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 ✘ Andréas & Keira

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MessageSujet ☆ ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Lun 22 Mai - 21:05

 
Andréas & Keira
Nan mais ma mère des fois... Franchement. Je sais pas ce qui lui ai passé par la tête. Si elle savait comment j'avais connu ce mec elle aurait moins fait la maline et probable qu'elle serait passé par toutes les couleurs de l'arc en ciel avant de devenir blanche comme un linge. Mais bon.. Ce qui est fait est fait et alors que je sors de la douche.. Un sourire se forme sur mes lèvres. Je serais donc contente de savoir qu'un "ami" vienne manger chez mes parents ? Je ne sais pas.. Tout semble si nouveau, comme une nouvelle vie.. Tout est nouveau. Je me demande s'il va venir. Mais il avait l'air tellement content. Lui qui arrêtait pas de me tanner de question sur ma vie, sur mes goûts sans jamais avoir de réponse, il semblait tout fou. Donc ne soit, ça me fait sourire et je dirais même que ça me fait chaud au cœur.

J'entends sonné à la porte. Je suis tout juste habiller de vieille fringue que j'avais laissé chez mes parents lorsque je suis partis. Ils n'ont jamais bougé. Je porte un débardeur avec un short et une chemise à la taille que je ne met pas pour le moment.. Mais vue qu'on va manger un barbecue, ce serait pas fou que ça se rafraichisse. Je porte des tennis et on peut, comme toujours, légèrement voir mon soutien gorge sous mon débardeur un peu large. Je n'ai jamais été pudique. (ici ) Comme mes cheveux sont encore mouillé j'ai fais un chignon rapidement au dessus de ma tête. C'est ainsi que je me présente à la porte. Lorsque je l'ouvre, Andréas est là. J'avoue être un peu surprise de le voir. Je n'étais pas sûr qu'il viendrait.. Peut-être que je pensais qu'il ne viendrait pas en faite. Je suis donc contente. Oui je contente. Je souris d'ailleurs en le voyant et tend le bras pour l'invité à entrée.

Je lui demande comment il va. Je suis un peu mal à l'aise pour dire vrai. Ma tête est un peu rentrée dans mes épaules.. C'est la première fois que quelqu'un pénètre chez mes parents... j'ai l'impression de faire un pas en avant, comme un engagement. Andréas n'en a peut-être pas conscience mais moi oui. Nous arrivons dehors.. Mon père est en train de préparer le barbecue et ma mère monte la table. Elle entend la porte vitré s'ouvrir et lorsqu'elle relève la tête, elle nous vois, moi devant et Andréas fermant la marche.. Elle me regarde avec un sourire niais qui fait croire à la marieuse.. Elle est incroyable. Je lève les yeux au ciel en voyant son entrain lorsqu'elle arrive vers nous, tenant dans ses mains les assiettes :

MAMAN : Andréas! Comme je suis contente de te voir !!! Tu es très ponctuel, nous ne sommes pas encore près pour diner. Mais vous pouvez allez dans la chambre de Keira pour patienté.

Elle fait un petit clin d'œil et je lui lance un regard assassin. Non mais elle est sérieuse là. Je cherche à me faire des amis et elle commence déjà à devenir chiante. C'est peut-être pour ça en faite que je suis partis.. Ma mère est trop.. Enfin.. C'est trop une maman ! Oui je sais c'est débile comme excuse mais c'est vrai. Mais en y repensant, plus tard... je suis sur que je sourirais en me disant que.. Elle doit être comme ça car elle est heureuse de voir que j'essaie enfin de faire partis de sa vie et celle de mon père. Que je fasse partis de la famille et qu'on puisse être heureux. Donc en réalité.. C'est normal qu'elle en fasse des tonnes. Je lui ai retiré mon adolescence... elle veut la récupérer. Je fais un signe de tête un peu maladroit à Andréas pour qu'il me suive et lorsque je ferme la porte de ma chambre derrière nous un silence s'installe pendant qu'il observe un peu partout :

KEIRA : Désolée. Ma mère est un brin excentrique depuis ma sortis. Ça lui passera.. Installe toi où tu veux hein..

Je hausse les épaules et me pose en tailleurs sur mon lit et relève mon regard vers lui. D'ici un quart d'heure, ma mère nous appellera pour qu'on nous venions manger.. Je sens que ça va être horrible. Mais va falloir faire face à tout ça. Je penche la tête sur le côté et dit alors d'une voix simple. Il doit sûrement être troublé, dans un sens. Il ne m'a jamais vu comme ça. Si sobre, et si.. Normal. Je suis pas encore très doué pour être sociable, mais on sens et on voit clairement un changement en moi. La seule chose qu'il peut voir de mon passé, ce sont ses bandages à mes poignets qui témoigne de ma tentative de suicide. Cette tentative qui a déclenché en moi cet envie, ce besoin d'arrêter mes conneries et de devenir une personne normal.. Et les personnes normales ont des amis non ?

KEIRA : tu sais que je pensais pas que tu viendrais ? Ma mère ferait peur à n'importe qui. Après j'ai pas réussis à te faire fuir moi donc pas étonnant. Une vrai glue ?

Je souris en coin.. J'essaie de faire de l'humour oui. Je suis nulle. Rolalala... ça va être un long travail sur moi-même en définitive.

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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Mar 23 Mai - 2:59

✘ Andréas & Keira

PRETTY WOMAN ⊹ HIS CLIENT


Just stop your crying, have the time of your life. Breaking through the atmosphere, things are pretty good from here. Remember everything will be alright, we could meet again somewhere. Somewhere far away from here, we’ve never learned like we’ve been here before, why are we always stuck at running from, the bullets, the bullets. Just stop your crying, it’s the sign of the times. ✘ song theme of rp
Franchement tu ne pensais pas que tout ça te mènerait jusqu’ici. Ton amitié, enfin c’est relatif, avec Keira est sûrement la plus atypique de l’univers. Rencontrait lorsqu’elle était encore courtisane, pour une raison toute aussi étrange qu’explicable pour toi, tu avais décidé d’apprendre à la connaître. De la voir au-delàs que le sexe éphémère qu’elle pouvait t’offrir l’instant d’une nuit. Tu te doutais bien que si elle en était arrivée là, c’était pour quelque chose, qu’elle ne devait sûrement pas faire ça par plaisir vu la carapace qu’elle possédait autour d’elle. Le complexe du super-héros j’te dirais mon vieux. Cette envie de sauver la veuve et l’orphelin de ce monde de chien. J’sais qu’au fond tu te dis que tu pourrais être à sa place Andréas, si les services sociaux ne t’auraient pas trouvé une famille peut-être que tu aurais connu une vie différente.

Et pourtant lorsque tu l’attendais devant la prison tu ne pensais pas que cette femme qui attendait non loin de toi était la mère de ta petite protégée, qu’en voyant que sa fille avait quelqu’un qui l’accueillerait dans sa nouvelle vie t’inviterait à manger. De ce fait tu te retrouvais devant la porte d’entrée, tu passes nerveusement ta main sur tes jambes comme si ça allait lisser ton jean. Pour l’occasion tu avais fait le choix de t’habillais simplement. Une chemise en jean vintage remontée sur tes bras, ouverte, laissant apparaître ton tee-shirt blanc qui laisse suggérer la couleur de ta peau, la forme de ton torse dessous. Un jean brut contrastant avec la clarté de la chemise, des boots beiges.

Finalement tu utilises enfin la sonnette, annonçant ton arrivé. Respire mon gars, ne sois pas aussi stressé ça va bien se passer. La porte s’ouvre et tu l’aperçois, tout aussi perturbé que toi, tu lui rends son sourire avant de passer un bras autour de ses épaules pour lui claquer la bise. Raaah, les italiens. Elle te demande comment tu vas, tu lui réponds que ça va parfaitement bien avec de lui retourner la question. Tu l’observes, c’est marrant mais dans cette tenue elle semble être un peu plus elle-même, peut-être qu’elle t’offrait le droit inconsciemment de voir une autre partie d’elle. Autre que la fine lisière de son soutien-gorge qui dépasse de son débardeur. Te sens pas gêné babe, t’es un homme après tout. Sagement, tu l’as suit jetant un petit coup d’œil à la demeure, c’est grand, convivial. Le bruit de la baie vitrée te tire de tes pensées alors que tu vois sa mère souriante se diriger vers toi.

« - Andréas! Comme je suis contente de te voir !!! Tu es très ponctuel, nous ne sommes pas encore près pour diner. Mais vous pouvez allez dans la chambre de Keira pour patienté. »

Avec une petite hésitation tu te penches vers elle pour lui faire la bise, heureusement ça ne semble pas la gênée pour autant. Tu sais bien que certains anglais ne sont pas aussi affectifs que toi, que les règles de politesse sont différentes ici mais tu as encore du mal à se défaire de cette manie qui t’habite. Poliment tu sers la main à son père, la poigne de celui-ci quelque peu ferme, tu retournes auprès de la boule d’énergie qu’est ton hôte.

« -  Je suis ravi de vous revoir également madame. Je suis venu trop tôt ? Excusez-moi, j’ai toujours tendance à vouloir être trop à l’heure. T’exclames-tu attendant quelques secondes avant de lui tendre le sachet que tu tiens à la main, j’ai ramené un petit quelque chose, je ne pouvais pas juste venir et profiter de votre hospitalité. »

Salade de pâte froide à l’italienne. Un plat simple, n’osant pas t’aventurer dans des recettes culinaires plus compliquées vu que tu ne connais pas les goûts de tes hôtes. Et pour accompagner le repas, un vin de Bordeaux. Pour toi c’est obligatoire de ne pas venir les mains vides, ton éducation voulait que tu sois le fils parfait. Pendant quelques minutes tu avais hésité à ramener à la maîtresse de maison un bouquet de fleurs, chose que ton père faisait toujours lorsqu’il arriver quelques parts. Pourtant, ramener ce genre de chose ici tu craignais que ça ne fasse que rendre la relation que tu partages avec sa fille encore plus douteuse. Tu n’es pas dupe, tu avais suffisamment eu de patientes voulant te caser avec leurs filles pour ne pas reconnaître ce genre d’attitude. Mais tu ne lui en voulais pas, au contraire tu trouves cette situation plutôt drôle.

Devant le regard assassin que lance Keira à sa mère, tu lui mets un petit coup de coude discrètement dans le bras. Lui souriant d’un air grognard, elle qui était si froide avec toi la voir ainsi t’attendrissait plus qu’autre chose. Après un dernier sourire à sa mère tu la suis une seconde fois, cette fois-ci jusqu’à sa chambre. Le silence s’abat alors que tu restes là silencieux, tel un nouveau chiot dans un nouvel environnement ton regard s’attarde un peu partout. Tu as l’impression de pénétrer dans son intimité la plus profonde, ça te gêne. Ça poserait presque une certaine ambiguïté à votre relation, pourtant ce n’était pas la première fois que tu te retrouvais dans une chambre avec elle mais, là c’était différent.

« - Désolée. Ma mère est un brin excentrique depuis ma sortis. Ça lui passera.. Installe toi où tu veux hein.. »

Tu ricanes quelques secondes, elle ressemble tellement à un petit chaton essayant de sortir les griffes. Alors qu’elle s’installe en tailleur sur le lit, tu prends place à ses côtés restant simplement assis encore quelque peu gêné.

« - T’excuses pas, c’est normal je suppose qu’elle est contente de t’avoir à ses côtés. Réponds-tu avant de lui ébouriffer les cheveux faisant s’échapper quelques mèches de son chignon, tu sais ma mère est pire. Tu la verrais, tu fuirais au bout de cinq minutes. Elle est du genre.. Tellement plus envahissante. »

Tu grimaces imaginant directement la situation avec ta mère, enfin ta mère adoptive, ta véritable mère est déjà incapable de te reconnaître toi alors rencontrer quelqu’un d’autre. Tu es sûr qu’à peine Keira aurait mis les pieds chez elle qu’elle l’aurait déjà harcelé de questions notamment si son fils est un « gentil copain » et tu l’aurais sûrement repris agacé qu’il ne s’agissait qu’une amie. En vérité même si tu te moques, tu serais exactement pareil qu’elle dans cette situation.

« - Tu sais que je pensais pas que tu viendrais ? Ma mère ferait peur à n'importe qui. Après j'ai pas réussis à te faire fuir moi donc pas étonnant. Une vrai glue ? »

Parfois tu te demandais qu’est-ce qu’était la vie de la brune, ce que tu pouvais décrypter c’est que sa mère n’avait pas l’habitude de voir des amis à sa fille venir. Qu’elle-même semblait encore plus gênée que toi d’être ici. Tu te poses tellement de questions que tu préfères garder pour toi, ces choses c’est ce qu’on découvre avec le temps. Tout comme les raisons qui l’ont poussé à faire ce qu’elle a fait à ses poignets. Tu donnes l’impression que tu n’as pas remarquée alors que c’est probablement la première chose que tu as vue en arrivant, en dehors de son soutien-gorge avouons-le, pourtant tu n’avais rien dit. Même maintenant. Tout comme avec tes patients tu attendais que ça soit eux qu’ils en parlent en premier. D’ailleurs c’est l’une des choses principales que l’ancienne prisonnière ignore sur toi, ce bout de ta vie tu as préférais le garder sous silence. Tu crains qu’elle se referme comme une huître en le sachant, qu’elle se méprenne en pensant qu’elle n’est qu'un « objet d’études ». Pourquoi toutes ses craintes pour une fille comme elle mon grand ? T’es con.

« - Sérieusement ? Tu crois que je laisserai une occasion de te connaître plus me passer sous le nez ? Tss.. Je l’apprécie pourtant ta mère, elle est adorable. Réponds-tu un petit sourire amusé aux lèvres, Une super glue même, je suis tel une moule sur son rocher. »

De tes bras tu encercles l’un des siens le regard déterminer avant de la relâcher pour éclater de rire. T’es mortifié de cette situation alors l’humour, de merde, est ta seule arme. Tes yeux quittent la brune pour observer une nouvelle fois sa chambre qui semble être à la fois sienne et celle d’une inconnue qui viendrait d’emménager.

« - Alors voilà la chambre de la petite Keira. Est-ce que c’est ici que tu as échangé ton premier bisou pendant tes émois d’adolescente ? Eh, je vais presque être jaloux. Ne fais pas cela à ta mère, je crois que ça lui brisera le cœur de savoir que je suis ne suis pas le seul homme de ta vie. T’exclames-tu le ton rieur parcourant du regard les murs avant de reprendre, je suis sûr que tu te déhancher sur du Britney en imaginant danser avec ton crush de l’époque. »

Pendant quelques secondes tu bouges les hanches pour mimer tes propos, ricanant de ta bêtise alors qu’intérieurement tu te frappes, tu finis par t’allonger t’étalant de tout ton long. Tu fermes les yeux inspirant profondément, t’espères que tout se passera pour le mieux. Normalement ça devrait être bien, simple. Mais rien n’est jamais aussi simple avec toi Andréas. T’es un sale gosse.
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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Mar 23 Mai - 21:26

 
Andréas & Keira
C'est étrange de voir un garçon dans ma chambre. Enfin, Andréas et moi avons déjà été dans une chambre ensemble par la passé mais là.. C'est différent. Nous avons comme passé un cap. Comme si nous ne pouvions faire une marche arrière. Pourtant cette chambre n'a encore aucune nouvelle histoire. Ma mère l'a totalement refaite pour qu'elle soit neutre, afin que je ne retrouve pas en moi mes vieux démons avec toutes mes anciennes décorations de mon adolescences.. Du coup maintenant on ne peut, en entrant, que découvrir une chambre simple. Les murs sont d'un blanc cassé, sauf l'un d'entre eux qui a été repeins en rouge bordeaux. Ma mère connaît ma couleur préféré. J'ai malgré tout eut l'occasion d'acheter quelques petites choses pour personnalisé cet endroit. Je n'aime pas vraiment laisser les volets ouverts..

Donc la lumière est plutôt occulté par des rideaux assez grands, gris et plutôt épais. Pour donner de la lumière malgré tout, lorsqu'on rentre dans ma chambre, l'interrupteur allume une guirlande qui fait le tour de ma tête de lit et faisant le tour de la chambre autour de plafonds et pendant parfois à certains endroit. Dans un coin, il y a une guitare. Une commode avec un peu de bordel et une autre avec quelques cadres, plus petites. Dans l'angle près de la fenêtre, il y a tout un tas de coussin par terre, une idée de ma mère. Il n'y a pas de bureau, pas de chaise. Juste ça. La simplicité et ça me va. Une bibliothèque et un placard donnant sur un dressing et voici ma chambre. Sur le mur on retrouve aussi quelques photos, plutôt récent et des cadres moins récent..

Assise sur mon lit, il me rejoint et nous commençons la conversation. C'est bizarre de parler comme ça.. Je pensais pas être si loquasse. Mais c'est la première (enfin la deuxième fois) qu'il me voit totalement et entière sobre. Pas d'alcool. Pas de drogue pour embrumer mon esprit et mes mots.. Pour me rendre fermé comme une huitre. Pas tous ces trucs qui m'empêchait de faire face à la vrai vie. Maintenant ma vie elle est là.. Et je suis surprise de voir qu'il a fait le déplacement. Je lui fais d'ailleurs part de ce sentiment de ma part, pour arrêter de parler de mes parent toussa toussa. Beh oui, car quand bien même mes parents semblent super heureux de me revoir dans leur vie, moi, de mon côté, je suis encore assez maladroite et pas à l'aise avec cette histoire. Surtout avec mon père, qui, lui, a du mal à oublier ma vie passé, ce que je peux comprendre. Ma mère préfère ne pas y pensé mais mon père fait des efforts, tout comme moi. On avance ensemble on dirait, ça nous rend plus fort :

"Sérieusement ? Tu crois que je laisserai une occasion de te connaître plus me passer sous le nez ? Tss.. Je l’apprécie pourtant ta mère, elle est adorable...Une super glue même, je suis tel une moule sur son rocher."

"Je vois oui" je réplique avec un sourire en coin en le regardant faire

Il me chope le bras en s'y accrochant. Je me crispe légèrement. Les contacts physique et tout.. J'ai pas réellement l'habitude. Il est facilement tactile et à l'aise et.. Dans un sens ça me plaît et j'en suis touché. Cela veut-il dire qu'il est à l'aise avec moi ? Il finit par me lâcher en voyant ma tête dépité et surtout voyant que je ne réagis même pas physiquement, mise à part mon regard affligé devant sa bêtise, même si on peut y décelé un brun d'amusement, dans mes yeux. Il éclate de rire, d'un rire léger et masculin, le truc typique quoi. Mais moi j'en ai rarement entendu des éclats de rire. C'est la première fois que je le vois aussi détendu avec moi en faite ou alors j'étais, à l'époque, trop à l'ouest pour le voir. C'est alors qu'il regarde ma chambre. On y trouve des photos que j'ai pris de différents endroit de Londres. Des vieilles photos d'Eva et moi. Puis des photos d'Andrew et moi. Il y en a même une de Gary.. Je ne veux pas non plus occulter mon passé. Cela fait partie de moi.

"Alors voilà la chambre de la petite Keira. Est-ce que c’est ici que tu as échangé ton premier bisou pendant tes émois d’adolescente ? Eh, je vais presque être jaloux. Ne fais pas cela à ta mère, je crois que ça lui brisera le cœur de savoir que je suis ne suis pas le seul homme de ta vie. s'exclame-t-il, je suis sûr que tu te déhancher sur du Britney en imaginant danser avec ton crush de l’époque."

"Déjà je suis pas petite, je te permet pas." Je commence en prenant un ton un peu plus léger "Puis déjà, je crois bien que pour l'instant celle qui craque le plus pour toi ici c'est bien ma mère."

Je ris un peu, presque de façon inaudible. Je le taquine en le poussant d'un coup de main alors qu'après sa petite danse, il vient de s'allonger sur mon lit. Beh oui vas-y fait comme chez toi. Je ne réplique même pas, toujours en tailleur et le regarde ainsi. Sa chemise lui remonte sur le ventre. Je ne signalerais pas la laideur de ce bout de tissu et je me demande même de quelle époque ça vient. Le silence s'installe un peu.. Je sens bien qu'il se sens pas totalement à l'aise en fait. Il fait le pitre car il a envie que tout se passe bien. Tout comme moi en faite. Je réfléchis un instant, regardant ma chambre, dans le vide puis alors, une idée me vie. Pieds nus, je saute de mon lit, sous son regard interrogateur et je m'approche de ma chaîne hifi, de là je prend une vieille clef usb et cherche une musique dessus. Je met play et passe la musique de Damien Rice, 9 crimes. Oui j'ai toujours aimé les chansons un peu torturée et le rocK. J'ai quelques morceaux plus honteux mais en général, mon style passait de ça à des chansons française aussi, même si je ne comprenais pas toutes les paroles :

"Alors ? Ça ressemble à du Britney ça tu crois ?" Dis-je en tenant la télécommande dans la main, un sourire en coin des lèvres.

De loin, derrière la musique, on entend du bruit derrière la porte. Ma mère passe devant ma chambre, faisant mine sûrement d'aller se rafraîchir à la salle de bain. Mais je sais bien que la marieuse et la mère inquiète en elle ne fait qu'espionner pour voir si sa fille n'est pas en train de tuer l'invité ou de lui faire peur. Je lève les yeux au ciel avant que le bruit ne s'estompe. Je laisse la musique en fond et reviens m'asseoir sur le bord du lit, laissant une de mes jambes basculer. Ma tête penche légèrement sur le côté et je dis alors :

"Et j'ai jamais eu de crush vraiment, donc t'es le seule mec à être venu ici en faite"

Il y a eut Gary.. Le seul petit copain que j'ai eu. Mais jamais il n'a connu mes parents, et sinon, j'ai eu des mecs vites fait par ci par là.. Mais je m'étais déjà barrer de chez mes parents. Donc... Andréas est officiellement le premier mec à se trouver entre ses quatre murs. Je pince mes lèvres dans un sourire en haussant les épaules et en passant mes doigts sur mes bandages.


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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Mer 24 Mai - 0:48

✘ Andréas & Keira

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Just stop your crying, have the time of your life. Breaking through the atmosphere, things are pretty good from here. Remember everything will be alright, we could meet again somewhere. Somewhere far away from here, we’ve never learned like we’ve been here before, why are we always stuck at running from, the bullets, the bullets. Just stop your crying, it’s the sign of the times. ✘ song theme of rp
Respire. Finalement tu pensais que les choses se dérouleraient plus difficilement, qu’elles seraient beaucoup plus gênantes que ce que tu ressentais déjà. C’est ça qui était étrange même si tu n’étais pas totalement à l’aise puisque c’est la première fois que tu mets les pieds dans cette maison, du côté tu te sens bien. Sans doute que ça fait bien trop longtemps que tu n’es pas retourné en Italie voire ta famille, qu’être dans une ambiance familiale te rappelles des souvenirs qui t’apaises ou au contraire te déranges. Être dans cet endroit, te fais penser à ton ancienne chambre. Celle où l’un de tes murs était placardé de photos que tu avais prises avec tes amis, si contents d’en avoir enfin depuis le collège. Un autre mur où cette fois-ci c’était les choses que tu admirais honteusement, un poster d’un de ses groupes de ton pays natal qui n'était, en vérité, pas fameux tu m’diras mais à l’époque c’était la classe. Et plusieurs autres choses qui faisaient bien rire tes premiers émois amoureux lorsqu’ils pénétraient, sans autorisation parentale, dans ta chambre.

Pourtant le petit nid de la brune est différent, les murs ne sont pas remplis comme tu l’imaginais mais, les murs sont peints de couleur plutôt harmonieuse. Tu adores ce rouge bordeaux qui constate avec le blanc cassé, on dirait presque une métaphore. La couleur claire symbolisant la pureté jadis de la propriétaire alors que la plus vive signifierait peut-être les épreuves qui l’ont forgé jusqu’ici. Tu vas loin mon gars, tu as toujours été comme ça. Voir un peu plus loin que ce que les autres pouvaient voir. Peut-être que tu te trompes, qu’il ne s’agit que d’un choix esthétique mais, tu aimes voir plus loin. Tu aimes cet aspect de toi.

Tes yeux continuent leurs explorations pour tomber sur la guitare, un jour peut-être que tu lui feras découvrir ton doigté ou bien elle t’impressionnera du sien. Tu continues regardant rapidement les commodes, la guirlande qui décore un peu toute la pièce, la bibliothèque dont tu t’attardes plus longtemps, lisant les titres gravés sur quelques livres avant de continuer ton exploration. Ce tas de coussins qui semble t’appeler à te jeter dedans, tu le quittes avec regret, peut-être qu’un jour si tu as la chance de revenir tu t’écrouleras dedans à peine la porte passer. Petite promesse à toi-même, quel idiot.

Ta petite aventure s’arrête lorsque sagement tu l’as rejoint pour commencer la conversation, tu résistes à cette envie enfantine de mettre les mains partout, de tout explorer en posant des questions. Faut que tu te calmes, que tu laisses les choses aller simplement. T’es impatient, carrément inquisiteur et étouffant. Je ne comprends même pas comment ça se fait qu’elle ne t’en à pas déjà décoller une. Elle doit être sacrément courageuse ou bien complètement suicidaire de garder un gars comme toi à ses côtés. Enfin, elle n’a pas eu le choix tu m’diras.

« - Je vois oui »

T’es un abruti heureux, ravi de la voir plus bavarde qu’à vos anciennes rencontres, content d’avoir réussi à pénétrer dans cette partie intime de sa vie malgré tout. Probablement que ton forcing à payer, que toutes ses heures où tu t’accrocher à elle espérant pouvoir lui tendre une main bienveillante dans les ténèbres qui l’entourait. Bien que ce soit pourtant la seconde fois où elle est tout à fait maître de son esprit et de ses mots, ça te fait toujours le même effet. Il t’en faut peu pour être heureux, Andy. C’est pour ça que tu avais accepté l’invitation, que tu étais venu même si tu avais pu très bien faire demi-tour. Tu pensais.. Non tu penses.. Peut-être que.. Était-elle en train de commencer à attraper cette main que tu tendais si désespérément ?

Elle se crispe devant ta tacticité, ça ne te refroidit pas pour autant, ça ressemble presque à un jeu entre vous. Bien qu’au début tu n’étais pas aussi affectueux, avec le temps tu t’es un peu moins contrôlé. Tu avais cette envie constante de lui montrer ce que tu pouvais ressentir auprès d’elle, si elle réagissait aussi froidement lorsque tu en faisais preuve il ne fallait pas être devin pour savoir que cette petite ne devait pas avoir l’habitude. Et toi, comme un bon petit gars tu voulais lui montrer, lui faire voir qu’il y avait des personnes qui voulait la prendre dans leurs bras autres que pour entendre ses gémissements au creux d’une oreille rougie par l’effort. Encore ce foutu complexe du héros. Mais c’est de sa faute aussi, quand elle avait cet éclat d’amusement dans les yeux ça ne faisait que t’engouffrer un peu plus là-dedans.

« - Déjà je suis pas petite, je te permet pas. Elle commence en prenant un ton un peu plus léger, Puis déjà, je crois bien que pour l'instant celle qui craque le plus pour toi ici c'est bien ma mère. »

Tu lèves un sourcil sarcastique, elle doit faire quoi ? un mètre soixante-dix à tout casser alors bon, du haut de ton mètre quatre-vingts dix tu pouvais te permettre de dire aux autres qu’ils sont petits. Ce n’était pas péjoratif, au contraire tu trouves ça plutôt mignon. Et ce petit rire timide qui retentit dans l’air te réchauffe le cœur, tu la trouves encore plus jolie lorsqu’elle se libère. Cette gamine avait une beauté d’âme qui était presque palpable si on savait voir plus loin de sa carapace de glace. Elle te faisait penser à ce personnage que tu avais créé dans le deuxième tome de ton bouquin loin d’être achevé, cette femme que d’autres évitent alors que ton personnage principal ne recherche que sa présence. Un tour du destin qui t’avait mis sur la route de la brune ou bien juste ta petite caboche qui inconsciemment s’était inspirer de votre relation.

« - Ca c’est la Keira que je connais, c’est que tu reprends du mordant bambina. Réponds-tu les yeux plissés taquin, au moins ce qui est sûr c’est que ta mère à des bons goûts, elle. »

Tu lèves la tête fière comme un paon, tout aussi abruti tu m’diras mais ça fait partie du jeu. Allongé confortablement dans son lit, sans gêne, un nouveau silence s’abat alors que tes yeux tombent enfin sur les photos accrochées au mur. Tes sourcils se froncent un peu lorsque tu reconnais la frimousse brune à ses côtés sur l’une d’entre elles, cette fille.. Soudainement ta pretty woman saute du lit, ce qui a le don de t’arracher un léger sursaut. Tu lui lances un regard interrogateur alors que tu te redresses complètement pour observer ce qu’elle traficote. La musique retendit, rock, un bon son que malgré tout tu ne connaissais pas avant. Faut avouer que musicalement parlant t’es pas le plus gros connaisseur du monde.

« - Alors ? Ça ressemble à du Britney ça tu crois ? »

Gngngn. Pour seule réponse tu lui tires la langue, un geste certes vraiment infantile mais, peu importe. C’est ça qui est bien avec la brune, c’est que tu peux être toi-même sans avoir peur de son jugement. C’est peut-être grâce à la manière que tu l’as rencontrée qu’égoïstement une part de toi-même pense qu’elle ne peut pas te juger. Tu sembles si naturel avec elle, tu ne cherches pas à être quelqu’un que tu n’es pas. C’est comme s’il n’y avait qu’elle et toi dans ce monde de chiens. Comme deux âmes rêveuses choisissant les limbes plutôt que la réalité. Les premières paroles fusent avant que tu entendes le bruit provenant de derrière la porte, tu tournes la tête vers cette direction. Craignant que ce soit son père qui arrive, pour tu ne sais quelles raisons, tu te lèves du lit remettant correctement ta chemise. Ce n’est pas le moment pour affronter un père en colère et tu n’en as franchement pas envie.

Le bruit s’éloigne jusqu’à ce que seulement le son de la chaîne hi-fi retentit. La plus petite rejoint une nouvelle fois le lit, la tête penchée, les jambes pendantes. Elle semble soudainement un peu plus timide, comme si elle allait t’avouer un secret inavouable. Tu penches à ton tour la tête tout ouïe.

« - Et j'ai jamais eu de crush vraiment, donc t'es le seule mec à être venu ici en faite »

Tu ne caches pas ta surprise, ni ton rougissement qui vient s’imposer légèrement sur tes joues. Toi qui trouvais que la situation était déjà quelque peu ambiguë ça rajouter une légère couche, pourtant avant tout ça il n’avait jamais eu ce genre de chose. Même lorsque la première fois elle pensait que tu étais là pour le plaisir qu’elle offrait. Faut que tu t’enlèves ça de la tête, c’est la situation qui te monte à la tête. Fait preuve de courage, tu peux te montrer à toi-même qu’il n’y a rien de tout ça entre vous. Tu tends alors le bras pour attraper l’interrupteur de la guirlande lumineuse, tu appuies dessus, aussitôt les couleurs jaillissent comme des feux d’artifices. Un petit sourire niais né sur ton visage pendant que tu retournes aux côtés de jeune femme, restant néanmoins debout.

« - Ah ouais ? Même pas un crush de primaire ? Tu sais celui que tu refusais de lui donner la main de crainte que tu portes ses enfants. Avoue, les p’tits gringalets qui te tournais autour tu leur faisait manger leurs propres crottes de nez ! Répliques-tu amusés, Comment ça se fait que tu n’aies jamais ramené personne ici ? Même pas en cachette pendant que tes parents dorment ? Demandes-tu avant que ton sourire grognard revienne, est-ce que ça veut dire que je peux marquer mon territoire de premier mâle courageux à avoir franchi cette porte ? Accepterais-tu alors cette première danse histoire de rattraper le temps de ta jeunesse ? »

Symboliquement tu lui tends la main, commençant à te déhancher sur le rythme de la musique. C’est con mais, tu as envie qu’elle rattrape le temps perdu, qu’elle tisse de bons souvenirs dans cette chambre. Et aussi égoïstement tu veux laisser une part dans cette intimité encore il y a quelque temps enfouis. Pourtant.. Tu ne t’attends pas à ce qu’elle attrape ta main, assurément que tu es trop rapide, qu’elle n’est pas encore prête pour ça. Mais t’es un sale con qui espère, qui ne fait pas aussi attention à ce qui le prétend aux sentiments des autres. En réfléchissant t’es peut-être sa boite de pandore.
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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Mer 31 Mai - 18:14

 
Andréas & Keira
Andréas m'a toujours fait rire quoique je pouvais montrer ou non. J'ai toujours mit un point d'honneur à ne pas montrer mes émotions et avec les substances illicites que je prenais sans arrêt, ce n'était pas compliqué à l'époque d'avoir l'air morte à l'intérieur puisque c'était le cas. Mais aujourd'hui tout est différent et je ne me retiens plus autant.. Je suis encore mal à l'aise et mon naturel veut que je sois assez peu expressive du visage mais.. Mon regard ne ment jamais et lorsqu'il me fait rire, mes joues remonte en me faisant plisser légèrement les yeux.. Mon regard ris à ma place lorsque cela ne se voit que peu sur mes lèvres. Mais il n'empêche que.. Il me fait sourire et rire et sa légèreté ne m'avait encore jamais frapper autrefois. Nous commençons à nous "fréquenté" depuis quelques temps maintenant déjà mais, ce n'est qu'aujourd'hui que nous allons réellement apprendre à nous connaître. J'avoue en avoir encore peur.. La crainte... celle de tout perdre en une minute comme j'ai perdu Andrew. Comme j'ai perdu Gary. J'ai peur de m'attacher mais ce cœur battant dans ma poitrine me réchauffe et dans un sens.. Même si l'appréhension est présente.. Cela fait du bien.

Les bruits de ma mère dans le couloir s'estompe quand j'explique à Andréas qu'il est le seul garçon à avoir été dans cette chambre jusqu'à aujourd'hui (si on ne compte pas mon grand frère et mon père). Il semble surpris. En même temps venant d'une ancienne prostitué, peut-être s'attendait-il à une adolescente croqueuse d'homme par le passé mais ce n'était clairement pas le cas. Mis à part Gary, je n'ai jamais eu de vrai petit copain. Je me servais des mecs vite faits et au début, ils ne m'intéressaient même pas. Je n'avais d'yeux que pour mon frère, suivre son exemple, ne jamais le quitter et qu'on soit toujours ensemble. Un lien fraternelle comme le notre avait plus de valeur que l'amour à mes yeux.. Aujourd'hui je ne sais plus rien. J'apprend de nouveau à marcher, parler à vivre.. C'est tout nouveau pour moi.

Il se lève alors et va allumer ma guirlande. Je regarde autour de moi.. La pièce est moins sombre mais reste tamiser. Je n'aime pas quand tout est trop lumineux. La musique change et faire place à Nick Cave. Une chanson très rock mais très douce qui m'a toujours détendu. Je l'ai toujours écouté avec des images plein la tête en regardant mon plafond. Sur mon plafond, on peut voir plein d'étoile fluorescente.. Quand la lumière s'éteins on se croirait dans l'espace. C'est peut-être la seule chose qui n'a pas changer ici. Mais ça il l'ignore. Il vient me faire face. Je suis toujours au bord de mon lit, une jambe repliée sous mes fesses et l'autre pendant du lit.

"Ah ouais ? Même pas un crush de primaire ? Tu sais celui que tu refusais de lui donner la main de crainte que tu portes ses enfants. Avoue, les p’tits gringalets qui te tournais autour tu leur faisait manger leurs propres crottes de nez !
Je rigole et fais non de la tête, qu'il est bête, Comment ça se fait que tu n’aies jamais ramené personne ici ? Même pas en cachette pendant que tes parents dorment ? Je ne suis pas sûr de vouloir répondre, donc je hausse simplement les épaules, est-ce que ça veut dire que je peux marquer mon territoire de premier mâle courageux à avoir franchi cette porte ? Accepterais-tu alors cette première danse histoire de rattraper le temps de ta jeunesse ? "

Ça c'est totalement surprenant. Je regarde cette main qu'il me tend avec un regard surpris. Je ne sais pas quoi faire. Dois-je lui dire que je ne sais absolument pas danser ? Que je n'ai jamais dansé avec personne ? Cela ferait beaucoup de première pour une si petit espace. Je lève mon regard vers lui après avoir fixé sa main un long moment et voyant son regard si innocent, presque enfantin, je me résigne, lui souriant avec un air gênée mais vainque. Je me lève, soupirant alors et voit dans son sourire qu'il est content. Mais il va bientôt voir que je suis gauche. Il me tiens par les deux mains d'abord et essaie de me faire suivre le rythme. Tiens ce n'est pas si dur que ça. J'ai un sourire un peu crispé et gênée sur le visage, maladroite et ne sachant pas trop quoi faire. Il me fait tournée mais j'ouvre le bouche comme si j'allais crié mais un rire m'échappe alors que je manque de me ramasser par terre.

Je me rattrape en passant mes mains autour de son cou et nous rions ensemble, la musique prenant totalement chaque atome de la pièce, nous laissant cet instant à nous. Puis je soupire et viens poser mon visage contre son torse, près du creu de sa nuque et je ferme un instant les yeux. Je ne suis pas si mauvaise on dirait, ce n'est pas compliqué. Je ne pensais pas qu'une simple danse serait aussi agréable et dans un sens... libératrice. Je suis bien là.. Je n'ai pas envie de bouger pour le moment. La musique change de nouveau, laissant place cette fois-ci au CD dans ma chaîne, la clef usb venant de se finir. Il s'agit du dernier de Harry Style. Sign of the times. Oui j'aime bien et ?? Je m'en fiche. Je prend une grande inspiration et laisse glisser mes mains pour les poser sur son torse alors qu'on balance de gauche à droite doucement en tournant.

"Merci d'être là..." Dis-je à mi-voix, les yeux toujours clos.

J'entend son cœur battre dans sa poitrine. Je suis bien. Je ne pensais pas qu'on pouvait à ce point se sentir bien avec quelqu'un. Avoir des amis ce n'est pas si mal en fait. J'aime cette nouvelle Keira qui prend place dans ma vie.. Qui se fait une place dans la vie réelle et qui laisse ses émotions divagué sans que cela n'est de sens.


roller coaster
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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Dim 11 Juin - 3:22

✘ Andréas & Keira

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Just stop your crying, have the time of your life. Breaking through the atmosphere, things are pretty good from here. Remember everything will be alright, we could meet again somewhere. Somewhere far away from here, we’ve never learned like we’ve been here before, why are we always stuck at running from, the bullets, the bullets. Just stop your crying, it’s the sign of the times. ✘ song theme of rp
C’est idiot de voir à quel point ça peut te faire sourire niaisement de la voir ainsi, un peu guimauve de penser que tu veux son bonheur plus que n'importe quoi. Pourtant, c’est le cas, tu n’as jamais su ce qui l’avait vraiment poussé dans cette voie particulière qu’était celle d’une donneuse de plaisir. Tu n’as jamais posé la question non plus, jugeant que c’est bien trop indélicat pour être demandé, tu préférais espérer qu’un jour elle te confie ça. Tout comme pour ses bandages qu’elle avait sur les poignets, ton côté psychothérapeute jouer un peu. Ce sourire, c’est la première fois que tu le vois réellement sur ses lèvres, d’habitude elle rester stoïque. Froide, dure comme la glace. Au fond tu penser vraiment qu’elle ne t’apprécier vraiment pas, elle devait sûrement te trouver agaçant, collant, énervant. Hors, lorsque tu l’avais rendu visite à la prison, elle n’avait rien dit, lorsque tu l’avais attendu devant le jour de sa sortie, elle n’avait rien dit, lorsque sa mère t’avait invité à manger, elle n’avait rien dit. Jamais. Elle gardait cette attitude que tu connaissais par cœur mais, dès l’instant où tu avais posé ses pieds chez elle, dans son intimité la plus profonde, sa façade c’était écrouler. Quelque chose que tu n’avais pas vu venir, une agréable surprise.

Sa mère vous interrompt quelques instants puis la discussion repart de plus belle, dont un certain moment elle te fait une révélation sur ses anciennes relations. Ou plutôt le fait que personne n’est jamais venu dans cette chambre qui t’intrigue tant, tu es surpris, gêné, rougissant légèrement. C’est vrai que tu pensais ne pas être le seul à être venu ici et encore moins le premier. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle est belle, ses photos accrochées au mur t’indiquent que dans le passé elle avait toujours eu cette bouille et ce regard... Le miroir où tu pouvais apercevoir son âme torturée. C’est si beau et tellement triste à la fois. Une des raisons en plus qui t’a poussé à lui tendre cette main malgré ses feulements de chatte blessée.

Après avoir allumé la guirlande faisant jaillir les couleurs joyeusement, tu t’es mis en face d’elle en lui tendant la main pour l’inviter à danser. Tu patientes gardant tes lucarnes braquées sur elle, alors que les siennes sont envahies par la surprise. Tu ne démords pas pour autant, tu la laisses tendue ta minette, du coin de l’œil les grignotements de sa décoration murale que tu as enclenchés un peu plus tôt. C’est foutrement joli cette connerie, tu aurais presque envie de t’en acheter une mais tu crains que ça fasse un peu trop « gay » chez toi. Son sourire se fait gêner alors que le tien, s’agrandit heureux de ta petite victoire que tu considères comme un pas énorme envers toi. Puis pendant quelques instants tu paniques, quel idiot que tu es, en vérité tu ne sais pas si bien que ça danser. Tu te rappelles brutalement ce souvenir du bal du lycée où ta cavalière t’avait plusieurs fois crié dessus parce que tu lui marcher sur les pieds. Peu importe, elle a accepté ton invitation, tu pourras bien supporter quelques claques de sa part.

Premièrement tu la tiens par les deux mains essayant de lui faire suivre le rythme, elle est un peu crispée mais, elle ne s’en sort pas si mal. Enfin, faut dire aussi que tu n’es pas le meilleur chorégraphe non plus, tu fais ce qu’il te semble le plus simple mais ce qui semble suffisant. Comme dans les films à l’eau de rose, tu l'as fait tourner sur elle-même, manquant de la faire tomber, un nouveau rire s’échappe de sa bouche et automatiquement le tien se joint au siens. Les notes de la nouvelle musique qui s’était déclenchée avant votre slow te berces. Tu te sentais bien ainsi, libre, insouciant, comme si vous n’étiez que des gosses. Elle se rattrape en passant ses mains autour de ton cou, plusieurs minutes avant tu aurais été sûrement mal à l’aise mais, pourtant tu ne l’es pas. Ça te semble naturel, innocent. Par réflexe, tu glisses ton bras sur sa taille, l’autre se posant un peu plus haut sur son dos, ta main à plat. Tout semble si pur, que ça te réconforte de réaliser que cette ambiguïté que tu ressentais n’était que les fruits d’un quiproquo collectif.

Soupirant elle pose sa tête sur ton torse, presque dans ton cou, tu baisses légèrement ta tête pour apercevoir ses cheveux bruns. Tu poses ta tête sur le sommet de son crâne, tu fermes à ton tour les yeux te laissant bercer par la musique. Ses mains glissent sur ton torse après qu’elle ait pris une gorgée d’air, vos corps continuent leurs danses, balançant d’un côté puis de l’autre tournant lentement.

« - Merci d'être là... »

Murmure-t-elle à mis voix contre ton torse, un petit sourire niais vient étirer tes lèvres, tu ne fais pas commentaire là-dessus te contentant seulement de serrer les bras un peu plus sans lui faire mal. Relevant la tête quelques secondes pour poser un baiser inaudible sur son crâne, tu reprends ta place initiale sauf qu’à défaut d’être ton menton que tu poses c’est ta joue. Les premières paroles de la chanson d’Harry Style résonnent, ton sourire s’agrandit, tu n’aimais pas le dire mais cette musique est bien l’une de tes préférées. Elle signifiait tellement de choses, on pouvait l’interpréter de bien des manières, ses paroles te toucher au plus profonds de ton être.

« - J’adore cette musique, Murmures-tu sur le même ton, un brin honteux, Just stop your crying, it’s the sign of the times. Welcome to the final show.. »

Tu te mets à chantonner gardant la même intensité sonore que tu avais utilisée précédemment, comme-ci si tu haussais le ton ça aller casser l’ambiance qui s’est installée dans l’air. Tu n’es pas un grand chanteur, ni une casserole, ta voix est neutre. Tu fais parfois quelques fautes lorsque tu dois monter trop haut mais, tu sais que ça doit sûrement la faire rire alors tu continues de pousser la chanson, du moins les paroles que tu connais par cœur. Au refrain tu fais balancer un peu plus vos corps, la gardant contre toi tu l’as fait un peu basculer en arrière, petit mouvement tiré toujours de ses fameux films évidemment. Tu lâches un rire gêné avant de vous relever frottant un peu ta joue contre ses joues. Cette fois-ci c’est toi qui soupire de bien-être, encore une fois tes iris croisent le regard de ses bandages qu’elle a aux poignets, ton sourire s’efface avant que tu n’attrapes gentiment le plus proche. Fidèle à tes principes tu ne dis rien mais tu cesses de bouger, hésitant un peu avant de passer lentement le bout de tes doigts dessus, ton bras s’étant retiré de son dos mais l’autre toujours à sa taille craignant de lui faire mal, tu relèves la tête pour l’observer quelques instants. Un sourire en coin vient fleurir sur ta bouche rosée, tu lui murmures que c’est un bisou magique avant de poser un baiser presque trop prude sur son poignet.
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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Lun 12 Juin - 1:40





The Night we met


Harry Styles commence à chanter les premières notes de sa chanson alors que j'ai toujours ma tête poser contre le torse d'Andréas. Mes yeux sont clos et je sens son étreinte se refermer un peu plus à mes mots, comme une réponse. Je peux sentir un baiser sur mon front, comme si les mots ne servaient à rien en cet instant et je ne réagis pas, soupirant simplement sans un bruit. Nous sommes bercés par la musique alors qu'elle continue de glisser sur le silence et sur le temps. Quand le refrain arrive il se met à chanter en tentant d'atteindre les notes les plus hautes et te fait basculer en arrière à la Dirty Dancing.. Je souriais d'abord mais maintenant j'avoue ne pouvoir contenir ce léger rire qui s'échappe de mes lèvres comme un gloussement alors que je suis obligée de m'accroché à lui pour ne pas tomber quand il me ramène vers lui, m'accompagnant dans mon rire avant de soupirer, collant sa joue à la mienne et mon regard se perd dans le vide subitement, mon sourire se figeant alors que je l'entends soupirer.. Mes mains sont toujours contre son torse quand tout d'un coup il se décolle légèrement de moi. Je relève mon regard vers lui, intrigué quand je vois son sourire disparu et son regard fixer un de mes poignets. Il saisit celui-ci et mon sourire disparait. Mon regard ne témoigne rien.. Ni de la peur, ni de la honte mais un je ne sais quoi qui me laisse en suspens. Je le laisse faire, comme si cela ne me gênait pas.. Et après tout cela ne me gêne pas.. Il relève son regard vers moi, un sourire insouciant se dessinant à la commissure de ses lèvres alors qu'il murmure doucement :

"Un bisous magique.."

Ma bouche est entre ouverte, comme pour dire quelque chose, n'importe quoi. Mais je me contente de le suivre du regard. Chaque mouvement, chaque geste, tout semble attirer mon regard. La musique change, laissant entendre Lord Huron.. The Night we met. Quel surprise.. Quel coïncidence exquise alors qu'il vient déposer un baiser délicat et innocent sur le bandage de mon poignet. Je n'ai plus mal, plus vraiment.. Cela me tiraille seulement. Mais rien de comparable aux choses que j'ai pu faire subire à mon corps durant tant d'années. Je reste figée en le regardant faire, encore à proximité de lui alors que nous ne dansons plus. Il relève son regard vers moi et je ne sais pas si je dois sourire ou simplement dire quelque chose. Tout cela était inattendue. Qu'il soit là.. Qu'il soit ainsi.. Qu'on danse.. Qu'il ne me juge pas. Mon regard plonge dans le sien alors que nous n'avons toujours pas bougé de cette position. Sa main sur ma taille et l'autre tenant toujours ce poignet qu'il vient d'embrasser comme s'il était capable de guérir mes blessures.. Est-ce également un geste symbolique.  

Croit-il pouvoir guérir toutes mes blessures.. ? En a-t-il seulement la prétention ? Je l'ignore.. Je commence à me sentir un peu envahie par les émotions et je ne suis pas sûr de pouvoir gérée. Je me sens trop bien et je n'aime pas ça.. Je n'ai pas encore l'habitude et tout va trop vite. Les minutes passent à une vitesse folle et la musique change de nouveau. Selena Gomez.. Kill'em with Kidness piano. Je prend une grande inspiration. Ai-je remarquer comme nous venions de nous rapprocher ? Je cligne des paupières, comme si j'avais oublier de le faire et me recule alors, passant à côté de lui pour me rendre vers ma commode où se trouve ma chaîne. Je baisse le son et reste un instant face à celle-ci, prenant une profonde inspiration. Pourquoi j'ai l'impression d'avoir envie de pleurer.. De rire... tout ça est trop nouveau pour moi. Je me retourne vers Andréas, qui me regarde avec de l'incompréhension dans le regard. Je caresse mon poignet d'une main et je ne sais pourquoi.. Mais les mots sortent d'eux-même :

"J'avais un grand frère.. Andrew. On était très proche lui et moi. Il était toute ma vie et.. Enfin on nous a dit qu'il avait fait une overdose quand j'avais 19 ans.. Et.. Tout ce que je suis devenue après ça.. C'est à cause de ça. Parce qu'il est mort.."  

Je relève mon regard embrumé vers lui. Merde je dois sûrement tout gâcher mais.. Je ne sais pas... j'ai comme cette envie horrible, ce besoin.. De me confier à lui.. Je sens ce besoin d'avoir quelqu'un avec qui partager quelque chose. Quelqu'un avec qui je ne puisse plus me cacher. Et je n'arrive plus à le faire en cet instant.. Il a briser quelque chose. Cet homme en face de moi vient de réussir là où tant on déjà échoué. J'inspire, appuyer à ma commode, grattant mes poignets :

"Je suis morte de l'intérieur depuis ce jour. Et... je ne sais pas si j'arriverais à remonter la pente.. Mais.. Quand j'ai.. Fais ça.. J'ai eu peur. Et aujourd'hui.. J'ai envie.. J'ai envie d'être en vie.."

Mon regard se perd dans le vide alors que je parle, une larme coulant sur ma joue et je relève les yeux, plongeant mes prunelles clairs dans ceux d'Andréas, un sourire se formant sur mes lèvres. Je ne sais plus quoi dire d'autre et me contente donc de le regarder, croisant mes bras en grattant toujours mes poignets, comme si je voulais arracher mon passé de mes ongles. Mais je n'arrive plus à rien dire car ces simples mots que je viens de dire veule tout dire et dans mon regard je veux qu'il voit cela. Qu'il sache que je suis heureuse qu'il fasse partie de ma vie. Que je suis heureuse d'être en vie. Heureuse d'être en vie et que je veux vivre. Je suis bien là. Je suis si bien. Je sens une grande inspiration me prendre et alors, je m'avance vers lui d'un pas rapide pour venir entourer son corps de mes bras, dans une étreinte que je n'ai jusqu'alors jamais fait avec quiconque. Je ne crois même pas avoir déjà prise ma mère dans mes bras. Jamais. J'agrippe son haut en l'enlace, comme si être ainsi proche de lui me détendais simplement. Mes larmes ne coule pas.. Ce n'était qu'une larme s'échappant par égard mais là, je suis juste bien, comme si m'être confié à lui avait suffit à retirer un poids énorme de mes épaules. Je me recule alors subitement, passant ma main dans mes cheveux, regardant le sol, les yeux vitreux :

"Désolée.. Je ne sais pas ce qu'i.. Enfin.. C'est tout ça.. C'est nouveau pour moi.. J'ai l'air un peu maladroite. C'est bête." Je ris un peu gênée.

Je pris pour qu'il ne soit pas mal à l'aise. Peut-être va-t-il me prendre pour tarée bipolaire ou une névrosé complètement handicapé socialement et sentimentalement et qu'il va prendre les jambes à son cou..? Je ne lui en voudrais pas si c'était le cas. J'ai cette tendance à me sous estimé et.. Je ne comprend toujours pas comment on pourrait vouloir se rapprocher de moi.. Surtout un mec en or comme lui...
 


by tris
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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Lun 12 Juin - 3:27

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Harry Style arrive avec ta voix si mélodieuse, note l’ironie boy. À nouveau son rire résonne dans tes oreilles lorsque tu l’as renversé en arrière en la maintenant contre ton corps, elle s’accroche de plus belle à toi avant que tu ne cesses tes âneries pour continuer votre tendre dance. Attiré par son poignet, tu l’attrapes, lui lançant un regard tu vois dans celui-ci qui était précédemment intrigué ne démontre plus rien à présent. Ne t’envoyant aucun signe qui pourrait te faire demander si tu fais la bonne chose, si tu atteins ses limites, si elle va te hurler dessus en demandant de partir sur-le-champ. Pourtant tu prends le risque de déposer se baiser sur son poignet, remarquant qu’elle ne te lâche pas des yeux, peut-être que c’est une erreur. Une chose que tu n’aurais pas dû faire parce que ça la gêne, parce qu’elle n’est pas prête à franchir ce cap d’expliquer la cause de son acte. Ou au contraire, d’une manière ce petit geste pourrait lui réchauffer le cœur, du moins tu l’espères. Tu relèves la tête pour guetter sa réaction, tu réalises seulement maintenant que la musique à changer et qu’à présent c’est Lord Huron qui berce l’atmosphère. L’ironie de la situation c’est que c’est exactement cette chanson que tu as entendue lorsque tu l’as rencontré pour la première, tu ignores si elle s’en souvient encore mais lorsque tu étais rentré dans cette chambre d’hôtel après avoir pesé le pour et le contre tu l’avais entendu. Propulsé par la télévision au mur que tu avais aperçu du coin de l’œil, tellement ton attention était attirée par elle, simplement debout devant le lit, cintré dans cette robe qui lui aller si bien. Et elle avait ce regard que tu tentais depuis ses premières minutes de changer. Un coup du karma sûrement lorsque tu vois qu’aujourd’hui vous écoutez de nouveau cette musique alors qu’elle se trouve pratiquement dans tes bras.  

Tes lucarnes ne la quittent pas, tout comme son silence de marbre, tu tiens toujours son poignet entre tes doigts. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu as fait ça, quel genre de symbole pouvait se cacher là-dessous. C’est vrai que tu avais utilisé les termes bisou magique, ceux qu’on lance généralement aux enfants lorsqu’ils souffrent. D’une manière elle est ainsi à tes yeux, une petite fille apeurée, blessée. Tu ne peux sans doute pas effacé les douleurs de son passé, tu ne peux pas prétendre pouvoir les guérir mais tout ce que tu peux faire c’est de la protéger des prochaines. Contre ce monde, contre ses démons, contre elle-même. C’est la prétention que tu voulais lui faire partager. Ses bandages attisent en toi de la compassion et de la tristesse que tu masques, tu ne peux t’empêcher d’imaginer ce qui a pu la pousser jusqu’à ce dire qu’elle ne voulait plus vivre. Tu ne jugeais pas le suicide, ni les tentatives, tu les comprends puisque chaque geste a une raison. Néanmoins lorsque tu avais un de tes patients ou un ami qui évoquait justement cet acte tu faisais de ton mieux pour l’en empêcher lui faisant comprendre que la vie était belle, qu’il voulait mourir certes mais, non parce que son existence était douloureuse mais, plutôt la manière dont il vivait.

Soudainement elle quitte tes bras pour passer à côté de toi, tu passes une main dans tes cheveux gênés, à ton tour tu as réalisé que ce petit moment de liberté vous avez rapproché d’une manière que tu n’as pas vu venir. Enfin, c’est hypocrite à moitié de dire ça puisque l’ambiguïté de la situation te pesait encore sur les épaules quelques minutes avant. D’un sens tu n’avais fait que l’attiser davantage dans ton marquage de territoire comme tu l’avais appelé. Lentement, presque incertain tu te retournes vers elle, encore dos à toi elle reste immobile. Tu penches un peu la tête, cherchant les mots pour excuser ton geste, tu crains que maladroitement tu l’as blessée. Enfin, elle se retourne, les doigts sur son propre poignet, finalement tu restes silencieux.

« - J'avais un grand frère.. Andrew. On était très proche lui et moi. Il était toute ma vie et.. Enfin on nous a dit qu'il avait fait une overdose quand j'avais 19 ans.. Et.. Tout ce que je suis devenue après ça.. C'est à cause de ça. Parce qu'il est mort.. »  

Tes sourcils se froncent un peu lorsque tu vois ses yeux remplis de larmes, tu fais un pas vers elle avant de te raviser, non. Tu ne dois pas en demander trop. C’est tellement douloureux de la voir si triste, si détruite. Voir la tristesse dans ses yeux et savoir qu’on ne peut rien faire. Malgré tout, encore une fois la petite brune te surprend. Tu n’arrives jamais à prévoir ce qu’elle va dire ou bien ce qu’elle va faire, comme si elle se lançait le challenge perpétuel d’échapper à ton contrôle. Du moins à ta petite cervelle où tes instincts de psychothérapeute prennent le dessus naturellement. Keira est comme ça, inaccessible, indomptable, elle semble si loin et si près à la fois. C’est ça, qui te chambouler, qui ne faisais que t’accrocher un peu plus à elle. Ayant presque la crainte qu’elle n’existe uniquement dans ta tête, peut-être était-ce seulement le fruit de ton imagination. Est-elle ta fille de papier ? Celle qui débarquait dans ta vie, sortant d’un de tes bouquins pour foutre un coup de pied dans la fourmilière qu’est ta vie.

« - Je suis désolé, Keira. Il ne méritait pas ça, toi non plus. Réponds-tu laissant la compassion s’exprimer sur tes traits, je comprends mieux. Perdre un membre cher n’est jamais simple et un deuil encore moins. En tout cas.. Je suis là si tu as besoin. »

Tu ne sais pas quoi répondre d’autre, de mieux, de plus réconfortant. Tu as beau être un docteur spécialisé dans la caboche des gens, tu n’es pas pour autant le plus grand des consolateurs. Au contraire, tu es maladroit parce que tu sais que tu peux faire mieux, tu voudrais la prendre une nouvelle fois dans tes bras. La réconforter dans sa peine, lui dire qu’elle peut pleurer, que tu ne la jugeras pas. Peu à peu le puzzle que constitue sa vie, se forme devant tes yeux, effectivement tu comprends mieux la raison de sa déchéance. Son deuil qu’elle semblait vouloir repousser, le remplaçant par d’autres choses ne l’avaient que mené vers le point de rupture. Dieu merci, elle est en vie.

« - Je suis morte de l'intérieur depuis ce jour. Et... je ne sais pas si j'arriverais à remonter la pente.. Mais.. Quand j'ai.. Fais ça.. J'ai eu peur. Et aujourd'hui.. J'ai envie.. J'ai envie d'être en vie.. »

Tu vois bien qu’elle est ailleurs, sûrement plonger dans la nostalgie de ses moments durs ou bien les souvenirs qu’elle possède avec son frère. Elle plonge ton regard dans le sien, un sourire fleurit sur ses lèvres et tu laisses tes lèvres répéter ce qu’elles voient. Tu penches un peu la tête sur le côté, tu te sens privilégié qu’elle se confie à toi. Ton cœur rate presque un battement.

« - Je suis content que tu sois en vie Keira, tu mérites d’être heureuse. De vivre ta vie pleinement à fond, sans regarder en arrière. Déclares-tu avant de mettre tes mains dans les poches de ton jean quelque peu gêné, Tu remonteras la pente, tu y arriveras, crois-moi. Tu es Keira Murphy, l’une des femmes les plus fortes que je connais. Puis.. C’est pas comme si je vais te laisser sombrer. »

À nouveau ta langue sort de ta bouche pour pointer dans sa direction, ton sourire s’agrandissant d’avantages. Il est vrai qu’elle n’avait pas trop le choix, tu n’envisages pas de la laisser tranquille maintenant. Depuis le moment où elle avait accepté de te voir une seconde fois, elle était fichue. Cette pente.. Tu l’aideras à l’atteindre, quitte à la pousser, tu le feras. La surprise te submerge quand elle s’avance vers toi pour enlacer ton corps de ses petits bras, ses doigts accrochant ton tee-shirt, automatiquement tu lui rends son étreinte malgré que tu sois surpris. C’est la première fois que la brune le faisait, elle qui grognait toujours lorsque tu étais affectif avec elle, te câliner à cet instant. Bordel mon gars, ne me dit pas que tu es ému quand même ? Oh le con, t’es faible et con Andréas.

« - Désolée.. Je ne sais pas ce qu'i.. Enfin.. C'est tout ça.. C'est nouveau pour moi.. J'ai l'air un peu maladroite. C'est bête. »

Réplique-t-elle après s’être échappé de tes bras, elle lâche un petit ricanement gêné, elle ressemble à un enfant ayant fait une bêtise. Tu lèves les yeux au ciel en pouffant de rire, retirant les mains de tes poches tes doigts attrapes la peau de sa joue tel une vieille dame le ferait.

« - Aaanw.. Mais quelle adorable créature que je vois. Ne t’inquiète pas tu fais ça très bien, presque mieux que moi. Chuchote-tu tes doigts lâchant sa chaire pour se poser à plat sur sa joue remontant légèrement son visage, tu la regardes quelques instants le regard attendri avant de reprendre, Tu devrais arrêter de t’excuser et réaliser le potentiel que tu as, aie un peu plus confiance en toi. »

Une nouvelle fois tes iris plongent dans les siennes, le sourire toujours aux lèvres, tu lèves un sourcil amusé. C’est fou de voir à quel point son estime d’elle-même pouvait être bas, qu’elle ne semblait pas voir ce que ce petit geste avait comme impacte sur toi. Un effet papillon vous m’direz, et c’est vrai. Est-ce qu’elle s’attend à ce que tu rigoles ? Que tu lui dises à quel point c’est une idiote incapable de faire une étreinte ? Au contraire, là, tout de suite, tu as juste envie de lui à quel point elle est précieuse à tes yeux, que tu remercies le ciel qu’elle soit devant toi, qu’elle est sûrement une de tes plus belles rencontres de ta vie. Elle.. Est ta pretty woman des temps modernes.  
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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Jeu 13 Juil - 18:48





The Night we met


Lorsqu'il me dit qu'il est là pour moi. Qu'il sera là pour moi, mon regard se plonge dans le sien alors que je viens de finir de parler. Je le crois.. oui je le crois, j'ai envie de le croire. Je n'ai plus envie d'être en guerre contre le monde entier et.. est-ce la musique, est-ce la sobriété ou est-ce simplement une nouvelle phase, un nouveau chapitre qui me donne l'impression de pouvoir tout accomplir, je l'ignore. Mais tant que ce sentiment se trouve en moi, je dois en profiter pour tout entreprendre et tout tenté. Comme faire confiance, se confier et s'attacher à une personne. Oui, ce soir, dans cette chambre, je peux dire que je commence à m'attacher à Andréas. Je ne saurais pas expliquer comment pourquoi, L'entendre me dire que je suis une femme forte, que je mérite d'être heureuse.. on me l'a pourtant déjà dis mais là, j'y crois. Pourquoi ? Je l'ignore.. peut-être pour la raison simple et évidente que je me laisse aller à y croire. Pour la première fois, je ne rejète pas la personne qui se trouve en face de moi. Pour la première fois, je fais un pas, deux pas, trois pas pour venir entourer mes bras autour d'une personne que je ne veux vraiment pas laisser s'échapper.  

Malgré tout cela, l'ambiance et cette atmosphère bonne enfant et affectueux.. Je me sens gênée en quittant ses bras, mon regard trouvant refuge au sol et un ricanement infantile s'échappant de mes lèvres. Oui.. Je suis gênée, mal à l'aise. Pas comme une jeune femme se trouverait dans une situation ambiguë ou malaisante non.. Ce qui d'ailleurs me rend perplexe. Car rien de toute cela ne me semble à double sens. Je me sens simplement bien et la proximité ne me gêne pas, ne me trouble pas et ne me donne pas d'idées qui pourraient être jugée inappropriée..

Pourtant, alors que je relève mes yeux vers lui car Andréas me chope les deux joues, je ne peux que constater qu'il est bel homme, charmant avec un sourire à faire craquer n'importe quelle femme. Peut-être pourrait-il également me faire un effet mais.. Là, il semble que la situation ne s'y porte pas.. Malgré la proximité, malgré le cadre et malgré les confessions venant de nous rapprocher plus que je ne l'imagine. Rien ne semble plus beau et pure que la relation naissante entre ce jeune homme et moi-même.. Et... j'avoue réellement aimer dire que je ne pourrais plus me passer de lui.  

"Aaanw.. Mais quelle adorable créature que je vois. Ne t’inquiète pas tu fais ça très bien, presque mieux que moi. Chuchote-t-il ses doigts lâchant sa chaire pour se poser à plat sur sa joue, Tu devrais arrêter de t’excuser et réaliser le potentiel que tu as, aie un peu plus confiance en toi"

Alors que je souriais un peu.. Voilà que mon visage reprendre un air suspendu. Je ne sais vraiment pas comment réagir à ça mais mon regard se trouble légèrement et on peut voir à mes lèvres que je ne sais pas si je dois sourire tant ce qu'il me dit me réchauffe le cœur ou si je dois pleurer tant je suis émue. Il semble me voir d'une façon tout autre que moi-même et... serait-il le seul ou existe-t-il d'autre personne me voyant d'une façon plus belle que ce que je porte à penser de ma propre personne ? Je passe ma main dans mes cheveux, rompant le contact visuelle en ne sachant que dire et je prends une inspiration, me levant sur la pointe de mes pieds pour venir déposer un baiser sur sa joue, entourant sa nuque de mes bras dans une nouvelle étreinte, restant percher sur la pointe de mes pieds. Je ferme les yeux, sentant son cœur battre dans sa poitrine et reste un instant comme ça. Il entoure mon corps frêle de ses bras et me serre également, me laissant me délecter de ce moment, comme s'il venait sceller ce lien qui, je prie pour cela, ne se brisera jamais. Puis-je dire qu'il est l'ami qui m'est le plus cher aujourd'hui ? Nous n'avons jamais été réellement ami mais.. J'ai l'envie forte de remédier à cela aujourd'hui.. Je ne suis plus la même. Toujours cacher dans son cou je dis d'une voix basse :

"Je ferais des efforts.., je marque une pause avant de me reculer et de le regarder, sans sourire et le plus sérieusement du monde, Tu es un homme merveilleux Andréas... et la plus belle rencontre que j'ai eu jusqu'alors dans ma vie."

Je souris alors en coin en haussant les épaules et rajoute d'une voix normale et taquine :

"Une chance que tes potes t'es forcé à voir une fille de joie hein ?"  

Je me met à alors à rire, quand soudain, nous entendons la voix de ma mère en bas des escaliers. Le repas est près. Nous allons devoir être confronté au regard douteux de mon père et aux questions gênantes de ma mère. Bien sûr, elle sait comme Andy et moi nous sommes connus. Je ne lui cache plus rien même si notre relation n'est pas encore parfaite. Mais le pire reste avec mon père. J'essaie.. Mais il m'en veut toujours. Je le sais. Maman dit que c'est à lui qu'il en veut et que la mort d' Andrew continue encore aujourd'hui à le torturer.. Comme s'il n'avait pas été assez bon pour ses enfants. Mais je veux me racheter.. J'espère y arriver.

Je lance un regard à Andréas et lui fait un signe de tête pour que nous descendions. Une fois dehors, nous pouvons sentir l'odeur agréable du Barbecue et la table est joliment préparer. Dans le jardin, il y a une piscine et de vieux jeux pour enfant qui étaient là déjà lorsque j'étais enfant. Mon père est paysagiste et passe la majorité de son temps dans ce jardin.. Je l'y ai toujours vu. Je prend la peine de m'asseoir et maman installe Andy juste à côté de moi, en face de mon père. Elle ouvre une bouteille de vin blan pour l'apéritif et commence à le servir, sauf pour moi qui ai déjà mon verre de citronnade. Maman lance un regard taquin à Andréas :

"Aloooors ? Vous n'avez pas fait trop de bêtise en haut hmmm??" Demande-t-elle avec CLAIREMENT un double sens.

"Maman !/Ellen!" Dit-on en chœur papa et moi.

Je place ma main devant mon visage en soupirant. Le dîner va être long....

 


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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Dim 10 Sep - 0:45

✘ Andréas & Keira

PRETTY WOMAN ⊹ HIS CLIENT


Just stop your crying, have the time of your life. Breaking through the atmosphere, things are pretty good from here. Remember everything will be alright, we could meet again somewhere. Somewhere far away from here, we’ve never learned like we’ve been here before, why are we always stuck at running from, the bullets, the bullets. Just stop your crying, it’s the sign of the times. ✘ song theme of rp
Tout ce que tu dis pendant ce moment-là, tu le penses vraiment, tu ne dis pas juste ce qu’elle veut entendre mais aussi ce que tu ressens au plus profonds de ton cœur. Tu n’as jamais été aussi honnête avec quelqu’un toi qui parles rarement de ce que tu ressens non par fierté mais uniquement parce que tu as été élevé ainsi. Dans la pudeur des sentiments et dans l’expression de ceux-ci non par les mots mais par les gestes. Pourtant avec la brune, la jolie brune même, devant toi c’est comme si ta tête ne répond plus. Comme si ce n’était que ton âme qui s’exprimait, qui prenait le total contrôle de toi-même. Brisant alors au passage ton obsession pour celui-ci. Mine de rien peut-être qu’elle arpentait un nouveau chapitre de sa vie, une nouvelle manière de faire mais, tu n’étais pas en restes dans tout ceci. Toi aussi tu faisais de nouveaux pas dans un monde qui t’étais totalement inconnu, un univers qui te sortait de ta morose habituel et qui saupoudrait le tout du goût de la liberté. Du lâcher-prise. Pas uniquement pour toi mais, aussi pour elle puisqu’à présent elle ne te repousse plus. Elle ne tente plus de te faire fuir de sa froideur mais, elle accepte enfin ta présence à ses côtés. Et dans ses bras, tu te sens vivant, respirant une nouvelle gorgée d’air qui t’étais privé jusqu’à encore maintenant. Peut-être était-ce parce qu’après tout tes efforts tu obtenais enfin un retour des choses. Depuis votre rencontre c’est toi qui aller toujours vers elle, c’est toi qui s’accrocher à elle désespérément parce que tu avais la conviction que tu pouvais la sauver. Et si… Ce n’était pas toi qui l’avais sauvé mais, elle qui t’a sauvé ?

C’est lorsque tu tiens son visage entre tes paumes et que tes iris détaillent plus que d’habitude les traits de son visage, à cet instant précis, tu vois une autre femme. Pas la petite Keira à protéger de ce monde de brute mais, une petite brune aux perles océans remplis de candeur qui pourrait en fondre plus d’un, un petit sourire timide mais, puissant. Une belle femme en somme. C’est ça plus son air troublé tant les émotions l’envahissant qui te fais la relâcher. Tu es tout aussi troublé qu’elle, peut-être plus. Mais tu caches bien loin dans ton esprit cette constatation. Le moment ne s’y prétend pas et parce que tu ne te vois pas lui dire ça soudainement. Elle finit par passer une main dans ses cheveux, brisant le contact visuel que vous partagiez puis soudainement après avoir pioché un peu de courage en elle, elle embrasse ta joue. Tu sens ses lèvres rosées sur ta peau, ses petits bras entourant ta nuque, sans réfléchir, naturellement tu la serres à ton tour contre ton corps. Tu es ivre de son parfum, de sa tendresse et ça te fais planer quelques instants. Ton rythme cardiaque s’accélérant sans que tu ne t’en rendes compte. Ta main caresse son dos doucement, tu laisses un sourire idiot tirer les traits de ton visage. Tu es si heureux à cet instant que tout te semble bien fade à présent, entre vous, ça a toujours été une amitié forcer et tu as l’impression, non tu crois, que grâce à ce jour-là l’amitié est partager. Et existe-t-il meilleur sentiment que celui-ci ?

« -Je ferais des efforts.., Elle marque une pause avant de me reculer et de le regarder, sans sourire et le plus sérieusement du monde, Tu es un homme merveilleux Andréas... et la plus belle rencontre que j'ai eu jusqu'alors dans ma vie. »

Déclare-t-elle encore accrocher à ton cou, ton sourire s’agrandit considérablement, tu penches un peu la tête vers elle pour frotter le bout de ton nez contre le sien. Ta main quitte son échine pour lui caresser lentement la joue, tu restes un petit moment silencieux avant de lui répondre à voix basse.

« - Je suis sûr que tes efforts payeront, Keira. Répondus-tu avant d’ébouriffer ses cheveux d’un geste tendre, Tu es beaucoup trop adorable…C’est toi qui me rends merveilleux, parce que tu es une femme fantastique, forte et courageuse. Je te retourne le compliment, sincèrement, je crois que je n’ai jamais fait une rencontre aussi marquante. »

Ton bras encore autour d’elle se resserre inconsciemment pendant que mentalement tu prends la décision de ne jamais la laisser partir. De faire toujours en sorte qu’elle réalise, qu’elle admette ce que tu vois d’elle. La vision la plus estimable d’elle et non celle qu’elle a tendance qu’à ne trop voir.

« - Une chance que tes potes t'es forcé à voir une fille de joie hein ? »

Évidemment vos rires se mélangent une nouvelle fois mais se coince dans ta gorge quand tu entends la voix de l’hôte de maison vous interpellant. Le repas est prêt, tu hausses les sourcils, déjà ?! Tu n’as même pas vu le temps passer que tu as l’impression que ça fait seulement cinq minutes que vous êtes monté. Tu commences à angoisser, la gêne revenant automatiquement. Même si tu as déjà rencontré les rares parents de quelques rares amis, tu n’arrivais jamais à être totalement détendu avec ceux-ci, tu avais toujours ce besoin d’être présentable. De faire bonne impression. Tu inspires un bon coup, relâchant la jeune femme de tes bras, celle-ci te fait un coup de tête accompagné d’un sourire pour te dire de la suivre. Nous descendons sans attendre d’avantage, rejoignant les parents de la belle dans le jardin, c’est l’odeur alléchante de la viande cuite que tu sens tout d’abord. Puis tu complimentes la maîtresse de maison sur la décoration de la table que tu trouves fort réussi. Finalement installé à côté de ta pretty woman et en face de son père, qui rajoute qu’un cran à ta gêne, tu tardes ton regard sur son épouse occuper à servir le vin.

« -Aloooors ? Vous n'avez pas fait trop de bêtise en haut hmmm?? »

Ton cœur rate un battement alors que pour la première fois de la soirée tes joues se colorent automatiquement d’une rougeur pivoine, ce que la mère de ton amie remarque au premier coup d’œil. Elle rit de toi en te rassurant sur le fait que tu n’as pas à être gêné que c’est la nature, tu rougis encore plus en te maudissant intérieurement. Tu finis par lui répondre qu’il ne s’est rien passer et tu décernes bien une once déçue dans le regard de la plus vieille. Le vin à présent servit pour tous, vous trinquez à la sortie de la brune à tes côtés, le dîner continue son cours, les plats passant entre les mains pendant que chacun se sert. L’atmosphère se détend doucement mais sûrement, sûrement grâce à la personnalité enjôleuse de la génitrice, tes rougeurs chasser pour de bons, tu prends par aux différents sujets de conversation diverses avant que l’homme en face de toi pose LA question.

« - Alors Andréas, que faites-vous dans la vie ? »

Ta saucisse reste suspendue dans le vide, devant ta bouche ouverte et ton air un peu idiot face à cette question dont tu n’attendais pas. Tu reprends le contrôle de tes mouvements en croquant enfin dans la viande rouge, tu observes l’originaire de la question puis sa fille sauf que ton regard s’arrête beaucoup plus longtemps sur elle. Tu te sentais dans une impasse parce que tu te devais répondre à sa question mais, d’un côté tu n’avais jamais dit à l’ancienne courtisane ce que tu faisais dans la vie. La crainte qu’elle ne te repousse en imaginant qu’elle n’est qu’une patiente de plus ou bien un test pour toi et tes talents de psychothérapeute. Tu réponds tout d’abord vaguement que techniquement tu es médecin, il s’intéresse davantage et tu sens le piège se refermer totalement. Une longue inspiration puis tu finis par te décider à lui dire la vérité. Croisant les doigts pour que tout se passe bien.

« - Je suis psychothérapeute à l’hôpital de la ville, depuis maintenant cinq ans. Commences-tu à expliquer en découpant ta brochette tu reprends, Mais, je n’ai pas à me plaindre, tout se passe bien. Les patients sont moins horribles que ce que les gens peuvent penser. »

Tu hausses les épaules pensant vaguement à la raison qui t’a poussé dans cette voie, ta mère malade, ce que tu n’évoques pas en prétextant que tu as toujours été passionner par la psychologique humaine. Aussitôt tu pars dans un débat / échanges de point de vue avec l’autre homme. Vous aviez des différents avis mais, ce n’est pas une raison pour que la discussion parte en sucette. Au contraire tout se passe plutôt bien, si bien que tu oublies presque la présence des femmes, tellement perdu dans ta passion qu’est ton métier. Tu finis par sourire en secouant la tête finissant ton assiette avant de reprendre.

« - Excusez-moi je parle beaucoup trop.. T’exclames-tu en passant une main dans tes cheveux gênés, Et toi Keira, qu’est-ce que tu voudrais faire ? »

Tournant la tête vers l’interpeller tu l’observes quelques instants puis tu fixes le coin de sa bouche que tu remarques tacher de sauce, tu lâches un petit rire avant d’attraper ton bout de sopalin pour lui essuyer d’un geste doux. Peut-être bien que ce repas n’allât pas être aussi catastrophique que tu le pensais ou bien.. Tu n’es pas encore au bout de tes surprises.  
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MessageSujet ☆ Re: ✘ Andréas & Keira   
le sujet à été posté Mer 8 Nov - 18:23


THE NIGHT WE MET
Tell them how I am defying gravity. I'm flying high, defying gravity. And soon I'll match them in renown
⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆
Je ne pensais pas que la soirée se présenterait aussi bien. Mon cœur flotte pour la première fois depuis longtemps. En même temps.. je viens juste d'être libérer de prison. Je m'attendais à voir mon père plutôt froid mais en réalité, il reste juste sur ses gardes. Comme s'il voyait que je me sens bien en présence du jeune brun. Lorsque nous nous présentons à table, ma mère nous fait, BIEN SUR, une remarque trop ambiguë pour le cacher. Mon père et moi-même réagissons au quart de tour et je finis par mettre ma main devant mon visage en soupirant. A travers mes doigts, je vois pour la première fois Andréas dans une situation embarrassante et sa réaction me fait doucement sourire intérieure. Il est très beau même lorsqu'il rougit, c'est assez énervant pour dire vrai. Il finit après un instant de taquinerie de ma mère par dire qu'il ne s'est rien passé, ce à quoi je répond en hochant la tête et en demandant à ma mère de cesser d'importuner l'invité. Le repas commence donc tandis que mon père sert du vin à tout le monde. Sauf à moi. Je refuse, me sevrant encore de la drogue. L'alcool n'est pas réellement un bon système étant donné qu'il abaisse les inhibitions. Je me contente donc d'eau pétillante à table en me servant des différents plats que ma mère a fait avec plaisirs et dévotion.

Les sujets de conversations dérivent et partent dans tous les sens. Ma mère parle pour au moins deux personnes et je réussis cependant à prendre part, en m'intéressant aux ragots qu'elle colporte. Je sais que, même si je fais semblant, m'intéresser à ce qu'elle dit lui réchauffe le cœur et dans un sens, ainsi, moi aussi. Mon père finit, après un silence de sa part, par se tourner vers mon ami en lui demandant ce qu'il fait dans la vie. Cette question vient soudainement piquer ma curiosité et je me tourne également vers Andy en attendant sa réponse. Il est vrai que je ne sais pas grand chose de lui excepté son caractère et sa personnalité. Il me regarde un long moment après avoir suspendu son geste, prit de court. Pourquoi cet air ? Pourquoi cette mine presque inquiète ? Je fronce légèrement les sourcils.. je ne comprend pas. Pourquoi semble-t-il appréhender ma réaction subitement. Quand il prend alors la parole, chaque personne à table le regarde, avec attention et je dois sûrement en être la plus curieuse :

« - Je suis psychothérapeute à l’hôpital de la ville, depuis maintenant cinq ans. Commence-t-il à expliquer en découpant sa brochette il reprends,Mais, je n’ai pas à me plaindre, tout se passe bien. Les patients sont moins horribles que ce que les gens peuvent penser. »


Je comprend subitement pourquoi son regard semblait craindre ma réaction. Mais cependant, même si mon cœur manque un battement, il ne vient absolument pas à l'idée d'avoir été un sujet d'étude pour lui. Notre complicité et son regard à mon égard ne peuvent mentir sur la sincérité de ses sentiments envers moi et donc, je lui offre un sourire discret, signe que je ne le perçois pas de la sorte. J'aimerais lui prendre la main.. mais est-ce normal ? Je n'ai pas le temps d'y songer que les deux hommes s'embarquent dans une conversation passionnée et parfois à avis contraire. Je les regarde et lance un regard amusé à ma mère. Mon regard semble brillant tout d'un coup. Je n'avais pas vu mon père tenir une telle conversation depuis longtemps.. ou du moins montré assez d’intérêt à une personne. Surtout un ami. Je me sens d'autant plus légère comme une plume jusqu'à ce que la situation s'inverse et qu'Andréas me demande à mon tour ce que je veux faire. Je prend un air abruti en venant cacher mes mains sous la table, jouant avec les ongles en ne sachant pas vraiment quoi dire. Je sors de prison. Je sors d'une vie de déchéance et de chao.. est-ce que je sais ce que je veux faire maintenant que ma vie prend un nouveau tournant ? Je ne le sais. Je regarde chaque personnes présente à table et ma mère me lance un sourire et un regard attendrissant. Je me mordille la lèvre, et en regardant mon assiette je dis :

« euh.. beh je sais pas trop. J'ai toujours aimé la littérature et l'écriture et...

« Ho ça oui ! Keira a toujours eu un don pour écrire de jolies histoires !! Mais son talent caché a toujours été autre » me coupe alors ma mère

Je me met à rougir en lançant un regard noir à maman, complètement gênée. Je déteste quand on parle de ça et je ne me trouve pas du tout douée dans ce domaine :

« Keira est très doué en dessin et en peinture. Bien qu'elle ne l'ai jamais dit à quiconque ! Mais comme je suis sa mère j'ai déjà fouillé dans ses affaires et elle a, à mes yeux, un don ! Je peux te montrer si tu veux !! » s'emporte-t-elle

Je me lève subitement de table en disant fermement « non » . Elle me regarde d'un air alors désolée. Elle l'ignore peut-être. Mais le dessin a toujours été à mes yeux un journal intime, un exutoire. Ecrire a toujours été une passion oui, mais j'aime écrire des histoires, des fictions de vies que je ne peux avoir et ce depuis que je suis petite même si je n'ai pas écris depuis longtemps. Mais le dessin... la peinture.. lorsque je pratique, je laisse exprimé ce qui il y a de plus profond en moi et cela à toujours été mon jardin secret. Je ne veux pas le montrer. Je ne suis pas prête :

« de tout façon ils n'ont aucune valeurs.. on ne vie pas de ce genre de pratique. »

je me rassieds alors en baissant la tête. Ma mère sourit tristement et hoche la tête en s'excusant d'un regard. J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure. Peut-être que l'idée de me mettre à nu devant Andréas m'effraie encore.. et mon cœur s'affolant me trouble plus encore que les paroles de ma mère qui change de sujet en parlant de moi lorsque j'étais petite. Je me met à sourire, levant les yeux au ciel. Toujours gênée mais ma mère a cette faculté d'apaiser aussitôt les tensions. Je tourne mon visage vers Andy, qui prend plaisir à la soirée. Et j'avoue que... moi aussi.
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