I'm back... Again...

[justify]Je venais tout juste d'arriver à Londres. Maintenant restait plus cas savoir où aller. Je souris en pensant à ma grande soeur. Pas plus grande la deuxième. Everest. J'étais sûre et certaine qu'elle habitait encore dans son studio. Bien que cela faisait des mois que j'étais partie. Je pris ma valise, sortie de l'aéroport et me dirigea vers l'arrêt de bus le plus proche. J'attendis un bon quart d'heure, Plus le trajet, j'arrivais chez ma soeur une bonne heure après mon arrivé.

Je souris et monta les quelques marches. Je frappais à la porte et essayais de faire apparaître mon plus beau sourire. Bon connaissant Eva, j'allais encore me faire engueuler pour être partie comme ça, au bout du monde avec un mec que je connaissais à peine, mais après ce serait vite pardonner. Enfin, je le crois. Puis bon après tout qui pourrait m'en vouloir longtemps, je suis quand même la plus mignonne et adorable des soeurs Lawson.

En tout cas une chose est sûr, si j'étais revenue ce n'était pas pour rien. Javais surtout besoin de retourner aux sources, de me souvenir d'où je venais et surtout me rapprocher de ma famille. Enfin cette dernière étape serait la plus délicate, car après tout, ma famille, n'en était plus une. Une mère folle, un père absent, une grande soeur porte-monnaie et une autre grande soeur toujours là, mais n'étant pas le modèle à suivre.

Oui, j'avais une famille de fou, de malade, de tout ce que vous voulez, mais qui ne rêve pas un jours d'avoir une vie de famille parfaite et idéale comme dans les séries qui passent à la télévision. Nous sommes beaucoup plus à en rêver. La porte souvrit. Je souriais donc et dit devine qui revient à la maison. |/justify]

Ma vie était bien monotone pour le moment, toujours la même chose. Le taff, la fête, les bars, la drogue, les mecs, les potes. La base. Mon univers, aussi glauque soit-il. J'étais un peu tranquille niveau flic depuis la gala de charité et de ce qui s'était passé avec la disparue de la ville, tous les flics étaient en train d'enquêter, ils en avaient que faire d'une récidiviste comme moi au final, je faisais partie de la maison comme ma meilleure amie.

D'ailleurs en parlant d'elle, elle avait encore découché cette nuit. Je savais très bien ce qu'elle avait de sa soirée, comme pratiquement toujours. Je n'espérais qu'une seule chose, c'était que c'était pour le plaisir et l'envie, pas pour le devoir. Je n'aimais pas du tout ce qu'elle faisait pour gagner sa vie, bon certes, je n'avais pas le meilleur des taff non plus, mais son choix de vie me faisait quelque peu penser à ma mère et ma mère était un des facteurs qui m'avait détruite à jamais avec mon père et ma grande sœurs... Qui m'ont abandonnée ma petite sœur et moi-même.

D'ailleurs, elle aussi avait fini par partir. Tout le monde part un jour. Voilà à quoi se résumait ma vie au final. Entre mort, abandon et malades mentales. J'étais clairement servie pour le coup et c'est le cas de le dire. J'étais dans mon canapé, en culotte. Ce n'était pas sale chez moi, mais ça se voyait que c'était un squat à junkie, de la drogue sur la table, un bang et j'en passe. Pas de couleurs, les murs froids et fades, des vieux meuble qu'on a pris en récupération. Enfin la base quoi.

Je fumais d'ailleurs dans mon bang quand on sonna à la porte. Je pris une dernière gorgée et je posais mon instrument à côté de mon cendar et ma bière pour aller ouvrir, toujours en débardeur blanc, sans mon soutif et où on voyait la forme de mes seins ainsi que mes tétons avec ma petite culotte en dentelle. En gros, totalement présentable... Je m'en ballais les couilles à vrai dire. J'ouvris la porte et la surprise n'en fut pas moindre. Ma petite sœur « Coleen ? » Dis-je alors surprise. C'était vrai ou bien j'étais encore défoncé ?

Je venais tout juste d'arriver en ville et le seul endroit, où j'étais sûr de trouver refuge c'était chez ma soeur. J'avais donc pris le bus pour la rejoindre. Arrivé à sa porte, je frappais et attendais qu'elle ouvre. Quand elle ouvrit, j'affichais à large sourire en disant. Devine qui revient à la maison ? Bon certes sa réaction n'étais pas celle que j'attendais. Je l'embrassas donc sur la joue pour la réveillé de son petit choc. Tu as l'intention de rester en petite culotte dans le couloir ? Je ris, j'étais proche de ma soeur. Bon pas autant qu'avant, mais j'avais eut besoin de prendre l'air de m'éloigner de tout ça. Ma dernière soirée, je l'avais passer au poste de police, et cette fois-ci j'avais demander à appeler ma soeur, et le mec m'avait dit que l'officier Lawson ne voulait plus nous aider. J'avais appris par la suite que si elle avait dit ça c'est les refus tant donner. Du coup, j'étouffais.

Cette relation familiale, j'en avis marre, et c'était pour cela que j'étais partie avec mon ex-petit ami. Ex car depuis j'avais changer pour des raison que je préfère taire. Du moins pour le moment. Il est certes que par contre j'avais l'intention de renouer le contact avec ma soeur, enfin mes soeurs, bien que tout ceci serait compliqué et c'était la raison de mon retour e ville et cela à cause de mon nouveau petit ami. Je regardais donc Eva, j'étais toujours à la porte, je souris et dit. Tu préfère peut-être que j'ailles chez Vic ? Ceci la fis réagir beaucoup plu vite. J'aurais dut dire cela dès le début, je commençais à avoir mal aux pieds avec mes talons aiguilles, et mes sacs.

"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine

Parfois je me disais que je devais être trop bonne, trop conne. Surtout envers les membres de ma famille, je l'avais été avec notre mère et je le suis avec Coleen. En faîte, il n'y a qu'avec Victoria que je ne faisais pas de cadeau, je ne sais pas pourquoi... Peut-être parce que dans le fond, c'est elle qui m'a fait le plus de mal... Quant à mon père, mais quel père ? J'en ai pas, un géniteur, mais pas un père, ça c'est sûr.

C'est mon père qui avait détruit cette famille pas bien riche certes, voir souvent dans la galère, mais qui était unie et semblait parfaite jusqu'au jour où mon père est parti pour ne plus jamais revenir, ma grande sœur s'en allant avec lui, nous laissant Coleen est moi-même, qui venait d'avoir mon diplôme, qui adorait les cours en plus.

En un claquement de seconde, j'avais tout perdu. J'avais toujours voulu faire un certain travail, j'en avais parler à personne... Seule Coleen savait que j'avais eu pour rêve de devenir psychologue et plus particulièrement profiler. Mais je fis tout ce qu'il ne fallait pas faire pour avoir ce métier puisque j'avais arrêter les études, j'avais traîner dans les rues pour ensuite être une récidiviste et une grande habitué de la police.

Bref, Coleen avait finit par partir elle aussi, alors que j'avais sacrifier ma vie et mon avenir pour le siens. Bien entendu ce n'était pas la première fois qu'elle le faisait pour revenir après. Comme en cet instant, et à chaque fois, je la reprenais comme en cet instant... Trop bonne, trop conne comme je le disais. J'étais surprise de la voir.

Je ne réagissais pas tout de suite et haussai les épaules quand elle fit une remarque sur ma tenue « Je m'habille comme je veux si les voisins sont pas content, je les emmerdes » Fis-je alors d'un ton totalement nonchalent. J'en avais rien à faire de ce qu'on pouvait penser de moi au final. Je m'écartai pour la laisser enter sans montrer ma joie, car bon, je lui en voulais tout de même, il y avait que Keira qui ne m'abandonnais pas !

D'ailleurs en voyant mon état de penser, Coleen qui mine de rien, me connaissait par cœur décida de me provoquer et cela marchait « Ah ouais ? » Fis-je alors, je pris sa valise et me dirigeai vers la porte pour l'ouvrir pour mettre la valise dehors « Bah dégage vas-y,t'es pas sa sœur pour rien de toute façon » Lui dis-je en ayant mis sa valise dans le couloir pour ensuite croiser les bras. J'étais certes excessive, mais j'étais surtout blesser par ses propos.

Code by Sleepy

Je ris devant la réaction excessive de ma sœur. Je savais que Victoria était le sujet sensible. Mais de là à ce qu'elle me mette à la porte, je n'aurais jamais pensé. Du coup je suivis ma valise et dit. Je ne suis pas sa sœur pour rien. Laisse moi rire Eva, tu es peut-être ma grande sœur mais moi au moins j'ai eut le cran de quitté cette vie de merde. Je pris ma valise en main et dit. Mais tu sais quoi d'un côté toi aussi tu es comme nous car ta réaction d'être sans pitié pour me mettre à la porte est la même chose que l'abandon. Je lâchais ma valise et dit. Oh attend j'ai oublier mon sac. Je rentrais de nouveau pris mon sac, et dit. Bon bah écoute, quand tu seras calmer appelle moi. Je serais sûrement à l'hôtel. Je pris ma valise souris à ma sœur et commença à partir.

Oui ce petit voyage à l'étranger avait fait de moi une autre jeune fille. J'avais vécue plusieurs choses différentes, agréable ou pas. Du coup quand j'avais décider de revenir pour avoir un soutien familial je ne m'attendais pas à cela. De toute façon, ma famille était un désastre, mais j'allais tout faire pour que tout ceci change. J'avais que cette idée en tête l'envie d'avoir un vraie famille, sur qui on pouvait compter quand on a des coup durs.

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Bien entendu, j’étais un peu trop excessive dans mon genre, je le savais. C’était un trait de caractère, c’est comme ça. Toutefois, il y avait des choses à ne pas dire, et ce qu’elle avait dit… Elle le savait en plus, elle avait juste fait ça pour me faire du mal et je trouvais ça totalement normal de ne pas vouloir d’une personne qui veut nous blesser gratuitement alors que je ne lui avais rien fait, au contraire, je faisais tout pour elle.

Je me mis à rire « Oui en attendant, je ne profite pas des autres et de leur argent, je sais me débrouiller toute seule sans qu’on m’entretienne » Répliquais-je alors « Et si cette vie de merde me plait, c’est mon problème… En attendant c’est la mienne » Répliquais-je alors. Je voulais me calmer, mais en tout cas, ce qu’elle venait de dire me mettait vraiment hors de moi… Comment pouvait-elle comparer l’abandon à cela ?

Je tenais toujours la porte et je ne bougeai pas, je la toisai du regard « Je ne sais pas tu cherches à faire quoi quand en venant ici pour me parler comme ça, mais crois-moi, ça ne va pas le faire longtemps » Répliquais-je froidement « Je n’ai jamais abandonné personne, et je pense qu’il y a une différence entre ne pas vouloir hébergé une personne qui parle comme toi, que d’abandonner… En attendant ne confond pas ton cas et le miens il me semble » Repris-je alors.

Je haussai les sourcils « Pourquoi ne vas-tu pas chez ta sœur chérie comme tu l’as si bien dit » Lui dis-je alors toujours d’une froideur sans âme. Instantanément, quand on s’en prenait à moi je me refermais et quitte à tout perdre, je rester fermer et ne faire aucun effort pour sortir de la situation. J’avais perdu beaucoup de monde en agissant ainsi, mais c’était comme ça, j’étais comme j’étais après tout.

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Je souriais en partant, mais voilà qu'elle ouvrit sa bouche. Je me retournais et dit. Oh arrête Eva, on dirait que tu es jalouse de cette chère Victoria. Je me rapprochais d'elle et dit. Si tu n'avais pas compris l'ironie de ma phrase ce n'est pas de ma faute, tu me diras avec le cerveau défoncé que tu dois avoir, ce ne doit pas être simple. Donc avant de me juger chère grande soeur regarde toi.

Je lui tenais tête et dit. Elle est passée où cette Eva qui rêvait d'un bel avenir. D'une belle carrière. Elle est aux oubliettes. Je repris ma valise et dit. Donc maintenant, excuse-moi, mais je vais allez à l'hôtel et me débrouillée toute seule, certes avec l'argent d'un autre, mais pas avec de l'argent sale.

Je détestais e prendre la tête avec Eva, mais j'avais envie de changée de prendre un nouveau départ. Et avouons le, ce n'est pas gagné. La première chose que je voulais c'était me retrouvé avec ma soeur et bah bénéfice net, ce n'était pas gagné. En gros je foutais tout e l'air chose que j'avais l'habitude de faire. Sur ce point là, j'étais championne. Je m'arrêtais devant la porte de l’ascenseur miteux et attendis.

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Je levai un sourcil quand elle me parla de jalousie et je me mis à éclater de rire « Tu es sérieuse ? » Lui dis-je alors sur le cul tellement ce qu’elle venait de dire était absurde « Tu as complètement craqué ? Et après tu dis que c’est moi qui est défoncé, la bonne blague » Répliquais-je alors. J’étais vraiment folle de rage contre elle, avec tout ce qu’elle venait de me dire « Tu as un humour vraiment pourrie, le même humour que ta mère » Répliquais-je.

Il est vrai que dans mes souvenirs, notre mère n’avait pas franchement un humour fort intéressant. Il faut dire qu’on ne savait jamais si elle rigolait ou bien si elle était sérieuse. Bien entendu, parler de notre mère était également un sujet sensible. Enfaîte, parler de notre famille l’était « Où est passé cette Eva ? » Lui demandais-je abasourdie « Tu oses me demander où elle est là ? » Repris-je alors en me décalant dans un coin plus sombre, me posant contre le mur.

Je me retenais de ne pas exploser, j’inspirai et expirai avant de reprendre « Cette Eva s’est sacrifié pour que tu puisses faire des études, pour que tu puisses avoir ce que tu veux et avoir un avenir quitte à se sacrifier » Répliquais-je. Bien entendu, j’avais abandonné tous mes rêves d’enfant afin de pouvoir lui fournir un avenir descend, comme aurait dû le faire notre père, comme aurait dû le faire ma mère. Ça n’aurait pas dû être à moi de le faire, mais c’est ainsi, la vie est injuste et cela m’avait permis de me forger, à un point où je ne pouvais plus avoir mal.

Il en fallait peu pour me mettre en colère, Coleen le savait mieux que quiconque avec Keira donc il est claire que même si cela n’était qu’une blague, cela avait le don de m’énerver au plus haut point « Je ne retiens pas, tu connais la route » Dis-je alors toujours dans mon coin. C’est à ce moment-là que j’aurais dû m’excuser et lui dire de revenir, qu’il n’y avait pas de soucis. Mais j’étais bien trop orgueilleuse pour cela donc je laissais juste faire.

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