Ce soir, j'étais restée tard au bureau pour finir de remplir des papiers et classer quelque dossier. Cependant je n'en pouvais plus, je décidais donc de prendre un café dans la salle de repos, je croisais des collègues qui faisaient des patrouilles, pour arrêter comme toujours dealers, prostitués, etc... Je les écoutais parler sans rien dire, ils parlaient de leurs arrestations. Cependant quand j'entendis un nom et prénom. Je soupirais. Je préparais donc une tasse de café et pris deux beignets et sortie de la salle de repos. Je pris quelques papiers important et descendis au sous-sol.

Les cellules se trouvaient au sous-sol. Je saluais le gardien qui gardait l'entrée et renta. Je me dirigeais vers le cellule en regardant dedans pour enfin trouver la personne que je voulais. Une chance pour moi elle était placé dans le fond. Je souris et dit. Alors Keira, encore une arrestation pour état d'ivresse? Je lui tendis le café et le beignet que j'avais prévue pour elle. Elle les pris en me remerciant.

Détrompez-vous, je ne sympathise pas avec les délinquants, mais Keira je l'avais arrêter plus d'une fois, et elle me faisait pensé à mes sœurs, mais elle était loin d'être désagréable, du moins avec moi. Du coup, j'avais de la compassion pour elle, et lui donnais toujours de quoi manger et un café quand elle était là pour état d'ivresse.

Elle prit se que je lui tentais et me répondit quand je lui demandais si elle était encore là pour état d'ivresse. Je restais de marbre quand elle me raconta son récit. Cette fille n'avait vraiment pas de chance. Normalement je ne devrais pas avoir de compassion pour elle, mais je voyais bien qu'elle était un peu paumé comme mes soeurs d'ailleurs. Et je savais très bien que rien ne changerait quoi que je fasse, si vraiment elle voudrait de l'aide, elle le demandera d'elle même. Cependant, je ne pouvais pas non plus la laisser sans rien faire, donc je faisais vraiment le minimum.

Je la regardais donc et lui dit. Mes collègues ont appeler ta mère, donc comme souvent elle ne devrait pas tarder. Je savais toujours comment cela se passait, sa mère devait surement espérée qu'une seule chose que sa fille finisse dans le droit chemin, mais elle était bien naïve, mais je ne pouvais rien faire. Ce n'était pas mon rôle. Je regardais la tenue de la jeune fille et lui dit en rigolant. Le t-shirt de flic te va à ravir. Tout en disant cela j'enlevais mon chemisier et lui donna j'avais un débardeur en dessous et une tonnes de tenues de rechanges dans mon vestiaire, donc je n'était pas à un chemisier prêt. Tu seras plus glamour avec ceci, plutôt qu'avec ce t-shirt dix fois trop grand. Je retournais m'asseoir su ma chaise et pris une gorgée de mon café.

Je savais très bien que Keira n'était pas en bon terme avec sa mère. Mais voilà, il fallait toujours prévenir quelqu'un et mes collègues avaient appeler sa mère. Je lui avais donc dis. Et elle me répondit qu'il fallait pas l'appeler. Je souris doucement et répondit. Je sais mais bon c'est la procédure tu connais. Avec le temps je commençais à la connaitre, donc je savais pourquoi elle se faisait arrêter, mais ce soir c'était la cerise sur le gâteau elle n'avait vraiment pas eut de chance. Du coup je lui avais passer ma chemise que je portais par dessus mon débardeur. Ce serait toujours mieux que le t-shirt de police qu'elle portait. Je lui avais dis que ça ferait plus glamour. Sa réponse me fit rire. Elle était toujours glamour quoi qu'il arrive. Je m'étais réinstaller sur ma chaise et lui avait dit. Je n'en doutes pas une seconde. Elle se déshabilla pour se changer. Elle me dit qu'elle me le rendrait quand elle le pourrait. Je ne répondit que d'un simple clin d’œil. Je n'étais pas à une chemise près.


Elle s'assit et pris le café que je lui avait emmener. Elle me demanda pourquoi j'étais si gentille avec elle, car n'importe quelle autre flic, comme elle dit si bien, ne l'aurait pas traiter de la même manière. Je fus perdu du coup dans mes pensées et pensa à mes sœurs. C'est vrais ça la question était bonne. Pourquoi j'étais ainsi. Mais je le savais très bien. Elle me rappelait Meredith et Sasha. Et comme mes sœurs m'en voulait pour je ne sais quelle raison, j'avais abandonnée de leurs venir en aide quand elles se trouvaient ici. C'était d'ailleurs pour ça que j'avais changer de service. Je regardais Keira, qui me fixait attendant surement une réponse. Je lui souris faiblement et commença. Si je suis comme ça avec toi, c'est que tu me fais pensée à mes petites sœurs. Petites sœurs avec qui je suis en froid, pour je ne sais quelle raison. Tout comme toi, elles sont connus ici, j'ai essayer de les aider, mais j'ai jamais eu de retour du coup, bah j'ai abandonnée.

Je me mordis la lèvre, car dans le fond même si je disais à tout le monde que j'en avais rien à faire, je tenais à elles, plus que tout au monde. J'avais envoyé le plus d'argent possible pour qu'elle ne manque de rien. Mais je n'avais jamais eut de nouvelles ni même un merci. Donc quand elles se retrouvaient enfermés ici, je faisais exactement comme avec Keira, mais c'était différent pas de retour, pas la moindre gentillesse. Du coup j'avais abandonnée, j'avais lâchée prise. Je souris à Keira et lui dit. Tu dois bien les connaitre, vu que c'est un peu dans ton milieu qu'elles traînent. Mais elle ne doivent pas se venter d'avoir une sœur qui travaille dans la police. Ça c'est sûr elles ne devaient surement pas le crier sur tout les toits.

Keira m'avait demandée pourquoi j'étais cool avec elle. Car il est vrai que contrairement à mes collègues j'étais certes plus sympathique. Car je connaissais la plupart de mes collègues et certains ne se seraient pas gênés pour la traiter comme un déchet de la société. Pour eux c'est ce qu'elle était mais pas pour moi. Non pour moi, elle était juste une jeune femme perdue. Pour cause mes deux petites sœurs étaient comme elle. D'ailleurs je lui en parlait et je fus étonnée d'apprendre qu'elles étaient ses meilleures amies. D'ailleurs elle remarqua mon étonnement et me parla donc de sa relations avec mes sœurs. Je l'écoutais sans rien dire. ensuite elle rajouta que si elle, elle avait une sœur comme moi, elle ne chercherait pas à me fuir. Je souris et lui répondit. Je penses que mes sœurs ont leurs raisons de m'en vouloir, bien qu'il n'y a pas vraiment lieu d'en avoir. Car même si je suis partie rejoindre mon père pour vivre loin de ma mère. J'ai toujours fait ce qu'il fallait pour les aidées. Elle me regarda étonnée. Je lui souriais donc et lui dit. Dès que j'ai pu rentrée dans l'école de police j'ai foncée, et malgré le faible revenue que j'avais en tant que bleu, j'envoyais de l'argent à mes sœurs avec des cartes. Mais je n'ai jamais eut de nouvelles ni de réponse. Je soufflais enfin sauf quand elles se faisaient arrêter et que j'essayais de les aidées.

Je baisais les yeux vers mon café et continuais. Tu sais même si ça me fait mal d'avoir une relation comme ça avec elles, je me dis que c'est la vie, et que de toutes façon je ne peux pas faire marche arrière. Je me perdis dans mes pensées en disant cela. D'ailleurs est-ce que je changerais mon passé ? Pas sûr car de toutes façons, je n'avais pas mal agit j'avais juste fuit ma mère avec qui je ne m'entendais pas. Après pour mes sœurs je pensais bien faire en leurs envoyant de l'argent. Mais à croire que j'ai eut tors. Et même il y a quelques mois mon aide avait encore été une fois refuser. Je regardais Kiera et lui dit en lui tendant une carte avec mon numéro. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit ou même le moindre soucis avec l'un de mes collègues n'hésites pas à m'appeler. Je soufflais en rajoutant. Enfin si tu veux bien de mon aide. Car après tout elle n'en voudra sûrement pas.

Je venais de donner ma carte à Keira au cas où si elle avait besoin. je lui avait dis de ne pas hésité à m'appeler si jamais elle avait un soucis. Elle me dit alors qu'elle ne pourrais pas remplacer mes soeurs, je lui souris et répondit. Je ne demande pas à ce que tu les remplaces. Mais tu vois dans la police on est en droit et aussi en devoir, d'aider des personnes qui on pense en vaut la peine. Je fis une pause et rajouta. Mes soeurs en valent la peine, mais elle refuse mon aide donc je la tend à quelqu'un d'autre car je penses sérieusement que tu mérites beaucoup mieux que des soirées en cellules en ma compagnie à attendre ta mère qui va encore une fois pleurer et s'excuser.

Elle me remercia pour la carte en me disant qu'elle appellerait, si elle en avait besoin. Je souris et lui dit simple. De rien Keira.J'entendis la porte s'ouvrir, je regardais Keira et lui dis. Il me semble que c'est pour toi. Et je ne m'était pas tromper sa mère arriva, en pleurs comme à chaque fois. Ce qui fit lever les yeux de Keira au ciel. Je souris devant cet agacement. Sa mère se tourna vers moi, et s'excusa. Je répondit donc simplement. Il n'y a aucun soucis, Madame Murphy. Je pris les clefs de la cellule sur mon trousseau et ouvrit la porte à Keira.

Tu es libre, vu que ta mère est là, mais je penses que tu risque d'avoir une convocation devant le juge, enfin seul ton avocat te le confirmera. Je refermais la porte derrière elle après avoir récupérée la tasse à café. et dis. Je vous souhaite une bonne fois de soirée, et Keira. Elle me regarda, je rajoutais donc avec un sourire. Penses à ce que je t'ai dis, et n'hésites pas. Seul l'avenir nous dira quand on se reverra de nouveau et surtout dans quelle circonstance.