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 Comme un coup de couteau.

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MessageSujet ☆ Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Sam 4 Fév - 22:02



"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


J’étais complètement perdu depuis des jours, depuis le bal… Le retour d’Andrew. Je m’étais renfermée plus que d’habitude et niveau flic… J’étais un peu dans la merde suite à mon interrogation… Je le savais. Il pleuvait, j’étais en t-shirt, je mourais de froid… Mais ce n’était rien en comparaison du froid glacé de mon cœur. Le retour d’Andrew, m’avait tellement chamboulé. J’étais plus unie avec Keira comme nous nous étions également éloignées.

Je n’avais pas eu de contact avec Andrew. C’était bien trop dur pour moi, j’étais un vrai bordel. C’est le cas de le dire. Je m’étais éloigné de tout le monde, de la civilisation. J’étais enfermé dans mon mutisme et je n’en avais plus rien à foutre de tout ce que pouvait vivre ou ressentir. Je savais que cette sensation n’était pas rien, que ce n’était pas une crise sans conséquences. Je savais que ma vie était en train de prendre un autre chemin.

J’étais dans une intersection, je devais faire un choix… Que tout allait se jouer. Je baissai la tête, j’étais en plein milieu de la rue, sous la pluie et je m’en foutais des regards interrogateurs. Je m’en foutais tellement de tout qu’au final, c’était devenu une habitude. Je repris mon chemin, marchant dans les rues sans réellement savoir où aller, je ne pensais même plus. J’avançai juste, mon cœur se noyant dans cette déferlante intense de rancœur.

Je continuais à marcher, pendant des heures et je me mis à frapper à la porte. J’étais frigorifié, je savais que mes lèvres devait avoir changé de couleurs, nous étions en hiver quand même. C’est alors que la porte s’ouvrit et je découvris le visage de ma grande sœur, de Victoria « J’ai voulu la mort de Marie Clinton, je voulais qu’elle souffre, j’ai souhaité tellement ardemment sa destruction » Révélais-je alors, toujours en étant sous la pluie. Je ne savais pas pourquoi, j’avais dit tout cela, mais désormais, il était trop tard.

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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Mer 8 Fév - 20:26

Comme un coup de couteau.
Everest Lawson & Victoria Lawson

Je n'en pouvais plus. Cette semaine avait été la plus fatigante. On avait dû interroger toute la ville sur la disparition de Marie Clinton, tout en essayant de résoudre les autres disparitions qui faisaient beaucoup moins de bruits. D'ailleurs, toute la police était chargée de l'enquête. Bilan de toute cette histoire pas grand chose. Il nous restait encore à devoir étudier tout ceci comme il se doit. En sortant du boulot, je n'avais qu'une envie prendre une douche et me détendre. C'est donc sans traînée que je me dirigeais vers chez-moi. Je posais mes affaires dans ma chambre, et me dirigeai vers la salle de bains.

Une fois cela fait, je me dirigeais vers la cuisine, et ouvris une bouteille de vin. Je me servis un verre, et allai m'installer dans le canapé. Bien évidemment la plupart des chaînes locales ne parlaient que de la disparition de Marie. Je changeais donc de chaîne et mis une chaîne cinéma. Ce sera toujours mieux que les chaînes locales. Car Marie Clinton, commençait à trop faire partie de ma vie, alors que je ne l'avais jamais rencontré. J'ignorais qui elle était. Enfin bon.

Alors que je commençais à être bien concentrée dans mon film, on frappa à ma porte. Je me demandais bien qui cela pouvait être, car la plupart des personnes avec qui je passais mes soirées, je les avais prévenues, que j'avais besoin de me détendre. Je me levais donc et me dirigeai vers la porte d'entrée. Quand j'ouvris, je fus surprise d'y voir ma petite soeur Everest. Mais ce qui m'étonna encore plus fut sa révélation. En tant que flic, j'aurais dû agir d'une manière. Mais ce soir Everest avait surement plus besoin de sa grande soeur que d'une flic. Bon certes, nos relations n'étaient pas du tout au beau fixe, on n'avait jamais été proches, sauf gamine. Mais elle restait malgré tout ma petite soeur.

Je souris faiblement et lui dis. Rentre au chaud, tu vas choper la mort sous la flotte. Elle entra, mais ne bougea pas pour autant. J'attrapais cette serviette que je laissais toujours à l’entrée en cas de nécessité, et la mis autour des épaules de ma soeur. Je posais ma main sur son épaule et lui dit. Va donc t'installer sur le canapé, je reviens. Je me dirigeais vers ma chambre, et pris des vêtements de sport qui traînait dans le devant de mon armoire. Je retrouvais ma soeur et lui tendis les vêtements. Si tu le veux, mets ceci pour mettre tes vêtements à séchés. Je la regardais en attendant sa réponse ou sa réaction. Qu'elle accepte ou non. Elle seule était libre de choisir.

Emi Burton
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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Sam 11 Fév - 19:31



"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


Un pas, un flachback, une avancée, une image, un chemin, un souvenir. Mon esprit et mon âme était réellement perdu tandis que mes jambes avancées seules, et je ne savais strictement pas où avançais-je… Tout mon esprit s’était tourné vers Andrew, son retour et toute cette histoire. C’était juste pas possible, ce n’était pas censée se passé comme cela et je ne savais même pas si j’étais heureuse de le savoir en vie ou si au contraire, j’en éprouvais du dégoût et de la haine.

J’avais l’impression que mon cœur saignée réellement, et je comprenais réellement désormais comment une douleur émotionnelle pouvait devenir physique. Bien entendu, je l’avais déjà vécu, mais je n’avais pas compris jusqu’à cet instant. Je ne pouvais pas mesurer en échelle de 10, ce que je ressentais. Toutefois, une chose est sûre, cela dépassait les 5. Aisément. Bien entendu, je n’étais pas la plus à plaindre, j’avais juste cru mon premier amour, l’amour de ma vie mort depuis des années, alors que tout cela n’était qu’un mensonge, qu’une blague, une farce.

C’est alors que je me retrouvai à frapper à la porte de ma sœur, sortant des mots que je n’avais jamais dit, que j’avais niais plus ou moins lors de mon interrogatoire. Je ne savais pas pourquoi j’avais fait ça, après tout, nous nous n’entendions pas du tout et en plus de cela, elle était la flic qui enquêtait sur la disparition de la copine de l’homme que j’aimais. Bien entendu, j’avais un très bon mobile, j’avais de quoi être suspect d’autant plus que mon casier judiciaire n’arrangeait pas du tout la chose. Pourtant, c’est ce que je fis, complètement trempée frôlant donc l’hypothermie.

C’est alors que Victoria me fit entrer et je ne réagissais pas tellement, j’étais comme un robot agissant par automatisme. Rien de plus, rien de moins. Je ne bougeai pas quand elle me parla, mon cerveau, comme déconnecté. J’avais la tête baissé, le regard dans le vide, vers le sol, les cheveux effaçant mon visage tandis que j’avais mes deux bras ballants le long de mon corps. Je vis qu’elle me tandis des vêtements, je relevai la tête, la regardant, le visage, les yeux vides et inexpressif comme si aucune vie existait dans mon être.

Je pris ses vêtements, et sans aucune gêne ou bien par automatisme aussi, je me déshabillai, me mettant complètement nue devant ma sœur, on pouvait voir une fine cicatrice sur le côté du ventre, une petite balafre blanche. Cela ne faisait pas moche, mais montrait un passé violent, c’était une certitude. Puis je mis les vêtements de ma sœur, j’étais plus au chaud, un frisson de chaleur parcouru mon corps et cela me faisait tellement de bien. Je fermais les yeux, essayant de reprendre le contrôle de moi-même, j’inspirais et expiré tranquillement, doucement. J’étais dans un état vraiment pas possible, dans quel état une femme pouvait se mettre pour un homme qui s’en fout d’elle.


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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Dim 19 Fév - 15:42

Comme un coup de couteau.
Everest Lawson & Victoria Lawson

Everest prit les vêtements que je lu tendais, elle se changea devant moi. Je pus apercevoir une cicatrise. Mais je ne dis rien et me dirigea vers la cuisine. Je sortis un verre et une tasse et demanda à ma soeur si elle préférais un café ou un verre de vin. Mais aucune réponse. Je retournais donc prêt d'elle et dis. Everest. Elle tourna son regard vers moi, je souris faiblement et dit. Je te demandais si tu préférais un café ou un verre de vin.

Bon après la révélation qu'elle venait de me faire. J'aurais du ne pas agir comme ça. J'aurais du la prendre par le bars et l'emmener au poste. Mais si elle était venue ici de son plein gré, ce n'était pas pour avoir à faire à Victoria la flic, mais à Victoria tout court. A sa soeur. Bon vu comme ça, ce serait plutôt ironique. Vu notre relation, car je crois bien que c'est la première fois qu'elle vient chez moi.

Mais avouons le das le fond elle restait ma petite soeur. Petite soeur qui croit que je l'ai abandonnée. Mais pourtant si elle savait tout. Elle comprendrait surement mieux pourquoi, je ne lui en veux pas tant que ça et pourquoi aussi je n'ai pas été présente avant mon entrée à l'école de police. Période où on aurait pu croire que j'étais morte.


Emi Burton
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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Mer 1 Mar - 19:50



"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


Je n’étais pas le genre de fille qui se laissait facilement perdu ou abattre pour quelque chose ou par une personne. Mais il faut dire que cette personne n’était en rien comparable à tout ce que j’avais pu connaître, rencontré, aperçu. Il a été sans conteste le seul homme dont je ne sois jamais tombé amoureuse et cela n’était pas rien. Mais il m’avait également fait plus de mal que n’importe qui. Il avait fait une chose monstrueuse et pas qu’à moi.

C’est alors, désemparée, le cœur lourd et mon âme ailleurs, j’étais vide, j’étais morte, je me perdais dans les abysses de la douleur et de la noirceur d’âme. J’essayais de me battre, j’étais, à une étape qui je savais je n’en sortirais plus jamais comme j’étais. Comme à chaque épreuve que j’avais pu vivre, où j’avais sombré au fur et à mesure. Tout doucement, et là, je sombrais encore dans ce sentiment si terrible pour moi, comme si j’avais l’impression de ne pas réussir à y survivre. Je voulais fermer les yeux et me rendre compte que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve.

Mais ça ne l’était pas, et j’étais là, dans les tenues de ma sœur qui, pourtant, je haïssais au plus profond de mon âme, au plus profond de mon être. Je ne savais pas pourquoi, ni même comment j’étais arrivé là, que j’ai dit tous ces mots… Mais je l’avais fait. D’ailleurs, je relevai la tête. Sa voix si lointaine me parlait, je fronçai les sourcils, je n’avais pas entendu ce qu’elle m’avait dit. Elle le comprit et alors elle répéta donc sa question « Un café » Répliquais-je alors d’une voix morne, d’une voix qui ne m’appartenait pas.

J’allais donc m’installer sur le canapé, la tête entre les mains en attendant que ma sœur arrive avec le café ce qu’elle fit peu de temps après. J’étais anéantie, il n’y avait pas d’autres mots « Je n’ai pas tué Marie Clinton, Victoria, je la haïssais, mais je ne l’ai pas tué… Je ne sais rien de sa disparition » Fis-je alors mon âme en toute sincérité et cela était vrai, je ne savais rien de ce qui lui était arrivé. Mais je savais qu’avec toutes ses révélations, je pouvais être plus qu’un suspect.

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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Dim 5 Mar - 23:33

Comme un coup de couteau.
Everest Lawson & Victoria Lawson

après avoir demandé pour la deuxième fois à ma soeur ce qu'elle voulait boire, elle me donna sa réponse. Je me dirigeais donc vers la cuisine pour lui préparé un café. Je mis sur un plateau du sucre, du lait, même de la chantilly, ainsi que sa tasse, et la rejoignis. Je la vis installée sur le canapé, la tête entre les mains. Je posais le plateau sur la table basse et m'installa prêt d'elle. C'est là qu'elle me dit qu'elle haïssait Marie Clinton, mais qu'elle ne l'avait pas tuée.

Je me mordis la lèvre, je ne savais pas trop quoi dire, car je dois avouée que mon cerveau raisonnait à la manière flic. Je soufflais donc un grand coup et dit simplement. Everest et si tu me racontais l'histoire, toute l'histoire. Bon ceci risquerait d'être long, mais tout ceci serait plus simple pour moi, cela me permettrait de mieux analyser ce qui était en train de ce passer dans mon salon, et surtout dans la tête de ma soeur.

Mon instinct de flic avait pris le dessus, mais je n'avais pas pris la décision de l'emmener au poste de police. Loin de là, je voulais d'abord l'écouter en savoir plus et après j'aviserais. Et au fond de mi, même si je risquais gros en agissant ainsi, au point de perdre ma place, je savais que j'avais pris la bonne décision. Et si je devais le refaire, je le referais.


Emi Burton
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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Mer 15 Mar - 23:31



"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


JJ’avais mal au cœur, j’étais perdue… Andrew me faisait du mal quand il était là, il me faisait du mal quand il n’était pas là… Il me faisait toujours, constamment inlassablement. Il n’avait pas besoin de faire grand-chose pour réussir à me faire souffrir, sa simple existence, son simple regard sur moi. Et cela avait toujours été comme cela, bien avant qu’il ne disparaisse.. Mais depuis son retour, c’était pire que tout. Je ne savais plus, je ne savais pas ce qui était la vérité et du mensonge, du mal et du bien… J’étais ailleurs et complètement anéantie.

C’est pourquoi j’étais dans le salon de ma sœur, qui pourtant je déclarai haut et fort que je détestai, j’étais sur son canapé et j’avais besoin d’elle, sans réellement savoir pourquoi. A cet instant je n’étais plus Eva cette chef de famille à seulement l’âge de 14-15 ans, cette Eva avec un fort caractère devant s’occuper de la maison, de sa mère, sa sœur, des factures, de nourrir tout le monde. Non, j’étais pour l’instant d’un moment juste Everest, une enfant qui pour une fois avait besoin qu’on s’occupe d’elle. Bien entendu, je n’aimais pas spécialement cela généralement… Mais ce soir, c’était différent.

J’avais la tête entre les mains et je continuai à parler sans faire attention à ce que je pouvais dire comme à chaque fois pour une fois je me libérais et je me laissais aller, je laissais parler mon cœur, car oui, j’en avais un même si c’était dur à le croire. Bien entendu, comme je me doutais elle voulait savoir toute l’histoire, mais si elle savait à quel point c’était douloureux pour moi car toute l’histoire ne se résumait qu’à l’amour de ma vie et à personne d’autre. Je relevai la tête pour la regarder, j’avais les yeux mouillés, les yeux pleins de détresse, témoins de ma douleur de ma souffrance… Le désastre d’une vie. Je pris donc le café entre les mains et bu une gorgée qui me réchauffait le cœur et le corps « Merci beaucoup » Lui fis-je alors.

J’inspirai et expirai. Je repris le contrôle de moi. Il ne fallait pas que je me laisse aller, il ne fallait pas que je laisse mes sentiments prendre le dessus sinon, je savais que je ne pourrais jamais rien dire « C’est l’histoire de bandes de quartier à vrai dire, celle du moment se fait avec Keira que tu connais, Jeffrey, Jason et Matthew puis moi » Dis-je alors d’une voix étonnamment calme. Je n’étais qu’une personne externe qui racontait une histoire, rien de plus, rien de moins « Mais nous ne sommes que la deuxième génération, il y avait une autre bande avant nous qui régnait on va dire, la première génération on peut dire… Elle était constitué de Marie, de d’autres personnes et du frère jumeau de Kiera, mon meilleur ami, Andrew » Expliquais-je.

Je baissai la tête, je m’étais peut-être détaché de l’histoire, de la narration, le simple fait de dire son prénom me faisait du mal c’était ainsi « Andrew… C’était mon meilleur ami, le meilleur ami de Matthew… Mon copain actuel, c’était tout pour moi… Il était mon premier amour, ma première fois, Andrew c’est plus que de l’amour, c’est l’amour d’une vie… C’est… Je me rends compte maintenant que je n’aimais pas Andrew, je suis Andrew… Je l’ai plus que dans la peau c’est… Inexplicable, il est mon Heathcliff et je suis sa Catherine » Repris-je alors en faisant référence à la fameuse œuvre des hauts de hurle-vent.

J’avais le cœur lourd et difficile « Seulement, nous n’avions eu qu’une seule nuit d’amour ensemble… On ne pouvait pas se mettre ensemble, il était mon meilleur ami, le jumeau de ma meilleure amie, c’était bien trop risqué… Il est sorti du coup avec Marie Clinton, ils s’affichaient tous les deux, devant tout le monde, devant moi… Donc, évidemment que je la haïssais… Elle était auprès de l’homme que j’aimais plus que tout, et je savais très bien que c’était de moi dont il était amoureux, il se servait juste d’elle pour m’oublier » Repris-je donc, cela expliquait donc pourquoi je n’aimais pas cette jeune femme disparue, une histoire commune, banale, cliché, c’était une histoire de deux filles et un seul mec.

Je me mordais les lèvres, je reprenais toujours d’une voix monotone « Il y a cinq ans, on nous a annoncé la mort d’Andrew, me cœur se brisa et je suis partie bien plus qu’en vrille, de même pour Keira… Nous avions perdus l’être le plus cher à notre cœur, une vie sans Andrew ce n’était pas une vie, il était notre monde, notre univers, notre souffle… Mais il est mort » Dis-je en soufflant lourdement. Je relevai ma manche et montrai mes poignets à ma sœur, mutilés « Je ne me voyais pas vivre sans lui, j’étais sur le point de le rejoindre quand Matthew m’a sauvé » Repris-je donc, mon cœur battant fort en pensant à lui « Depuis bientôt quatre ans, il est là pour moi, il me protège, il m’a fait oublier Andrew et j’ai besoin de lui dans ma vie, pour survivre, il est mon ange… Matthew prends tellement soin de moi, mais il est le meilleur ami d’Andrew et je les vois constamment les deux en train de rire ensemble » Fis-je en souriant tristement.

Je repensais à cet époque où tout était si simple « Je suppose, qu’il a toujours été amoureux de moi, même quand Andrew était là, il a toujours été le gars qui attendait dans l’ombre, je pense » Soufflais-je. Je secouais la tête, je m’éloignai du sujet « Et Marie a disparu, nous ne savons pas pourquoi, la première génération s’était dissoute à la mort d’Andrew, nous entendions plus vraiment parler deux, ils étaient devenus soit des déchets ou soit partis soit je ne sais pas… » Expliquais-je « Je ne savais pas qui avait pu faire ça, seulement… Tout à changer ce soir-là, ce soir au bal… Il était là Victoria » Lui dis-je alors en la regardant droit dans les yeux, je n’arrivais plus à être juste narratrice. Une larme coula de ma joue droite, simplement, sans que je ne puisse faire quelque chose « Andrew était là, il n’était pas mort pendant tout ce temps, il est revenu après cinq ans à se faire passer pour mort… » Révélais-je alors simplement en baissant la tête.


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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Dim 19 Mar - 18:44

Comme un coup de couteau.
Everest Lawson & Victoria Lawson

J'avais du mal à réalisée que ma sœur, Everest était chez moi, qu'elle m'avait lâché cette bombe. Pourquoi venir me voir moi ? La réponse pouvait être simple, j'étais certes lieutenant de police, mais j'étais surtout sa sœur. Bon, ceci était difficile à croire vu que nous n'avions pas du tout de bon rapport. Mais j'avais pris en main mon rôle de grande sœur ce qui était étonnant. Mais je n'en faisais pas de cas. Je lui avais demandé de me raconter toute l'histoire, ce qu'elle fit. Mais voilà, je me remis en tête le rapport de son interrogatoire, il ne me semblait pas avoir vu tout ce qu'elle m'a dit. Je ne la coupais pas, la laissant me raconter la suite, elle me parler de ce qui était arrivé au bal, je m'en souvenais, j'avais été présente, et malgré tout, j'avais reconnu sa fougue à travers cette gifle. Mais encore une fois, je ne dis rien.

Quand elle eut fini sont récit, je dirais même son histoire, je dis d'une voix calme et douce. Okai, je comprends tout à fait, mais pourquoi n'avoir rien dit de tout cela à ton interrogatoire. On aurait pu lancer une enquête plus approfondie, interroger toutes ses personnes plus concernées. Bon, je me doutais un peu de sa réponse, vu son passé, sa vie, et surtout son casier, tout ceci aurait été très long avant de pouvoir coincé le véritable coupable. MAis il était clair, que cela n'avait rien à voir avec la disparition de Marie Clinton, du moins Everest n'avait rien à voir avec tout cela. Mais bon, sa première phrase à son arrivée, pourrait faire croire le contraire. Mais allez savoir pourquoi, je croyais ma petite soeur.

Je voyais bien qu'elle tremblait de froid, de peine, de rage. Je me risquais de poser simplement ma main sur son épaule et rajouta. Écoute Everest, on va arranger ça toutes les deux. Et je te promets qu'il ne t'arrivera rien. Ma promesse n'était pas une parole en l'air, il fallait que je l'aide, je le sentais au fond de moi, mais pour cela, je devais prendre le risque de perdre gros. Mais cela m'importait peut. Après tout, il y a quelque années de ça, j'étais plus ou moins à sa place. Bon certes pas dans la même situation, mais presque pareille, et j'avais eut la chance d'avoir croisé la route de mon chef. Enfin croiser était un vague mot, mais si maintenant, j'étais celle que je suis, c'était grâce à lui.

Je me levais regarda l'heure sur mon téléphone, et rajouta à ma petite sœur. Maintenant seule, toi peu décider de la suite, soit tu décide de venir avec moi et de me faire confiance pour la suite, ou rester là, à te morfondre, à regretter, et de surtout ne pas avoir de réponses à tes questions, et de malheureusement paraître à mes yeux le suspect numéro une de cette histoire. Je n'avais pas pris de ton sévère, ni autoritaire, juste calme et neutre. Je ne voulais pas la brusquer, je voulais juste l'aider, et la soutenir.


Emi Burton
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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Mer 5 Avr - 15:24



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J’étais complètement perdu, je ne savais plus ce que je devais dire, ce que je devais faire. Je ne savais même pas pourquoi j’avais tout raconter à Victoria, pourquoi étais-je venue ici ? Mais je devais bien avouer que tout cela me faisait du bien de dire cela, je ne pouvais pas le faire avec Keira, elle ne savait rien de tout cela, elle ne savait pas ce qu’il s’était passé pour son frère et moi… Je ne voulais pas qu’elle le sache d’ailleurs.

Je ma regardai et je levais les yeux au ciel « J’aurais à peine dit les mots que je t’ai dit que j’aurais été coffré » Répliquais-je alors « Tu sais, la plupart des flics s’en foutent de ce qu’on a dire, la vérité, ils veulent qu’on avoue les faits et après ils s’en foutent » Continuais-je « Pour eux, on ne dit jamais la vérité quand on est innocent, on est tout de suite coupable sans avoir la chance de plaider notre cause » Finis-je en haussant les épaules.

Je le savais très bien et ce n’était pas qu’avec moi, c’était une vérité universelle et d’ailleurs même dans les films c’est comme ça. On ne nous laisse jamais le bénéfice du doute pour les personnes comme moi, je l’avais appris avec le temps. Je soufflais, et je relevai la tête quand j’entendis Victoria me parler en posant sa main sur mon épaule. Je regardai sa main sur moi… Nous n’avions jamais aussi proche depuis qu’elle était partie, c’était même la première fois en une dizaine d’année « Promis ? » Lui demandais-je.

J’avais des sérieux problèmes avec la confiance, cependant, avais-je le choix en cet instant ? Je ne savais pas, mais une chose est sûre, pour une fois, je décidai de prendre le risque « Allez où ? À la police et tout raconter ? » Lui dis-je de manière incrédule. Je ne le sentais pas du tout cette histoire. Je n’avais pas la confiance absolue, j’avais un mauvais pressentiment.

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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Dim 9 Avr - 1:04

Comme un coup de couteau.
Everest Lawson & Victoria Lawson

Je voyais très bien ce que voulais dire ma soeur, tout les flics ne voyaient que le meilleur coupable dans ceux qui étaient les suspect numéro un. Ce n'était pas mon cas, j'essayait toujours de peser le pour et le contre avant d'agir. Elle me demanda de lui promettre qu'il ne lui arrivera rien. Je souris et dit. Je te promet et si jamais je ne peux pas m'occuper de toi, je ferais tout pour que ce soit le flic le plus logique du commissariat qui s'occupe de toi. Je me tus et rajouta. Et si vraiment le pire arrive, ce que je n'espère pas, sache que je serais avec toi jusqu'au bout et que je ne te laisserais pas tomber. Pas une deuxième fois.

Ce qui se passait ce soir, était comme-ci le destin me disais d'agir, pour reprendre mon rôle de grande soeur. Et autant dire que je penses que je devais le faire, pour mes soeurs et surtout pour moi. Je lui avais donc demander d'aller au commissariat. Je voyais bien que cela ne l'enchantait pas. Je lui dis donc. Si tu ne veux pas Eva, je ne te force pas. Mais quoi qu'il arrive ton interrogatoire n'est pas bon du tout. Je me tus et rajouta. Que du coup tes révélations pourraient sûrement te sauver la mise. Je pris mon verre bue une gorgée et rajouta. Mais on ne le fera que si tu le veux.

Ceci était délicat, je l'avoue. Je ne pouvais pas prédire ce qui allait arrivé, mais le mieux pour elle serait de faire ceci. Mais je ne pouvais pas l'emmener contre son gré. Enfin si j'en avais le devoir en vu de mon métier, mais je n'utiliserais pas mon statut pour ça. Je n'enfoncerais pas ma soeur dans ce genre de situation, qui pourrait lui coûter chère.

Emi Burton
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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Mar 11 Avr - 16:25



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Je l’écoutai alors d’une oreille, j’entendais ce qu’elle disait, je comprenais ce qu’elle voulait. Mais je ne savais pas, j’étais littéralement en pleins combats intérieur et je n’étais pas certaine, je savais que j’étais rendue à un moment de ma vie, à un virage sans rond-point après. Que c’était une route à sens unique, sans moyens de détour. Mais ce n’était pas tellement cette constatation qui me bloquait, du moins, pas totalement.

Pouvais-je faire confiance à la police ? Alors que jusqu’à présent ils n’ont fait que me descendre, m’arrêter et me pourrir la vie. Pouvais-je faire confiance à Victoria ? Alors qu’hier encore je ne la considérais pas comme ma sœur. Je ne savais pas si aujourd’hui, je pouvais le faire… Pouvais-je faire confiance à quelqu’un d’autres que moi ? Chose que je n’avais jamais réellement fait auparavant. Pouvais-je cette fois prendre le risque de laisser une autre personne, les clés de mon avenir ?

Je regardai Victoria et je me mordis l’intérieur de la bouche, que ferais Matthew ? Je savais très bien ferait, déjà dans un premier temps, il ne serait même pas dans cette situation de toute façon. Non bien sûr, il était bien plus sur contrôle à ne jamais faillir. Complètement intouchable. Je regardai Victoria avec méfiance, je savais bien que mon interrogatoire c’était très mal placé et je savais que tout jouait contre moi, que ce n’était pas une petite histoire de deal ou de connerie à deux balles comme d’habitude, non, c’était complètement autre chose.

Je soufflai « D’accord » Répliquais-je « Mais je ne parlerais qu’avec toi et sans personnes d’autres » Acceptais-je donc « Mais je ne veux croiser personnes, je parle, je signe et je pars » Lui dis-je « Rien de plus, rien de moins » Fis-je en croisant les bras. Je ne savais pas trop comment me comporter, cette situation est tellement étrange, tellement déconcertante.

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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Dim 16 Avr - 22:49

Comme un coup de couteau.
Everest Lawson & Victoria Lawson

Je savais que je demandais l'impossible à ma petite soeur. Comme je savais que je risquais gros en acceptant ce qu'elle me demandais mais autant dire que pour ma part c'était la meilleure des solutions, et j'espérais vraiment ne pas me gourée sur ce point. Je souris à ma petite soeur, et lui dis. Je te promet que seulement moi sera présente, comme je serais la seule à avoir accès à ce contre interrogatoire, et de tout ce que tu viens de m'avouée. Personne d'autre n'aura accès à ce dossier.

Ceci pouvait être très simple il suffisait juste de mettre ça en dossier fermé sur mon ordinateur de travail. Personne ne connaissait mes codes, pas même Enzo, et autant dire que je savais que tout ceci restera du coup entre ma soeur et moi, et que si jamais il arrivait quelque chose, il suffirait d'ouvrir une enquête.

Je me levais pris ma veste et une autre en cuir, et la tendis à Eva. Tu te sens prête à y'aller maintenant. J'avoue que plus vite tout ceci sera finie, plus vite Eva se sentirais mieux, du moins c'est ce que j'espérais. Car je savais que quand on en avait trop sur le coeur au bout d'un moment il faut que ça sorte, et c'est exactement ce que j'avais aussi l'intention de faire. Car tout ceci commençait à devenir pesant.

Emi Burton
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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Mar 18 Avr - 20:59



"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


Avais-je assez de cran ? Avais-je assez de cran pour confier ma vie à une autre personne ? A ma sœur ? Celle qui m’avait abandonné tant d’années, celle qui représentait tout ce que je pouvais détester au monde ? Pouvais-je vraiment le faire ? Je ne savais pas, je la regardai septique, lui faisant promettre. J’étais une menteuse, et je n’étais pas le genre de personne à qui on devrait faire confiance… Mais la promesse pour moi était sacré, une promesse était une promesse. C’était ainsi, c’était comme ça.

Je fus donc soulagée quand j’entendis qu’elle me promettait tout cela. Car il est évident que si elle trahissait cette promesse, cette ultime promesse et bien il était évident que pour moi, désormais, je n’aurais qu’une seule sœur. Cela était définitif. Je la regardais toujours en croisant les bras avant de souffler, je tournais en rond, réfléchissant, me torturant le cerveau, faisant le tour de la table jetant des regards furtifs et incertains en direction de ma sœur. Qu’est-ce que je devais faire ? Qu’elle était la bonne décision au juste ?

C’est après dix minutes au moins que je me stoppai. Au final, j’avais déjà pris ma décision. Sinon, je n’aurais pas hésité, ce n’était pas de l’hésitation, c’était de l’appréhension « D’accord, très bien » Acceptais-je alors en me dirigeant vers la porte d’entrée « Allons-y avant que je ne change d’avis » Lui fis-je déterminée. Je me connaissais, j’étais du genre à changer d’avis comme je changeais de chemise, c’est-à-dire, beaucoup de fois et de manière très rapide. Je voyais le regard surpris de ma sœur, mais ne répliquai rien.

Je quittai donc l’appartement, j’étais venue chez elle à pied donc je me doutais bien que nous allions prendre sa voiture. Je la connaissais sa voiture, par cœur même. J’allais donc en direction et attendis qu’elle l’ouvre pour entrer dedans. Nous étions à présent devant la poste de police. Je descendis de la voiture et je regardai devant moi, je me stoppai devant. Mais qu’est-ce que j’étais en train de faire putain ? J’étais vraiment pas bien comme fille des fois.


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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Lun 1 Mai - 18:07

Comme un coup de couteau.
Everest Lawson & Victoria Lawson

Je voyais bien qu'une fois arrivée devant le poste de police qu'Eva hésitait. Je me rapprochais d'elle et lui dit. Eva si vraiment tu ne veux pas et si tu n'es pas prête, on y va pas. Je ne veux pas être celle qui te force à faire un contre interrogatoire. Car tout le monde le sais que faire un contre interrogatoire ce n'est pas vraiment bien vu. Mais comme cette histoire restait entre elle et moi, il ne devrait y avoir aucun soucis. Et cela je l'espérais vraiment.

Je restais donc là devant le poste à attendre de savoir ce qu'elle voulait vraiment. Je savais qu'a l'heure qu'il était mon service était vide qu'aucun de mes collègues n'était présent sur les lieux. Je tournais mon regard vers ma soeur. Elle semblait perdue et je pouvait le comprendre, mais maintenant, je ne pouvais pas choisir pour elle. Je ne pouvais pas prendre la décision à sa place. Je le vais ma main en lui tendant mes clefs de voiture et rajouta. Tu peux toujours les prendre et retourner chez moi, et rester comme ça. Ou alors on y va et on fait ce qu'on a dit. C'était elle qui décidait pas moi.

Emi Burton
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MessageSujet ☆ Re: Comme un coup de couteau.    
le sujet à été posté Lun 22 Mai - 22:21



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J’étais perdue dans ce que je devais faire ou non pour dire vrai. Bien entendu mon esprit si rebelle et indépendant faisait que je ne voulais pas aller contre témoigner suite à cette faire, mais d’une autre manière, j’avais toujours agis de la sorte et au final, je me rendais compte que si j’en étais là aujourd’hui c’était aussi en partie à cause de cette esprit si rebelle et infernale. Peut-être que pour une fois si je joue le jeu, tout ira pour le mieux « C’est bon » Soufflais-je alors « Puis tu m’as promis que tout se passerait bien » Répliquais-je alors plus pour moi-même que pour elle au final.

Nous rentrâmes alors dans le poste et je la suivais, le fait qu’elle soit respectée, faisait que personne n’alla lui demander ce qu’il se passait et je devais dire que sa notoriété pour le coup me servait bien. Elle me fit entrer dans une salle d’interrogation et me demanda de l’attendre, ce que je fis et ce n’est que quelques instant plus tard qu’elle arriva avec un magnéto et mon dossier. Okay. Cela commençait vraiment à devenir bien plus sérieux. Toutefois je fis attention de pas évoquer le prénom de Liam, ne voulant pas lui attirer des ennuis.

Je savais que je pouvais être la pire des connasses surtout quand on me cherchait, mais je devais reconnaître que Liam était un des rares à toujours m’avoir soutenu envers et contre tout alors que je lui rendais jamais la monnaie, que je continuais à être la pire des garces avec lui, que je pouvais mal lui parler et mal me comporter. Il était clairement le frère que je n’avais jamais eu et que je n’aurais jamais à vrai dire. Enfin bon, j’étais silencieuse, j’avais les bras croisés et j’attendais que Victoria finisse ce qu’elle était en train de préparer.

C’est alors qu’elle m’annonça que je pouvais commencer et je devais dire que ce n’était pas facile. J’étais dans un autre état à mon arrivée chez elle, j’avais entre temps pris mes esprits et ma carapace s’était remise, mais je savais que je devais le faire, je devais me forcée même si c’était très dur de le faire pour moi. Je soufflais donc, je me mordis la lèvre et j’ouvris donc la bouche, racontant alors mon histoire, d’Andrew, Marie, mon agression d’il y a quelques semaines par des mecs bizarres, et encore tellement de chose, bien entendu je ne balançai pas les autres, je n’étais pas non plus une balance et mes amis ainsi que mes associés n’avaient rien à craindre.


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