Garence + fruit du hasard

Garence savait pertinemment qu'il se ferait du mal en entrant dans ce café, pourtant, il n'avait pas pu s'empêcher, en quittant le musée, d'aller dans ce lieu où, habituellement, ils se retrouvaient avec Paige. Mais ça, c'était avant l'accident, avant que leurs vies ne basculent. Quand les gens apprenaient ce qui était arrivé à la jeune femme, tout de suite ils demandaient comment elle allait mais personne ne se posait la question de comment lui prenait les choses. Du moins, c'était avant qu'elle ne parte. A présent on pense à lui et à sa solitude mais jamais il ne se plaignait de la situation parce qu'au fond, il comprenait son choix de partir au delà du fait que cela lui avait laisser un trou en plein coeur.

En entrant dans le café, il se dirigea vers la table où ils se donnaient toujours rendez-vous. Cette fâcheuse habitude allait devoir prendre fin, il le savait, pourtant, son esprit ne souhaitait pas sauter la barrière psychologique que son cerveau avait implanté depuis neuf années. Il prit son habituel café long serré et commença à lire les nouvelles du journal mais ses pensées étaient ailleurs, comme bien souvent en ce moment.

Il pensait à tout, au musée, à l’aménagement qu'il pourrait faire dans son appartement maintenant que Paige n'était plus là, à ce qu'il aurait pu faire pour qu'elle aille mieux. Il avait beau chercher, à son niveau, il avait tout fait, du moins, c'était ce que les médecins lui avaient dit. C'était aussi un effort pour elle, de devoir se souvenir.

On le tira de sa rêverie et, en levant les yeux, son coeur rata un battement. Elle était là, à nouveau. Il cru d’abord à un produit de son imaginaire, pourtant, elle semblait réelle. Ses yeux se plantèrent dans les yeux et il sentit ses joues rosirent alors qu'il se leva et s'approcha d'elle d'un oeil protecteur. Il n'osa pas la toucher, de peur qu'elle ne le prenne mal. Lui qui avait si tactile avec elle quand ils étaient ensembles, il devait refréner ses envies de la prendre dans ses bras à présent.  "Page! Mais qu'est ce que tu fais ici ? Et Los Angeles?"

Comme à chaque fois que Garence voyait Paige, son coeur s'était mit à battre. Un mélange de sentiments s'entrechoquent en lui. Il y avait d'abord de la joie de la revoir, il espérait au fond de lui que si elle était de retour à New York, c'etait qu'il y avait quelque chose qui la retenait ici et souhaitait vivement que cela soit lui. Ensuite, il y avait de la panique parce qu'elle semblait autant perdue qu'en partanr et, il fallait bien l'avouer, l'equipe du café l'avait sans doute amener ici par habitude sans lui faire part de ce souvenir, ce qui n'avait pas du arranger son angoisse de l'inconnu et, enfin, il y avait de l'amour, qui se traduisait par ce regard qu'il avait envers elle.

Alors qu'il serait lever, elle lui avait demander si elle pouvait s'asseoir, il avait hoché la tête avant de reprendre place sur sa chaise. Un silence commença à s'installer entre eux. Avant, il n'y en aurait pas eu, ils se seraient parler de leur journée, du prochain film à aller voir ou encore des fêtes de fin d'année qui approchaient. Mais la, rien, juste de la gène. Garence ne savait pas par quoi commencer, ou du moins, il avait peur d'insister un peu et de relier le couteau dans la plaie. Au vu de sa mine, elle ne savait pas ce qu'elle faisait ici, il en conclut qu'elle n'avait pas retrouver la mémoire.


je suis Désolé avait il dit concernant son voyage en Californie. En réalité, il aurait vraiment pensé que cela resoudrait une bonne partie de son problème, il fit forcer de constater que ce ne fut pas le cas. Il était vraiment Désolé et son regard, plein de sincérité, était poser sur elle. Il se voulait doux et compréhensif, comme il l'avait toujours été avec elle.

Alors qu'elle lui demande si c'etait une habitude de venir ici, il eut un petit sourire alors que le serveur amenait la boisson de Paige, sans qu'elle le lui bait demander. nous venions ici une fois par semaine. Tout le temps le le le jour, a la même heure, s'installant a la même table et commandant la même chose...c'etait une habitude que nous avions... son regard s'emplit de tristesse quand il continua je continue de venir depuis que tu es partie...les habitudes son tenace...la preuve, tu es venues sans savoir quoique de soit du lieu. Quand nous étions à table, on parlait de notre journée et du film que tu voulais voir pour ta prochaine critique.

Il se mit à rire un peu un jour, tu m'as parler d'un long métrage que avait été voir sans moi, tu étais si passion de que tu as renverser ta tasse sur moi et que tu l'as ebrechee, depuis, on te donne toujours cette tasseil lui montra alors lance de la tasse qu'elle avait, il lui manquait un petit morceau.

Garence n'avait pas été dévasté quand Paige était revenue à la maison. Il avait tenter de prendre cela comme un recommencement. Ainsi, il avait cuisiner des choses qu'elle aimait, lui avait fait écouter de la musiquer et regarder des films qui l'avait marqué depuis ses neuf années de concubinage. Si ses goûts n'avaient pas changer, , l’avoir oublier lui était une autre histoire parce qu'il ne savait pas quoi dire d'autre à part recenser leur histoire encore et encore.  Il osait à peine lui prendre la main ou lui caresser la joue. Il avait même préparer le lit dans la chambre d'amis pour lui laisser le leur le temps qui lui faudrait. Mais rien n'y faisait, elle ne ressentait plus rien pour lui. On lui avait souvent dit qu'il fallait qu'il abandonne mais il refusait parce qu'il avait l'espoir qu'elle se souvienne. Et puis, elle était partie et son coeur s'était brisé.

La revoir lui donnait un sentiment mitigé, il était bien entendu heureux de son retour, et, en même temps, voir ce regard perdu dans ses yeux le décevait. Il donnerait tout pour revoir ce sourire si franc sur ses lèvres. Il lui avait parler de Los Angeles et, malgré son malheur, il fut heureux d'entre sa franchise au sujet de ses goût d'adolescente. Je dois bien avouer que ta chambre n'était pas mon endroit préféré quand on allait chez tes parents. Avoua-t-il avec amusement. Cependant, une de mes photos préféré de toi te représente dans cette pièce. Tu avais volé une robe de ta mère, tu n'avais pas 10 ans. Je trouve qu'elle te représente bien et que ton regard traduis tout...Ta franchise, ta joie de vivre et ta force, même si tu pleures encore devant la mort de Mufasa dans le Roi Lion. Il se raclât la gorge et prit une gorgée de son café comme pour changer de sujet.

Il lui avait expliqué une anecdote parmi tant d'autre dans ce café, ce lieu qui aurait dû accueillir sa demande en mariage qu'il devait faire en rentrant du Connecticut mais au final, avait été avortée. Tu as besoin de temps...Je suis certain que cela reviendra. Le truc, c'est de toujours rester optimiste IL l'a vit partir dans ses pensées en touchant cette tasse. Il la connaissait malgré que cela ne soit plus le cas de son côté. Il faut dire qu'en neuf ans de vie conjugale, on a le temps d'apprendre toutes les petites mimiques de l'autre. Et puis, elle changea de sujet, lui parlant de sa journée. Ca à été. Nous avons eu une visite scolaire aujourd'hui et, aussi étonnant que cela puisse paraître, les ado' ont été très intéresses par l'histoire de grand-mère Lorraine.

Il lui avait déjà raconté l'histoire de sa famille et de la popularité de ses grands-parents défunts. Elle t’aimait beaucoup...Je me souviens d'un noël où nous y sommes allés, cela faisait quatre ans que nous étions ensembles, et alors que tu faisais la vaisselle, elle est venue me voir et m'a dit que tu avais une aura claire. Après quelques secondes, il fit une petite moue. Chacun est libre d'y croire ou non, mais j'ai apprécié qu'elle dise ça.