Home, sweet home ~ Tristan [Hot - TERMINE]

Mrs & Mr

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Entendre son vrai prénom faisait toujours que le temps d’un instant il cherchait que identité il était. Bien qu’Elio était son vrai prénom, celui posé sur l’acte de naissance, qu’il avait porté pendant près d’une année et qu’ensuite il avait comme lavé, il n’en oubliait aucunement ses racines. Parfois en temps de crise, surtout des colères de son père, ce prénom ressurgissait, alors ce n’était plus Jacob, Nick, Timothy ou autres qu’on avait lui donner. Il redevenait Elio, ce petit garçonnet qui se faisait une place dans ce monde. Elio… dit de la bouche de Lizzie, qui s’appelait en réalité Catherine, avait toujours cette particularité qui faisait battre son coeur d’un tempo un peu plus élevé. S’était une promesse en quelque sorte de leur relation et du fait qu’ils se connaissaient si bien l’un et l’autre, et s’était pas ces identités de naissances en réalité qu’ils étaient tombés amoureux, bien qu’évidemment quand il avait rencontré Catherine il ne s’appelait pas Elio.

Le baisé eut une autre saveur cette fois, Tristan se laissant attiré totalement contre Lizzie, son corps suivant le mouvement du sien et le touchant, les mains du blond se refermait autours de sa taille et il la sentit heurté la paroi de la douche si bien qu’il avait trop avancé, collant sa fiancée. Leurs langues faisaient une danse sensuelle, prête à se consumer et il sentit la jambe de Liz remonter contre sa hanche. S’était a en perdre la tête, ou presque, mais s’était si bon. Reprenant sa respiration, il souhaitait que ca ne s’arrête jamais. La regardant, ses yeux ancrés dans les siens, il y avait cette lueur brûlante qui dansaient dans ses pupilles.

« Les désirs de madame peuvent être exaucer. »

Souriant en coin de façon taquine, surtout que Liz avait commencer à faire bouger son bassin contre le sien, effectuant des frottements qui procuraient beaucoup de bien, il se mordit la lèvre. S’était sur qu’avec ce genre de geste, il n’allait pas longtemps tenir, elle le chauffait. Sans vraiment attendre, Tristan, portait ses mains de chaque côté de ses cuisses et soulevait Lizzie pour qu’elle s’accroche à sa taille. Il avait beaucoup de force mine de rien, et ainsi ils pourraient être encore plus proche. Tristan vint déposer ses lèvres sur le menton de Lizzie en même temps, courant le long de sa machoire et dans son cou, il vint mordiller de façon joueuse légèrement le lobe d’oreille de sa fiancée, alors que son bassin bougeait contre celui de sa femme, leur intimité exposés se frottant l’une à l’autre, cela procurant une vague de chaleur en plus dans la cabine de douche et dans son corps, il avait envie de plus, mais il voulait rendre cela plus excitant, en corsant le petit jeu, être aussi proche, se donnant du plaisir, mais sans aller au bout de la chose. Il continuait ses baisés en remontant à ses lèvres, une main tenant toujours Lizzie, bien que son dos était coller contre la paroi, son autre main vint à son cou.

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Je me mordillais la lèvre inférieure en souriant alors qu’il m’affirma que mes désirs pouvaient être exaucés. Contre cette paroi, sous l’eau coulante chaude, mes désirs étaient assez explicites et je me doutais qu’il en était de même pour mon fiancé. Je m’accrochais rapidement à sa taille en croisant mes jambes dans son dos. Mes mains sur ses épaules me permettaient de me soutenir. Alors que ses lèvres parcouraient mon menton et mon cou, je laissais ma tête aller contre la paroi, fermant les yeux savourant le contact de son corps contre le mien. Et quel contact ! J’inspirais fortement quand il commença à mordiller mon lobe de l’oreille. Cette zone tellement sensible qu’il connaissait si bien. Son bassin bougeait contre le mien et son érection frotta ouvertement contre mon intimité ce qui me fis gémir de plus belle. Je serais un peu ma prise sur ses épaules, enfonçant légèrement mes ongles dans sa peau sur le cou du désir. Mon bassin était en feu, les papillons dans le ventre envolé par un feu ardent. Je le désirais. Je le désirais tellement. Et le fait qu’il me désirait lui, ne fit qu’augmenter l’intensité de la situation.

La sensation froide au contact de la paroi dans mon dos s’estompa doucement et heureusement car le contraste froid chaud me rendait folle et pas dans le sens négatif du mot. Je laissais Tristan jouer un peu avec moi, alors que ses lèvres avaient retrouvées les miennes, avant de ne plus pouvoir tenir. Tout en l’embrassant je commençais tant bien que mal à bouger légèrement mon bassin, essayant de lui faire comprendre que je le voulais en moi.

« Tristan… »

Ma bouche s’était à peine écarte pour laisser échapper son nom d’une voix supplicative, avant que je capture ses lèvres à nouveau, mordillant et suçant légèrement sa lèvre supérieure ce coup-ci. Sa lèvre inférieure avait déjà pris une teinte plus rosée du à mes précédent soins prodigés. Je laissais une main descendre griffer légèrement son torse. Mes gestes pouvaient paraitre brutes, mais je faisais toujours attention de ne pas blesser Tristan. J’avais appris la limite, sa tolérance à la douleur et je ne lui faisais jamais mal par plaisir de lui faire mal. Je connaissais son passé avec son père et jamais je ne voudrais porter la main sur lui ou autre ! C’était plus un geste dû au fait de mon plaisir, mais aussi ma frustration grandissante.

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Voir et entendre le plaisir qu’on prodiguait à sa moitié n’avait pas de prix s’était certains, et Tristan aimait en jouer, mais savait qu’il ne devait pas non plus trop forcer sur la longueur car Lizzie était une femme tout de même déterminée est bien impatiente. Elle savait toujours ce qu’elle voulait et ne voulait pas. Elle savait dire stop autant que oui je le veux. Elle était ce qu’était le soleil a la lune, le beau temps à la pluie. Aucunement soumise. Le tension et le feu ardent montait autant des deux côtés, Tristan cachait ses onces de plaisirs qui montaient en lui en embrassant et venant stimuler les zones sensibles de sa fiancée.

Tristan sentit à un moment que Lizzie semblait craquer et en effet s’était le cas, elle avait craquer la première dans l’histoire. Ce qui le fit sourire amplement, ce n’était pas un jeu non plus à qui gagnerait, mais s’était toujours amusant de voir qui demanderait en premier qu’on mette fin à tous ce supplice de bien être et là Lizzie le voulait, le signal était son prénom de prononcé. Cette fois ce n’était pas Elio… Mais Tristan. Peu importe, il restait en soit la seule et même personne pour elle, et uniquement elle.

Il avait comprit le message et le lui fit comprendre par le regard et quand il répliquait quand elle vint capturer sa lèvre qui avait gonflé dû à ce plaisir. Sentant sa main descendre et ses ongles ripper doucement son torse, il n’avait pas mal. Le geste était en soit un peu sauvage, mais sauvage de passion charnel. Heureusement Lizzie savait la limite, la limite qu’il pouvait supporter dû à son enfance, car parfois quand on le touchait d’une mauvaise façon il devenait incommode et pouvait être assez brutale. En tout cas ce signe il le connaissait bien venant de sa fiancée. Tristan faisait pression avec ses doigts sur la peau de Lizzie, la où il tenait sa cuisse, son autre main était venue titiller un peu sa poitrine qui était accessible, mais il savait que s’était finis, il avait autant envie d’elle, que d’elle de lui.

Alors qu’elle était coller à la poitrine, Tristan frottant son intimité contre celle de son épouse, faisant qu’il lâchait un soupire de bien être, il commençait à faire en sorte de venir en elle, en se plaçant bien et soulevant plus Lizzie. La sensation était toujours la même, une sorte de délivrance de cette envie, même si l’acte de l’amour en était encore à sa moitié. Le bassin coller contre celui de Lizzie, la tête dans les petits nuages et le feu crépitant au bas de son ventre, il avait finalement répondu à la demande de sa fiancée, et il commençait doucement à bouger son bassin en mouvement de vas et viens tout d’abord régulier et lent.

« Lizzie... »

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Prononcer des noms différents… Au final qu’est-ce qu’était un nom ? Il pourrait s’apeller Sébastien, Clément, Archibald que je m’en ficherais. Ca resterait l’homme que j’aime avec ses forces, ses faiblesses, son passé, un présent et un avenir. Alors que mes ongles griffaient légèrement son torse je sentis sa main presser plus fortement ma cuise. Rien de douloureux et sur le moment cela ne me fit que gémir doucement de plaisir. J’aimais mon homme. Qu’il soit doux, contrôleur, tendre ou encore plus fougueux. J’aimais toutes les facettes de sa personnalité ! Sa main sur ma poitrine ne fit qu’augmenter le plaisir ressentit et l’envie d’aller plus loin. Le besoin d’aller plus loin.

Lorsqu’enfin il me pénétra ce fut une sorte de libération. Pas encore d’orgasme mais le fait d’avoir enfin cette proximité, ce touché entre nous. On était un et on se comblait mutuellement. Mon surnom se perdit dans la salle de bain avec le bruit de l’eau et des mouvements de mon fiancé, non sans avoir fait son petit effet avant. Serrant plus fortement les jambes autour de lui en ne forçant pas non plus pour lui faire mal, j’avais passé une main dans sa nuque, l’autre sur son épaule. Le point positif à avoir un fiancé assez fort était ce genre de gymnastique. Ma main sur son épaule remontait finalement dans ses cheveux qui avaient bien poussé, passant mes doigts dans ceux-ci. Ses mouvements me prodiguaient un plaisir sans nom, comme d'habitude, mais à chaque fois c’était un réel plaisir. Posant mes lèvres le long de sa nuque je respirais par la bouche entre deux, mon cœur battant la chamade dans ma poitrine. Remontant le long de sa nuque pour arriver à son oreille, je gémissais doucement au creux de celle-ci :

« Je suis à toi… Rien qu’à toi ! »

Je savais ce que ces mots avaient comme effet sur lui. Ces mots et le fait qu’ils étaient véridiques. Une vérité ancré dans ma peau, dans mon esprit que rien n’y personne ne pouvait éffacer. Restant un instant dans cette position savourant ses vas et viens, je ne me privais pas pour lui faire comprendre que je savourais ce moment.

« Je t’aime ! »

Ces mots étaient soufflés avec admiration et tendresse alors qu’il s’appliquait à me faire venir. Je sentais sa peau se coller contre la mienne à chaque coup, avant de se détacher pour mieux revenir, son torses ferme allait et venait contre ma poitrine rebondie. Nos deux corps étaient en fusion, la chaleur du plaisir nous dévorant. Je savais que je ne teindrais pas longtemps. Le jeu avait duré. Longtemps. Je n’irais jamais jusqu’à dire qu’il avait duré trop longtemps parce qu’il était agréable, mais il avait duré assez pour m’amener au bord du gouffre assez rapidement.

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Cette position était assez sportive en soit, soutenir sa femme tout en donnant un plaisir mutuel, mais s’était aussi ce qui était assez excitant ce genre de prouesse et le lieu choisis pour ca. Tristan sentait les mains de Lizzie bouger sur sa peau et ca lui procurait des frissons en continue, le brun s’appliquait à bouger son bassin à un rythme régulier et ses mouvements était lent, pour s’habituer et faire monter ce plaisir qui augmentait entre eux. Il mordait sa lèvre fortement, leur bassin s’épousant parfaitement et le dos de Lizzie venait à se décoller de la paroi avant de s’y redéposer.

Quand Lizzie vint murmurer ses mots à son oreille, elle savait vraiment ses petites faiblesse, mais s’était toujours quelque chose qui le faisait sentir puissant et maître quand elle lui disait qu’elle était seulement et simplement à lui. Personne n’avait la main sur elle, personne ne pouvait faire ce qu’il lui faisait, lui procurer autant de plaisir et l’aimer de cette manière. Personne. Un soupir de plaisir passait entre ses lèvres de nouveau, et Lizzie aussi faisait partager son plaisir ce qui n’était pas pour lui déplaire. Il vint capturer ses lèvres contre les siennes que quelques secondes, car ils avaient besoin de respirer.

« Je t’aime aussi... »

Puis la cadence vint à s’accélérer, la chaleur était bien présente et Tristan sentait le plaisir crépiter dans son corps au fur et mesure, montant dans un feu qui allait s’embraser dans peu de temps. Ses mouvements de bassin devint plus rapide, sans non plus être sauvage, sa peau mouillée venait coller à celle de Lizzie avant de se détacher effectuant des frictions. Il savait en tout cas que Lizzie allait atteindre le plaisir ultime dans peu de temps, il reconnaissait assez les signes pour ca. Les muscles de Tristan était tendu et se contractait plus souvent aussi, il sentait qu’il allait venir dans peu de temps également. La position de plus devenait un peu plus difficile à tenir, au fur et à mesure des minutes.

Toujours ses doigts enfoncés dans la cuisse de Lizzie, un peu plus de pression vue l’effort que ca procurait, il avait cette fois ci accentué ses mouvements de vas et viens, en approche de la fin. L’eau sur eux, bien que toujours chaude, faisait beaucoup de buées à présent. Tristan, vint capturer plus sauvagement, mais toujours sans être brutal les lèvres de sa fiancée pour un baisé tout en accord avec leur corps à corps et aussi étouffés les brides de plaisirs qui pouvaient s’échapper d’entre ses lèvres. Finalement ayant besoin de respirer tout les deux, ses lèvres descendit sur le menton de Lizzie et l’avant de son cou, en laissant échapper un râle cette fois.

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Je savais que es mots auraient l’effet voulu auprès de mon fiancé. Mais plus que d’être une simple arme de séduction ces mots étaient la vérité. Ma vérité. J’étais à lui. Je ferais énormément pour lui. Presque tout. Juste pour le savoir sauve, pour le savoir en sécurité, pour le savoir à mes côtés. Il était devenu mon monde alors qu’avant tout ce que j’avais connus était l’indifférence, la misère, la douleur, le danger. Il m’avait montré : le plaisir, la tendresse, l’affection et l’amour. Comme en ce moment. Nos respirations étaient haletantes, son cœur devait battre aussi irrégulièrement et rapidement que le mien mais notre plaisir était commun.

Ses coups de reins devinrent plus rapides, me procurent plus de plaisir en augmentant la cadence. Plaisir qui me fit gémir plus fort. J’étais consciente de chaque touché qu’éprouvais mon corps : le mur de la douche, l’eau, sa peau contre la mienne, son membre en moi, sa main qui exerçait une pression sur ma cuisse. Lorsqu’il m’embrassa fougueusement, sa bouche étouffa mon petit cris de plaisir autant que les sons que lui produisit. Le besoin d’air se vite cependant bien vite ressentir et je laissais tomber ma tête en arrière une fois nos bouche séparée. Les yeux fermés je savourais ses coups de reins, ne me privant pas pour exprimer mon plaisir. Une de mes mains se posa sur son épaule, plantant légèrement mes ongles dans sa peau dans l’impulsion du moment, tandis que l’autre se perdit dans ses cheveux. Il ne me fut pas beaucoup plus longtemps pour finalement venir. Mes parois se serrèrent autour de son membre, alors que mes oreilles se bouchèrent un instant, mes yeux fermés je ne voyais que des points blanc danser derrière mes paupières. C’est son prénom qui sortit de ma bouche. Un prénom qu’on m’avait appris à dire en toutes circonstances. Un prénom qui ne signifiait rien en sois vu qu’il était interchangeable facilement. Mais c’était bien un nom qui m’évoquait l’homme que j’aimais et toute sa personne et ça me suffisait à moi.

Me laissant aller contre lui essoufflée et les muscles légèrement en compote après l’effort, je ne m’éloignais pas, le laissant avoir son moment aussi, passement sa nuque de baiser doux. Je flottais encore un moment dans ses bras avant de doucement éteindre le jet d’eau, non sans avoir veillé à ce qu’on soit rincé avant. On avait déjà pas mal consommé pour aujourd’hui. Je laissais finalement mes jambes retoucher terre, mais restait appuyée contre le mur, encore un peu dans les vapes. La buée de la pièce ni l’odeur n’aidaient à me remettre de mes émotions. Bien au contraire, j’avais juste envie de me fondre dans le torse de mon homme et dormir. Mon homme d’ailleurs que je bichonnais légèrement après tous les efforts physiques qu’il avait fournis. M’étant emparé d’une petite serviette moelleuse je m’appliquais à lui frotter doucement le dos, le cou et le torse passant aussi rapidement mais doucement dans ses cheveux. Une fois la serviette enroulée autour de ses hanches je l’embrassais tendrement, épargnant un peu ses lèvres rougies par toutes les séances de morsures post orgasmiques. Les miennes ne devaient pas être dans un meilleur état. Souriant doucement je laissais mon front contre le sien, savourant le calme du moment :

« On devrait faire ça plus souvent, tu ne trouves pas ? Prendre du temps pour nous… »

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Ce n’était plus qu’une question de seconde avant l’un d’eux s’embrasent totalement, mais qui craquerait le premier ? Là était la question. Le plaisir qu’exprimait Lizzie n’aidait en rien à ce qu’il contrôle le sien, qu’il exprimait aussi pour lui faire comprendre que tout était partagé. Finalement c’est sa fiancée qui implosa, la sentant se contracter sous lui, ses ongles enfoncée dans sa peau et l’autre fourrageant ses cheveux. Mais il ne sentait aucunement la douleur des ongles, étant également dans cette bulle de bien être, si bien que quand elle prononçait son prénom c’est là qu’il se consumait aussi dans cet acte d’amour si intense. Ses muscles se tendirent et il déversait son plaisir ultime dans un râle, puis un souffle où il prononçait le prénom de sa compagne, l’esprit ailleurs partager entre ciel et terre.

Le moment était certes passées, mais on pouvait encore ressentir les spasmes et les frissons de ce délice qui s’était produit. Lizzie contre lui, il reprenait ses esprits doucement, son corps se recentrait et sentait de nouveau les sensations du jet d’eau sur lui. Ils leur fallut encore quelques minutes pour juste profiter du moment et se rincer aussi, tout en restant coller l’un à l’autre, mais en n’étant plus unis. L’effort avait fournis beaucoup d’énergie et il se sentit las d’un coup. Regardant Lizzie éteindre le jet, finalement il lui rendit la liberté de ses jambes et elle retrouvait la terre ferme.

Sortant à la suite de la cabine de douche, il eut un frisson parce que l’air était quand même différent à l’exterieur, il faisait un peu plus frais que dans la cabine. Souriant alors que Lizzie venait à le frotter, le blond avait pris une autre serviette, qu’il venait mettre autour du corps de sa compagne, l’attachant par le haut doucement, et elle fit de même en roulant une serviette autours de ses hanches. Souriant contre les lèvres de Lizzie à son baisé, il en aurait voulu un peu plus, mais il fallait en effet laissés ces petites lèvres tranquille. Tristan avait une main dans le dos protégée par la serviette de Lizzie, alors qu’elle avait collé son front contre le sien, il la regardait de ses yeux bleus si profond et ne pu s’empêcher d’avoir un petit sourire en coin.

« Tu trouves qu’on ne prends pas assez de temps pour nous ? Pourtant je trouves qu’on gère bien notre temps. Mais… je suis d’accord, enfin si tu parles du sport qu’on viens de faire. Un peu plus souvent, pourquoi pas. »

Tristan décollait son front, tout en venant frotter le bout de son nez à celui de Lizzie, un geste tendre qu’il aimait bien faire. Avant de se détacher d’elle et aller rejoindre le lavabo et regarder le miroir. De la paume de la main il essuyait la buée dessus et se regardait, passant son autre main sur sa barbe. Attrapant le rasoir électrique, il allait juste arranger un peu tout ca.

« Tu as des choses de prévues pour le reste de l’après midi ? »

Il demandait ca, tout en actionnant le bouton et commençant à se raser mais que très légèrement. Il aimait cette barbe et il voulait juste la tailler, ne voulant pas ressembler à l’homme des cavernes. Une fois cette dernière mieux taillée, il nettoyait rapidement son rasoir et le remit en place, puis se tournait vers Lizzie qui était toujours là en train d’appliquer il ne savait quoi sur son corps. Il montrait alors du doigt sa barbe.

« C’est mieux comme ca pas vrai ? »

Souriant, il passait à côté de sa fiancée et se penchait pour déposer un baisé sur sa tempe avant d’ouvrir la porte de la salle d’eau qui laissait pour le coup rentrer un petit courant d’air bien frais, et il regagnait la chambre, allant à son armoire pour choisir des vêtements propres.

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Nos gestes étaient lents. Lents et tendres. Je prenais soin de lui et lui en faisait de même avec moi. C’était agréable. J’étais encore sur un petit nuage. La peau légèrement rougeâtre de l’eau chaude, les marques de mon amant encore sur le corps. Ce corps qui était encore légèrement engourdi et où une note de plaisir persistait ! Je rigolais à sa réponse, frottant mon nez contre le sien avant qu’il ne se détache.

« C’est juste que parfois : entre moi qui doit me lever aux aurores pour la boulangerie, tes heures de cours assez changeantes, nos contrats et les règles de sociétés impliquant de devoir passer du temps avec nos amis… Un peu de temps à deux ne serait pas de refus tu ne penses pas ? »

Ce n’était ne rien un reproche. Plus une suggestion en fait. Mais pas totalement fausse. Je me réveillais toujours avant lui pour quitter la maison soit quand il se réveillait soit bien avant. Il avait parfois des heures de cours irrégulière mais ça n’aidait pas pour se voir régulièrement. Et puis avec nos contrats et autre… Enfin. Je m’approchais du miroir à mon tour, me plaçant devant le second lavabo pour regarder mon reflet dans la glace fraichement dégagée par mon fiancé. Commençant par me brosser les cheveux je répondis à sa question :

« Pas vraiment. J’ai fini le cadeau pour Christian donc à ce niveau-là je suis libre. Je me disais que je pourrais me pencher u peu sur notre mariage ? »

Ayant finis avec mes cheveux que j’avais tressés, je m’emparais de mon lait de corps pour en apiquer sur mes jambes et mes bras. Je me tournais vers Tristan ayant suspendu mon geste alors qu’il me demandait mon avis. Un sourire aux lèvres je hochais la tête avant de continuer mes gestes. J’aimais sa barde autant que lui. La barbe de trois jours était en général un truc pour lequel j’avais un faible. Je frissonnais quand il ouvrit la porte pour sortir après m’avoir embrassé le front et serrais un peu plus ma serviette contre moi. Je finis par le suivre dans la chambre pour m’habiller.

« Et toi ? Tu as de quoi t’occuper ou je peux te séquestrer pour les préparatifs ? »

Je lui avais lancé la pique avec humour. Ce n’était pas qu’il ne s’impliquait pas dans le mariage. Mais il n’était pas aussi emballé que moi. Cependant je savais qu’il m’aiderait si jamais je lui demandais. Je savais que son manque d’enthousiasme était simplement qu’il n’accordait pas trop d’importance aux couleurs de la cérémonie ou encore à la disposition des places. Le geste était plus important pour lui. Du coup je ne prenais pas mal qu’il ne s’implique pas autant que moi. Au moins je savais que je pouvais lui parler sans que ça ne le gave ou autre. Enfilant un simple chemisier par-dessus mes sous-vêtements et un jeans sombre, je m’approchais de lui une fois qu’il avait fini pour passer mes bras autour de sa taille. Pour certains on était des psychopathes sans cœur à causes de nos activités, pour d’autre le couple sympathique d’en face… Pour nous on était simplement un homme et une femme ayant trouvé leur moitié. Point final à l’histoire.

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Regardant du coin de l’oeil Lizzie pendant qu’il s’affairait à la tâche, elle lui expliquait pourquoi elle accordait de l’importance à ce que ce genre de moment soit plus présent entre eux. Pourtant Tristan pensait que s’était le cas, il savait qu’ils avaient des activités assez prenante et du coup ils se rataient parfois, peut être beaucoup finalement.. Mais l’habitude était là et ils arrivaient toujours à se rattraper quand ils le désiraient, la preuve à ce moment meme.

« Je comprends bébé. C’est sûr que vue comme ca, on dirait qu’on a peu de temps pour nous, tu veux genre qu’on sorte au restaurant ? Ce genre de choses ? »

Tristan préférait demander franchement les désirs de Lizzie, parfois il pouvait les deviner et d’autres non, car elle restait une femme et souvent les choses étaient difficile à comprendre quand elle faisait des sous-entendus. Si ca ne concernait pas que le sexe, il voulait être fixer pour le coup, car ils faisaient l’amour assez régulièrement donc il ne pensait pas que s’était réellement ca le problème… Ah moins que Lizzie en voulait plus. La gourmande. Mais peut être qu’elle voulait aussi d’autres manières de passer du temps ensemble. Il était vrai que depuis leur arrivé à Londres ils avaient été bien occupé, car ils avaient dû s’occuper avant tout de leur nouvelle image à montrer aux publics, et du coup leur couple en avait quand même empatis durant les premiers mois, a présent ca allait mieux tout de même.

Puis Lizzie lui fit part qu’elle allait continuer de préparer le mariage, ce qui lui arrachait un sourire à cette pensée. Ce mariage qui prenait du temps à ce mettre en place, mais Tristan savait qu’une fois le jour J il serait parfait.

« D’accord, tu vas bien t’amuser alors. »

Il savait qu’il restait beaucoup de choses à faire et surtout que la liste des invités pour le mariage allait être assez compliqué. Comment faire venir des gens d’Amérique qui était en fuite ici ? Bonne question. A moins que le mariage se déroule ailleurs… Mais Tristan avait promis du répit et qu’ils se marieraient très bientôt, ils avaient déjà beaucoup attendu et il savait que Lizzie en avait marre de toujours le repousser. Dans la chambre, Tristan prit des affaires propres, enfilant un boxer et un jean en premier, il boutonnait ce dernier étant torse nue. Il sourit en con ensuite.

« Hm.. charmante façon de faire. Tu as besoin de moi ? J’ai du travail, des copies à corriger, un cours à préparer et un examen aussi à préparer. J’aimerais bien aussi me pencher sur mes écrits, mais bon… Si tu as besoin de quelques avis. »

Il était vrai que le brun n’était pas trop impliqué dans l’organisation, car s’était au goût et au bon vouloir de sa future femme, mais si elle avait besoin d’avis il était là. Ca il pouvait le faire, mais le reste ? Il n’avait déjà pas trop le temps et il s’en fichait un peu de la couleur de la nappes voir la composition des bouquets de fleurs. Bon en ce qui concernait la nourriture et la boisson, là il disait ce qu’il désirait, il était quand même le marié. En tout cas il remerciait le ciel d’avoir une fiancée comme Lizzie qui comprenait et ne le prenait aucunement mal. Finissant enfin d’être habillé, il avait mis une chemise bleu qu’il avait fermé soigneusement, puis Lizzie était venu le retrouver, il posait une main sur sa taille, l’autre se posant sur sa joue.

« Je te préviens si c’est encore pour cette histoire de format et couleur de l’assiette je m’en vais aussitôt. »

Plissant les yeux l’air rieur, il était quand même sérieux, si s’était pour ce genre de détails ce n’était pas la peine. Tristan déposait un baisé au coin des lèvres de Lizzie, avant de se décaler de nouveau, prendre la main de sa fiancée dans la sienne et marcher jusqu’à la porte de la chambre pour rejoindre le couloir.

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Je souriais attendrie à la proposition de mon fiancé, mais secouais simplement la tête.

« Non ne t’en fait pas. Enfin pas que je ne dise non à un restaurant. Mais c’était juste une simple constatation : j’aime bien nos moments à deux. Et c’est vrai qu’avec nos horaires ça ne s’accorde pas toujours mais ça finira bien par se tasser un peu. Et puis il y aura bien les congés scolaires à un moment ou un autre donc on pourra se voir plus souvent. Et il y a les dimanches aussi ! Donc ne t’inquiètes pas ! En plus si ça ne tenais qu’a moi je pourrais te séquestrer dans la maison et ça ne serait pas encore assez ! »

Rigolant doucement je continuais ma tâche d’appliquer ma crème avant d’évoquer le mariage. Je souriais à sa réplique. Il n’était pas mariage mais je ne lui en voulais pas. Au fond j’avoue que j’étais un peu matérialiste sur les bords, mais pouvoir vivre un mariage normal, comme toutes les petites filles en rêvent… Il me l’avait promis et je m’étais autorisée à y croire. Plus moyen de faire marche arrière maintenant sans être déçue. Une fois dans la chambre je demandais s’il avait des plans, plaisantant sur les préparatifs. Je regrettais presque la plaisanterie quand il me dit ce qu’il avait encore à faire. Je rigolais cependant quand il me parla des formats et des couleurs d’assiettes, me souvenant de cette insomnie que j’avais faite et de l’angoisse que j’avais ressentie vis-à-vis des assiettes dû au manque de sommeil. Il m’avait boudé le lendemain parce que je lui avais parlé toute la nuit alors qu’il était dans les vapes. Je rigolais doucement contre lui, lui donnant un bisou sur la joue :

« Non ne t’en fait pas. Ce sera plus des idées que j’essayerais de mettre en ordre ! Penchez-vous sur vos copies monsieur Ford ! »

Alors qu’il se reculait en prenant ma main et en me tirant derrière lui vers la porte de notre chambre je le suivais en souriant. Une fois sur le palier je passais dans la pièce qui nous servait de bureau, alors que lui allait chercher sa mallette pour me rejoindre. Ayant déballé mon classeur ‘mariage’ sur ma table à moi, je commençais à regarder ce que j’avais déjà pour continuer un peu. Quand il revint je demandais :

« Au fait tu avances dans ton écrit ? Est-ce que je pourrais lire ? »

Je m’intéressais à ce qu’il faisait autant que lui s’intéressait à moi. Nos métiers respectifs ne passionnaient pas nécessairement l’autre, mais on se renseignait, on prenait des nouvelles et on s’intéressait à l’autre. C’est ça qui était beau. Ce léger effort pour se tenir au courant. Et je savais à quel point cet écrit lui tenait à cœur. Son manuscrit. Je serais la première à être fière de lui quand il publiera son livre. Parce que oui il le publiera ! J’en étais sûr ! Tout comme nous nous marierons !

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Elle ne voulait pas de restaurant ? Que désirait-elle alors en faisant cette allusion ? Un mystère, mais Tristan s’appliquerait à le découvrir, a faire attention au signe et à sa fiancée si elle quémandait quelque chose de sa part. Si elle trouvait qu’il n’y avait pas assez de moment entre eux, il tâcherait d’en trouver pour la combler. S’était après tout son but premier, son couple était très important pour lui, il passait au dessus de tout et a côté il y avait la mafia et tout ce que cela impliquait dont la famille… Ca aussi ca l’était. Alors ca se faisait une sorte de combat de coq au final, la mafia et son couple. Tristan émit un rire quand elle parlait de le séquestrer si ca ne tenais qu’à elle. Il était revenu vers sa fiancée, pour venir lui souffler à l’oreille.

« Vous êtes insatiable future madame Ford. »

En soit le fait que Lizzie veuille tout ca ne pouvait que le combler, car ca voulait tout dire. Le mariage était au centre de la conversation à présent, Lizzie lui en parlait au moins une fois par jour. Il savait très bien qu’elle s’y appliquait et se mettait la pression pour ca, alors que lui était plus du genre à s’en fichtre totalement. Deux opposés sur ca. Avec sa famille en même temps, l’idée du mariage était un peu délicate. Ses parents s’aimaient, on ne pouvait pas le nier, mais Tristan savait que son père avait été à droite à gauche. Il était plus en attention sur son business au fur et a mesure des années que sa mère… Alors le mariage d’amour de quand ils étaient jeune était au final devenue un mariage plus d’argent et de possession, en sachant qu’il y avait des enfants derrières, des dettes, des obligations… Mais contrairement à son père, Tristan savait que sa mère vouait un amour inconditionnelle à son paternel, et maintenant que ce dernier était en prison, sa mère était seule et inondée de chagrin le plus souvent… Mais la vengeance viendrait, il lui avait promis. Pour elle, pour lui, pour eux. Bientôt. Coûte que coûte.

« Oui, mais tu peux m’en parler bébé. Hm… je vais m’y atteler, mais tu peux me dire tes idées si tu as besoin d’avis. Je peux quand même faire ca non ? Je veux être un bon futur mari. »

Tristan essayait de faire un effort tout de même, peut être qu’il délaissait trop Lizzie sur cette tâche qu’elle voulait partager avec lui ? Peut être après tout. Finalement ils avaient quitté la chambre et s’était rendu au bureau, Tristan avait quitté ici sa fiancée pour aller chercher sa malette en bas. Revenant au bureau qu’ils partageaient et avait parfaitement aménager, il allait à son espace personne, et posait la malette sur le bureau alors que Liz vint à lui demander pour son manuscrit.

« Pas réellement.. en plus il est arrivé un soucis ce matin. Bien que j’écris la plupart du temps sur l’ordinateur heureusement, mais j’étais avec mon collègue et un autre idiot est arrivé renversant son café.. Du coup mon classeur à pris cher avec son café premier prix et bon j’ai quelques feuilles bien foutus… je te jure, j’aurais fais un meurtre à l’université. »

Soupirant, Tristan s’énervait un peu rien qu’en repensant à ce matin. Il se reprit pour continuer ses dires.

« Tu pourras le lire chérie, mais pas tout de suite comme je te l’ai dit. Je voudrais au moins arrivé à la moitié de la deuxième partie et que j’ai bien tout relu... »

Cette œuvre, il y tenait… S’était sacré pour lui, surtout qu’il la dédiait à Lizzie. S’était une histoire à mille facettes, une histoire sombre mais aussi haute en couleur, s’était un peu leur histoire en soit, mais romancé. Tristan n’était pourtant pas très fier de lui pour l’instant sur sa première version. Le brun défit sa malette, sortant son ordinateur, les différents classeurs et s’occupait tout de suite de celui qui concernait son œuvre, pour voir les feuilles séchées de nouveau et il ne pouvait s’empêcher de juré dans son coin.

e&a

Je savais bien que parler mariage n’emballerait pas Tristan au point de sauter au plafond. Enfin il m’aimait, je l’aimais et oui le mariage était important pour lui mais je savais bien qu’il n’était pas dentelle ni arrangement floraux. Et ça ne m’ennuyait pas. Il y avait d’autres sujets ou je lui laissais la main. Mais du coup quand il me répondit que je pouvais toujours lui en parler pour un avis ou autre je souris tendrement, jusqu’au moment où il me sortit qu’il voulait être un bon futur mari. Je me reculais légèrement de notre étreinte pour le regardé étonner. Posant une main sur la joue je m’assurais que son regard rencontrait le mien.

« Hy ! Tu es un bon futur mari ! Un excellent même. Tu sais bien que je ne t’en veux pas pour les préparatifs de mariage n’est-ce pas ? »

Je le regardais un instant dans les yeux inquiète de cette confession soudaine. Souriant de manière encourageante je posais un léger baisé sur ses lèvres.

« Vu à quel point tu excelle dans l’art d’être un bon fiancé je suis sûr que tu seras un mari extraordinaire ! »

Je voyais bien que la plaisanterie avait laissé place à une réelle inquiétude. Je savais aussi que ça venait en partie de son histoire familiale. Ses parents qui s’aimaient au début pour qu’ensuite son père n’oublie petit à petit. Mais je savais que Tristan serait différent. Il était déjà différent de son père, même s’il avait les mêmes agissements mafieux. Finalement nous quittâmes la chambre pour aller dans le bureau. Je demandais des nouvelles de son manuscrit. Je relevais la tête vers lui alors qu’il me racontait sa mésaventure avec le café.

« Oh merde ! Et ça va aller pour récupérer ? »

Je savais parfaitement qu’à ce moment il était sérieux dans ses prévisions de meurtre. Ça ne m’ennuyait pas plus que ça sachant à quel point il tenait à son manuscrit. Manuscrit dont je ne savais rien d’autre d’ailleurs, il en faisait tout un mystère et d’un côté je ne voulais pas lui prendre ça. Avoir la surprise pour le dernier moment. Allant lui poser un baiser sur la joue je retournais à mes set de couleurs pour les nappes.

« J’attendrais alors ! »

En sois ça ne me dérangeais pas du tout, j'acceptais son jardin secret. J’avais pris différent bout de tissus, une amie m’avait amenée en plus un échantillon d’un magasin de déco donc j’avais beaucoup de choix, pour voir les quels prendre le jour du mariage. Du coup j’essayais de faire des agencements, de temps en temps je dessinais aussi une décoration qui me passait par la tête. Je relevais la tête amusée de voir mon fiancé juré dans son coin avant de me repencher sur mes échantillons. La nappe mauve pastelle ne me tentait guère. En fait j’avais peur que toutes les couleurs pastel ne fassent trop fades. DU coup je passais au couleur les plus vives. J’imaginais bien faire un mélange de blanc avec une couleur. J’hésitais sérieusement entre plusieurs couleurs chaudes. En plus des couleurs je voulais y associer une fleur. Du coup j’hésitais entre un tournesol jaune joyeux ou des tulipes ou je pourrais toujours modifier la couleur. La question échappa mes lèvres d’un ton absent alors que je comparais justement le jaune tournesol à différentes palettes de couleurs de tulipes.

« Tu trouves qu’on est plus tourne sol ou tulipe ? »

L’un mettait de bon humeur et la couleur me plaisait, pour l’autre le choix de couleur était plus vaste, on pouvait même faire un mélange. C’est au mot mélange que je redressais la tête et poussais un petit cri d’excitation.

« Oublies ma question, on va faire les deux ! »

Des couleurs partout. Harmonieusement arrangée cela va de soi ! Mais des couleurs partout. Un bouquet multicolores avec au centre un joli tournesol…. Ohhhh mon cerveau s’emballait alors que je commençais à noter.

Mrs & Mr

Sweet Home

Lizzie essayait de le rassurer sur le fait est qu’il serait un bon mari, qu’il serait capable d’assurer sa part marital sans soucis. Elle ne semblait pas en douter et c’est ce qu’il voyait dans ses yeux quand il la regardait droit dans ces derniers. Il eut un léger sourire par la suite, il était un peu inquiet quand même. Toujours. Pour son histoire familiale, mais aussi bien d’autres choses. Et de plus Lizzie qui avait dit plutôt qu’ils ne semblaient pas passer assez de moment comme ca, alors bien sûr il s’inquiétait. Il l’aimait éperduement, leur histoire était certes née petit à petit, mais s’était un amour fort et sincère qui s’était ancré entre eux. Mais on ne savait jamais de quoi demain était fait, malheureusement.

« Si tu le dis.. Oui je sais… bon ... alors me voilà un peu rassurer. »

Il avait sourit quand Lizzie avait déposer un léger baisé sur ses lèvres et il avait caresser sa joue pendant une fraction de seconde. Lui ne doutait aucunement que Lizzie serait une épouse parfaite, après ce n’était pas non plus le statut de mari et femme qui allait les changer, s’était juste un titre officiel qui les rapprochaient d’autant plus… mais il y avait également des devoirs à accomplir envers son épouse.

Dans le bureau, Tristan triait les feuilles de café du coup et tournait la tête vers Liz quand elle poussa un petit jurons et lui posait la question. Finalement elle vint lui déposer un baisé sur la joue, il haussait les épaules ensuite.

« Deux feuilles de fichu, mais ca iras... Il a de la chance d'avoir une famille et d'être juste un empoté de première.»

Prenant place sur sa chaise, il se rapprochait de son bureau et allumait son ordinateur, alors qu’il continuait en parallèle de ranger les feuilles. Un instant perdu dans sa relecture, Lizzie occupée, le silence était apparu dans la pièce jusqu’à ce que sa fiancée le rompe. Relevant la tête et réfléchissant deux secondes, mais Lizzie fut plus rapide et poussait un cri tout excité en lui disant d’oublier. Il arquait un sourcil amusé, tout en se tournant sur sa chaise pour regarder sa future femme.

« Mais… les deux ? C’est pas un peu bizarre ? Sinon je trouve que la tulipe va mieux. C’est pourquoi faire d’ailleurs ?»

Tristan émit tout de même son avis, même si ca ne servait pas et que Lizzie voulait faire la combinaison des deux pour il ne savait qu’elle raison. Mais bon, elle semblait être en pleine idées créatrices et il n’allait pas lui enlever ca. Le brun se retournait face à son bureau et reportait son attention sur son ordinateur, il se connectait sur ce qu’il avait besoin dont son navigateur, sa boite mail et l’ENT des universités et sortie un nouveau classeur où se trouvaient des copies à corriger. En regardant les copies rapidement, il tombait sur un nom précis d’une étudiante… Une étudiante qui sa cible pour une mission, et d’ailleurs Lizzie n’était même pas au courant de cette mission. Le brun prit un stylo rouge du coup et se mit à commencer à corriger la copie devant son nez. Tout en lisant, il se mit à parler, en faisant allusion à son frère qui avait une nouvelle identité et les missions, contrats qu’ils pouvaient avoir normalement.

« Je trouve que c’est super calme en ce moment… Gabin n’a rien envoyé encore... Je me demande si c’est normal. Tu crois que je devrais essayer de le contacter ? Il faudrait aussi que j’essais de joindre ma mère… »

e&a

C’était fou. On avait tellement de facettes, lui comme moi. Il avait ce côté tendre et en manque d’assurance, la peur de mal faire. D’un autre côté il avait aussi cette assurance, notamment quand il faisait des missions, ou quand il était plongé dans la littérature. Tant de facettes. Et j’avais l’impression d’en découvrir des nouvelles tous les jours. En tout cas j’étais contente de le rassurer. Ca rajoutait une dynamique à notre couple, autre que celles déjà existantes. Je rigolais doucement lorsqu’il parla de son collègue empoté.

« Si tu veux je peux préparer des gâteaux spéciaux pour lui. Il me semble que la gastro trainait un peu ces derniers jours, non ? »

Oui, oui j’étais sérieuse dans mon offre. Une petite gastro n’a jamais tué personne et cela désamorcera un peu la frustration de mon fiancé. Ce que les gens étaient quand même capable de faire par amour ! Une tonne de choses dans notre cas ! Vint ensuite la question : tournesol ou tulipes. Me tournant aussi sur ma chaise, les échantillons de tissus en main je lui souris grandement.

« Les couleurs… j’hésitais entre le jaune tournesol ou alors une tulipe d’une certaine couleur, comme ça on aurait la fleur qui collera à la couleur de notre mariage, mais limite on peut faire les deux : le jaune tournesol avec des tulipes colorées autour en rose, rouge, orange etc… Je te montrerais quand j’aurais finit mon idée et tu me donneras ton avis ! »

Un clin d’œil plus tard et je lui tournais le dos à nouveau prenant des notes et dessinant des croquis avec ce que j’avais imaginé. Une fois le produit finit il comprendra peut-être mieux. Et si jamais c’était trop coloré pour lui je pouvais toujours changer. Je voulais qu’il aime ce que je fasse, je voulais qu’il soit heureux le jour de notre mariage. Son avis comptait pour moi, même si j’acceptais qu’il ne soit pas présent dans les préparatifs. Il valait mieux limite vu le nombre de fois où je changeais d’avis ou autre.

Tristan entama alors la discussion sur son frère. Je ne laissais rien paraitre, sachant qu’il n’était pas au courant pour mon contrat concernant le prince de Monaco. Vérifiant deux couleurs je répondis de manière absente :

« Il y a quand même l’anniversaire de l’autre… Et puis tu sais on est de l’autre côté de l’océan, on n’est pas la porte d’à côté en ce qui concerne les contrats ! Et si jamais tu parles à ta mère apelle moi il faut absolument que je lui demande des conseil au niveau de la disposition des tables. »

Je me tournais vers lui en souriant pour le rassurer. Je n’avais pas le droit de parler de mon contrat, ni de faire des allusions, mais ce n’était pas la première fois. Il comprendra bien quand je devrais m’absenter sans pouvoir lui dire où j’irais. Je ne m’attendais pas à ce qu’il gobe mon mensonge au moment venu, on se connaissait trop bien pour ça. Mais il saura qu’il ne devrait pas chercher plus loin. On passa facilement deux heures chacun sur nos projets, lâchant de temps en temps un petit commentaire ou l’autre répondait. Au final on descendit faire à manger à deux. Un autre petit quelque chose qu’on faisait à deux parfois. Du coup il commença à faire cuire les pâtes pendant que je m’occupais des légumes. Je m’amusais à aiguiser mes couteaux de cuisine privé devant lui avec un sourire espiègles avant de couper mes carottes en petit bouts. Un couple simple qui cuisinait ensemble un jour de semaine après le travail. Rien de plus normal et à la fois… Rien de plus hors-normes !

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