Une surprise de taille.

Avec mon manager on s'était mit d'accord, si je faisais une dernière dédicace de mon album, j'aurais le droit de me prendre de grandes vacances bien mérités avant de retourner au studio pour écrire mon prochain album. Je venais tout juste de signer le dernier disque. Que mon manager me dit qu'enfin j'étais libre pendant un bon moment. Mais pas trop non plus, fallait pas que mes fans me lâchent. Mais bon après cinq années de dures travailles je pouvais au moins prendre la moitié d'une année de vacances.

J'avais de la famille et des amis à revoir. Car malgré mon succès, mon argent et ma célébrité, j'avais un vide en moi. Alors que mon manager me disait que mon garde du corps resterait toujours près de moi, Je regardais une jeune femme qui passait. Je saluais donc mon manger et partit à la poursuite de cette jeune demoiselle qui n'était pas du tout inconnue pour moi. Pour la simple et bonne raison qu'elle était une de mes petite soeur et pas n'importe laquelle celle que je considérais comme ma jumelle, Lydia.

Je n'avais prévenu personne de mon entourage et cette dédicace de disque c'est vraiment faite à la dernière minutes. Donc personne ne savait que j'étais de retour à Londres. Tout simplement parce que je voulais leur faire la surprise. Je courais donc après ma soeur, et réussit à la rattraper, je pris sa main et la fit se retourner. Je la pris dans mes bras et la serra fort. Car après tout cela faisait trop longtemps qu'on ne s'était pas vu, et avouons le je n'avais pas pu être là pour elle quand elle en avait besoin. Mais promis foi de Steele que j'allais me rattraper. Je pris son visage entre mes mains et l'embrassa sur le front. Je souris et lui dit. Que c'est bon de te voir petite soeur.

J'aperçu mon garde du corps. J'espérais juste qu'il se ferait discret ne m'empêchant pas de passer du temps avec les gens que j'aime et de faire ce que je voulais. Je regardais ma soeur et lui dit. Aurais-tu le temps de prendre un café avec moi ? Bon je comprendrais si elle me disait non, car après tout je n'avais pas prévu de la croiser comme ça par hasard. Au contraire, j'aurais pensé la voir ce soir quand j'aurais appeler mes parents pour leurs demandés de réunir tout le monde.

Cela me faisait bizarre de foulé les terres anglaises, mes terres natales. J’avais fui ce pays, ces terres, ce qui faisait tout d’elle, ses habitants, ses histoires pour fuir mes démons du passé et cela pendant deux ans. Le temps de me reforgée une nouvelle vie, une nouvelle armure pour affronter le monde seule et de manière tellement forte. Ce qui ne tue pas, rends plus fort… Je savais qu’à présent j’étais clairement devenue invisible. J’avais vécu le pire cauchemar qu’un parent pouvait avoir et je n’avais pas non plus goûté aux bonheurs d’être parent… En quelques sortes.

Cet événement m’avait clairement anéantie, je n’étais plus moi-même, je ne pouvais plus rien faire, je ne pouvais plus dormir, ni respirer, je ne pouvais plus manger ni même parler. Une partie de mon âme était partit avec cet ange partit trop tôt. Mais je crois bien que ce qui m’a achevé, définitivement était la trahison de mon mari… Qu’il me trompe… Je savais que j’étais également responsable de la déchéance de notre couple. Je n’avais pas crié, je n’avais pas été violente ou autre. Non, j’étais juste partie, aussi simplement que cela. Plaquant tout.

Mais j’étais désormais prête à reprendre mon envole et retrouver mes racines. J’étais arrivé il n’y a seulement quelques heures, juste le temps de déposer ma valise dans une chambre d’hôtel. J’étais sortie, découvrir à nouveau cette ville que j’avais quittée, ses changements, ses habitudes. Je n’avais prévenue personne de mon retour, juste un éditeur avec qui j’avais rendez-vous demain pour parler de mon livre, de mon roman que j’avais écrit pendant exil, sur ce qui était arrivé, sur la douleur. Je savais que je n’étais pas la seule femme à avoir vécu ce drame.

Toutefois, alors que je marchai tranquillement, je fus interpellé par une personne qui me prit dans ses bras. Je n’avais pas repoussée, je reconnaissais partout ailleurs cette odeur et pour cause, j’avais grandie avec. C’était mon grand frère, bien que je le considéré comme mon frère jumeau pour dire vrai tellement nous étions semblables et connectés « Jude ? C’est bien toi ? » Lui fis-je surprise. Bien entendu, cela n’était qu’une question rhétorique « Bien sûr que j’accepte, on a tellement de temps à rattraper » Lui fis-je alors avec un grand sourire « Je te suis, tu veux aller où ? » Repris-je doucement.

Je la serrais fort dans mes bars et répondit en riant à sa question. Oui, oui c'est bien moi, et personne d'autre. J'étais tellement comptant de la voir que j'en oubliais mon garde du corps. Je souris à ma petite soeur. Je lui avais demandé si elle voulait venir prendre un café avec moi. Bien que dans le fond, je pensais qu'elle refuserait étant sûrement occupé. Mais je m'étais bien tromper. Car elle accepta avec plaisir. Je souris donc et dit alors. C'est vrai, cela va faire longtemps que nous n'avons pas passer de temps ensemble. J'ai tellement de chose à te dire. Si tu savais. Elle me demanda alors où je voulais aller.

Je regardais autour de moi. Je vis un petit café où il n'y avait pas trop de monde. Je souris à ma soeur lui présenta ma main et lui dit. Le petit café là-bas à l'air peut fréquenter. Ca permettra d'être tranquille et loin de mes fans. D'ailleurs c'était étonnant qu'il n'y ai pas eut d'attroupement encore. Je ferais mieux d'en profité. Ma petite soeur pris ma main et nous primes le chemin de le café. On s'installa dans un coin, au fond pour être sûr d'être tranquille. Je tirais la chaise de ma soeur. Une fois qu'elle est prit place, je m'installais en face d'elle et lui demanda. Alors comment vas-tu ?

Je savais très bien tout ce qui c'était passer, l'appel de ma soeur en pleure quand elle avait perdue son bébé, ma mère m'appelant me disant qu'elle était partie de Londres et surtout l'appel de mon meilleur ami me racontant la trahison de mon confident, qui était à ce moment là, mon beau-frère. D'ailleurs lui quand je le ferais je donnes pas cher de sa peau. Il risquerait même de finir au cimetière. Enfin bon, là le plus important c'était Lydia. Ma petite soeur.

Si j’étais venue à ce centre commercial c’était pour une raison bien précise, pas juste histoire de flâner et de profiter de mon retour sur mes terres natales. C’était dans ce centre commercial que j’avais acheté la toute première fleure pour mon fils, Samuel. Mon petit ange partit bien trop tôt sans que je ne puisse avoir la chance de le connaître d’avantage, sans que je ne puisse profiter de ce petit être que j’avais fait grandir mois après mois en moi.

Je venais d’arriver, mais il allait de soi que Sam passait avant tout le monde et n’importe qui. Même s’il n’était plus de ce monde, il restait mon bébé, mon enfant, la chair de ma chair, un être que j’aimerais toujours, toute ma vie, à qui je penserais quotidiennement. Enfin bon, j’étais en train de marcher tranquillement quand on m’appela. Et dire que cette journée allait d’événement en événement c’était peu dire puisque je tombai alors sur mon frère.

Je ne lui avais pas parlé depuis deux ans, depuis que j’étais partie donc évidemment, je l’avais encore moins vue. Mais cela faisait tellement du bien d’un certains côté. Je souriais grandement en voyant mon frère et la fougue qu’il avait en lui, cela faisait réellement plaisir à voir, il avait l’air heureux et c’était ce qui importait « J’en doute pas vue comme tu as l’air d’être une pile électrique » Lui dis-je avec un petit clin d’œil. J’avais été toujours plus réservés que mon frère d’un certains côté, j’étais plus silencieuse, il était le feu et j’étais la glace.

Il me proposait de boire un café et j’acceptai, tout en gardant en coin de ma tête mon petit Samuel, peut-être même que Jude accepterait de venir avec moi. Je le suivais alors tandis qu’il affirmait pouvoir être tranquille et loin de ses fans, je levai les yeux en l’air « Oui, il faut que tu me racontes » Lui dis-je alors « Je n’avais ni télé, ni internet là où je vivais donc je dois avouer que je n’ai pas très bien suivit ton ascension sociale depuis ses dernières années » Lui révélais-je en faisant une grimace.

Nous allâmes donc nous installer tranquillement pour ensuite pris nos commandes. Une fois les commandes servis et qu’on soit enfin tranquille, mon grand frère, celui que je considérais comme mon propre jumeau, me posa donc la question fatidique « Je survis ça va » Lui dis-je « J’ai fait le deuil enfin le plus que je peux » Lui soufflais-je alors « J’étais en route acheter des fleurs pour lui et le voir, je viens d’arriver et il fallait que je le vois » Dis-je doucement. Je n’étais plus si abattue qu’avant, j’avais appris à accepter la réalité en face.

SUJET CLOS ET ABANDONNE