Second chance || Eva & Clément

Eva & Clément

début octobre, en pleine matinée vers 10h30

Depuis quelques semaines déjà Clément avait eut le dossier de l'affaire Clinton entre les mains, cette affaire qui inculpait la soeur d'un collègue flic d'un crime qu'elle s'efforçait à crier qu'elle n'avait pas commis. Bien évidemment la famille n'était pas de cet avis et la jeune fille qui avait été kidnappé avait finis par être retrouver, si bien que de nouveau élèments apparaissaient et l'affaire reprenait son cours. Celle-ci n'avançant pas vite avec un autre service, elle était montée directement aux agents du renseignement, seulement ils avaient un peu d'autres choses à faire que de tous se pencher là dessus, alors le boss avait seulement mis Clément et son coéquipier Maliko en parallèle sur le coup.

Bien évidemment l'affaire piétinait de nouveau et pour avancer Clément avait besoin de rencontrer l'incriminée, Everest Lawson. Alors pour ce faire, il avait contacter la prison Holloway. Il y allait rarement là-bas, lui il attrapait les méchants les interrogeaient au poste voir dans la cave, mais la prison était un endroit où il n'avait pas forcément accès. Mais cette fois au vue de l'affaire il le fallait. Le rendez-vous avec la prisonnière n'était mis que la semaine d'après, si bien que Clément avait le temps pour continuer dans l'affaire, mais il n'avait pas perdu son temps et avait été interrogé de nouveau les Clinton sans attendre. L'accueil ne fut pas réellement chaleureux, mais ca pouvait se comprendre, ils en avaient marre de toujours ressasser cette histoire et de répondre au même questions, mais s'était la procédure et personne n'y échappait.

Les élèments de réponses restaient les mêmes. Clément et son collègue se trouvaient bien dans une impasse, mais le brun savait que surement ce rendez-vous avec Everest Lawson apporterait quelque chose. Le jour j arrivait finalement, malheureusement Maliko avait du rester au poste de police et donc Clément se rendit seul à la prison. Arrivée devant le bâtiment ca n'était bien évidemment pas quelque chose de joyeux et il n'était pas presser de rentrer dans le lieu. Finalement il se rendit à l'accueil, il montrait son badge et sa convocation. La femme lui dit de patienter le temps qu'un gardien arrive et ce dernier franchit une porte sécurisée cinq minutes plus tard. Clément le suivit donc, il du passer par un endroit pour y laisser quelques affaires dont son arme de service, sa ceinture et autre babiole par sécurité. Après tout il ne fallait pas le criminel s'en serve pour une quelconque raison. Clément signait aussi des papiers pour prouver sa présence et finalement il fut installer dans une salle, en attente qu'on aille chercher Everest Lawson. Clément était un peu nerveux, il avait posé le dossier sur la table et restait debout à faire les cent pas, attendant l'arrivée d'Eva.

e&a

Second Chance

Clément et Eva

J’aurai aimé ne pas avoir su. C’est ce que je me disais à chaque fois, j’aurais aimé que personne ne le sache aussi également, comme cela, je n’aurai jamais eu de telle visite et je n’en voulais pas… C’était de la torture de voir toutes ces personnes élégantes qui avaient une vie, une supercherie que je ne pouvais pas avoir… C’était comme donner une part de gâteau à un obèse sans qu’il puisse la manger, comme un homme paralysée qui doit regarder des personnes faire du sport. Donc effectivement, je supportais mal quand on m’annonça que j’avais de la visite, surtout quand je voyais les yeux des gardiennes compatir. Je n’étais pas du genre à apprécier la pitié.

Quand j’arrivai dans la salle des visites, je compris aussi tôt, je ne le connaissais pas, mais il avait un dossier posé devant lui avec une plaque de police. Je savais très bien qu’on allait parler de Marie Clinton, je le savais puisque j’avais déjà eu affaire à mon avocat et ensuite à ma sœur, et je savais que jusqu’à temps du procès ce serait comme cela, constamment. Je devais m’y habitué après tout. Je rentrai donc dans la salle de visite et je m’installai en face de l’homme, il devait être un collègue de ma sœur. Et j’avais de la chance, avoir affaire à la justice dès le matin, rien de mieux pour commencer une journée, pas vrai ?

Je ne disais rien et je me contentai de le regarder droit dans les yeux sans rien dire « Je sais pourquoi vous êtes là, c’est à propos de Marie Clinton et de ma future mort ? » Lui dis-je alors du but en blanc « Vous êtes le flic chargé du dossier… Ce qui me rassure c’est que ce n’est plus cette stupide Victoria incapable de faire la différence entre le marron glace et le marron taupe » Repris-je donc en haussant les épaules « J’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire concernant cette histoire et pour vous dire, j’ai même déjà réfléchie à mon dernier repas » Continuais-je en haussant les épaules.

Je me tue un instant en regardant ailleurs « Tu sais, j’ai ma colocataire de cellule, c’est une gentille fille… Vous savez, le genre à avoir une balançoire dans le jardin, à faire la roue sur la plage, ce genre d’enfance, le genre à aller aux fêtes foraines et manger de la barbe à papa » Repris-je alors en changeant totalement de sujet, il faut dire que c’était ma spécialité « Qu’est-ce que j’aime la barbe à papa, c’est ce que je prendrais pour mon dernier repas… Bon même si ce n’est pas un vrai repas » Continuais-je donc « Mais c’est merveilleux comme goût, cette sensation de sensation de légèreté… Cette innocence d’enfant, je l’avais les premières années de ma vie, je me rappelle en avoir mangé quand Coleen était un bébé, je devais avoir quelques années, pas plus de sept, mais je trouve que la barbe à papa, était un bon moyen de se détendre, la rose, ce petit goût sucré qui fond dans la bouche, cette facilité à manger… J’aime la barbe à papa » Terminais-je donc en le regardant de nouveau droit dans les yeux.

fiche by coula

Eva & Clément

début octobre, en pleine matinée vers 10h30

Clément avait attendu sagement l’arrivée d’Eva, il était un peu nerveux. Ce n’était pas n’importe qui, et il allait la rencontrer pour la première fois. Il l’avait vu à la télé certes, ou dans les journaux, mais jamais en vrai. Victoria, parlait quand même peu de sa sœur et Enzo encore moins. Clément ne savait que les échos de cette histoire, que ce soit dû au bouche à oreille, à ce que racontait la presse. Mais cette fois, il avait le droit à l’exclusivité, au fait est d’être au premier rang pour rencontré Eva et essayer de mettre un terme à tout ca.

Il n’était pas assis, le stress présent et l’impatiente aussi, faisait qu’il ne pouvait pas s’asseoir tant que la détenue ne serait pas devant lui. Mais il avait un peu mal au jambe, il n’en oubliait pas sa séance de sport d’hier soir qui l’avait mis chaos et l’avait fait avoir des courbatures. Il ne savait pas vraiment à quoi s’attendre d’Eva, il se doutait de la torture qu’était la prison que ce soit psychologique ou physiquement. Il se doutait que l’élégance n’était plus de mise, mais le brun voulait croire qu’il trouverait une jeune fille en bonne santé. Il avait néanmoins tout faux. Quand elle arrivait dans la salle de visite, il fut un peu choqué sur le coup. La jeune femme semblait fatiguée, le teint quand même livide et en plus elle était assez maigre.

Clément se reprit, il ne devait pas s’arrêter là. Alors qu’Eva prit place directement à la table, sous ordre du gardien qui la conduisait, Clément ne perdit pas un instant à s’asseoir sur sa chaise. Il ne pu rien dire, que la jeune condamnée se mit à parler. Son regard s’attardait longuement sur elle, et il l’écoutait silencieusement. Trop silencieusement, mais il ne voulait pas couper Eva qui semblait si déterminée dans ses paroles.

Quand elle parlait de la barbe à papa, il eut un léger sourire. Mais celui-ci se perdit vite, quand elle affirmait que ca serait son dernier repas. Elle pensait déjà à sa mort. Elle l’a préparait. Et non…. Clément était là pour éviter ce massacre. Pourquoi ne prenait-elle pas autre chose ? Un gâteau ? Un bon gros gâteau au chocolat ?

« Je m’appel Clément LeRoy… et je suis en effet là pour l’affaire dont tu es accusé.. Mais pas que. Je suis ici pour t’innocenter Eva. »

Il se tut un instant et regardait autours de lui.

« Victoria fait du mieux qu’elle peut tu sais ? Ce n’est pas facile pour elle. Elle a les mains liées, car c’est ta sœur. Mais je vais essayer de creuser, ouvrir des portes. Je suis un haut placé. Mais il me faut ta coopération, pour avancer et trouver le vrai coupable. Personne ne veut te voir de l’autre côté Eva. Pas moi en tout cas. Il n’y a aucune supercherie dans ce que je te dis. Je suis de ton côté. »

Clément avait repris son assurance, sa nervosité s’était envolé et il regardait avec détermination la jeune femme. Il se laissait aller ensuite à la plaisanterie.

« Curieux choix comme dernier repas…. Moi j’aurais choisi une bonne salade de tomate et concombre, des lasagnes et un bon gros gâteau au chocolat. Tu devrais y penser. Mais je comprends la barbe à papa c’est plutôt cool… Je me souviens que moi elle était bleu quand je la prenais dans les foires. Le bleu pour les garçons. Une barbe à papa verte ca doit être pas mal aussi… Ca doit surement exister, vu ce qu’on fait aujourd’hui. Mais j’imagine que ca à le même goût. En tout cas je te rejoins sur cette innocence, et je comprends que tu veuilles retrouver cela. C’est un signe de légèreté et de rêve. Ce petit goût de bonbon sucré, c’est assez fascinant... Si tu veux je t’en ramène à ma prochaine visite. »

Clément fit un petit sourire, il n’essayait pas d’amadouer Eva, non loin de là. Il voulait juste gagner sa confiance pour poursuivre.

« Est-ce que tu serais prête à m’accorder du temps Eva ? Pour que je puisse te sortir de là ? »

e&a

Second Chance

Clément et Eva

Je ne préférais pas pensée à ma vie actuelle, car je savais quel échec c’était, si j’avais été plus forte dans tout, je savais que je n’en serais pas là à l’heure actuelle, si j’avais été plus forte humainement parlant, si j’avais été assez forte pour demander de l’aide quand j’en avais besoin, si j’avais été assez forte pour pardonner ou avoir moins d’orgueil, je n’en serais pas là non plus. Si j’avais… Je me taisais, ce genre de pensée n’était que supercherie, qu’illusion, ce n’était rien d’autre qu’une torture.

J’avais en face de moi un flic et je savais qu’il venait pour me parler de Marie Clinton, et du nouveau procès qui allait commencer dans quelques jours. Ma sœur était venue me parler de cela quelques jours avant et je m’en rappel très bien, je l’avais vu et en la voyant j’en avais tellement ressentie de la haine, pourquoi était-elle venue me narguer, elle avait la belle vie et elle venait me voir toute élégante et bien coiffée, bien habillée… C’était comme présenter un gâteau à une personne au régime alors que la seule chose dont elle avait le droit, c’était de faire du sport et manger du tofu.

Je ne perdis pas de temps pour évoquer le sujet de sa venue, il faut dire que cela ne servait à rien de tourner autour du pot. Je lui disais ce que je pensais et je parlais même de mon dernier repas, il devait sans doute alors comprendre directement que je n’espérais pas grand-chose, je veux dire, quand on a de l’argent comme la famille Clinton… On a tous ce qu’on veut quand on veut. C’est un fait. C’est après donc un silence qu’il se décida et je le fixai. Comme il me l’avait fait avec moi à mon arrivé, son visage si horrifié qui cherchait à cacher, ou bien son regard triste quand je parlais.

Je penchai la tête sur le côté « Ce n’est pas anglais ça, vous êtes quoi ? Un petit frenchie ? » Lui demandais-je en le coupant « C’est mignon les frenchies, je les imagine toujours habillé en marron » Repris-je en haussant les épaules. Bien que je ne voulais pas prendre cette histoire trop sérieusement non plus, car cela me rappeler que j’étais condamnée à une mort certaine et que même si j’étais pas bientôt une morte en sursis, je ne pouvais pas appeler cette vie, une vie. Mais je voyais que quoiqu’il arrive, il allait falloir en parler sérieusement.

Toutefois, j’étais tout de suite en colère quand il se mit à me parler de ma sœur « Alors écoutez-moi, si jamais vous voulez qu’on parle tous les deux, je ne veux pas entendre son prénom ou qu’on y fasse allusion c’est clair » Lui dis-je fermement « Nous avons peut-être le même sang, mais c’est tout ce que nous avons en commun, croyez-moi » Répliquais-je « C’est seulement parce que tout est de sa faute qu’elle a les mains liés, c’est à cause d’elle que je suis ici, dans cette situation » Terminais-je donc d’un ton sans appel.

Je levai les yeux au ciel quand il se mit à me parler à son tour de la barbe à papa, il croyait vraiment que j’étais le genre de fille à se laisser manipuler comme cela de la sorte ? Très clairement, il ne me connaissait pas du tout « Vous voulez plutôt demander à une personne condamnée à mort un peu de son temps pour la faire espérer ? » Lui demandais-je donc en reformulant sa demande « Vous savez, au final depuis l’annonce je commence vraiment à vivre le fait que je risque de mourir très prochainement, je suis en paix avec cela… Mais vous savez, ce n’est pas de la mort dont j’ai peur, ce sont des espoirs, des espérances irréalisables » Lui dis-je tout simplement en haussant les épaules et en le regardant droit dans les yeux.

fiche by coula

Eva & Clément

début octobre, en pleine matinée vers 10h30

Clément n’était pas du genre à cacher ses sentiments. A quoi bon ? On devenait transparent à un moment donner coûte que coûte. Et même s’il savait jouer son rôle de flic, il y avait des circonstance où s’était plus compliqué et il savait déjà qu’avec Everest Lawson, il ne pourrait y avoir aucune supercherie. Aux mots de la jeune femme, il avait compris aussitôt qu’elle s’était condamné elle-même. Tout espoir, once de ‘’vie’’ s’était envolée, en même temps que ce désir de vivre… Et là il avait su que sa tâche allait être plus que difficile. Il n’avait pour autant aucune pitié à donner, il venait ici pour aider. On avait recruter ses compétences, pour un objectif et ce dernier était de prouver l’innocence d’Eva… Mais pour ca, il fallait bien entendu sa coopération, des éléments exploitables… Et s’il n’obtenait rien, il irait quand même enquêter et faire tout son possible.

Eva reprit la parole, et elle lui demandait s’il était français. Clément ne sourit pas, pas comme à son habitude. Il voyait qu’elle cherchait des choses ici et là, pour ne pas aller droit au but. Le brun ne voulait faire aucune sorte de torture à la jeune femme. Bien évidemment, le flic qu’il était avait un petit accent français bien à lui, ce qui faisait surement encore plus son charme et ce qui le rendait élégant.

« Je suis français, en effet, mais ce n’est pas le sujet Eva... » Il arquait un sourcil. « En marron ? Hm… Qu’importe la couleur, vert, orange, noir, on est tous pareil. »

Clément venait encore à s’égarer, ce n’était pas facile avec une personne comme Eva et il s’en rendait bien compte. Puis il avait fauté, il avait dépassé la limite sont il n’était pas au courant. La relation de Victoria et Eva… Aïe. Il n’en savait pas la nature exact, mais bien évidemment ce qui lui disait sa camarade lançait un froid. Pour autant, le brun essayait de rester de marbre. Bien, il avait comprit le message. La regardant droit dans les yeux, sans détours, sans plus d’émotion, il la laissait parler, car elle n’en avait pas finis. Après un instant, Clément se pinçait légèrement les lèvres. S’était un sport mental qui prenait beaucoup d’énergie.

« Malheureusement on devra y faire parfois illusion, elle était en charge de ton dossier. Mais soit, c’est ton souhait, alors j’éviterais au maximum d’y faire allusion. Je ne cherche pas à savoir ce qu’il se passe entre vous, je suis juste là pour t’aider. »

Clément avait ses mains à plats sur le dossier et il secouait la tête légèrement suite au propos d’Eva sur le fait est de l’espérance. Il ne voulait pas la faire espérer pour rien. Lui faire croire qu’elle aurait ce morceau de gâteau, auquel finalement elle n’aurait jamais le droit. Non… Il voulait lui offrir une vraie possibilité de liberté.

« C’est ton point de vue. Je comprends… Non je ne comprends pas, je ne suis pas à ta place, mais je vois en effet que tu t’es fait à l’idée de ta condamnation. Mais je suis là pour t’offrir une porte de sortie. Bien évidemment que ca demande une lueur d’espoir de ta part, en y croyant ca fera avancer les choses. Mais si tu ne désires pas y croire, aide moi au moins à t’offrir cette chance. On a tous peur de quelques choses Eva… qu’importe ce que sait, moi c’est de me retrouver sans personne, seul. Et je peux comprendre que ca t’effraie, mais j’ai besoin de toi. »

Sans attendre le brun ouvrit le dossier qu’il avait amené, où les élèments important était de mis. Il les parcouraient légèrement d’un regard, avant de regarder de nouveau Eva.

« J’ai exploré ce dossier de fond en comble et j’ai trouvé beaucoup de faille. Des choses ne concordes pas du tout. Et je suis sûr que tu détiens plus d’éléments de réponses que n’importe qui. Tu pourrais certainement résoudre cette affaire dont on accuse. Pourquoi te faire porter le chapeau ? Pourquoi toi ? Tu connaissais Marie certes… Mais c’est bien trop facile. Tout dans cette affaire est trop simple. On sait tous que les Clinton ont beaucoup d’argent et s’en serve. Je veux les coincer. »

Sincère, il l’était au plus haut point et surtout sérieux aussi. Sa détermination était peut être à la mesure de celle d’Eva. Alors dans un ultime espoir pour lui, insistant il reprit.

« Je ne veux que t’aider Eva… Mais si tu ne veux pas de mon aide, dis le moi. Je clos l’affaire. Tu sais ce qui t’attends. Ne veux-tu pas te laisser une chance encore de goûter à certains plaisir de la vie ? Tel que de la barbe à papa, mais pas pour ton dernier repas, mais pour le reste de ta vie. »

e&a

Second Chance

Clément et Eva

Je faisais du mieux que je pouvais pour rester forte, mais il faut dire que c’était vraiment très sport comme challenge. Je ne savais pas si j’en étais capable, j’avais été plus forte il y a plus d’un an, je pouvais tout supporter, mais depuis que j’étais enfermé dans cette prison, que j’ai dû subir, j’ai dû assister à toutes ces choses… Croyez-moi, c’est comme si je suis venue me noyer dans cette mer sans fin. Et pourtant, Dieu seul sait que j’étais dur moralement, j’étais bien plus dure, bien plus forte que beaucoup de personnes. Le fait est que tout le monde sait que la prison change les personnes, j’en étais témoins… Je le savais…

J’étais devant ce français de flic et comme par mécanisme de défense je changeai de discussion après avoir mis les points sur les i, j’avais été claire… Je n’étais pas du genre à tomber dans les supercheries ou bien à me laisser à la torture émotionnelle « Oui, mais avec vos yeux et votre chevelure marron, je trouve que cette couleur vous rendrez élégant, votre copine serez d’accord avec moi je pense » Répliquais-je en haussant les épaules « Vous avez une copine monsieur ? Quelqu’un qui partage votre vie ? Ou alors un petit copain ? » Repris-je en changeant toujours de sujets, c’était tellement plus facile.

Je secouai la tête négativement la tête, parler de ma sœur était vraiment pas possible, c’était comme présenter un gâteau et de vouloir forcer une personne anorexique à le manger, ce n’était juste pas possible, point barre, fin de la conversation en somme « Vous ne comprenez pas, si elle travaille sur mon dossier, je ne ferais aucun effort et j’aiderai même les Clinton en faisant des aveux que ce soit vrai ou faux, peut importe… Je préfère ça que Victoria travaillant soit disant à ma défense » Dis-je en le regardant droit dans les yeux.

Cela se voyait dans mon regard que j’étais sérieuse, que je pouvais le faire, je n’étais pas du tout le genre de fille à bluffer et je n’étais pas non plus le genre de fille à tenir à la vie plus que tout, je n’avais déjà plus de vie depuis un an, alors maintenant, je m’en foutais. Je me taisais alors et je continuais à écouter les propos de Clément, je me taisais toujours. Je lui avais déjà dit tout ce que je pensais et de toute évidence, il préférait quand même continuer sur cette voie-là. Je levai les yeux en l’air en entendant ses grands discours.

Je me mis à rire alors au bout d’un moment « J’ai beaucoup d’antécédente avec Marie Clinton, je l’ai déjà évoqué lors d’une cassette auprès de Victoria, c’était la toute première fois que je lui ai fais confiance et que je me suis mise à nue… Au final, j’ai terminé ici… Alors tu te doutes bien les réticentes que j’ai à présent à vouloir de Victoria sur mon dossier » Expliquais-je donc « C’est moi qui a été choisie, car j’ai avoué que je haïssais Marie et que je voulais sa mort, et je ne retire pas mes paroles… J’ai vraiment ressentie ce sentiment et cette envie pendant longtemps » Repris-je donc en haussant les épaules.

On pouvait dire tout ce qu’on voulait de moi, mais je n’étais pas une menteuse et jamais je ne me fourvoierai jamais pour cela « Je m’en fiche de mourir, je m’en fiche de tout… Mais je peux répondre à toutes vos questions si vous voulez, allez-y, m’épargnez pas, je suis blinder » Lui dis-je alors avec un sourire au coin « Toutefois, il se peut que je refuse à répondre à certaine question » Lui dis-je alors pour terminer.

fiche by coula

Les musiques sont des traductions française de Diamond Heart d'Allan Walker et Sia.

Premier post : J'aurais aimé ne pas avoir su ( I wish that I did not know )
Deuxième post : Mais si j'avais été plus forte (But if I was stronger)
Troisième post : Je suis venue me noyer dans cette mer sans fin. (I came drowning in the endless sea)

http://paroles2chansons.lemonde.fr/paroles-alan-walker/paroles-diamond-heart.html#L3CDpfzoixqAhsvS.99

[quote="Clément LeRoy"]

Eva & Clément

début octobre, en pleine matinée vers 10h30

Clément n’utilisais rien comme dite parade ou manipulation quelconque pour avoir les faveurs d’Eva, il comprenait que ca n’allait pas du tout être simple. Elle était ainsi déterminé, ne se rattachant plus à rien, même plus au futur qu’elle pourrait se donner. Clément se posait des questions, car pourtant nous cherchons tous quelqu’un pour croire en nous et nous montrer le chemin et il espérait qu’Eva en face de même malgré sa détermination première. Clément pouvait encore voir une petite lueur dans ses yeux briller, elle avait encore une âme qui souhaitait pleinement vivre. Alors non, ce n’était pas terminé. Ce n’était pas finis, loin de là.

Le fait est que Clément soit français semblait la fasciner, à moins que ce soit purement une supercherie pour l’éloigner de quelques sujets. Elle parlait ensuite de sa ‘’petite amie’’, s’était dur de rester neutre dans ce genre de situation, le brun fronçait les sourcils sur le coup. Puis il se pinçait les lèvres doucement.

« Ce n’est pas du tout le sujet de la conversation, ni le motif de ma visite Eva… »

Elle était clair, mais lui aussi pouvait l’être. Elle ne lui facilitait pas la tâche certes, s’était comme un exercice de sport assez musclé qui se jouait là, entre une jeune femme fragile et qui avait monté bien des barrières autours d’elle et un flic qui ne cherchait qu’à la soutenir, l’aider. Mais il n’allait pas se démonter, oh non… Il n’allait pas lui offrir non plus une part de gâteau et faire ami, ami. Mais il lui offrait de la confiance, le fait est que quelqu’un croyait en son innocence fortement et allait tout faire pour la sortir de là. Eva appuyait sur des points concrets concernant sa sœur, Clément hochait la tête doucement et mis les choses au clair.

« Non votre sœur ne travaille plus sur le dossier et ca depuis un petit moment. Il est passée entre de nombreuses mains et il est arrivé sur mon bureau. Victoria ne peut plus travailler dessus, a présent c’est moi qui travaille sur votre défense et qui remet cette affaire en ordre. »

Le rire d’Eva résonnait dans la salle et fit un peu sursauter Clément, ne s’y étant pas attendu. Eva était un sacré personnage, à la fois sûr d’elle, n’ayant plus rien à perdre, mais on sentait qu’il y avait une fragilité, elle avait une rage… Rage de vivre ? Ou la rage contre ce monde qui lui en voulait ? Elle devait s'infliger une sacré torture quand même...

« Je me doute en effet… mais à présent c’est mon département qui travaille sur l’affaire, moi en l’occurrence et mon collègue, qui n’a d’ailleurs pas pu venir à l’entretien. Il s’en excuse. »

Puis Clément avait sorti un petit stylo et son calepin a la couverture élégante, le posant sur le dossier, écoutant ensuite la jeune femme qui le repoussait et le mettait en garde. Une tactique de défense assez intense et agressive. Si elle disait s’en fiche de tout, ce n’était alors pas le cas. Clément connaissait trop bien ce genre de personne.

« Bien entendu, tu as le droit de ne pas répondre à certaines questions. Mais mieux vaut ne me cacher aucun élèment pour que je puisse t’aider. Je ne suis aucunement venu pour t’enfoncer ou te mettre encore plus de peine sur le dos Eva. Je suis certains de ton innocence, que les Clinton on tout manigancer, mais il faut le prouver. Bien que je travaille en parallèle, il me faut reconstituer l’affaire qui a été faussée par les bureaux, les premiers flics qui ont fait les rapports, le premier procès, les médias… Il y a pleins de faille dans cette affaire. »

Clément ouvrit son calepin et prit son stylo entre ses doigts. Il regardait Eva et reprit.

« Pourquoi tu penses que tu as été choisie ? … Pourquoi destesté Marie et vouloir sa mort ? Vous aviez une relation assez tendue dans les faits… Mais de là à vouloir la mort de quelqu’un. Marie à du faire quelques choses d’horrible à ton égard, je me trompe ? »

Les questions commençaient, peut être qu’il en avait trop posées, mais peu importe, il devait aller droit au but, car ca ne servait à rien de prendre des pincettes avec Eva. Il s’attendait bien évidement à être envoyer sur les roses, obtiendrait-il toute les réponses qu’il veut ? Il en doutait, mais il tentait le tout pour le tout, espérant qu’Eva coopère pour son bien… pour qu’elle se donne le droit de penser à sa liberté, à une justice.

e&a

Second Chance

Clément et Eva

Suis-je en train de perdre la tête ? C’était ce que je me demandais actuellement alors que j’étais en face de ce flic d’origine française. Je cherchai par tous les moyens de changer de sujet, pas que je voulais fuir d’une quelconque façon. Bien sûr que non, je ne suis pas du genre à fuir… Je n’étais pas comme la plupart des personnes à vrai dire, j’étais le genre de personne a préféré la torture aux gâteaux. Je sais, c’est étrange. Mais je trouvais la douleur et la souffrance vibrante, me rendant plus vivante, cette sensation quand ton cœur se serre de manière élégante dans ta poitrine et tu as mal, alors tu sais que tu es encore en vie.

Oui bien entendu il y avait d’autre moyens pour ressentir ce genre de sentiments, l’adrénaline quand tu as peur, après une grosse séance de sport et tout autre supercherie qui fait battre ton cœur à un tel point qu’il résonne dans ta cage thoracique. Donc, non je ne fuyais pas cette situation, cette merde dans laquelle j’étais et où j’allais sûrement perdre la vie. Je fuyais plus le fait de devoir dire ce que je pense, dire ce que je ressens, dire ma vie et me dévoiler quelque peu. Je n’étais pas du genre à parler de moi, du genre à me confier. Je l’ai jamais fait, ou tellement rarement à l’époque où je n’avais pas encore ce genre de merde qui me tombe dessus.

Donc je changeai de sujet, c’était largement plus facile « Je prends ça comme un oui dans ce cas » Répondis-je donc « Pourquoi un français décide de quitter son pays pour ici, je veux dire, en France aussi y a du taff chez les poulets comme vous… Est-ce à cause de ta petite amie ? » Lui demandais-je en revenant sur le sujet « Elle aussi elle est française ? Elle a les cheveux marron aussi ? » Continuais-je dans ma lancée « Comment s’appelle-t-elle ? » Fis-je avec un sourire malicieux, j’étais toujours de nature curieuse toutefois, je n’étais pas du genre loquace d’habitude et surtout pas à m’intéresser à la vie des autres, non, ce n’était pas du tout mon genre.

Mais je ne pouvais pas éviter le sujet trop longtemps car il faut dire que c’était barbant pour moi de faire la fille qui s’intéressait aux autres, je n’étais pas du tout de ce genre. Toutefois, je décidai mettre les choses aux clairs avec Clément au sujet de ma sœur et de son éventuelle implication dans mon dossier, je ne voulais pas d’elle et j’étais prête à tout pour cela, même à me condamnée moi-même. Je préférais la mort qu’à la voir travailler sur ma libération, je ne voulais pas lui devoir quelque chose ou autre, enfaîte, je ne voulais pas d’elle dans ma vie « Très bien » Répliquais-je donc simplement.

J’éclatai ensuite de rire aux propos de Clément, il me faisait rire ce frenchie. Je lui dis alors ma façon de penser et ma relation avec Marie. Je haussai les épaules à ses paroles, je m’en foutais complètement à vrai dire pour le coup. Je n’avais rien demandé pour ma part donc du coup que le deuxième soit là ou non, ne changeai en rien à ma vie et à comment voir la suite des événements « Je vous parlerais tout ce qui est lié à Marie Clinton, rien d’autre » Fis-je donc pour être explicite. Je n’étais pas non plus à une séance de psy à la con où on me demandait de raconter mon enfance qui pouvait être la clé de ce que j’étais maintenant et de ce que je pouvais devenir si j’acceptai et si je pardonnai. Enfin, ce genre de psychologie à deux balles.

Je me taisais après lui avoir dit de ne pas priver pour les questions, que j’étais opérationnelle pour cela « Quand il y a eu les interrogatoires, je ne me suis pas montrer très chaleureuse et coopérative avec un flic, le petit copain de ma sœur avec qui je m’entend pas du tout » Lui dis-je donc « J’ai comme vous devez le savoir un gros casier judiciaire avec beaucoup de récidivisme » Continuais-je donc « Je… J’ai une bande de pote, un peu la nouvelle bande du quartier qui a remplacé celle de Marie Clinton… Très franchement, vous avez écouté la vidéo ou pas ? » Lui demandais-je déjà fatigué de devoir tout lui raconter et aussi de devoir parler de lui. Je n’aimais pas parler de lui, je n’aimais pas l’évoquer, car cela me faisait bien plus que mal.

fiche by coula

Eva & Clément

début octobre, en pleine matinée vers 10h30

Eva semblait jouer un jeu, mais Clément n’allait pas rentrer dans cette supercherie. Il avait bien comprit qu’elle préférait esquiver les sujets, tel un sport de slalom, à la place de leur faire face. Pourtant ca aurait été vachement plus simple et bien plus rapide non ? Clément aurait avancé, Eva aurait libéré de ce fardeau et chacun en aurait déjà finis repartant d’où il venait. Mais non, Eva ne voulait pas, alors elle allait ici et là, parlant de la vie de Clément. Peut être était-ce aussi un moyen de connaître Clément, de manière à ce qu’elle puisse avoir confiance ou non. Le brun se posait les questions, car en tant que flic, il fallait toujours analyser la personne en face de lui. Il en avait mater des plus dures, il en avait vu des cas compliqué, mais lui était plutôt centré sur les criminels, les big boss des gros réseaux, des serials killer, des criminels… Et là, il se retrouvait devant Eva, qu’il savait et pensait innocente. Alors ca changeait la donne.

Néanmoins Clément n’allait pas rentrer dedans, à dévoiler sa vie comme ca. Ce n’était pas le but de sa visite et il n’en avait aucunement envie d’exploiter le fait est de sa venu en Angleterre. Il était dans ce pays depuis qu’il avait l’âge de dix huit ans, et il en avait trente deux aujourd’hui. Que dire ? Il se sentait plus anglais que français. Totalement même. Le brun réfléchissait, devait-il donner quelques informations à Eva le concernant pour qu’elle lâche le morceau ? Comme finalement céder un morceau de gâteau à un enfant. Par réellement par chantage… Plus pour être tranquille ?

« Bien… Si je réponds à quelques une de tes questions me concernant, tu me promet de répondre ouvertement et directement aux questions que je te poserais sur cette affaire ? »

Il devait trouver des parades, des choses. Il ne voulait pas que ca soit une torture pour Eva de parler, mais elle devait avoir l’habitude depuis deux ans. Et c’était pour son bien qu’il fallait qu’elle parle. Clément, faisait bouger son stylo entre ses doigts, la nervosité refaisait un peu surface pour le coup. Finalement il avait posé ses questions, et Eva s’était mis à lui repondre, mais il n’eut rien comme information. Le monde peut être dangereux et Clément le savait fort bien, Eva avait glissé dans cette spirale de criminalité, légère quand même, elle avait été trahit et jeter en peinture ensuite quand Marie avait disparu. Elle était simplement la coupable idéale, mais Clément se demandait pourquoi les Clinton s’acharnait contre Eva, à ce qu’elle disparaisse simplement. Pourquoi ?

« Je peux comprendre que tu es las de ressasser tous ca. Mais cette affaire est passé en deux ans dans les mains de beaucoup de personnes, tout est pleins de faille, des choses ont été oubliée, corrompu. Je me dois de tout refaire, tout retracer, pour avoir un regard neuf et la reprendre correctement. Alors… Peut importe si j’ai vu la vidéo, je veux ton point de vue aujourd’hui Eva. Je veux savoir à quoi tu penses. Ce que tes souvenirs me disent. »

Clément voulait simplement aider, Eva le comprenait-elle ? Ils avaient peu de temps avant le procès. Le brun poussait son calepin et ouvrit le dossier en sortant une feuille qu’il tendit à Eva.

« Voici une lettre officiel que votre avocat détiens depuis ce matin tôt, il concerne la date du procès, elle a été décalée d’une semaine pour que je puisse avancée des preuves de votre innocence. Alors Eva, au lieu de te faire perdre du temps, car tu ne veux pas être ici en face de moi à me parler… Je le sens, je le vois. J’aurais pu refuser cette affaire, mais je les accepter. Allons droit au but veux-tu ? »

Clément regardait la jeune femme sans jugement, sans pitié. Il voulait avancé, il avait déjà bien avancé sur des choses, il avait remonté certaines pistes, bien évidemment s’était vouée à l’échec car il y avait des cul de sac ou encore des choses qui gênait. Il reprit son stylo entre ses mains, un stylo plutôt élégant qu’il appréciait beaucoup car s’était Zoé qui lui avait offert.

« Reprenons du début, même si ca t’es pénible.»

e&a

Second Chance

Clément et Eva

Je penchai ma tête sur le côté, je regardai la pendule derrière Clément. Le temps passait et j’en avais marre d’être dans cette situation, mais je n’étais pas non plus pressée de retrouver mes compagnons de cellule, le truc c’est que ce n’était pas moi qui décidait et qu’il y avait un temps de visite… Je ne pouvais pas passer toute la journée non plus, ce serait vraiment trop beau sinon, n’est-ce pas. Je changeai tout de même de conversation et je souriais à sa réponse.

J’appréciais qu’il puisse jouer le jeu alors que je savais qu’il en avait marre « J’écoute, je suis impatiente après tout, je ne vois pas pourquoi devrais-je être la seule à me mettre à nue » Dis-je en haussant les épaules. Bien sûr, nous n’étions pas dans la même situation lui et moi, mais pour le coup je m’en fichai, je n’aimais pas du tout parler de moi, c’est ainsi, c’est un fait.

Je voyais bien qu’il commençait réellement a en avoir marre puisqu’il sortit un papier, mon temps était vraiment compter et il ne demandait rien d’autre que je raconte mon histoire. Je me battais avec moi, la seule fois où je l’avais fait, j’avais fini ici… Je me mordis la lèvre, cela était une douce et élégante torture pour moi d’une douleur équivalente à à la douceur d'un gâteau, une supercherie sans faille, un sport sans nom… Voilà était mon état d’esprit actuel.

Je fermai les yeux. Je soufflai. Je l’avais dit une fois, je pouvais le redire encore une seconde fois. Bien sûr, certains détails de cette histoire que mes propres amis ne savaient pas. Je pensais plus particulièrement à Keira qui n’était pas du tout au courant de certains détails. J’ouvris les yeux « Très bien alors commençons par le commencement… Vous n’êtes pas sans savoir que dans le quartier où je vis, il y a deux bandes rivales » Commençais-je doucement « Que ce soit des gosses du quartier ou des gosses de bourges qui étaient en rébellions » Fis-je alors en fixant un point invisible, c’était plus simple pour moi. Si je devais parler, je devais me combattre ma nature même, ma propre personne. Je sais que je ne suis pas seule à être dans ce genre de cas. J’avais besoin de me concentrer.

Je restai silencieuse un moment avant de reprendre « Je fais partie d’une des bandes du moment avec Keira, Matthew, Jason et Derek… Enfin vous devez vous doutez… On a des casiers assez impressionnants tous… Surtout Keira, bref » Repris-je alors « Mais avant nous, il y avait une autre bande, nous sommes comme la deuxième génération et la première bande était constituer de Marie Clinton, de Nathaniel… Le grand frère de Keira, mon meilleur ami ainsi que d’autres personnes » Expliquais-je alors tranquillement « Concernant Marie, je ne l’avais jamais aimée.. Je veux dire, elle avait la belle vie, elle pouvait avoir tout ce qu’elle voulait, elle pouvait faire n’importe quelles études, avoir l’avenir qu’elle voulait… Et elle, elle préférait rester dans les quartiers à se droguer, fumer, boire et glander… C’était du n’importe quoi » Expliquais-je « Je trouvais ça stupide, je ne comprends toujours pas enfin bon, c’était son problème… Mais à l’époque je voyais ça comme un foutage de gueule » Lui dis-je donc.

Je restai silencieuse un moment, j’étais rendu au moment le plus difficile pour moi, parlé de lui… C’était toujours compliqué, voilà maintenant quatre ans et je n’arrivais toujours pas à parler de lui, je ne serais même jamais capable de le faire un jour « Et il y a Nate… Le frère de Keira, l’ancien meilleur ami de Matthew, mon copain avant d’être enfermée ici… Il était mon meilleur ami… Il était aussi mon premier amour, le seule dont j’ai été amoureuse d’ailleurs, il était ma première fois, il était tellement plus… Enfaîte je l’avais juste dans la peau, dans mon âme, dans mon être… Que je veuille ou non, je ne pouvais pas combattre cela… Mais je ne pouvais, il était le frère de ma meilleure amie, il était mon meilleur ami » Dis-je donc la voix serré, c’était douloureux de parler de lui alors qu’il était mort, j’avais perdu une partie de moi-même.

Je me taisais pendant un long moment « Nous avions passé qu’une nuit ensemble lui et moi, pour ma première et pour sa première… Car c’était une évidence pour nous… Je le savais qu’il m’aimait comme je l’aimais… Mais on avait bien trop peur de tout perdre, et on était trop compliqué à l’époque, je le suis toujours avouons-le » Fis-je donc « Donc après cette promesse d’amour, cette nuit si significative… On est resté dans ce halo de torture et il est sorti avec Marie Clinton… Quelle pétasse… Je le sais à présent que c’était pour m’oublier qu’il est allé avec elle, mais à l’époque je ne voyais pas cela comme ça et j’avais tellement de haine envers elle car ils s’affichaient ensembles, devant tout le monde, il était même souvent inviter à diner chez les Clinton, la bonne blague, ils étaient ensemble devant moi, se touchaient, s’embrasser… » Me remémorais-je.

Je me mordis la langue un instant « J’aurais dû avoir la haine contre Nate, mais j’en étais incapable avant par contre Marie était celle qui avait déjà tout ce qu’elle voulait, et elle l’avait l’amour de ma vie… Je suis comme tout le monde aussi, la jalousie peut nous faire faire des trucs impossible n’est-ce pas. Et Marie n’était pas dupe, elle me détestait aussi… Elle avait remarqué malgré tout que Nate me regardait toujours, me faisait toujours passer avant elle, elle savait ce qu’il ressentait pour moi et je pense qu’elle était vraiment amoureuse de lui, tu sais, vraiment… Pas autant que moi, mais beaucoup donc forcément, elle m’en voulait pour l’amour qu’il me portait à moi au lieu d’elle » Dis-je simplement, mais sincèrement… Au final, c’était une histoire universelle, ça arrivait partout dans le monde.

Je sentais mon cœur battre plus vivre, une boule se formait dans ma gorge, je savais où cela allait être dans l’histoire « Il y a quatre ans, on nous a annoncé la mort de Nate.. Je suis carrément partie en live, plus que je ne l’étais avant, je suis devenue à un point qu’on se mit à m’appeler Medusa, à un point où je terrifiais les autres… Keira aussi est partie en live, a se prostituer… La bande blague… On s’est battue avec Marie à cette annonce, mais vraiment battue où Marie a finie à l’hôpital avec un nez casser, elle n’a pas décidé de dire qui lui avait fait ça, ni porter plainte… Mais les Clinton savait très bien que c’était moi, j’étais pour eux la fille qui essayer de voler le petit ami de leur fille, garçon qu’il aimait bien par ailleurs… Il faut dire que Nate avait toujours eu un don pour se faire aimer des autres… Bref, je voulais sa mort à elle aussi… J’étais dévastée.. » Fis-je donc « Les années ont passé, Matthew a été là, et j’ai tourné la page… La première bande s’est dissoutes, y en a qui sont partis ou d’autres comme Marie étaient devenus de vrais déchets et elle a disparu… » Finis-je donc « Voilà pourquoi les Clinton m’en veulent vraiment… C’est tout ce que vous vouliez savoir ou vous voulez aussi en savoir davantage sur la vidéo où on me voit poignarder cet homme lors du premier procès ? » Lui demandais donc en haussant les épaules, après tout au point où j’en étais.

fiche by coula

Eva & Clément

début octobre, en pleine matinée vers 10h30

Clément devait donc effectué sa part du marché, bien qu’il était un peu vert de devoir faire ca pour avancer et obtenir des choses d’Eva. Lui qui aurait penser que ca aurait été tellement simple de plaider en sa faveur, l’aider simplement. Mais il s’était vraiment faire avoir dans la supercherie de la chose. Ce n’était vraiment du gâteau et Eva en jouait vraiment. S’était une sorte de donnant, donnant, même si la brune n’avait rien à gagner. Et lui juste une reconstruction de l’histoire bien plus juste à son égard. Il voulait juste rétablir la vérité et arrêter ses mensonges de torture. L’injustice était tellement présente que ca lui était insupportable tout simplement.

« Alors… je suis français ca tu l’as deviné, je suis en Angleterre depuis mes dix huit ans et donc je considère Londres comme ma maison. Sinon… Oui j’ai une petite amie, et non, elle est blonde. Désolé de te décevoir. Ensuite, information capitale, j’aimerais tout quitter pour finalement rejoindre un cirque, j’ai un don extra pour le funambulisme… Ca c’est un peu mon plus grand rêve dont j’ai honte tu vois… J’espère que tu as les informations qui te sont necessaire, que ce soit pour un portrait chinois ou en écrire un récit. Essais de faire quelques choses d’élégant, merci.»

Bon, mauvaise blague, mais ce n’était pas si facile de se confier ainsi sur sa vie. Bien que la partie du cirque n’était pas réellement vraie, mais s’était une confidence tout de même et il fallait le prendre comme tel. Le stylo en main, le calepin vert devant lui, Clément attendait sagement. La patiente il en avait, mais quand on se jouait de lui s’était toujours délicat au final, même les plus grand pourvu de patiente trouverait ca sport. Finalement Eva se décidait à parler, à son plus grand bonheur, mais il comprenait que ce soit très pénible pour elle. Bien qu’il l’avait un peu forcé et avait amené le sujet plusieurs fois, là il allait la laisser tranquille pour avancer à son rythme. Il savait qu’elle allait lui donner les informations dont il avait besoin.

Clément écoutait son histoire, il écrivait les détails important, ne laissant rien échapper et voyait très bien que s’était difficile pour Eva, mais il y avait beaucoup d’informations importante qu’elle donnait. Il y avait là bien des mobiles d’établies pour prédire un enlevement et au contraire accuser Eva de cet enlevement. Clément doutait réellement que Marie soit morte, bien qu’il n’y avait aucune preuve de ca, mais il y avait aussi aucune preuve qu’un meurtre avait eu lieu. Tout avait été retourné, lac, tamise, ruelle, forêt, etc. et rien n’avait été découvert que ce soit des indices ou un corps.

S’était assez triste en soit de voir ou en était Eva, elle avait connu la mort d’un être aimé. Clément aussi avait connu ca… Son fils entre autre… Et s’était plus que difficile de se sentir à nouveau vivant, encore aujourd’hui il était au plus mal et le cachait fort bien étant très doué pour ca. Le récit d’Eva se terminait, avec émotion, Clément n’était qu’un observateur avec un œil nouveau pour déterminé des éléments exploitable, il ne pouvait aucunement se laisser aller dans la compassion. Finalement Eva avait terminé et lui demandait s’il voulait savoir autre chose, surtout sur cette vidéo… Ca… la vidéo il ne l’avait pas vu en réalité, il en avait entendu parler, mais il ne voulait pas la voir avant d’avoir le récit d’Eva… Peut être qu’il aurait du, peut être qu’Eva ne lui dirait rien au final, lui disant d’aller se faire voir et regarder les images qui parlait d’elle même. Mais la réalité entre la version des faits et une image était aussi bien différente. Agitant doucement son stylo, il parlait enfin.

« Oui… Explique moi cet acte. Cette vidéo… Pourquoi poignarder cet homme ? Qui était-il ? Et je te laisserais tranquille après. On refixera un rendez-vous. »

e&a

Chanson : Shadows de Sabrina Carpenter

Première : We look for someone to believe in us a nd show us the way (nous cherchons tous quelqu’un pour croire en nous et nous montrer le chemin)
Deuxième :The world can be dangerous (Le monde peut être dangereux)
Troisième : Alive again (à nouveau vivant)

Second Chance

Clément et Eva

Un marché est un marché. Bien entendu que ces informations ne m’apporter rien, et au final, j’en avais un peu rien à foutre. Bien sûr c’était un très bon moyen de changer de sujet, de changer de situation et qu’on discute autre chose. Mais je n’étais pas lâche, je n’étais pas stupide. Non, je pense que tous les gens qui me connaissent de près ou de loin peuvent me qualifier de personne intelligente. Souvent dû au fait que je reste généralement en retrait observant les gens, les analysants et ensuite m’en servir… Appelez ça de la manipulation, moi je dis juste que le savoir est un grand pouvoir… Avec l’argent aussi.

Mais la véritable raison qu’il me parle de lui n’était pour aucune de ses raisons… Il était venu dans le but à ce que je livre ma vie, que je lui narre les faits, que je lui parle de moi… Sauf, que je voulais qu’il se mette à nue aussi, qu’il comprenne que ce n’est pas facile et que je ne voyais pas pourquoi je devais me dévoiler et pas lui. C’est comme ça. Je rendais ce qu’on me donnait. Je souriais doucement quand il me parla de lui et j’acquiesçais d’un signe de tête « Vous avez n’êtes pas brancher les filles aux cheveux marrons ? Mince dommage pour moi, moi qui voulait vous séduire » Répliquais-je simplement avec malice.

Bien sûr, le temps de la récréation était terminé et il était l’heure, il était temps que je parle à mon tour et c’était dur. C’est sûr, j’avais préféré fixer un point, racontai cette histoire comme si je n’étais spectateur ou que je racontai une histoire… Le fait est que le temps passe et j’ai beau vouloir essayer d’oublier certaines choses, certains détails… Je ne pouvais pas, comme je ne pouvais pas l’oublier lui et mon cœur se resserre davantage et de manière bien plus forte. Je savais que depuis longtemps j’optai pour la mauvaise méthode, mais en attendant c’est grâce à elle si j’étais si solide et qu’il en fallait beaucoup désormais pour travailler cette carapace.

Mais je ne pouvais pas dire que je me sentais invisible en cet instant, j’étais vulnérable, en position de faiblesse… Mais comment pouvais-je faire autrement, qui pourrait s’en foutre à ce point ? Mais toute la douleur que je ressentais en cet instant ce transformais encore plus, elle se remodelait et reboucher les trous de mon cœur, je devenais moins sensible. Emporte ma tristesse au loin. C’est souvent comme ça pour certaine personne, mécanisme de défense. Bien sûr, j’étais aussi forte que faible en cet instant, mais j’étais désormais déterminé à tout dire, autant tout dire maintenant et que j’essaie de me convainc d’oublier, sans succès, cette matinée.

Je penchai la tête sur le côté « Un soir, j’étais à une soirée… Et vous voulez vraiment savoir ce qui est plus drôle dans toute cette histoire, c’est que j’ai été à le même genre de soirée qu’allait Marie, j’ai pris exactement le même chemin qu’elle quand on l’a vu pour la dernière fois, j’avais du boire quelque chose de puissant… Car je ne marchai plus vraiment droit et ce n’est pas en rapport avec l’alcool ou autre, on m’a drogué… On m’a drogué et deux garçons sont venues m’attaquer, m’enlever plus précisément… Manque de peau, je ne suis pas Marie et j’ai pu me défendre, j’ai pris le couteau d’un des mecs avaient dans les mains et j’en ai poignardé un… Le hasard veut que le champ de vision de la caméra de surveille accède qu’à cette partie de l’histoire » Lui dis-je donc toujours concentrer à ne montrer aucune émotion « Je me suis dirigé vers un ami à moi, Liam Watts… Vous pouvez aller le voir, lui poser des questions… Je ne me rappelle plus comment je suis arrivée chez lui » L’informais-je alors.

Voilà encore une autre vérité que la famille Clinton avait préféré déformer et que personne n’a voulue me croire…. Après tout, ils avaient de l’argent et moi non. Je regardai alors Clément, je penchai la tête pensive « J’y ai souvent réfléchie et je ne suis pas si stupide… J’étais comme Marie, j’ai eu du mal à l’accepter… Mais c’est un fait, je suis comme Marie dans les faits… Je traine dans une bande, j’ai été au même genre de soirée, j’ai pris le même chemin, j’avais cette même réputation de déchets, genre de fille à rentrer chez elle décoiffée avec le maquillage coulant totalement défoncé comme souvent… Et j’ai pris le même chemin et on m’a attaqué car tout comme elle, je suppose qu’on avait dû lui mettre de la drogue dans son verre également… » Lui dis-je « C’est étrange ce fonctionnement, et aussi ce genre de choix de victime… Pourquoi prendre des filles comme nous ? A part nous botter les fesses, nous faire un lavage de cerveau et nous rendre comme des filles sages à papa… Je ne vois pas » Dis-je alors en soufflant « Autant rentrer dans une secte à ce train-là » Ris-je doucement alors que j’apercevais le regard de Clément ailleurs « Allo, tu m’écoutes ? » Lui demandais-je en fronçant les sourcils, avais-je dit quelque chose de spécial ?

fiche by coula

Parole d'Alone d'Alan Walker en français :

Post un : Suis-je en train de perdre la tête ? (Am I losing my mind?)
Post deux : Je sais que je ne suis pas seule (I know I'm not alone)
Poste trois : Emporte ma tristesse au loin (Take my pain away)

Eva & Clément

début octobre, en pleine matinée vers 10h30

Clément savait que son temps était compté et surement presque écoulé, mais il n’osait pas réellement regarder sa montre, mais il devrait repartir à un moment donné. Néanmoins cette première rencontre avait été constructive, mais ce n’était pas encore finis. Il avait posé des questions, car Eva aussi l’incitait à le faire, mais elle le faisait creuser sur des choses interessante. En soit, à ses dires, elle était juste la coupable idéale, surtout si on se plaçait du point de vue des Clinton. En tout cas le carnet de Clément s’était bien remplis, aux explications d’Eva. Il se doutait que s’était plus que pénible de se répéter, mais il y avait toujours des informations à réperer, nouvelle, ancienne.

Arquant un sourcil, il fut un peu surpris par la malice de la jeune femme, il ne savait pas si elle plaisantait ou non sur ce fait est qu’elle aurait voulu le séduire. Elle était bien jeune et lui avait dépasser la trentaine, il y avait un soucis. Mais il ne préférait pas relever.

« Brune, blonde, rousse… Peut importe, ce n’est pas ce qui m’importe. »

S’était tous ce qu’il dirait, de toute façon il était très amoureux de Zoé. Tout le monde le savait de toute manière, du moins ceux qui le connaissait et l’avait vu au moins une fois avec elle. Même si s’était assez compliqué, mais bon, s’était la vie. Se pinçant les lèvres doucement, en tout cas l’échange était terminé, il en avait dit assez.. Même trop sur lui, et Eva faisait plus que sa part du boulot. Bien évidemment, puis s’était aussi le plus important.

Les yeux bleus de Clément allait ici et là, entre Eva et son carnet, elle venait à reprendre son récit suite à ses questions concernant ce fameux soir et ce que représentait la vidéo. L’explication fut assez concise et Clément en prit bien note. Pour lui, ce n’était que de la légitime défense, de plus le gars n’était pas mort, ca il l’avait vu dans la rapport, mais en effet poignarder quelqu’un faisait pencher la balance sur le fait est qu’elle était agressive et pouvait passer à l’acte…. Donc en soit, qu’elle était encore la coupable idéale. Mais ce n’était que des élèments qui s’enchaînait sans suite logique et juste par hasard pure.

« Légitime défense donc… simple et simple. »

Quand Eva nommait Liam, Clément avait relevé la tête de son bouquin. Il le connaissait très bien, s’était le petit ami de Natasha, un ex de sa compagne… bref, il connaissait Liam quoi. Il hochait la tête simplement en notant son nom sur le calepin.

« J’irais lui parler pour avoir son témoignage. »

Hochant simplement la tête, il avait beaucoup d’élément quand même, mais chaque chose en son temps. Cette affaire de’’ poignarder ce mec ‘’ était clairement distincte de l’affaire Clinton, même si ca faisait alimenter la charge d’Eva. S’était sur que ces richoux appuyer sur ce détail pour la laisser moisir ici et même pire. Alors qu’il allait parler, Eva reprit et Clément bien entendu l’écoutait attentivement. Elle parlait de son ressentis, de Marie… La bande qu’elle fréquentait, et au final qu’elle la jalousait mais la detestait car elle avait ce choix que Eva n’avait pas eu. Ca pouvait clairement se comprendre. Notant quelques mots sur son carnet, finalement il se stoppait net quand elle parlait de quelque chose. Un point sur lequel elle venait d’appuyer et l’interpellait réellement. Une secte… il y en avait bien une à Londres qui sévissait, son district avait même eut l’affaire entre les mains mais ca n’avait pas aboutis. Dans ses pensées pour le coup, il avait arrêté d’écrire et c’est Eva qui le ramenait à la réalité. Reprenant ses esprits, il griffonnait quelques mots sur la page qui n’était plus véritablement blanche.

« Oui… parfait écoute… Je pense que j’ai vraiment tout ce qu’il me fait pour début. As-tu autre chose à ajouter ? »

Regardant le carnet tout en parlant, ensuite Clément regardait le garde dans la salle et celui ci captant son regard lui indiquait avec des doigts combien de temps il lui restait. Bien dix minutes, s’était très bien, il pensait avoir finit de toute manière. Attendant qu’Eva, lui fasse part de détails qu’elle aurait émis ou autre, il commençait à ranger le dossier qu’il avait un peu éparpiller, puis le mis dans son sac.

e&a

Second Chance

Clément et Eva

Je regardai l’heure… Je savais que d’ici quelques minutes il serait temps pour ce cher flic de repartir puisque même les visites ne pouvaient pas durer éternellement sinon je me doutais bien que beaucoup de prisonnière en ferait surtout pendant les heures de sorties ou dès qu’elles avaient des soucis… Ce qui voulait dire beaucoup de fois. Bien entendu si cela était possible, il est vrai que j’aurais eu beaucoup moins de soucis étant donné que souvent ces dernières venaient me voir pour que je les aides. Enfin bon, j’avais beau eu le temps de changer de conversation, mais en vain… J’en avais également marre de devoir toujours voir les mêmes personnes pour les mêmes raisons.

C’est donc pour cela que je décidai de commencer à parler, à raconter mon histoire et c’est vrai que je trouvais cela difficile, je n’étais déjà pas du genre à raconter ma vie et surtout si on parlait de ce genre de sujet qui me faisait tellement mal au cœur. Pas le fait de parler de Marie, mais de parler de lui, parler de Nathaniel. Mon cœur se serra à nouveau. Je restai silencieuse quand il prit des notes et qu’il me répondit « Oui enfin, personne y croit et pour dire franchement je m’en fiche un peu… Ce qui m’agace c’est que je ne sais pas qui m’a drogué… Car crois-moi si jamais j’apprends qui est cette personne, elle le paiera » Répliquais-je alors « Je ne suis pas une victime, jamais » Fis-je donc.

C’est vrai, je n’étais pas le genre de fille à être considéré comme une victime, j’étais bien plus forte que cela. Je continuai donc à parler et lui affirmais ce que je pensais de manière très vague et un peu plus pour moi que pour Clément. Ce dernier resta à son tour dans ses pensées et fronça les sourcils ce qui m’intriguai, je me demandais ce que j’avais bien pus lui dire pour qu’il réagisse de la sorte. D’ailleurs, je ne perdis pas de temps pour lui demander. Mais avant cela je lui fis part d’une personne qui pouvait être au courant de cette histoire, Liam Watts. Bien entendu, je me doutais que ce dernier allait avoir des soucis d’avoir gardé cela pour lui étant donné qu’il était dans ce milieu.

Je faisais signe du coup aux gardiennes afin de les prévenir que c’était bon pour cette visite et qu’il fallait me ramener « Et bien, bon courage pour tes recherches… » Lui dis-je donc « Mais n’y met pas tout ton cœur, tu risques de tomber de haut sinon… Penser à l’éventualité que ta cause est perdue d’office » Lui fis-je en haussant les épaules. Dans un même temps les gardiennes me prirent les bras de part et d’autre afin de me diriger vers la sortie. Je fis un dernier sourire au flic avant de ne plus le voir, je savais très bien que son travail ne servirait à rien car les Clinton avaient toujours ceux qu’ils désiraient et ce n’était pas maintenant que cela allait changer.

fiche by coula

SUJET CLOS

» Keep calm & take a coffee ◈ Zoé & Clément
» I see you, you see me || Louka & Clément
» I need your help! ~ Clément [TERMINE]
» [TERMINER] I need you, for evermore... || Zoé & Clément
» ABSENCE Clément LeRoy