Chère future belle-soeur...[ft Bella]

Chère future belle soeur...

Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

Deux rencontres en moins d'une semaine. Cela faisait beaucoup pour moi. J'ai rencontré mon futur beau frère et là j'allais rencontré la future belle soeur, la fiancée de mon frère. Je me faisais petit à petit une image du type de personne avec laquelle mon frère allait passer le reste de sa vie et qui allait nous côtoyer. Je savais aussi que certaines personnes dans le palais se méfiaient d'eux du moins d'Annabella Grimaldi. J'attendais qu'elle finisse de s'entretenir avec mes parents et mon grand frère, son futur mari et héritier de la famille Cambridge; celui dont toute l'attention est portée dû à son importance à la tête de l'état.

Alors j'avais attendu, j'avais attendu la jeune femme dans la bibliothèque en regardant quelques livres. Je n'étais pas du tout un grand lecteur certes mais bon pour passer le temps je ne savais pas quoi faire. J'avais alors demandé à notre majordome de conduire ici Annabella lorsqu'elle aurait fini son entrevue avec les autres membres de la famille. Je me devais d'en connaître un peu plus moi-même sur cette jeune princesse qui sera plus tard l'épouse de mon et ma belle-soeur.

Le livre que je tenais n'était pas du tout de mon goût. Un livre sur des faits moyenâgeux traitant de la religion de notre pays. Je me contentais tout simplement d'ouvre aléatoirement les pages et baladais juste mes yeux sur les mots sans trop m'y attarder. J'entendis la porte s'ouvrir mais je ne leva pas les yeux, attendant que la personne décline son identité pour que j'y prête vraiment une véritable importance. Quand la personne se dévoila enfin, je sourie et referma le livre avec un grand sourire enfantin. Je n'étais pas un gamin du haut de mes 25 ans mais j'aime bien que les gens me sous-estiment au premier regard. C'est plus drôle quand ils prennent du temps à me découvrir.

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Arrivée à Cape May : 13/12/2014

Chère future belle soeur...

Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

J’étais avec la reine pour une entrevue quotidienne, en gros, la joie. Mais selon ma mère je devais être reconnaissante de la chance que j’avais. Que c’était parce que ma mère et madame la reine d’Angleterre était des amies d’enfances et encore aujourd’hui très amies maintenant reines de deux nations que je pouvais m’estimer heureuse que la reine m’accorde de son temps pour que j’apprenne auprès d’elle, que je m’abreuve de son savoir et de sa bienséance. Tu parles. Donc du coup, me voilà comme pratiquement tous les jours avec elle telle une stagiaire. A voir comment elle fait et bien entendu à me faire examiner de la tête au pied.

J’avais, selon la reine, la chance d’avoir reçu la beauté ténébreuse de ma mère, et elle en attendait pas moins d’une reine, parce que forcément, ça rend toujours mieux dans les apparitions publiques d’avoir une belle femme en toute circonstance et donc forcément, j’avais dû subir l’étape matinale où elle était venue dans ma chambre afin de me voir sans artifice. Elle était ravie que je n’aie pas besoin de maquillage pour être jolie. Bien qu’au final, je pense qu’une part d’elle, voulait que son fils chéri ne soit pas avec un boudin et qu’elle ait des futurs petits enfants beaux eux aussi.

Bien entendu, ce n’était pas mon physique qui posait soucis, ça n’a jamais été cela, ni même mon manque de goûts pour la mode ou autre, puisque j’avais fait tellement de fois partie de la une des couvertures en ayant le style au top et que beaucoup de jeunes filles me prenaient pour une icône de la mode et un modèle. Non, le plus gros problème je crois bien avoir entendu que c’était mon comportement, enfin, surtout mon caractère. Et bien sûr, je n’étais pas aussi douce et aussi docile que les tabloïds aimaient le faire croire.

Mais je n’en avais rien à faire au final. Pour l’heure, je sortais de mon rendez-vous avec la reine où juste après je devais passer du temps avec Raphaël de Cambridge, et oui, encore un. Je n’avais jamais eu vraiment l’occasion de le rencontrer vraiment si ce n’est pas les repas communs ou soirée officielles. Mais au final, lui comme nous, nous n’étions pas si différents. Tout comme Milo et moi, Raphaël a grandi dans l’ombre et avait eu plus de liberté, plus de relâchement en ce qui concernait l’éducation. Il n’était pas né pour gouverner… Comme Milo et moi, enfin avant la mort de notre grand frère.

Je ne mentirais pas si je disais que je l’enviais, il avait toujours le choix de cette liberté et de pouvoir être avec la personne qui veut, je l’avais eu à une époque enfin presque. Mais j’avais tout perdu cet été, j’avais perdu mon frère, ma liberté, j’avais dû quitter ma patrie, mes amies, mes habitudes. Et après on se demandait pourquoi j’étais tant difficile à supporter. Je préférais me taire et continuer mon chemin vers mon futur beau-frère. Il était en train de lire et je pus rapidement voir le livre sur la religion anglaise.

J’eus un sourire, j’étais peut-être pas de ce pays, mais j’en connaissais toute l’histoire, des Stuarts, des Tudors et j’en passe encore. La religion était vachement intéressante, la guerre des religions bien qu’en France aussi c’était fort intéressant « En ce qui concerne la religion de ton pays, j’aime beaucoup le changement, le schisme entre la papauté et l’Angleterre quand votre pays est passé du catholicisme à l’anglicanisme tout ça au final pour une femme » Dis-je en souriant telle une arrivée en la matière « Il faut dire qu’Anne Boleyn était une très belle femme, dommage que sa fin ne soit pas à la hauteur de sa beauté » Repris-je en haussant les épaules tout en ayant encore un sourire aussi malicieux que chaleureux.

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Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

En entendant la voix de la personne présente avec moi, j'esquissa un petit sourire avant de reposer mon livre et de lever mes yeux vers celle qui avait à présent toute mon attention. Je lui sourie alors quand elle déclara qu'elle aimait bien tout ce qui se rapportait à la religion de notre pays. Elle ponctua même ses mots avec une référence à Anne Boleyn et à sa mort quelque peu disgracieuse pour une reine dû à ses accusations.
Je l'invita à prendre place sur une chaise non loin de moi en souriant.

Et encore de nos jours la religion évolue. Ce sont des cycles sans fins et sans cesse en train de se renouveler. En parlant de femme, je trouve justement que ce sont les personnes qui devraient être les plus aptes à gouverner. Je suis sûre que ça ferait bien moins de complications ou bien de guerre. J'ai toujours trouvé que les guerres, de toutes les sortes, ne sont juste les fruits des ego des hommes.

Hé oui les hommes en tout genre, sources de conflits depuis l'existence de l'humanité. Je décida de changer de sujet pour éviter de trop m'étaler sur un sujet que je n'appréciais pas trop même si c'était important.

L'entretien avec ma mère s'est-il bien passé? J'espère que vous ne vous sentiez pas à mal à l'aise avec ses possibles questions. Elle est souvent ainsi, à vouloir tout savoir de nous mais à tellement ignorer ce que nous sommes dans le fond.

A ce que j'avais compris, nos mères étaient des amies depuis de nombreuses années déjà et c'est pour ça que le choix d'Annabella pour être la future femme de mon frère avait sembler être un choix plus qu'évident pour les deux parties.

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Arrivée à Cape May : 13/12/2014

Chère future belle soeur...

Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

Je venais de passée la matinée avec la reine d’Angleterre, accessoirement, ma future belle-mère. Chose que je faisais depuis que j’étais arrivée à Londres, c’était une obligation, je devais apprendre à devenir une reine d’Angleterre, d’avoir ses responsabilités et aussi son sens du sacrifice, mais bon, je pense que pour cela je n’ai pas d’apprendre comme je lui ai fait rappeler, je me marié à son fils et je quittais ma famille, je me sacrifié pour une alliance entre nos deux pays, je pense avoir le sens du sacrifice et du devoir. Bien entendu, elle avait répondu à cela que je devais aussi à prendre à me taire et ne pas être aussi effronté. Chose que mes parents m’ont maintes fois dit.

Toutefois, après ma matinée avec la reine, je devais retrouver son plus jeune fils, je n’avais jamais réellement passé du temps avec lui, à le connaître si ce n’est que dans les moments publics ou bien des repas familials, mais comme je restai le plus clair de mon temps en compagnie de Milo lors de ses repas, il est évident que je ne prenais pas tellement la peine de lui parler. Peut-être diras-t-on que je suis snobe, mais j’ai passé toute ma vie avec mon jumeau et depuis la mort de Louis, depuis que nous étions arrivé à Londres, je pouvais à peine le voir une heure par jour donc dès que j’avais la possibilité d’être avec lui, je le faisais… Car je m’éloignais tellement de lui au final.

Enfin bref, j’entrai dans la pièce où il était et je fus séduite par le livre qu’il lisait et je ne perdais pas de temps pour évoquer mon avis au sujet et d’affirmer mes propos. Je souriais avec sa réponse « Bien sûr que ça évolue, et heureusement d’ailleurs je me dis pour certaines choses » Répliquais-je en levant les yeux en l’air « Déjà qu’on n’est pas spécialement gâtée avec notre statut, mais je trouve qu’on a toutes de même la chance comparée à nos ancêtres avant nous qui avait plus de devoir et plus d’interdiction » Répliquais-je avec une grimace.

Toutefois, je n’arrivais pas à m’empêcher d’éclater de rire « Très franchement, ne sois pas naïf » Répliquais-je « Derrière chaque rois, il y avait toujours une reine qui prenait les décisions et qui tirait les ficelles dans l’ombre » Dis-je en haussant les épaules « Et encore que ce soit nous ou vous, que ce soit femmes ou hommes, les deux sexes peuvent gouverner, dans certains pays ce n’est pas le cas » Dis-je « Encore une fois, on est pas les plus à plaindre pour le coup « Mais je ne suis pas entièrement d’accord avec toi en ce qui concerne les guerres, cela va au-delà de leur égo parce que si je me souviens bien, des reines aussi ont fait couler le sang, rien que dans votre ligné avec Marie Ier ou bien alors avec Elizabeth I » Répliquais-je donc.

En tout cas, c’était une bonne entrée en matière en ce qui concernait faire connaissance et je souriais suite à au nouveau sujet de discussion de mon accompagnateur « Et bien, j’ai déjà pris l’habitude de grandir auprès d’une reine, ce n’est rien de très changeant… C’est le fait de donner autant de responsabilité et autant de froideur qui m’est nouveau, avant il y en avait que pour Louis, c’’était lui l’héritier, on a toujours était écarter de tout cela avec Milo donc devoir apprendre tout d’un seul coup, ce n’est pas du genre facile » Dis-je en grimaçant, mais je préférais changer de sujet car cela me rappelait que j’avais perdu mon frère et que cela me brisait le cœur.

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Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

Ses mots avaient du sens et j'étais assez d'accord avec ce qu'Annabella disait. Et encore les homosexuels étaient, si ce n'est, plus persécuté au cours du temps. Bien que je plaignais les femmes dans le passé de l'Histoire. Nous n'étions pas gâtés pour sûr comme tant d'autres "populations".

Oh que oui, pourtant je ne comprends pas pourquoi dans le temps on diabolisait presque les femmes. Une femme est faite pour être aimée et non pour être tuée sous des prétextes idiots comme la religion ou autre.

Par la suite elle me déclara que je ne devais pas être aussi naïf, effectivement son argument était des plus justes. Elle n'avait pas tord et j'étais même très impressionné par sa culture concernant notre pays. Je le lui fit même savoir.

Whoa... En tout cas, avec ce que tu me démontre, mon frère ne devrait pas manquer de sujet de conversation. C'est une très bonne chose.

Elle avait du répondant et des arguments, ce qui me faisait l'apprécier un peu plus.

Annabella m'expliqua qu'elle avait l'habitude d'être avec de la compagnie royale mais qu'être avec ma mère et le reste des membres du château qui était un peu plus différent. Je trouvais qu'elle avait raison quand elle m'explique que c'était son autre frère qui avait plus l'habitude de ce genre de situation et qu'elle et son jumeau avait vécu un peu plus écarté de ça. Je ne pus m'empêcher de répliquer de vive voix.

Un peu comme moi, je dois l'avouer.

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Arrivée à Cape May : 13/12/2014

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With the lights out, it's less dangerous

Je venais tout juste de rencontré mon futur beau-frère que nous avions déjà un débat sur son pays et son histoire. Voilà une relation qui promettait d’être forte intéressante. Toutefois, je ne pouvais m’empêcher de constater que j’arrivais plus facilement à percer et à connaître Raphaël qu’Alexander. Ce qui pouvait paraître étrange, ou au final, pas tellement. Nous n’avions pas de pressions Raphaël et moi, nous n’avions pas d’épée Damoclès et je pensais que par nature, Alexander devait être plus réservé que son frère, que ses propos étaient toujours réfléchi à l’avance, qu’il ne faisait ou ne disait rien sans être sûr préalablement.

Enfin bon, je gardai cette idée au coin de ma tête. Il était bien trop tôt pour que je me fasse cet avis et pourtant, c’était bien plus fort que moi, j’avais toujours énormément de préjugé envers les autres, c’est un fait, j’avais également de l’orgueil, ce n’était pas si facile pour construire une relation. Enfin bon. Pour l’heure, je bavardai donc avec mon compagnon du moment et je me mis à sourire malicieusement de son commentaire « Mais c’est tout à fait normal qu’on diabolisait les femmes » Répliquais-je en haussant les épaules « De tout temps, les hommes ont toujours trouvés faiblesses auprès des charmes et des courbes féminines » Répliquais-je donc.

Je m’approchai de la bibliothèque, caressant les livres du doigt en gardant le silence un instant avant de reprendre « Quand une femme, surtout une femme de pouvoir, désire quelques choses que ce soit de l’ancien temps jusqu’à maintenant, elles savent exactement comment s’y prendre, les femmes sont manipulatrices, elles sont sournoises et calculatrices… Un sourire, un regard, un parfum, laissé apercevoir un peu de parcelle de sa peau, de son corps… Très peu, mais juste assez pour tenter n’importe quel homme » énumérais-je « jouer avec ses cheveux, une mèche rebelle autour du visage, au niveau de la nuque, une caresse discrète ci et là » Répliquais-je en mimant les gestes, finissant par passer ma main le long de mon cou.

Je ne disais rien de plus « Les femmes sont le diable en personne » Concluais-je donc avec un clin d’œil. J’avais tout le long parler d’une voix suave et lente, appuyant sur certains mots en plus de mon accent monégasque, car bien entendu il y avait cette langue française qui était officielle, mais même encore pour les français, nous avions un accent… Notre ligure tantôt Intémélien (gallo-italique) et tantôt Vintimille… Faisais un bon mélange entre italien-français. Tout ça, en langue anglais, ça donnait au final un joli petit son.

Je souriais donc tandis que je continuais à lui faire savoir ma façon de penser, sa réflexion en tout cas me pris par surprise et je ne disais rien. Me laissant un peu rosir les joues, je ne m’attendais pas à une telle affirmation « Si tu le dis, tu le connais mieux que moi au final » Répliquais-je donc simplement « Mais bon, nous sommes tellement différents l’un de l’autre » Répliquais-je alors avec une grimace qui était certes très peu royale, mais encore une fois, j’en avais rien à faire des conventions. Je lui dis donc ce que je pensais « Je regrette ce mariage, je regrette d’avoir quitté mon pays… J’aimais tellement ma vie d’avant » Avouais-je en haussant les épaules, j’étais bien consciente qu’au vu ce qu’il me liait à la famille royale, je pouvais pensée et ressentir ce genre de chose, mais je n’avais pas le droit de l’exprimer haut et fort comme cela, c’était une insulte, mais j’étais bien trop franche pour ne pas dire ce que je pensais.

Chère future belle soeur...

Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

Sa vision des femmes et du pouvoir était très intéressante. J'aurai bien voulu, finalement, continuer à parler de l'histoire de notre pays mais les femmes dans les notions de pouvoirs . Elle n'avait évidemment pas tord, tant de femmes avaient changé le monde en passant par le pouvoir qu'avait leurs époux ou leurs familles. Même un idiot, en regardant des films ou lisant des livres à ce sujet, pouvait s'en rendre compte.
Ainsi je ne pouvais pas m'empêcher de rire lorsque j'imaginais Annabella en reine diabolique avec des cornes de diable et toutes les caractéristiques qu'ont les démons.

Donc c'est pour ça que beaucoup d'hommes disent: "on ne peut pas vivre avec les femmes mais on ne peut pas vivre sans non plus.

J'observais alors cette jeune femme se baladait proche des livres et parler avec une assez grande éloquence. Elle avait le charme et la ténacité cela se voyait rien qu'à son visage; pas besoin de mots ou alors très peu. J'avais eu la cerner au premier coup d'oeil. Elle devait en faire tourner des têtes en tout cas, elle avait la beauté et l'intelligence, et puis son accent ajouté du charme. Alors ce n'était pas étonnant que ma mère est de suite penser à Annabella pour être la fiancée d'Alexander.

Ce qu'elle me dit alors me fit grandir le sourire déjà présent sur mon visage. Puis mon sourire s'estompa un peu lorsqu'elle me dit que son ancienne vie lui manquait. Je pouvais pleinement la comprendre. Mon changement n'était pas aussi radical bien sûr mais le passage de l'enfance et l'insouciance à l'âge adulte avec toutes les responsabilité que la couronne m'imposait par la suite était tout de même perturbant au début.

Oui, c'est vrai. Et ce n'est pas pour me déplaire qu'on se ressemble un peu, j'ai toujours cru que j'étais le seul énergumène qui ne voulait prétendre à la couronne. Voulant avoir une vie à peu près normal...

Oui, peut-être j'aurai avouer mon homosexualité plus pleinement, que j'aurai travailler dans les arts ou dans un autre domaine que j'aurai choisi. Mais bon, j'étais né "Prince de Cambridge" et je ne pouvais pas revenir dans le passé et changer de quelques façon que se soit.

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Arrivée à Cape May : 13/12/2014

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With the lights out, it's less dangerous

Cela faisait quelques minutes que j’étais avec le prince de Cambrigde et instantanément, le feeling avait fait les choses d’elle-même et étrangement, je me sentais plus à l’aise en sa compagnie que celle de Charlotte ou d’Alexander, peut-être parce que dans le fond avec Raphaël on se ressemblait plus ou moins, comme avec Milo. Lui aussi, il avait grandis dans l’idée qu’il ne serait jamais rois et avec moins d’obligation, moins d’interdiction. Bien sûr, avec Milo notre situation avait quelque peu changé puisque depuis la mort de notre grand frère aîné, celui qui devait gouverner sur Monaco avait perdu la vie et par conséquent, nous mettais donc en héritier avec Milo.

Quoiqu’il en soit, je lui faisais clairement comprendre ma façon de penser et il voyait directement que je n’étais pas du genre à mâcher les mots ou bien à me taire si jamais quelque chose à dire. Mais peut-être que parfois, je devais me taire, que je n’avais pas à trop parler, à ne pas être trop franche, être trop honnête… Alors c’était donc tout naturelle que j’affirme ne pas être heureuse dans cette vie-là, d’être la future femme d’Alexander, d’un homme que je connaissais à peine. Et pourtant, je l’avais dit et pas à n’importe qui, je l’avais dit à son frère, je l’avais dit au prince de cette patrie. Il y avait plus judicieux comme personne.

Mais au final, j’avais tellement du mal à m’ouvrir à mon jumeau, j’avais tellement de mal à le regarder dans les yeux, lui dire ce que je ressens. Quand je le voyais, je pensais instantanément à Louis et cela était beaucoup trop douloureux pour le coup, donc je partais, je m’éloignai même si j’avais bien besoin de lui. Cela me faisait du mal d’être avec lui et cela me faisait d’avantage de mal d’être loin de lui. Mais je savais que d’un certain sens, Raphaël pouvait me comprendre, après tout lui aussi avait vécu dans l’ombre. Lui aussi il avait toujours été écarté et n’avait que très peu de devoir, d’obligation… Non ça c’était pour Alexander, pas pour lui et ni pour Charlotte.

Je souriais à sa réponse, et je le remerciais intérieurement de ne pas faire attention aux propos que j’avais pu prononcer, de ne pas les avoir reformulé et les mettre en ma défaveur « C’est vrai, je n’arrive pas à comprendre en quoi les gens veulent tous avoir la place de nos aînés… Il y a tellement de devoir et d’obligation… » Soufflais-je alors « Je ne comprends pas les gens qui puisse à un moment pensé à sacrifier leur liberté pour tant de responsabilité » Continuais-je donc. Je souriais donc doucement « As-tu eu l’occasion de parler avec Milo ? » Lui demandais-je alors au bout d’un moment « Tu lui ressembles beaucoup dans un certain sens » Lui révélais-je « Je pense que vous pourrez très bien vous entendre, j’en suis même pratiquement certaine pour dire vrai » Lui affirmais-je donc avec assurance et en souriant grandement. Peut-être qu’avec Milo, on a trouvé un allié dans ce palais si froid.

Chère future belle soeur...

Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

J'avais vraiment la sensation qu'Annabella et moi étions sur la même longueur d'onde. C'était vraiment agréable de savoir ça car parfois je me sentais comme un ovni dans ce palais en compagnie du reste de ma famille. Et puis je n'ai jamais aimé la pression donc imaginez quelle pression pouvait avoir un futur roi, je pense que si ça avait été mon cas j'aurai fais tellement de choses maladroite que es parents m'auraient déclaré sénile et envoyé dans un centre. Au vue de mon secret je n'en étais pas loin...

Je ne comprends pas du tout les gens qui font ça moi non plus. La liberté est tellement plus plaisante que les devoirs royaux et ce carcan qu'on nous oblige à être des robots sans sentiments... Mais bon,ça se saurait si l'on choisissez notre naissance.

Et dieu sait que je me désirez... Surtout en ce qui concernait ma situation avec Andrew, que j'aurai aimé être né dans une famille bien moins importantes et plus ouvertes sur les relations de chacun qu'ils soient entre hommes et hommes, femmes et femmes u bien femmes et hommes comme depuis des années. Mais ce n'était pas possible malheureusement.

Pour changer de sujet, ma future belle-soeur me demanda si j'avais rencontré Milo, son frère jumeau tout en notifiant qu'on pouvait bien s'entendre et même qu'on se ressemblait dans un certain sens. Je fis un grand sourire à la brune en répondant à son affirmation.

Oui j'ai discuté avec lui la dernière fois qu'il est venu t'accompagner ici. Tu devais avoir un rendez-vous avec mon frère. En effet nous avons parler et ça c'était plutôt bien passé.

Avec les jumeaux Grimaldi je me sentais comme avec ma fratrie, mais un peu plus libre d'être moi même. Bien que je n'avais presque aucun secret pour Charlotte, en ce qui concernait le future c'était un peu plus compliqué...

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Arrivée à Cape May : 13/12/2014

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Je souriais tandis qu’il me répondit, cela me faisait du bien d’avoir quelqu’un qui me ressemblait en dehors de Milo, je sentais que nous allions bien nous entendre et c’était important. J’avais besoin d’un ami dans ce palais si glacial. Mais depuis la mort de mon frère, je n’arrivais pas à faire ma vie et prendre la place qu’est la mienne, vraiment… Et je sais que mal que je ne puisse pas passer à autre chose, mais c’est ainsi « Dis-moi, ça te dirai qu’on aille autre part que dans cette bibliothèque ? » Lui proposais-je en changeant de sujet « Bien que j’aime énormément cette endroit, j’y suis déjà suffisamment comme cela » Répliquais-je en souriant en espérant qu’il accepte ma proposition.

Car c’est vrai que, j’avais du mal à me tenir comme je le devrais, mais le fait est que lorsque je regardai Raphaël, je voyais mon frère et c’est tout naturellement que je parlai de lui à Raphaël. Je me doutai qu’ils s’entendaient bien les deux « Il me manque » Soufflais-je « Je sais qu’il est là, que c’est toujours lui et qu’il est juste à côté de moi mais… » Me confiais-je à nouveau au prince de Cambridge « Mais moi, je suis restée à Monaco dans un sens et celle qu’est ici, ce n’est pas moi, je ne suis pas ici » Continuais-je alors avec un faible sourire « Ne lui dis pas ce que je viens de te dire » Repris-je alors en reposant un livre que j’avais pris entre temps.

Je me déplaçai vers la sortie, la main sur la poignée de la pièce « Alors ? On fait autre chose ? J’ai une petite faim » Fis-je malicieusement. Oui, il est vrai que je pouvais être parfois très bipolaire ou lunatique, je pouvais passer d’un instant triste à un amusement. Mais je me dis que parfois, ce n’était pas plus mal selon certaines situations. Je n’attendais pas sa réponse que je partie de la pièce tandis qu’il me rejoignit dans les couloirs et que nous nous dirigions vers les cuisines du palais, bien sûr comme souvent le palais était pleins de visiteurs et cela me faisait souvent sourire, les gens payaient pour visiter un lieu où des personnes demeuraient.

Raphaël qui était arrivé à ma hauteur « Tu as vu le mec en pantalon vert kaki…. Il a les yeux qui brillent, c’est affolant » Lui dis-je en riant. Cela revenait à notre discussion de tout à l’heure où les civils pouvaient être dingue de nous admirer alors que nous étions comme eux avec cependant plus de contraintes, plus d’obligation et ça, les gens ils n’aiment pas les obligations « Je n’aime pas les visiteurs, vive l’intimité du quotidien » dis-je en levant les yeux en l’air « Ils font visiter les chambres aussi ou par contre ça, ça reste vraiment privé ? » Lui demandais-je curieuse « parce que ça craint imagine tu es en pleine acte sexuel ? » Ris-je à nouveau.

Chère future belle soeur...

Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

Annabella me proposa de poursuivre la conversation dans une autre pièce, cela m'allait bien te j'hocha la tête tout en lui répondant. J'en profita par la même occasion pour ranger le livre de couleur bleu clair.

Pas de soucis, j'allais justement te le proposer. C'est un bon endroit de découvertes mais pas un endroit pour discuter entre jeunes gens que nous sommes ce n'est pas le meilleur endroit je dois le confesser.

Je me lève en même temps que la jeune femme et je sors de la grande pièce, accédant à un des grands couloirs du palais de Buckingham. J'écouta ses mots et fut assez attristée par ce qu'elle me disait. C'est triste de constater que la princesse que j'avais en face de moi n'était pas celle que le peuple de Monaco connaissait et qui avait un franc succès. Je connaissais la vision des anglais sur les nobles étrangers mais je n'approuvais pour autant leur vision assez archaïque de la royauté. Surtout pour la personne que j'étais. Ma future belle-soeur me demanda alors de garder notre discussion secrète.

Je serai muet comme une tombe ne t'en fais pas

Je mima alors les attitudes d'un sourd et muet pour lui prouver que rien de ce qu'elle venait de me dire serait divulguer à qui que se soit. Nous nous dirigeons alors, suite à sa suggestion, en direction de la cuisine. Nous passons alors dans un autre couloir pour rejoindre la dote salle et en chemin nous croisons de loin des visiteurs venus au palais lors des séances de visites autorisées au public. Annabella me désigna un homme drôlement habillé, avec une attitude assez marrante également, ce qui me fit rire un peu.

Si seulement ils savaient la vérité derrière toutes les paillettes qu'on leur vend en vendant la vie de palais...

Ce qu'elle me dit était vraie, je ne voulais pas m'imaginer en train de coucher avec..~~. Chut il ne fallait pas que je pense à ça...~~ Et que quelqu'un nous voit en train de nous envoyer en l'air... La honte internationale en effet.

En effet... L'intimité n'existe plus et en effet ça serait... Plus que gênant...

Puis nous entrons tous les deux dans la cuisine. Pas d'employés cette fois-ci, j'en profita pour prendre un yaourt..

Prends ce qui te fait plaisir. Bien évidement nous avons beaucoup de choix... Bien que nous n'ayons pas de barbe à papa. C'est très dommage car c'est super bon et j'adore en manger, c'est tellement doux et très sucré mais j'adore le sucre... M'enfin je m'égare prends ce que tu désires.

Une idée émergea de mon esprit et après avoir pris une cuillère de yaourt à la fraise, j'en envoya un peu sur la joue de ma belle-soeur tout en affichant une fausse moue désolée. A elle de vouloir continuer à m'amuser ou pas du tout. Mais j'espérais qu'elle le prendrait à la rigolade.

Oups je suis vraiment maladroit...

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Arrivée à Cape May : 13/12/2014

Chère future belle-soeur...

Je proposais à mon futur beau-frère de changer d’endroit, pas que je n’aimais pas cette pièce, au contraire je crois même que c’était ma pièce préférée. Toutefois, j’y passais tellement de temps aussi que j’avais aussi un peu envie de changer, aller dans un endroit où j’allais que très peu, enfin j’avais envie de me changer les esprits et le fait que je m’entende parfaitement avec Raphaël était une bonne occasion. Bien qu’au final cela me faisait un pincement au cœur. Raphaël me faisait tellement pensée à mon frère, il lui ressemblait beaucoup dans sa façon d’être et je me rendis compte que mon frère me manquait, bien entendu j’étais bien trop fière pour aller vers lui alors que depuis le début c’est moi qui le rejette encore et encore.

Je souriais quand Raphaël accepta et nous quittâmes alors la pièce, nous croisâmes des touristes et je ne trouvais rien de mieux à faire que de les critiquer, car j’aimais tellement avoir une langue de vipère parfois. Bien entendu, le fait de nous croiser dans les couloirs rendaient fous de joies les touristes qui nous demandait même des autographes. Mais qui pouvaient bien se vanter d’être pris en photo et être quémandé pour des autographes dans sa propre demeure ? Certainement pas les gens normaux ou même les stars. C’était bien un truc de monarchie ça.

Je tournai la tête vers Raphaël pour le regarder, il était mignon. Pas aussi beau que son frère, mais il n’était pas moche. Une chose est sûre, il était bien plus accessible que son frère et j’avais vraiment l’impression que je pouvais lui parler, que je pouvais tout lui dire ou presque. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je lui avais confié mon sentiment à propos de tous ces changements. Je sais que ce n’était pas très bien et que si jamais ça venait à se savoir j’allais avoir des soucis, toutefois, je fûs rassurée quand il m’avait affirmait qu’il garderait cela pour lui.

C’est alors que nous nous dirigions vers la cuisine, j’avais une petite faim et j’aimais beaucoup cet endroit, je ne savais pas pourquoi, mais la cuisine je trouvais cela un endroit où je me sentais à l’aise. Pas parce qu’il y avait la nourriture, je ne saurais l’expliquer réellement pourquoi à vrai dire. En tout cas, j’aimais bien ce début de journée avec Raphaël, ce n’était pas comme avec Charlotte, comme la reine ou bien même Alexander « T’inquiète, je comptais bien le faire » Répliquais-je alors avec un sourire malicieux, après tout, c’était désormais un peu chez moi ici, maintenant.

C’est alors que je fus prise au dépourvue tandis que je prenais une pâtisserie, une part de gâteau à la fraise et crème chantilly que je reçu au visage un peu de yaourt. Il était réellement sérieux ce prince ? Il faut croire que lui. Je pris un air sérieux et mécontent, puis sans qu’il s’y attende je balançai sur sa tête et ses cheveux ma part de gâteau « Oops ? » Fis-je avec un clin d’œil en m’enfuyant dans un endroit de l’immense cuisine, je pris d’autres gâteaux en passant… Au cas où, où je me faisais de nouveau attaquer.

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Chère future belle soeur...

Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

Quand nous avons traversé les couloirs pour nous diriger vers les cuisines notre chemin croisa celui des touristes venus visiter le palais de Buckingham. Annabella joua alors les langues de vipères mais... Cela ne me dérangeait pas et j'entra un peu dans son jeu en lui faisant remarquer la singularité de certains d'entre-eux. Je ne pouvais pas me permettre d'avoir un oeil ainsi sur le peuple londonien mais bon, s je pouvais y trouver un brin d'amusement je n'allais pas me gêner.
Enfin nous arrivions dans les cuisines de notre demeure et nous nous sommes servis ce que nous voulions, entre temps j'avais envoyé un peu de yaourt sur le visage de ma future belle-soeur ce qui m'avait arraché un petit rire. Cependant ma petite plaisanterie n'avait pas eu pour effet de la faire réagir positivement, du moins pour le moment. Annabelle avait prit un air sérieux mais de suite elle m'avait attaquer en me lançant du gâteau sur le visage. Puis elle se faufila dans un autre coin de la pièce en piquant d'autres pâtisseries au passage. Donc elle avait bien l'intention de jouer, mais je devais lui faire une surprise, pas attaquer de suite, sinon c'est trop simple.

Je m'installa à la table et dégusta une petite partie de mon yaourt avant de sauter d'un bond hors de la table et de lui lancer à nouveau mon dessert en sa direction.

Je pense que nous sommes vraiment maladroits, incroyable non?

Je jouais sur ma pseudo ignorance tout en riant et me reculant pour éviter les éventuels projectiles que je pouvais recevoir de sa part. Je n'avais pas eu ce genre d'échanges avec mes autres frères et soeurs. Nous étions élevés pour être parfaits depuis notre naissance. Cependant je trouvais du plaisir à faire ce genre de choses. Si mes parents étaient là ils nous auraient étriper. Mais par chance il n'y avait que nous. Ça faisait du bien de se libérer, de ne pas porter le poids des responsabilités durant un petit moment.

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Arrivée à Cape May : 13/12/2014

Chère future belle-soeur...

J’avais du mal à croire que Raphaël soit un des leurs, il était clairement plus comme mon frère et moi-même, pourtant, il était bien un prince d’Angleterre, tout comme Charlotte et Alexander. A croire que les derniers sont plus impétueux, comme si le fait de savoir que nous irons jamais sur le trône nous donnait un poids en moins et une légèreté, un relâchement de l’éducation et une répulsion contre les ordres et les bienséances. Oui, c’était peut-être un Cambridge de sang et de nom, mais dans le cœur, il avait tout un Grimaldi et d’ailleurs c’est peut-être pour cela que nous nous entendions si bien. Que ce soit en discussion sérieuse, au niveau de la culture, qu’on puisse se comprendre dans nos ressentis et même dans nos bêtises.

D’ailleurs, en parlant de bêtise, nous étions tous les deux dans la grande cuisine du palais, à la base pour manger comme des gros gourmands en dehors des repas, chose que nous n’avions pas spécialement le droit, mais finalement ce petit repas secret se transforma plutôt en une grosse farce et bataille de nourriture. Inutile de dire à quel point la reine serait très contrariée par ce genre de comportement et pas qu’un peu. Quoiqu’il en soit, je ne pouvais nier que mon futur beau-frère m’avait bien prise par surprise, je ne m’y attendais pas du tout. Toutefois, c’était vraiment mal me connaître, s’il croyait que j’allais le laisser sortir comme cela, c’est qu’il était fou.

Je me vengeai et partir ensuite me cacher en apportant des gâteaux pour moi, gâteaux qui à la base devait me servir à contre attaquer, mais qui au lieu de cela, finissait dans ma bouche. De nouveau, après un petit moment Raphaël m’attaqua, et je m’enfuis encore plus dans l’obscurité, prenant des œufs aux passages pour me placer silencieusement derrière lui tandis qu’il essayait de voir où je pouvais bien être tout en discutant. Sans faire le moindre bruit je lui plaquai les œufs sur la tête, et de la farine avec « Et voilà, une jolie petite préparation de gâteau royal » Fis-je en éclatant de rire « Mais je le conçois, nous sommes vraiment maladroit, très maladroit » Dis-je en rigolant toujours.

Bien entendu, je m’apprêtais à détaler pour chercher autre chose car mon geste, ne serait pas acquitter. Il avait l’âme aussi vengeresse et joueuse que moi, nous n’étions décidément pas sortir de l’affaire « Que la reine de dise rien, je m’entraîne à faire des bons petit plat pour son cher Alexander, je lui dirai juste que j’avais besoin d’un cobaye pour ne pas empoisonner son fils chéri » Dis-je de manière innocente « Au final, cela part d’une bonne intention tu ne penses pas ? » Repris-je donc en prenant de la chantilly que je mis dans ma bouche « Gosh c’est trop divin cette connerie, j’adore » Dis-je la bouche pleine, en foutant pleins par terre. J’étais une future reine classe et glamour avec un sérieux inégalable, une éducation irréprochable, non.

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Chère future belle soeur...

Raphaël de Cambridge & Annabella Grimaldi

Je n'avais clairement pas pour habitude de me comporter comme ça avec le reste de ma fratrie mais je ne pouvais cacher que ça faisait du bien d'être différent de l'image du petit prince parfait et discret que j'avais pris soin de développer durant ces années. Si un jour on m'avait révélé qu'en réalité j'étais un Grimaldi et bien cela ne m'aurait même pas surpris tant que ça aurait pu le faire si je n'avais pas connu Annabella.
Cette bataille de nourriture était vraiment une bonne chose, un moment singulier mais plaisant. Là j'avais la tête sali mais le sourire qui ne quittait pas mon visage. Contrairement au reste de ma famille je n'étais pas effaré de me savoir couvert d'oeuf ou de farine mais j'en jouais justement. Autant rire de cette situation.

Je suis le plus beau des gâteaux royaux, n'est-ce pas? Je parie que tu n'en a pas vu d'aussi grand ou d'aussi beau, hein? Si j'avais pu j'aurai pu ouvrir une pâtisserie et je t'aurai engager bien entendu! Les affaires entre amis, famille ça me plait bien.

Rien de sérieux, toujours de l'humour bien entendu. Je m'approchais d'elle, du sirop de chocolat caché dans mon dos. Je la laissais alors parler et déguster la chantilly à même la bombe.

Oh je pense que mère en sera ravi, tant que tu ne transformes pas son fils en meringue géante ça devrait le faire.En effet, c'est une excellente initiative... Permets moi de t'ajouter ce supplément chocolat avec ta chantilly.

Et pour accompagner mes mots je déversa le chocolat sur la chantilly dans sa bouche es aussi un peu sur ses joues.

Et bonne appétit bien entendu, sa future majesté reine d'Angleterre Annabella Grimaldi,, épouse d'Alexander de Cambridge.

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