A la pêche aux informations.

ft. Andrew O'Connel

Il était tard, la plus part de la famille dormait déjà. Je sortais donc la tête dans l’entrebâillement de la porte de ma chambre. Il n'y avait personne dans les couloirs. J'avais appris que le garde du corps de mon petit frère était de garde cette nuit. Je me dirigeais donc vers le poste de sécurité.

Je n'y allait pas souvent, il faut dire que ce n'y était pas ma place, mais ce soir j'avais besoin de savoir ce qui n'allait pas avec mon petit frère Raphy. Je l'avais trouve étrange tout le long u repas et autant dire que la seule personne qui pourrait me renseigner sur son comportement était la personne qui le suivait comme son ombre.

Je rentrais donc dans le poste une fis que je fus arrivée à destination. LE garde du corps de mon frère était seul. Tant mieux, cela serait beaucoup plus simple pour moi. Je frappais contre la porte doucement et dit. Monsieur O'Connel cela tombe bien c'est vous que je voulais voir. Je souriais mais dans mo regard on pouvait y lire de la détermination.

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Je soupirais avant de prendre une autre gorgée de ma bouteille d’eau. On n’était pas encore au café, la nuit venait seulement de débuter. Une nuit ou j’étais de garde, installé dans la salle de contrôle face aux moniteurs. Mon collègue était allé faire une ronde il y a quelques minutes et en aurait bien pour une demi-heure. Mon regard se porta sur le moniteur montrant diverses caméras des quartiers princier privés. Ma joue se serra alors que je vis passer la fenêtre de la chambre du prince Raphaël avant que celle-ci ne change pour montrer un autre balcon. Le prince Raphaël… Mon protégé… Un protégé assez séduisant. 0 mes yeux mais aussi à ceux de monsieur Jones. Louka Jones. Rien qu’on nom j’inspirais grandement pour essayer de conserver mon calme. Mieux ne valait pas penser à ce qu’ils faisaient ensemble en ce moment. Car oui monsieur le prince avait invité son… ami, de manière à imposer sa visite plus tôt. Et naturellement j’avais du arranger tout cela en partie. Je ne sais pas ce qui était le pire : que Raphaël me fasse confiance avec ce genre de secret et me charge de ce genre de mission, ou le fait que je brulais d’envie d’être à la place de monsieur Jones. Mon regard capta un mouvement sur l’une des caméras : la princesse Charlotte. Je fronçais les sourcils et indiquais aux autres gardes placé à proximité que la princesse bougeais et quelle direction elle prenait. Bien sur la famille royale pouvait circuler librement, mais il valait mieux être vigilent. Et les gars savaient être discrets. Ils n’étaient pas les seuls cependant car je tournais vivement la tête quelques minutes plus tard quand on toqua à la porte. Je me relevais rapidement, reboutonnant mon blazer avant de m’incliner comme il se devait. Je relevais doucement mon visage vers elle, toujours incliné, alors qu’elle parlait. Je finis par me redresser alors qu’elle avait terminé. Déterminé elle se tenait là devant moi et je n’avais aucune idée pourquoi. Elle ne serait quand même pas au courant de mon attirance pour son frère.

« Votre altesse ? Que puis-je faire pour vous ? »

Rajoutez à mon malaise le fait que je ne l’avais jamais vue dans la salle de contrôle, sauf visites officielles. DU coup je regardais un peu autour de moi essayant de me souvenir si je pouvais ou devais faire quelques choses. Finalement je tendis une main vers une des chaises présentes :

« Voulez-vous vous asseoir ou boire quelque chose ? »

Mon ton était un peu moins assuré, mais il n’y avait rien d’offensant dans ce que je venais de dire donc je me dis que je ne pouvais pas risquer si gros que ça, même si ce n’était pas conforme au protocole.

A la pêche aux informations.

ft. Andrew O'Connel

J'étais venue voir le garde du corps de mon petit frère pour aller à la pèche aux informations. Bien évidemment ma visite devait le surprendre d'ailleurs je voyais bien que malgré son calme il se demandais si il agissait de la bonne manière. Je riais gentiment quand il me proposa de m'asseoir et si je voulais bien quelques chose à boire. Je lui répondis donc. Merci à vous, et en effet si votre poste de travail dispose d'un peu de thé j'en prendrais volontiers. Sinon un verre d'eau suffira.

Je croisais doc mes jambes, examina Monsieur O'Connel et lui dit. Et en effet, vous pouvez quelques choses pour moi très cher. Je me tus un instant et repris la parole. Vous êtes proche de mon petit frère le Prince Raphaël. Et il se trouve qu'il est tout pour moi. Il est ce que j'ai de plus cher en plus de mon jumeau le futur roi, du coup je me suis dis que seul vous pourrez m'aider.

Je pouvais voir en lui que ma requête était surement étrange, mais il ne pouvais rien me refuser, du moins je l'espérais fortement. Mon petit frère était bien étrange ce soir, pour ne pas dire bizarre et j'aimerais bien savoir ce qui pourrait le tracasser. Je lui fis un sourire doux et rajouta. Et je penses que vous pourriez m'aider. Je regardais le poste de contrôle dont les caméra visés sur nos fenêtre de chambres. Tout ceci est pour le bien du prince bien évidemment.

Oui je surprotégeais mon petit frère mais ceci était tout à fait normal au vu de notre vie et de sa situation.

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Malgré le fait que nous disposions d’une cafetière et d’une bouilloire ainsi que des sachets de thé, je n’oserais jamais proposer l’un de ses produit à la princesse qui devait être habituée à un goût plus raffiné. Du coup je m’emparais d’un verre et d’une bouteille d’eau alors qu’elle s’asseyait. Je lui versais son verre avant de me remettre debout face à elle. Attendant simplement qu’elle me dise ce que je pouvais faire pour elle. J’étais le garde du corps de son frère, mais je servais aussi la famille dans sa globalité. Je tendis d’ailleurs l’oreille alors qu’elle évoquait mon protégé. Y avait-il un souci ? Est-ce que j’avais failli d’une manière ou d’une autre à ma tâche ?

Je déglutis doucement alors qu’elle me parlait du comportement du prince ce soir. Je vis son regard dériver vers les caméras et priais pour que son altesse et son occupation du soir n’aient pas décidé de prendre l’air sur le balcon de sa chambre. Ou dans le couloir du château y menant. Pour le bien du prince, je n’en doutais pas. Je savais, pour la protéger depuis quelques années déjà, que la princesse était douce en apparence mais fort protectrice avec les siens. Du coup je ne savais trop quoi répondre. ‘Votre frère est en train de passer du bon temps avec un homme ne vous inquiétez pas’ ; ‘je suis sûr que votre frère sera plus détendu demain matin, après une bonne nuit de dépenses ‘ ? Il ne valait mieux pas m’exprimer de la sorte. Baissant le regard sur le côté je commençais légèrement mal à l’aise :

« Je… Penses que le comportement du prince ce soir est en lien avec … La compagnie qu’il attendait, plus tard dans la soirée… J’ai moi-même supervisé cette visite et peux-vous assurer qu’il n’y a pas d’inquiétudes à avoir. »

J’essayais de finir sur un ton confident, essayant d’afficher un sourire mais cela ne marchait pas vraiment. J’avais relevé mon regard vers elle mais j’étais crispé et mes mains formaient des poings derrière mon dos. Rien que d’imaginer cet autre avec le prince… J’avais les mâchoires crispées. En effet il ne fallait pas s’inquiéter pour la sécurité du prince, mais plus pour ses courbatures du lendemain. Et ça me rendais malade rien que d'y penser. Un doute me pris alors, je ne savais pas si la princesse était au courant pour les gouts de son frère en matière d’homme, encore moins si un quelconque protocole existait à ce niveau-là. Fronçant les sourcils je demandais doucement :

« Le prince n’est engagé avec personne tel que l’est votre frère le futur roi, n’est-ce pas ? »

Car s’il l’était mon travail se compliquerait encore plus. Gardien de sa vie je deviendrais en plus gardien d’un secret pouvant mettre la famille en péril, ainsi que la couronne et surtout, je devrais faire en sorte, de par mon engagement, que cette affaire reste bien entre les murs de ce château.

A la pêche aux informations.

ft. Andrew O'Connel

Je trouvais tout ceci étrange. Mon frère recevait une visite et ceux dans le château.Bon son garde du corps m'assurait qu'i avait tout géré, je lui faisais confiance. La situation de Raphy était délicate surtout dans notre monde à nous. Mais je devais avouer que je n'étais pas rassurer à cent pour cent car je voyais bien que son garde du coup n'étais pas du tout à l'aise. J'essayais d'ailleurs de détendre l'atmosphère. Détendez-vous mon chère c'est pas la reine qui vous questionne mais seulement moi. Vous devez surement savoir que je suis la seule de la famille à savoir pour Raphaël, donc vous n'avez pas besoin de prendre des pincettes en ce qui le concerne.

Raphy était mon petit frère, ma vie, mon sang. Je n'étais pas aussi proche de lui que je l'étais avec Alexander, mais assez proche pour être la grande soeur à qui on peut se confié. Je souriais regardant les caméra, je serais bien étonnée de voir avec qui mon frère avait un rendez-vous. J'espérais juste qu'il ne faisais pas non plus n'importe quoi, et surtout de risqué quoi que soit qui mettrait la famille en danger.

D'ailleurs la question de son garde du corps m'étonna, je le regardais donc dans les yeux et lui dis. A ma connaissance Raphaël est libre comme l'air du moins jusqu'à ce qu'on lui arrange un mariage, car c'est pas un mariage d'amour qui aura lieu pour lui. Car vous vous doutiez qu'un prince homosexuel risque d'être mal vue. Personnellement j'en avais que faire, je voulais juste que mon frère soit heureux, et autant dire que tant qu'il est heureux, j'étais heureuse.

Bizarrement son garde du corps paraissait soulagé par ma réponse, je le regardais donc avec une petite pointe de malice dans le regard. Vous êtes soulagé pour votre poste qui ne risque rien, ou parce que mon petit frère vous plaît monsieur O'Connel ? Je disais cela en plaisantant bien que cela ne m'étonnerait pas. J'avais une profonde amitié avec Alix, donc mon frère pourrait en avoir tout autant avec son garde du corps voir plus. Cela ne me concernait pas.

J'avais plus ou moins eut les informations voulus j'aurais pu partir, mais je devais encore lui demander quelque chose. Je voulais qu'il fasse quelque chose pour moi. Pour le bien de Raphy, et surtout de la famille royale et surtout de sa réputation.

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Je fis un petit sourire à la princesse, me détendent légèrement. Cependant je ne me voyais toujours pas lâcher de but en blanc que son frère avait eu une envie furieuse de baiser. Je lui demandais si Raphaël était engagé pour le coup. De un pour être sûr que je n’avais pas fait de bourde en laissant entrer l’ami du prince, par soucis professionnel de savoir si je devais ou non être encore plus discret. Et puis… Savoir si Raphaël était comme son frère voué à un mariage ou non, obligé de s’enchainer à quelqu’un d’autre. Quelqu’un d’autre que moi. Cette pensée me fit me mordre la joue légèrement. Je ne pouvais pas me permettre ce genre de pensées. Il était prince et je n’avais en rien à interférer avec sa vie !

Je dû me faire violent pour ne pas baisser mes yeux alors qu’elle me sortait qu’il aura certainement un mariage arrangé du à son orientation. Hochant la tête je restais neutre. Mais je me figeais quand elle rouvrit la bouche. Mon soulagement se voyait tant que ça alors que j’avais essayé de le cacher ? Je la regardais droit dans les yeux, essayant de rester calme. Souriant simplement je m’inclinais légèrement :

« Je me demandais juste si je devais changer ma manière d’inviter les amis de votre frère, ce qui aurait été le cas si jamais il était fiancé à quelqu’un. Mais tant que ce n’est pas le cas je peux continuer mon travail comme je le fait, n’est-ce pas ? »

Ne rien laissé paraitre. Elle avait plaisanté c’est tout. Personne ne pouvait être au courant que j’avais une attirance pour Raphaël. Peu de gens savaient mon orientation sexuelle. Du coup sauf si Raphaël lui en avait parlé elle n’aurait pas pu savoir… Sauf si j’avais été négligent. Mon cerveau tournait à du 1000 à l’heure. Avais-je été négligeant ? Est-ce que j’avais un jour, un instant laissé tomber le masque ?

A la pêche aux informations.

ft. Andrew O'Connel

Je regardais le garde du corps de mon petit frère. Je souris. Nos parents nous avaient vraiment choisit des personnes exceptionnelles pour nous protégés. C'était plus que des gardes du corps mais des amis pour nous car il faisait tout pour que nous ayons une vie normal et cela était vraiment du bonheur. Je croisais mes jambes et dis. Ne vous inquiétez pas, vous faite un travail extraordinaire, je n'ai pas besoin de vous le dire loin de là. Et puis si vraiment quelque chose devait mal tourné vous le sentirez au loin n'est-ce pas? Normalement ils avaient été formés pour ce genre de situation. Ils avaient été choisi en fonction de leurs expériences et de leurs efficacités à agir vite, et bien. Des vrais professionnels.

Je me sentais un peu plus rassurée du faite qu'il agisse comme ça envers Raphaël. J'avais pleinement confiance. Mais mon petit frère était vraiment tout pour moi, que le moindre petit truc que je trouvais inhabituel, me mettais toujours la pce à l'oreille. Et comme toujours je ne me trompais pas, j'avais souvent raison le concernant. Mais avuons le cela ne me plaisait pas trop par crainte, pas envers mon frère, mais envers ses inconnus.

Je regardais de nouveau les caméras. Je ne pus m'empêcher de rajouter. Dites moi, êtes vous sûr que les personnes que mon frère fréquente risque pas de nuire à notre famille? Enfin surtout au prince. Je me mordis la lèvre et rajoutais. Du moins je veux dire sur le faite qu'il soit homosexuel. Car vous vous doutiez que si l'une de ses conquêtes révèle cela à la presse, cela risque de faire un boucan énorme au palais. Je voulais surtout protégé mon petit frère de tout cela. Etre sur qu'il ne risque rien. Je n'oses même pas imaginer le scandale que tout cela ferait. La réaction de la famille et surtout la réputation. Car les règles étaient là pour être respectées, et si jamais l'un de nous faisait un seul faux pas, cela pourrait mal finir. Mais c'est surtout le faite que tout le monde apprenne que le petit prince est Gay.

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J’acceptais le compliment de la princesse en baissant légèrement la tête, avant de répondre doucement à sa réflexion :

« Bien sur mademoiselle ! »

C’était un fait. On était formé pour cela, c’était notre travail. Et puis en rajoutant mon affection personnelle pour le prince par-dessus, on pouvait aisément comprendre que je ferais tout pour le protéger. Je l’écoutais ensuite exposer ses craintes. Elles étaient fondées. Relevant la tête pour le regarder droit dans les yeux je me permis un sourire réconfortant.

« Je suis certain votre altesse. Vu que je suis votre frère quasi partout j’ai vu l’homme qu’il a invité ce soir par exemple déjà avant, en dehors du palais, et jamais je n’aurais accepté de le laisser entrer sans faire des recherches sur lui au préalables. De plus si jamais il parlait à la presse il faudrait qu’il ait des preuves. Combien de gens n’ont pas essayé de vendre des canulars aux journalistes au début des journaux ? Aujourd’hui c’est un peu plus compliqué. Pour diffuser ce genre d’histoire la presse à besoin de preuve. Soit une déclaration par un membre de la famille ou assez proche, soit une preuve en image. »

Je fis une courte pause, prenant une gorgée de mon café.

« En ce qui concerne les escapades de votre frère en dehors du château c’est à moi de veiller que rien ne fuite et jusqu’ici je m’en suis assez bien sortit. Quant au fait que votre frère ait de la visite… presque personne n’est au courant exceptée, en dehors des deux concernés, le garde qui est là en cas d’urgence pour votre frère, moi et vous. »

Je savais la pression qu’ils subissaient. Tous. Avoir l’air parfait en toute circonstance. Ne jamais faire de faux pas. Ne jamais craquer. Concorder avec l’image que les gens ont de soi. Notre job à nous, les gardes du corps, même encore plus que les attachés de presse, était de garder tout cela secret. Nous étions souvent les premiers confidents, en dehors des amis, pour la famille royale qui souvent ne pouvait pas se fier à ses propres membres. Raphaël en était le meilleur exemple : rare étaient ceux qui savaient pour son orientation sexuelle. Et leurs secrets étaient une partie de notre travail, tout comme leur sécurité. Je comprenais l’inquiétude de la princesse, mais je m’appliquais dans mon travail et j’y étais bon. Imbattu jusque-là on va dire.

« Je peux vous assurer mademoiselle que la protection de votre frère, en tout genre, est ma priorité. »

Je voulais la rassurer. C’était pour cela que j’avais rajouté cette phrase, sans me rendre compte directement que j’avais parlé avec éventuellement un peu de tendresse. Baissant légèrement les yeux je portais mon regard sur ma tasse avant de regarder les moniteurs. J’en avais peut-être trop dit à la jeune femme perspicace qu’elle était, et pourtant… Elle pourrait prendre a pour de la complicité. Elle et Alix s’entendaient bien aussi après tout. Ça pouvait être le cas entre moi et Raphaël. S’était le cas en quelque sorte. Sauf que j’éprouvais plus pour lui que je ne devrais.

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ft. Andrew O'Connel

Je regardais avec étonnement le garde du corps de mon petit frère. J'avais décelée de la douceur dans sa voix quand il parla de mon petit frère. Je en juge en loin la relation de mon frère avec son garde du corps car moi-même avec Alix nous étions plus ou moins amies. Elle n'étais pas que mon garde du corps pour moi. Je me mordis la lèvre. Me demandant si c'est deux là entretenaient pas une relation. Mais bon après tout cela ne me regardais pas vraiment.

Je me levais en regardant autour de moi. Je dis alors. Vous ne manquez de rien ici ? Cette question était surement bête, ils étaient quand même les garde du corps de la famille royale. Mais je ne savais pas trop quoi dire. En me retournant, je vis qu'il y avait du mouvement à la fenêtre de chambre de mon petit frère. Je regardais donc son garde du corps et lui dis. J'aurais un petit service à vous demandez ?

Bon ce n'était pas sur qu'il accepterais ce que j'aurais à lui proposer, mais d'un côté, je me devais de mon côté assurée également la protection de mon petit frère, car après tout la famille Royale avait le bras long pour beaucoup de chose et j'avais bien l'intention d'en profiter.

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Je relevais le regard vers la princesse, étonné qu’elle me demande si je ne manquais de rien.

« Non du tout. »

J’étais tellement étonné que j’avais répondu du tac au tac sans réfléchir. Je me demandais ce qu’elle cherchait avec une telle question. Ets ce que la situation des gardes l’inquiétait ? Est ce qu’elle cherchait juste à combler un blanc ? Je la regardais à nouveau quand elle me demanda un petit service. Je me redressais doucement m’attendant à un ordre ou une demande à exécuter. La regardant, attendant qu’elle me dise quoi je souris poliment :

« oui ? »

Je me demandais ce qu’elle pourrait me demander étant donné qu’elle venait à la base pour s’assurer que Raphaël allait bien. Sa demande serait-elle en lien avec mon prince ? Enfin… le prince.

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ft. Andrew O'Connel

Le service que je voulais lui demander risquerait de ne pas être simple pour lui, je voulais le bien de mon petit frère, du coup, le seul moyen d'être sûr de tout cela serait de me tourner vers celui qui vit le plus souvent près de lui, surtout quand nous sommes pas ensemble. Je me levais donc regardais par la fenêtre du poste de contrôle et dis. Croyez vous qu'il serait possible de me tenir informer de ce qu'est la vie de mon frère, je ne veut que son bien, mais le prince est tellement jeune que j'ai bien peur que les paparazzi en profitent un maximum, et je ne voudrais pas que son image soit ternis, surtout aux yeux du roi et de la reine.

Je suis sûre qu'il voyait très bien de quoi je parlais, mais allait-il accepter ma requête ceci serait autre chose, car après tout il doit avoir la confiance de mon frère pour pouvoir travailler auprès de lui mais faire ceci pourrait sûrement tout détruire. Je le mettais donc dans une situation délicate. Mais mon rôle de grande-soeur me disait d'agir ainsi. J'avais besoin d'être sur que Raphaël ne risquait rien même par la suite, que je puisses jouer de mon pouvoir et de mon influence ci ceci en valait la peine.

Car oui ça en valait la peine, le bonheur et la protection de mon petit-frère était plus important que tout, je me demande d'ailleurs si je trouvais pas que ce soit plus important que ma propre vie. Raphaël savait se défendre je le savais mais dans notre ville, dans notre milieu, il n'était que le troisième héritier, donc aux yeux de tous celui qui avait le moins de pouvoir, donc une proie un peu plus facile.

Je me retournais donc vers le garde du corps de mon frère et rajouta. Je sais que ce que je vous demande n'est pas une situation plaisante, moi-même je m'en rends compte, mais voilà, comme on dit j'ai le bras un peu plus long que mon petit-frère donc si jamais il venait à se retrouver dans une situation délicate, il serait plus facile pour moi de l'aidée, vous voyez ce que je veux dire ?

Je me tenais droite la tête haute, les mains croisées devant, je n'avais plus qu'à attendre sa réponse, acceptera-t-il ? Ou aura-t-il l'audace de refuser ? La deuxième option serait un peu plus compliquer du moins de son point de vu, car il pourrait croire que je pourrais mettre son poste mais aussi sa carrière en jeux, si il refusait. Je ne veux rien de tout cela loin de ça, et puis de toute façon, il ne devrait pas pensé ça de moi, car tout le monde me connait ici et savent que je suis loin d'être une méchante princesse. J'étais surtout connue pour ma gentillesse et ma sagesse, et non pour l'opposé.

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Je la regardais se lever pour aller près de la fenêtre avant qu’elle ne parle et quand elle le fit une sensation étrange se fit ressentir dans mon estomac. Je comprenais son inquiétude mais en même temps … La tenir informée de tous les déplacements de Raphaël me semblait … Est-ce que ça pouvait être considéré comme une sorte de trahison ? Je comprenais pourquoi elle me demandait ça. Je voyais très bien ce qu’elle voulait dire. De plus Raphaël était quelqu’un de … Actif. Il aimait sortir, voir des gens, se fondre dans la masse… Une proie de choix pour la presse si on ne faisait pas attention.

Je relevais à nouveau le regard vers Charlotte, n’ayant toujours pas répondu à sa requête, prenant le temps de réfléchir. Je notais aussi son argument, elle avait en effet le bas plus long. D’un autre côté, son frère tenait à garder certaines choses pour lui. Vraiment pour lui. Du coup je me voyais mal tout aller rapporter à sa sœur. Inspirant je me permis alors de répondre, la regardant dans les yeux, sans pour autant lui manquer de respect :

« Je comprends parfaitement vos inquiétudes votre altesse et sachez qu’elles sont les miennes également ! Le souci est que parfois votre frère à tendance à donner l’ordre explicite de garder le secret… »

Je laissais mes mots planer un instant, pinçant les lèvres mal à l’aise. C’était une situation assez stressante en fait.

« Maintenant on pourrait … faire une sorte de travail d’équipe. Je peux vous tenir au courant des déplacements et activités du prince, mais si jamais il donne ‘ordre de garder le secret vous saurez qu’il y a quelque chose sans réellement savoir quoi ? »

Je ne voyais pas d’autre solution. La requête de Charlotte était correcte et compréhensible. Mais j’étais le garde de Raphaël et donc sous ses ordres à lui, et je me devais de garder sa confiance pour une dynamique positive entre nous.

« Je… je ne peux pas me permettre de perdre sa confiance. Le fait qu’il me fasse confiance me permet justement de l’accompagner dans des endroits peu fréquentables, tels que des bars ou des clubs, et de garder un œil sur lui. Il pourrait y aller seul, nous faire faux bon… Mais il a confiance et ça permet de le protéger. Du coup… C’est un compromis qui me semble le plus correcte ? »

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ft. Andrew O'Connel

Non mais c'est dingue, il avait fallut que Raphaël fasse se truc stupide de faire garder le secret, bon d'un côté je comprenais tout à fait, au vu de sa situation, c'était tout à fait normal, mais voilà j'avais la haine, car du coup impossible pour moi de le protégée à mon tour. Je regardais le garde du corps de mon petit frère et dis. Devrais-je être verte de jalousie pour que on petit frère vous fasses plus confiance à vous plutôt cas moi. Je vis a son regard qu'il n'avais pas compris que je plaisantais, je souris donc et dis. Détendez-vous très cher je rigole, je suis loin d'être jalouse de vous, au contraire, je suis ravie que mon frère se sente à l'aise avec vous.

Les gens autour de nous n'étaient pas souvent les plus sincères donc cela était très difficile pour nous d'accorder notre confiance car on pensait souvent que les gens autour de nous usaient de supercheries pour nous atteindre en bien comme en mal. C'était souvent comme ça de toute façon on cherchait à nous acheter avec des cadeaux, des bijoux, ou même avec nos gâteaux préférés, mais cela ne marchait pas, car on savait toujours que tout ceci n'était pas honnête.

Je souriais de nouveau et dit. Cet accord me convient parfaitement monsieur O'Connel. Raphaël allait m'en vouloir si jamais il apprenait ça, mais après tout je fais tout ceci pour son bien, et puis au pire des cas, il ne fera pas la tête bien longtemps. C'était déjà arrivé un jour où on faisait du sport ensemble, je l'avais trop taquiner et ça avait mal fini, mon cher petit frère avait boudé, mais des excuse avec un sourire et un câlin et cela était vite oublié. Bien que tout ceci était une torture quand ça arrivait car je me sentais super mal.

Je regardais l'heure, il commençait à se faire tard, et je suppose que je devais plus déranger qu'autres choses, ou peut-être pas, mais demain était une grosse journée demain et je serais loin d'être élégante avec de grosses cernes en dessous des yeux. Je finis mon verre d'eau et dis alors. Je ne vais pas vous dérangez plus longtemps vous avez surement mieux à faire que de parler avec une princesse qui s'inquiète pour son petit frère. Et puis au vu de l'heure avancée, je savais que les lumière allaient bientôt s'éteindre et bien que le palais soit sur et sécurisé, je serais bien assez maladroite pour me prendre les pieds dans quelque chose et tomber par terre.

Je pris mon châle, rajouta avant de partir. Je compte sur vous pour que tout ceci reste entre nous. Je ne tiens pas trop à ce que Raphaël apprenne que je cherche à le surprotégé encore une fois. Je souriais, je savais que cela agaçait mon petit frère, mais c'était plus fort que moi. Et cela était un peu normal après tout j'étais sa grande soeur.

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J’avais paniqué un peu quand je lui avais dit que son frère m’avait fait promettre. Du coup je ne pouvais pas vraiment accéder à sa requête. Enfin pas directement du moins. Je me détendis alors un peu alors qu’elle me disait que c’était pour rire. Charlotte était une princesse gentille au fond. Inquiète pour sa famille, mais extrêmement gentille. C’était aussi en partie pour ça que c’était difficile de lui dire non. Ses motivations étaient absolument pures. Du coup je lui proposais un deal histoire de ne pas la laisser de côté et pouvoir la rassurer aussi. Je répondis à son sourire sans jamais cependant quitter ma posture professionnelle. Malgré toute sa gentillesse, elle était de sang royal et je lui devais le respect. Tout comme à Raphaël. C’était parfois difficile de garder la limite avec des patrons aussi sympa, mais au fond c’était mieux ainsi. Pas que devenir ami avec cette famille me dérangeais, mais pour bien faire le travail il valait mieux garder la tête froide et ne pas trop se laisser distraire.

Je la regardais alors finir son verre d’eau et prendre congé de moi. Elle ne dérangeait absolument pas mais au vue du protocole on n’avait pas vraiment le droit de partir dans des « mais non, mais non vous ne dérangez pas ! » « Sur ? » « Mais si je vous le dis ! ». Du coup je m’inclinais légèrement montrant de par mon attitude qu’elle ne se faisait pas chasser.

« C’est tout à votre honneur votre altesse de vous inquiéter pour lui. »

Et c’était vrai. Pas d’intrigue entre frères et sœur. Pas de manigance derrière le dos l’un de l’autre. Heureusement ce genre d’époque était révolu ici à Londres. La fratrie tenait ensemble ! Je hochais simplement à sa requête de garder le tout secret. Mon regard se porta sur les moniteurs donnant sur les différentes parties du château. Pour Raphaël… Elle n’était pas la seule à vouloir le surprotéger. Et pourtant je doutais qu’elle avait les mêmes sentiments que moi à l’égard de son frère.

« Bonne nuit votre altesse. »

Ma voix était douce mais plein de respect. Notre deal était scellé pour Raphaël. C’était sûr qu’il allait nous râler dessus si jamais il l’apprenait, mais c’était pour la bonne cause. En plus si sa sœur était rassurée elle n’aura pas l’idée de prendre des mesures de son côté et du coup Raphaël garderait quand même une certaine liberté de mouvements. C’était si important pour lui… Enfin d’un côté je comprenais. Toujours à suivre le protocole, toujours à devoir être parait. Parfois on avait juste envie de se relâcher un coup, de déconner un peu. Enfin du coup il avait quand même l’occasion de se lâcher un peu. La preuve, ce soir il avait eu de la visite. Et même si ça faisait mal d’une certaine manière je le laissais. Il avait droit à sa vie privée après tout. Même si j’avoue que j’adorais en faire partie. Mais ça aussi je le garderais pour moi !

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