Invité
 |  Sujet ☆ crying with the wolves (Elisabeth X Néo)
le sujet à été posté Lun 13 Nov - 18:42 |
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« I've been running through the jungle
I've been running with the wolves
To get to you, to get you. »
T'as les yeux qui pleurent tout seul en sortant de ton énième rendez-vous. Rien n'y fait. Tu auras beau avoir passé des journées entière dans ce putain de bureau à attendre des résultats qui sont encore et toujours les mêmes. Déprimant. Défaitiste. Nuisibles. T'en deviens de plus en plus énervé, de plus en plus flippé, de plus en plus acerbe avec le reste du monde. Tes crises ne sont plus sous aucun contrôle et tes accès de violences apparaissent bien trop fréquemment, bien plus qu'avant. Depuis que tu sais que ton frère va avoir un nouveau procès parce qu'une des familles à fait appel et qu'ils réclament la peine de mort, tu crains que tout ça ne te retombes dessus. T'as réussi à te défaire un peu de cette image de sœur du chasseur de Malibu et tout risque de retomber encore une fois. Toi, ta vie, ton nouveau départ, tout pourrait s'écrouler de nouveau à cause de ces histoires.
Tu as demandé à la seule personne en qui tu ai une totale confiance ici, si elle pouvait passer te chercher après cet énième rendez-vous. Elisabeth et toi vous êtes connus lors d'un des nombreux procès concernant ton frère et tu sais qu'elle est de ces rares personnes à qui tu peux te fier presque à cent pour cent. Tu attends donc patiemment devant l'immeuble de ton psy, fusillant du regard quiconque pourrait te fixer un peu trop longtemps à ton gout. Tu as pourtant tout fait pour passer inaperçu, jean noir, boots noires, sweater à capuche gris. Un amas de banalité qui devrait t'empêcher d'être le centre des attentions. Bien à ton bonheur. Tu détestes ça.
Depuis que ta famille a chuté avec ton frère, tout est devenue bien plus compliqué. Ta bipolarité a repris le dessus, pire, tes accès psychopathe et tes violences ont de nouveau fait une apparition bien trop perturbante dans ta vie. C'était devenu de plus en plus dur pour toi de te contrôler, de garder à l'esprit que tu n'étais pas comme ton frère, capable de faire du mal autour de toi. De faire du mal au gens. Comme l'avait fait Mason. Et si tu n'as jamais été proche de ton frère, ta famille te manques et les jours qui passent ne t'aident en rien à comprendre pourquoi on t'empêches de rendre visite à ton frère pour que toi aussi, tu ai le droit de poser tes questions, de savoir pourquoi il a fait ça. L'ombre du secret qui pèse sur ta famille vous détruit, te détruit et te fait sombrer encore plus de jour en jour. Tu te raccroches à ce que tu as et il est clair qu'Elisabeth est clairement de ces personnes grâce à qui tu tiens encore. Et tu ne sais que trop bien ce que c'est de se raccrocher à un dernier espoir.
@Elisabeth Silverton |
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Invité
| Sujet ☆ Re: crying with the wolves (Elisabeth X Néo)
le sujet à été posté Mer 15 Nov - 22:17 |
| J’avais les mains crispées sur le volant, m’engageant dans la circulation avant de me stationner devant le bâtiment maudit. Je détestais ce truc. Je détestais ce que ça lui faisait. Mais bon, c’était un mal pour un bien… j’essayais de m’en convaincre au moins. Mais du coup tout ça me rendait protective. Je n’aimais pas qu’on s’en prenne à ma protégée. Je me souviens de cette fille que j’avais rencontrée lors d’un des procès de son frère. Bien sûr que je connaissais la réputation et les méfaits de ce dernier. Je venais du monde mafieux, j’avais tué bien des gens. Mais je l’avais choisis parce que je savais vivre avec et que cela me plaisait. Elle, elle avait voulu s’en détourner. Pas fuir nécessairement mais elle avait voulu prendre un autre chemin. Et je l’y avais aidé. Chacun ses choix et je respectais les siens. Je ne sais pas exactement ce qui me poussa à aller vers elle la première fois, mais depuis je ne peux m’empêcher de m’occuper d’elle et de la couver. Elle voulait vivre et j’allais l’y aider du mieux que je pouvais. Autant dire que j’avais pas mal de ressources à ma disposition !
Bien sûr Néo est déjà dehors à m’attendre. Elle n’a pas l’air bien. Klaxonnant un coup j’attire son attention sur moi et la laisse venir. Une fois dans la voiture je ne démarre pas de suite, me tournant vers elle. Remettant une mèche derrière son oreille je dégage un peu son visage lui souriant doucement :
« Hy… Ça a été horrible à quel point aujourd’hui ? »
Je ne la prenais pas en pitié. J’éprouvais juste de l’affection et de l’inquiétude pour elle et je voulais l’aider à aller mieux. Et puis inutile de se mentir ou de poser la question hypocrite du : ça va ? Non ça n’allait pas. Et ça se voyait. Je n’osais pas la prendre dans mes bras, de peur de l’étouffer avec ce geste mais du coup j’essayais qu’elle se sente quand même un minimum chouchoutée.
« Je t’emmène chez moi. Je me dis que tu as peut-être envie de discuter un peu autour d’un ou deux gâteaux ? Enfin sauf si tu as envie de rentrer directement chez toi ? »
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