Une nuit en cellule // Anaïs, Tarek

A. Prescott &
T. White

En ce début de soirée, j’avais décidé de sortir pour profiter du bon temps et surtout pour m’aider à réfléchir. C’était pour ca que je m’étais rendu dans ce bar exactement dans le centre-ville de Londres. Je venais de débarquer il y a de cela quelques jours dans la ville, étant rentré de mission pour l’armée. Je devais donc reprendre ses marques dans cette vie qui était quotidienne pour beaucoup et revoir mes proches. Pour ma part mes proches se réduisaient à quelques amis… Et Alix… Du moins je l’espérais encore. Ma famille était en Amérique et j’avais très peu de nouvelle de mes frères ces derniers mois. Je savais juste que Lacey avait finis dans même gang où j’avais mis les pieds.. on l’avait recruté et j’avais envie de retourner à Chicago pour l’en sortir, mais… je ne pouvais pas. Parce que j’avais tout fuit et mon père m’avait dit de ne jamais remettre les pieds sous peine qu’il me tuerait. Bonjour la famille.

Ayant pris le volant car j’habitais dans le sud de Londres, je m’étais garé sur le bord d’un trottoir près des rues piétonnes qui menait au centre. Je n’aurais plus qu’à marcher pour me rendre à un bar auquel je venais souvent quand je rentrais de permission. Après environs dix minutes de marche, j’étais enfin rendu et je poussais la porte de ce dernier en jetant un rapide coup d’oeil à l’enseigne au dessus qui clignotait et indiquait le nom de ce dernier.

L’odeur, la chaleur et les bruits vint tout de suis m’envelopper et je marchais jusqu’au comptoir en faisant attention au monde qui allait et venait entre la sortie, les tables et les toilettes. Je pris place sur un tabouret libre et posait mes mains sur le comptoir, j’étais décidé à me laisser tenter par quelques verres ce soir, enfin quelques… Pas trop non plus, car je reprenais le volant. Faisant un signe au barman, je souriais poliment. « Bonsoir.. Je prendrais un verre de scotch. » Il est vrai que j’aurais pu juste prendre une bouteille et en boire chez moi, mais je préférais être dans un endroit où l’ambiance s’y prêtais et être seul faisait que je ressassais des choses en moi qui n’était pas si terrible que ca.

Mon verre en main, j’étais au final au troisième et je le fixais tout en faisant bouger le liquide à l’intérieur. Je réfléchissais à pleins de choses, notamment à Alix… Je ne savais pas tellement comment m’y prendre. Je savais où elle bossait, pas où elle habitait réellement. Je ne me voyais pas me pointer là-bas et je ne savais pas si l’appeler serait bien. Elle n’avait surement de plus pas tellement envie de me voir, je n’aurais pas envie de me voir si j’avais été elle. Et je me vouais une colère sans nom pour ce que je lui avais fait. Ce n’était pas digne d’un homme… Ce n’était pas digne de moi. Et vivre avec ca était très dure, mais je n’attendais pas à ce qu’on me pardonne, je savais que ce que j’avais fais était juste impardonnable.

Portant mon verre à mes lèvres, soudain un gars avait trop reculé pour je ne savais quel raison et vint à me rentrer dedans, mon verre glissait de mes mains, tombant sur le comptoir et je faillis en plus tombé de mon tabouret. Je me rattrapais de justesse, fronçant les sourcils et regardant le gars qui rigolait en se tournant vers moi et lançant un « excuse moi mec » Je n’avais pas le regard si sympathique que ca, et c’était tout ? En rigolant ? En voyant mon regard, le gars avait arrêté de rire et me fixait, alors que j’entendais qu’on l’appelait au niveau du billard, surement les gens qui l’accompagnait alors le gars reprit. « Quoi, un problème ? Un soucis je me suis excusé. » Je me pinçais les lèvres, en me levant du tabouret et lui faisant face ensuite. « Oui j’ai un problème, tu m’appelles pas ‘mec’ .. Et fais gaffe où tu marches, t’es pas tout seul ici.. maintenant tu vas me devoir un billet pour mon verre.» Je montrais mon verre renversé sur le comptoir, que le barman nettoyait déjà… Bon j’avais un léger coup dans le nez s’était certains, mais ce gars je le sentais pas du tout et mon instinct faisait que je me protégeais en étant agressif. La seule chose que je connaissais. Le gars n’avait pas aimé ce que je lui avais surement dit il reprit. « Pardon, la prochaine je ferais attention ‘mec’ … Hors de question que je paie les dégâts, fallait bien le tenir. » Quand il parlait, je sorti de mes gonds. alors sans ménagement alors qu’il me provoquait je le poussais en arrière avec mes mains. « Répéte pour voir ? » … « Quoi t’as pas aimé ca mec ? » … J’entendais toujours derrière ses potes lui dire de laisser tomber, si bien qu’un se ramenait. Mais là s’en était trop. « File moi tout de suite un billet et casse toi. » … le gars se rapprochait de moi, me regardant droit dans les yeux en me défiant du regard, je le regardais de manière sombre, prêt à le fusiller sur place. « Ah oui ? Bouuuuh j’ai peur. » Oh.. ce gars allait passer un sale quart d’heure s’était clair et net.

A. Prescott &
T. White

Encore une journée de travail bien organisé et mes clients sont de plus en plus intéressé, ça fait plaisir à voir. Malheureusement, il est dix-neuf heures et il est tant pour moi de fermer ma boutique. Je prépare mon sac à main, Givenchy en plus que j'ai payé avec mon premier salaire, en y mettant mes clés de voiture, mes papiers, mes dossiers de décoration et mes rapports de travail.
Sur le chemin, je reçois un message vocal d'une de mes amies, mais que je suis bête, je n'ai pas remis mon portable en sonnerie, c'est pour ça que je n'ai pas entendu l'appel, enfin, je prends mon cellulaire en main et j'écoute son massage :

« Salut ma poule , ça va ? Dis-tu fais quoi ce soir, avec la bande, on va dans un bar ce soir dans le centre-ville, ça te tentes ? Rappelle-moi pour me donner ta réponse. Bisous »

Un bar dans le centre de Londres ?! Mais c'est trop une bonne idée et ça fait hyper longtemps que je ne les ai pas vu, en même temps avec le boulot j'ai plus autant de temps que quand j'étais étudiante, c'est normal.
Du coup, je me dépêche sur la route pour rentrer chez moi, me changer, me passer un coup de peigne et je la rappelle.
Et bien sûr, c'est l'heure de pointe, ça klaxonne dans tous les sens et ça bouchonne sur la route. Ohhh, mais que je suis conne ! J'aurais pu prendre les raccourcis, j'arrive directement chez moi, bon, il n'est pas trop tard de m'engager dans ceux-là, ça va emmerder les autres, mais je m'en fous.
Bon, vu l'heure, je pense que je vais passer chez l'épicier et prendre une salade prête à manger, je n'aurais pas le temps de cuisiner ce soir. Une fois ça fait, j'arrive chez moi, il était temps, je crève la dalle et hors de question que je mange en conduisant !
Une fois rassasiée et hydratée, je file sous la douche et je me prépare pour ce soir et je sais exactement ce que je vais mettre. Mes amies m'ont offert une tenue « S.O.S Rencard », un blouson noir à fermeture éclair double, on pourra voir mon nombril, un pantalon évasé également noir et tout ça en cuir. Tu sais quoi Anaïs, tu vas pécho ce soir !
Me voilà prête, pétillante et fraîche, je n'ai plus qu'à l'appeler et c'est parti. J'ai la flemme d'appeler ma bichette, je vais lui envoyer un texto.
« Coucou ma biche, c'est Anaïs. Je t’envoie ce SMS pour te dire que je suis prête, tu viens me chercher quand tu veux. Je t'adore. Kiss you BABY ! »

Deux secondes après la réception du message ,ma pote m'appelle en me disant qu'elle m'attendait déjà devant chez, elle prévoit toujours tout celle-là c'est pour ça que je l'aime comme une sœur. Aussitôt, dis aussitôt je suis sortie pour aller la rejoindre dans sa voiture avec la bande, nous sommes la bande des fous du lycée que de bonnes années nous avons vécus.
Dans la voiture, nous étions déjà dans l'ambiance comme dans nos anciennes années, ça fait du bien de lâcher prise une soirée. Je leur ai demandé au passage le nom du bar où nous allons ce soir et je ne le connaissais pas ce bar : Bar Of Debauchery.
On arrive au bar, une bonne ambiance et de tout a porter de vue, du mâle, de la femme, j'en ai les papilles qui frétillent ! Mon pote me demande ce que je veux boire, elle ne sait plus c'est quoi mon cocktail ? Bah bravo, c'est un mojito qu'il me faut pour bien commencer la soirée et on verra plus tard. Je commence à danser sur le podium avec une autre fille, plutôt jolie, brune aux pointes rouges. Elle danse magnifiquement, un déhanché digne d'une danseuse orientale, se laissant glisser sur la barre de danse et moi qui la réceptionne sur mes genoux. J'ai apprécié ce moment avec elle jusqu'à ce que je découvre qu'en faire, c'était une prostituée qui voulait engager d'autres filles pour son mac et bien entendu, j'aurais refusé, se faire souiller et vendre pour le plaisir des mecs ou même des femmes, quelle horreur !

Arrivant vers le milieu de la nuit, je commençais à me sentir fatiguée donc je voulais finir la soirée à l'eau et jusqu'à ce qu'on me ramène, mais y a l'autre abruti qui a trop bu, il danse et danse comme un chat en chaleur, ce n'est pas possible, je lui demande plusieurs de se calmer et de venir jouer au billard cinq minutes, mais il dit que ça va aller. Et le pire se produit, sans faire exprès, il a bousculé un homme au bar qui lui a fait tomber et casser son verre qu'il venait à peine toucher. Bon Josh, s'est excusé, mais bon l'autre homme n'avait pas l'air d’apprécier vu le regard qu'il avait envers lui,il ne manquait plus que le pompon de la soirée Josh commença à le tacler et j'en ai vraiment ras le bol de ces enfantillages.

« - Josh ! Ne cherche pas les embrouilles s'il te plaît, tu as trop bu de toute façon. Alors, maintenant, tu le rembourses et on s'en va ! »

Et bien entendu, il n'entend pas ce que je dis et pis l'autre gars commence à perdre patience ça se voit et ça se sent et pis Josh n'as aucune chance contre lui s'ils se battent. J'ai pris mon courage à deux mains et je suis intervenue entre les deux pour qu'ils se calment et qu'on s'arrange à l'amiable sans la moindre casse.
« - Josh ! Maintenant, tu arrêtes de jouer les gamins sinon je t'en colle une, c'est clair ou tu veux l'interprétation en plus ? »
À peine finie mon dialogue avec ce con, je me tourne vers cet homme si grand et si baraqué, limite, j'en aurais peur, mais avec l'autre qui gueule derrière je n'éprouvais aucune crainte.
« - Excusez-le monsieur, il a un peu trop bu et quand il est bourré il a tendance à jouer les racailles. Mais ne vous inquiétez pour le verre cassé, je vais rembourser à sa place ! »

Et là, j'entends une de mes amies en train de crier « Attention Anaïs ! ». Je me suis retournée d'un coup et j'ai juste eût le temps de réagir, une bouteille de whisky vide traversé la pièce jusqu'à atteindre le type robuste qui se la prend en pleine face.
Putain de merde Josh, tu n'en rates jamais une de tes embrouilles.

A. Prescott &
T. White

Une femme s’était ramené pour raisonner ce gars qui s’appelait Josh pour le coup. Il était clair que ce Josh, j’allais finir par le massacrer et il avait l’air alcoolisé tout comme moi au final. Mais je ne comprenais pas pourquoi il me cherchait littéralement à me provoquer et répondre à mes phrases cinglantes.  Surtout que sa dernière phrase, avait eut le don de me chauffer en deux secondes, serrant mon poing doucement, ca me démangeait fortement de lui en décocher une belle. Mais si j’attaquais le premier, j’allais être tout de suite en faute et même si j’avais vue trois verres, j’avais encore une once de raisonnement en moi. Je n’allais pas me faire avoir comme ca. Il n’en était pas question, puis me battre… J’avais l’habitude et j’étais assez réputé pour ca, après tout j’étais un homme très impulsif, mais j’agissais jamais sans raison. Mais ce gars, il n’allait plus avoir de dents dans trois secondes.

Finalement la jeune femme qui les avaient rejoint et essayait de raisonner son ami, s’adressait à moi. Je la regardais de manière pas très amicale, j’étais du genre à mettre les gens dans un même panier et cette dernière, amie avec ce gars ne valait surement pas mieux, même si elle essayait de faire dégager ce Josh de là. Fronçant les sourcils, je m’en fichais completement de son pognon, s’était juste une histoire entre moi et ce mec.

«Garder votre fric ok ? Je parle à votre gars là. C’est lui qui me doit un billet. Vous pouvez retourner jouer tranquillement. » J’indiquais le billard d’une main, j’étais assez grand pour régler mes affaires tout seul et ce connard également je supposais. Mais soudain un cri de mise en garde retentit, dans ma discussion avec cette jeune femme, je n’avais pas vu le gars reculer et prendre une bouteille puis me l’envoyer, la faisant voler à travers les quelques mètres qui nous séparaient. Je n’eu pas le temps de réagir,  a part de mettre mon bras pour protéger mon visage et c’est ce qui me sauva littéralement, car la bouteille vint se fracasser contre ce dernier faisant voler des éclats de verres. L’impact avait eu le temps de me sonner un peu et me faisant reculer sur le coup, mais je me retenais au tabouret de mon autre mains. Les éclats de verres, avaient entaillés mon visage et traverser la manche de mon blouson. Bordel de merde… Me reprenant, et alors que les gens du bar avaient arrêtés leurs occupations pour nous regarder, je baissais mon bras, mon visage souffrait un peu, mais je m’en fichais complètement.

Ouvrant les yeux mon regard noir se posait sur ce type. J’allais le tuer, sans attendre, bien que blessé, il ne fallait pas non plus croire que la bouteille volante n’avait fait aucun dégât je foncais vers lui et l’attrapais par le col de la chemise, avant de le placer sur le comptoir du bar violemment. Le propriétaire derrière le comptoir choqué, nous regardaient tous, et avait saisit sans qu’on s’en apercoive le téléphone, surement pour appeler les flics. Je regardais alors cette pourriture, et le tenant, alors qu’il se débattait, je fracassais ma main sur son visage. « Alors ca t’amuses c’est ca ?! Espère de petit con ! Tu veux jouer à ca ? Tu vas le payer. Tu vas regretter d’être né crois-moi ! » A peine ma phrase terminée que j’abattais une nouvelle fois mon poing dans sa figure.

A. Prescott &
T. White

Non mais il a un sacré culot ce gars, il me parle comme s'il était mon père, j'en ai déjà un ça me suffit. Mais Josh est encore plus abruti que lui, j'en ai marre de jouer la mère ici, j'ai beau être la plus mature du groupe ce n'est pas moi qui dois tout le temps gérer les embrouilles pour calmer les mœurs. Suite à l'envol de la bouteille qui se cassa sur le visage de ce mec que j'essayais de résonner comme je pouvais, il regarde Josh d'un regard, mais Gosh ! C'est le diable en personne ce type quand il est énervé et il fonce vers Josh et commença à le traîner vers le bar et le coller contre le comptoir. J'ai fait signe discrètement au barman d'appeler les flics, car là, ça va finir en bain de sang si on ne fait rien. C'est un malade ce gars sérieusement, il mérite l'asile pour perpétuité !

« Alors ça t’amuses, c’est ça ?! Espère de petit con ! Tu veux jouer à ca ? Tu vas le payer. Tu vas regretter d’être né crois-moi ! »

Putain de merde, mais c'est un malade ce mec, y a mon autre pote qui essaye d'aider Josh, mais le mec était tellement fort qu'il a fait voler sur le billard. Le baraqué commença à jeter Josh par terre et de lui donner des coups de pied dans le ventre.
Je n'en pouvais plus de cette bagarre, voir Josh souffrir à cause d'une histoire de verre cassé, c'est de la gaminerie ! Au moment où cet homme revient sur Josh, je me mets entre les deux bagarreurs pour essayer de gagner du temps jusqu'à ce que les flics arrivent.

« Vous arrêtez maintenant ! Si vous voulez encore le frapper faudra tout d'abord passer par moi ! Alors si tu as les couilles de me frapper, ne te gêne pas mon grand, j'attends, mais sache que je me défendrai comme je défendrai mes amis ! »

Je suis vraiment conne comme si j'avais une chance contre lui, Anaïs dans quoi tu t'es embarqué cette fois, bon après je sais me défendre, mon grand-frère à fait école militaire , il m'a appris les bases et où taper en cas de problème de ce genre.
Et comme je l'espérer le temps que l'autre réagit, les flics commencent à arriver dans le bar armé de leurs matraques et de leurs flingues, on se croirait dans une série policière, mais ce que je ne savais pas, c'est que les flics nous embarquer tous !
Putain l'angoisse !

A. Prescott &
T. White

Je m’étais vraiment emporter, mais ce gars avait osé me balancer une bouteille vide à la figure et à présent je saignais, j’avais une sale tête et en plus la douleur était quand même présente, ayant des bouts de verres enfoncés dans la peau. Alors j’avais empoigné ce connard et je l’avais cogner deux fois, et bien sûr avec moi ca n’allait jamais en s’arrangeant, pourtant je m’efforcais de changer, mais quand des abrutis pareil me cherchait, que faire ? Et en plus il avait commencé en m’envoyant cette bouteille, donc je n’avais fais que me défendre. Rien à foutre en tout cas, j’étais dans ma colère et il allait payé.

Un autre gars s’était ramené pour me faire décoller de ce gros lard de Josh, mais je ne bougeais pas et malheureusement pour lui, avec un grand mouvement brutal du bras je l’envoyais un peu trop fort valser contre le billard non loin. Il n’avait qu’à pas se trouver là, s’était une histoire entre moi et ce gars. Alors Josh sans attendre, m’avait craché au visage en riant, puis essayé de me donner un coup dans les bijoux de famille. Non, mais il avait cru quoi ce fils de…. Alors sans attendre je l’avais empoigné et mis à terre, il n’avait rien vu venir puis deux coups de pieds dans le bide, suffit à le calmer. J’étais violent oui, mais ce gars… me cherchait vraiment et ce genre de pourriture je ne supportais pas. Me cracher à la figure en plus.

Me reculant un instant, j’essuyais le sang qui coulait de mon arcade car ca allait dans mon œil.  Et je jetais un coup d’oeil à la femme qui était toujours là, à me regarder et regarder son ami. Finalement Josh se relevait et dit un truc qui me déplu fortement, tellement que je revenais à la charge pour le faire terre, mais au même moment la jeune femme vint se mettre entre nous deux. Merde…. La regardant de manière noir, j’étais vraiment hors de moi et ces mots me frappèrent violemment. Me faisant redescendre de mon nuage de haine d’un seul coup. La frapper ? Jamais…. Non…. Et ce gars son ami ? Non mais fallait qu’elle revois qui elle amenait dans sa vie, car cette pourriture. « Non mais vous me prenez pour qui ? Et vous voulez sauver votre ami qui m’a balancé une bouteille à la figure ? Wow… bravo… défends le vas y j’en ai rien à foutre. Mais je vais pas te toucher crois moi. » Alors que je finissais de parler, d’un coup la porte du bar s’ouvrit et les flics débarquèrent, me mettant sur le côté et levant les mains aussitôt car ceux ci criaient. Je m’étais fourré dans la merde royalement…. Un flic vint me dire de mettre mes mains plus en évidence et de me tourner face au bar, je dû mettre un temps de réaction trop long à le faire, car il me saisit brutalement pour me mettre dans la position qu’il désirait. « C’est bon c’est bon ! » je lachais avec mépris, alors qu’il me disait de me terre et je le sentis prendre mes mains pour me mettre les menottes. Je regardais les autres, des gars discutaient avec le gérant du bar et les autres autres flics prenaient les autres pris dans la bagarre.

Je fus sorti du bar en moins de deux, menottés et devant moi il y avait la femme, dans la même situation. Je ne pu m’empêcher de sourire, car elle avait joué au dur et finalement elle avait perdu. S’arrêtant, le flic me regardais et me dit « Tu auras des soins au poste… C’est celui que tu as presque tabassé qui t’as fais ca ? » Je le regardais en levant les yeux au ciel car il avait dit ‘tabasser’, alors je dis simplement « Ouais…. » le flic ne dit rien et après quelques minutes il constatait que y’avait pas assez de voiture, alors on m’emmenait dans celle ou…. Non merde, sérieusement ? J’étais obligé de monter dans celle où se trouvait cette femme. Me pinçant les lèvres je me baissais pour entrer dans le véhicule, on me poussait par derrière et je soufflais un grand coup car ca me gonflait. Finalement je fus assis sur le siège arrière et on claquait la porte de la voiture. « merde… merde... » murmurais-je.

A. Prescott &
T. White

Bon, je ne me plains ça aurait pu être pire que ça, je préfère être en garde à vue quelques heures que morte entre quatre planches. Les flics me prenaient par le bras sans le besoin de me menotter , vu que c'est moi qui ait demandé au gérant d’appeler les flics. J’avançais en dehors du bar me dirigeant vers la deuxième voiture de police et j'aperçois ce macho derrière moi qui ,quand je me retournais, souriait comme un abruti comme s'il me disait «  j'ai gagné », mais sauf que pour moi je n'avais rien a gagné dans cette bagarre je voulais juste calmer l'ambiance. Le flic me passa la tête la première sur la banquette arrière de la voiture et j'attendais qu'on décolle jusqu'à ce que je vois l'homme en train de parler avec un autre flics lui disant qu'il aura des soins, sérieusement ? Il mérite de souffrir ce connard après tout ce qu'il a dit et surtout fait, il mérite l'asile et encore, je suis gentille.

Mais les ennuis ne faisaient que de commencer, en effet, j'entends le flic dire qu'il n'y a pas assez de voitures et il était avec ce gars qui arrive vers ma direction. Super ! Je vais devoir me le coltiner encore une fois sur tout le trajet. Je n'ai vraiment pas de chance ce soir, je suis maudite, je pense.
Je le vois qui monte dans la voiture en soupirant grossièrement tel un bœuf qui allait charger, il empestait le whisky et en plus de ça la gueule couverte de sang, ça me dégoûtes !

Sur tout le chemin, je l'entendais chuchoter « merde » bah en même temps, tu n'avais qu'à laisser passer cet incident, ça arrive à tout le monde d’être bourré et de bousculer des gens sous l'alcool.
Vu que je n'étais pas menottée, j'ai pris le temps d'envoyé un texto discrètement à ma meilleure amie pour dire que tout-va bien mis à part que je suis avec le cinglé, elle me plaignait,tu m'étonnes, je mérite la médaille d'honneur pour supporter ce mec.

Arrivés au commissariat, le mec descendait avant moi, mais curieusement, il se laisser faire, je n'y crois pas, il joue les racailles dans les bars, mais quand ce sont les flics, c'est une vraie lopette et je descends à mon tour en le suivant entourée de deux flics. « Euh vous savez messieurs, je ne vais pas m'enfuir, vous n'êtes pas obligés d'être deux pour me surveiller, surveillez plutôt le gars devant moi ! » Et j’espère qu'il m'a entendu, c'est de sa faute si on est là après tout ! Je voyais Josh et Samuel ensemble, ils étaient bien amochés tout les deux et pis pour Josh, j'espère que sa sentence ne sera pas trop grave.

« Je vais devoir vous demander de remplir, cette fiche madame, donc vos coordonnées et dîtes ce que vous avez vu et entendu durant cette soirée avec l'homme et votre bande d'amis et signé là s'il vous plaît » me disait le flic en me tendant ce papier que je devais remplir très vite. Par la suite en m'emmenais dans une cellule pour des contrôles d'alcool et toute la procédure habituelle, et au loin, je revois cet homme qui venait de se faire recoudre ses blessures.

Euh attend , c'est une blague ?! Il va partager la même cellule que moi durant tout ce temps ?!
OK ! Et bien ,je n'ai pas rédigé mon testament, j'aurais dû y songer !

A. Prescott &
T. White

Cette femme à mes côtés me sortait par les yeux, elle me lançait un regard emplis de haine, comme si je n’aurais jamais dû naître sur cette terre. S’était fort certes, mais on aurait exactement dit ca et c’est ce qu’elle me faisait ressentir. J’étais le méchant, le mauvais gars, le loup, le monstre… Mais s’était-elle regarder ? Avait-elle bien vue ce que son connard de pote avait fait ? J’en doutais fortement. Je méritais aussi une médaille ca s’était certains. On avait donc partager la même voiture pour aller au poste, j’étais de mon côté, elle du siens et je regardais par la vitre de la voiture les rues qui défilaient, jusqu’à ce que la voiture s’arrête, mais pas pour attendre à un feu ou une intersection, juste parce qu’ils étaient enfin arriver.

Je descendis de la voiture, toujours menotter et un flic vint me récupérer aussitôt. Comme si j’allais m’échapper ? Je n’étais pas si idiot que ca. Mais en tout cas je savais que cette nuit au commisariat, n’allait que me porter préjudice, j’étais militaire et ca allait faire tâche à mon dossier. Donc je me plie gentiment à leur règle, car je suis quand même un bon gars et si on me cherche pas l’embrouille je sais qu’il n’y a pas lieu de frapper, pas comme ce crétin de gros lard qui l’a mériter. Puis la jeune femme s’exprime, je lance un regard en sa direction, putain… Elle me cherche elle, à m’incendiant et m’incriminant devant tout le monde. Tant pis… je sais que je suis en tord, mais pas que…

Arrivé dans le bâtiment on me met dans une pièce loin de la vue de tous et on me fait patienter, je suis assis sur une chaise. Je patiente pas longtemps, un policier arrive se présente et me pose des questions sur ce qu’il s’est passé ce soir. Après lui avoir expliquer, il me dit que je dois souffler dans le ballon pour le test d’alcool, je grimace car je sais qu’il sera positif, puis on m’avertis de ne pas m’inquiéter, et que les vidéos surveillance du bar sont en train d’être examiné pour voir les dommages et qui va payer.

Finalement je sors de la pièce et on me conduit à une autre ouverte, on me dit encore de patienter, car on va venir me soigner. Je suis ouvert au visage, de petites entailles dû à la bouteille qu’on m’a jeter à la figure, ca saigne, mais je suis resistant à la douleur alors je ne sens pas grand-chose, a part quand je fais des expressions du visage. Enfin quelqu’un arrive, m’examine, me nettoie les coupures en ne disant rien et commence à me recoudre, car j’en ai besoin à priori, celle à la pommette, à l’arcade sourcilière. Génial… je vais me payer des cicatrices. Du coup elle me pose des stéri strip un peu partout et prévint un gars que c’est terminé. Le flic arrive et me fait descendre de la table, car je suis toujours menotter, puis me dis de le suivre. J’entre dans la partie des cellules, j’avais même pas fait gaffe que s’était juste à côté d’où je me faisais soigner.

Regardant derrières les barreaux qui défiles, je vois des gars qui dort, des femmes qui se regarde les ongles ou se les ronges. Y a du beau monde, puis on s’arrête devant une porte et mes yeux se porte sur la personne déjà présente dans la cellule. « Ah non je rêve ! » Je n’ai pas pu m’empêcher de m’exprimer… le flic n’en a rien à foutre, il me met dans la cellule et me retire les menottes en disant. « On viendra vous chercher pour vous en dire ce qu’il en est, jusque là vous vous taisez et rester ici. On ne veux pas d’histoire. » je lève les yeux au ciel, tandis que la porte se referme et le gars s’en va. Je ne veux même pas regarder cette femme, elle me sort par les yeux, alors je vais prendre place sur une couchette, m’asseyant au bord. Je soupire… « Bordel de merde... »