu’il comprenait très bien de qui je parlais « Calypso… Quel joli nom… Toute douce, toute fragile… Pauvre petite… Tu détruis tellement sa vie en étant présent dans sa vie… Peut-être qu’à cause de toi, elle la perdra simplement… Insulte-moi encore, Wolfgang, embrasse-là encore, touche-là encore et je donne un coup de fil… Oops ton petit oiseau à cesser de voler et de chanter » Lui fis-je sérieusement. Et Wolfgang était un des rares à savoir quand je bluffais vraiment ou quand j’étais réellement sérieuse, cette fois-ci je ne bluffais pas. Comme quoi, il pouvait faire les pires choses à cause de moi, je pouvais lui faire ressortir ses pires instincts, mais cela en était exactement pareil pour moi.

©️ Pando
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le sujet à été posté Sam 23 Déc - 14:55

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