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 My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]

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MessageSujet ☆ My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Lun 23 Oct - 18:49

Lizzie & Tristan

My shadow's dancing - Deux semaines après le retour de l'armée de Lucas, en Amérique

« Je ne sais pas ce que vous attendez de moi docteur… Je réponds à vos questions, je prends les médicaments qu'on m'a prescrit, je me fais discret et je me traîne le derrière jusqu’ici. Alors que vous voulez-vous ? »

Lucas était allongé sur le canapé dans le bureau de son père, et en face de lui dans un grand fauteuil se trouvait le psy qu’il suivait. Dr Cannahan. Un gars sympa, quoique parfois un peu trop intrusif au goût de l’italien. Merde, quand même. Il n’avait pas envie de passer son temps à être en entretien avec ce psy. Surtout que ca se déroulait souvent dans le bureau de son père, et donc la moitié des employés étaient au courant. Au moins son père avait à l’oeil l’avocat, qui était un privé, un gros bonnet et savait un peu l’histoire de la famille Casarini. Lucas était rentré de la guerre depuis deux semaines et demi, et des troubles d’ESPT avait été dépisté chez lui. En même temps s’était assez traumatisant, il avait été dans les rangs des snipers et avait tués bien des civils pendant ses missions. Trois ans dans l’armée américaine, ca ne pardonne pas. Lucas n’avait pas du tout aimé cette expérience, il avait découvert là bien des supercheries.

Médecin : Je pense juste que vous ne vous ouvrez pas assez Lucas, vous ne dites pas ce que vous ressentez. Vous restez en surface… Vous vous infligez une torture mentale qui vous contrains à rester dans vos retranchement. Après deux semaines de séances nous avons quand même bien avancer, mais quand est-il de votre ressentie réelle sur tout ca ? Votre situation ?

Lucas se mit à rire au nez de son psy et se redressait dans le canapé, pour finalement venir s’asseoir et posait ses coudes sur ses cuisses. Alors s’était ca ? Il voulait juste connaître son état d’esprit ? Bien, il allait donner un peu de sport à son psy pour qu’il le découvre lui même… ou alors il allait le faire mariner un peu et se dévoiler ensuite. Peut être. Lucas regardait autours de lui, le bureau de son cher père. Un bureau très élégant, tout était pensé avec goût et luxe, puis il regardait sa montre discretement, avant de se lever d’un bon.

« Je crois que notre séance est terminé ! »

Alors sans attendre, et laissant son psy decontenancé, Lucas quittait le bureau, prenant soin de prendre un petit gâteau à la praline disposé sur la petite table basse entre le canapé et le fauteuil. Puis il laissait la porte ouverte au passage. Il n’était pas un idiot, il était très intelligent et savait parfaitement ce qu’il faisait. Etant dans le couloir principal, en mangeant son gâteau, il sentait quelques regards et murmure sur son passage avant d’arriver au hall, là il marchait un peu trop vite, sortant son paquet de cigarette au passage, si bien qu’en tournant il ne vit pas arriver quelqu’un et fonçait dans la personne.

« Vous ne pouvez pas faire attention où vous allez ! »

Alors qu’il reculait sur le coup, lâchant son paquet de cigarette au sol en même temps, il avait lâché ses mots, sans non plus être rentre dedans et agressif.  Les yeux du blond se posèrent finalement sur… Catherine. Il manquait plus qu’elle. Il la toisait un peu de haut. Ils n’avaient pas vraiment un bon rapport entre eux, bien que depuis qu’il était rentré ils s’étaient croisés plusieurs fois et quelque chose avait quand même changé entre eux.

« Ah désolé... »

Il avait lâché ca simplement, sans plus de considération non plus. Mais il n’était aussi con que ca, pour ne pas s’excuser et puis vu que s’était Catherine, il valait mieux le faire. Cette femme avait quelque chose d’assez… particulier.
e&a


Dernière édition par Tristan Ford le Sam 4 Nov - 11:34, édité 1 fois
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Lun 23 Oct - 19:57

C'est dix pour-cent de chance, vingt pour-cent de compétence… Je me répétais les mots de mon mentor dans ma tête alors que je faisais mes exercices dans ma chambre. Pompes, gainage, abdominaux. Depuis le temps que j’étais ici j’avais énormément évoluée. J’étais passé de la fille réfléchie mais brouillon faisant avec les moyens de bords à une jeune étudiante en sciences, ayant terminé mon bachelier. Une jeune étudiante en science faisant partie de la mafia de New York. Et ce n’étais pas simple tous les jours. J’avais dû apprendre à me battre, apprendre à encaisser des coups, le plus souvent des coups bleus, améliorer ma forme physique, mentir, tuer charmer, voler. J’avais dû m’imposer dans un monde d’hommes ou la loi du plus fort régnait. Et pourtant mes compétences en avaient épatées plus d’un. Un couteau imbibé de bactéries avait fait ma renommée et m’avais permit de percer. Depuis même si les autres profitaient parfois pour me tester j’avais quand même gagné un certain respect. Et puis bon, le fait que l’u de leur plus ancien membre sois mon mentor et que le plus âgé des fils de la famille mon ami aidait aussi.

Depuis que le père m’avait offert une chance de faire des études de sciences j’avais e effet passé un peu plus de temps avec son fils plus âgé, le plus jeune étant partit à la guerre. Plus jeune que je n’aimais pas. La dernière fois il m’avait parlé sans respect. Je ne demandais pas que les gens se prosternent devant moi mais un minimum quoi. Ne pas gueuler sur une personne juste parce qu’elle est dans le bureau du patriarche. Enfin.je finis mes exercices avant de prendre une douche et me changer. Je devais aller voir le patron pour quelques informations quand à un nouveau projet et quant au matériel nécessaire. Alors que j’avançais dans les couloirs, arrivant presque au hall, j’étais plongée dans mes pensées, imaginant déjà la lame parfait mélangée avec la nouvelle mixture que j’avais faite. Naturellement perdue dans mes pensées je rentrais dans quelqu’un. Sonné je reculais d’un pas alors qu’une odeur de truffes vint chatouiller mon nez. Tiens, quelqu’un avait goûté mes pâtisseries. Je relevais le visage au son de la voix de la personne pour croiser un regard bleu. 2tonnée je ne sus quoi répondre alors que Lucas se tenait devant moi. Le plus jeune fils partit faire la guerre et de retour depuis deux semaines. On s’était croisé bien sûr mais je n’avais pas oublié notre rencontre trois ans plus tôt et était restée assez froide. Lucas dont la voix avait évolué, sonnant plus rauque et dont l’expression semblait plus… Sérieuse.

Je secouais finalement la tête, alors qu’il s’excusait, pour reprendre mes esprits et me penchais juste pour ramasser mon calepin et son paquet de cigarettes par la même occasion. Lui tendant son paquet je le regardais à nouveau droit dans les yeux.

« Vous vous excuser maintenant Lucas ? »


Ma voix n’étais pas railleuse, ni dénigrante. Une question posée sur le ton de la conversation alors que je le regardais avec un sourcil haussé étonnée légèrement quand même. Je n’attendais pas de réponse et repris sur le ton de la conversation alors qu’il avait repris son paquet.

« Vous devriez évitez de prendre la nourriture qui traine dans le bureau de votre père. Heureusement que ce coup-ci ce n’était qu’une pâtisserie que j’ai faite hier. »


Prenant mon rôle et ma réputation d’empoisonneuse pour acquise je ne voyais pas l’intérêt d’expliquer plus mon conseil ne me rendant pas compte qu’il ne le comprendrait peut-être pas de la bonne manière.

« En tout cas c’est dommage de gâcher le goût avec de la nicotine. Bonne journée. »

Sans plus attendre je le contournais pour me rendre au bureau de son père au deuxième étage montant les marches d’un pas assuré et rapide. Je décidais de ne plus penser à son regard plus torturé qu’à son départ et à son attitude moins… Arrogante ? Odieuse ? Après tout il s’était excusé mais bon. Au final le patriarche n’était pas là, une affaire urgente. Du coup je me retrouvais à ne pas savoir quoi faire, n’ayant rien d’autre à faire pour les trois prochaines heures. Je me retrouvais à errer dans les couloirs pour finalement me décider d’aller tirer quelques balles. Même au bout de tout ce temps j’avais encore du mal avec les armes à feux préférant les couteaux et les poisons. Soit je levais les bras trop haut, soit je bougeais mon arme trop vite après le coup faisant dévier la balle. A cette heure-ci en plus la salle devait être vide du coup c’était parfait pour moi !
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Lun 23 Oct - 21:52

Lizzie & Tristan

My shadow's dancing - Deux semaines après le retour de l'armée de Lucas, en Amérique

S’excuser n’était pas un crime non plus, mais Lucas ne répliquait pas. Même si une part de lui en mordait d’envie. Mais, il avait quand même assez changé pour se gardé de dire des choses qu’il aurait dite avant. A présent, il était plus sérieux et évitait le plus possible les conflits. En même temps sa condition mentalement n’était pas au top. Le blond récupérait son paquet de cigarette, en lâchant un ‘’merci’’ alors que Catherine reprenait en parlant du gâteau qu’il avait mangé. Il la regardait surpris, comment pouvait-elle savoir ca ? Et qu’insinuait-elle ? Merde… non elle l’avait empoisonné ? Sérieusement ?! Mais il n’eut le temps de rien dire que la jeune femme mit un terme à cette conversation aussitôt, et s’enfuit en le laissant bien dans le doute. Lucas pivotait sur lui même pour la regarder filer interloqué. Puis il se reprit, plissait les yeux. Non, elle n’aurait pas osé empoisonné son père… Soupirant, car Catherine étiat quelqu’un de complexe, à la fois intrigante, énervante et … Lucas coincait une cigarette entre ses lèvres et reprit sa route.

Il avait quelques heures à tuer, si bien que sa pause cigarette il la triplait et trainait plutôt à la cafétéria qu’autre chose. Finalement pendant une heure il allait retrouver son grand frère, passer un peu de temps avec ce dernier faisait du bien à Lucas. Une conversation interressante eut lieu au sujet de leur père. Lucas était trop oppressé par ce dernier, en même temps s’était de sa faute s’il était parti à l’armée, et ce n’était pas réellement suffisant car il était revenu brisé en partie… cette phrase alors lui revenait souvent « Chaque pas que je fais est une autre erreur à tes yeux ».

Au final, il était temps de se rendre à l’entraînement, Lucas aimait faire ces derniers en heure creuse. Quand la pièce était presque vide et il devait aussi affronter de nouveau quelques peurs. Selon son psy s’était très important, dont surtout le bruit des coups de feux. Ca l’avait quand même bien traumatiser l’armée et le fait est qu’il était un sniper, un très bon même… dû à son ESPT s’était bien compliqué pour lui de reprendre un arme, mais son père l’y poussait. Il avait besoin de ses services et Lucas savait que de toute façon tant qu’il ne serait pas capable de retrouver sa forme olympique dans cette branche où il était très doué, il serait toujours sur le banc de touche.

Se dirigeant vers la salle d’entraînement, il savait à quoi s’attendre. En réalité il y était allé trois fois cette semaine, et bien que ca le stressait beaucoup, il y avait quand même quelques progrès. Aujourd’hui la quatrième fois, il espérait ne pas partir en plein exercice comme la dernière fois. S’approchant de l’endroit, il vit quelqu’un devant lui. Une femme… Plissant les yeux, il se doutait de qui il s’agissait. Pas possible… Catherine. Accélérant, il la rattrapait pour être à sa hauteur.

« Bonne journée à vous aussi Catherine. »

Finalement il la dépassait sans ménagement, sa phrase était juste à une réponse à leur rencontre plutôt, car il n’avait rien pu dire qu’elle s’était enfui comme ca. Ouvrant la porte, Lucas ne fit aucunement le gars galant, entrant en premier dans la salle d’entraînement. Tout de suite son regard comptait le coach, une autre personne nettoyant une arme et une autre déjà en entraînement. Parfait. Arrivant au coach, Lucas le saluait.

« Je voudrais la piste 3 s’il te plaît. »

A ses mots, il sentit bien évidemment Catherine arriver derrière lui, Lucas prit les gants qu’il mit et le gilet de protection. Il y aurait aussi les caches oreilles et les lunettes. Un peu ridicule tout cet attirail alors qu’on tirait dans une salle protégée mais bon. S’équipant, Lucas lançait à l’égard de Catherine., mais au coach.

« J’espère que tu as des flingues qui tires des fléchette en caoutchouc en stock, certains ont encore du boulot à faire pour être au top. »
e&a
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Mar 24 Oct - 9:26

Je fus étonnée qu’il me dise merci. Pas de commentaire salace ou dédaigneux sur le fait que je m’étais penché pour ramasser nos affaires ? Et bien qu’elle évolution… En tout cas il avait une haleine de praliné. Pas étonnant, ça faisait toujours ç ale praliné. En tout cas ce n’était pas non plus dérangeant. Peut-être que c’était aussi juste moi qui avait le nez fin avec mes expériences etc… Et non je n’avais pas empoisonné ces gâteaux la, mais si jamais il commençait à se servir dans tous les plateaux qui s’offraient à lui il faudra que je prenne ça en considération lors d’éventuelles commandes. Manquerait plus que le plus jeune crève indirectement de ma main à cause d’une gourmandise mal gérée !

Je finis par tourner en rond dans les couloirs avant de me diriger vers la salle de tir alors que le patriarche n’était pas là. Ça me faisait chier. Je n’avais pas encore appris la patience sur le bout des doigts. Je crois bien que c’ets pour ça que je n’aimais pas les flingues. Trop de patience était requise. Attendre que la cible soit en place, attendre un moment avant de baisser les bras, attendre que l’arme soit rechargée… un couteau était plus direct et pas besoin d’attendre. Enfin au moins la précision était requise dans les deux et j’étais doué dans ce domaine-là. Heureusement vu mes mixtures. Alors que j’arrivais presque à la porte j’entendis des pas rapide derrière moi, me disant que c’était peut-être le secrétaire du patriarche venant me repiocher pour me dire que le patron était rentré je ralentis doucement la cadence.

« Oh c’est toi. »

C’est tout ce que je disais alors que Lucas finit par me dépasser, lançant une remarque sarcastique quant à notre entrevue précédente. Du coup je reprenais ma vitesse précédente. Je soupirais alors qu’il passait dans la salle de tir. Génial j’allais devoir le supporter. Roulant des yeux je ne changeais pas de plans pour autant. Non mais je n’allais pas m’écraser devant le petit fils à papa gâté. En rentrant, poussant la porte presque refermé, je notais trois autres hommes déjà présents. Entreprise machiste. En tout cas je notais avec soulagement que j’avais sauvé la mise à l’un deux et que du coup j’aurais au moins lui pour ne pas me sous-estimer. Faisant un signe de tête à ce dernier, occupé à nettoyer son flingue, et un geste de la main, qu’il me rendit, pour le saluer je laisser Lucas commander sa piste. Je m’avançais alors, demandant comme d’habitude au coach que je venais de saluer chaleureusement, la dernière piste inoccupée loin de l’autre tireur. Il me filait toujours une piste loin des autres, sachant que les commentaires pleuvraient si j’étais trop proche. Enfilant mes gants, ayant déjà les caches oreilles bleus autour du cou et les lunettes sur la tête, je finis par enfiler le gilet obligatoire. Je me raidis alors que Lucas se permis une remarque sur es capacités. Naturellement il avait encore une image de moi il y a trois ans en tête. J’étais sincèrement nulle à l’époque, mais j’avais évolué. Le coach ria juste avant de lui filler une tape sur l’épaule.

« La sous-estime pas petit ! L’effort et la persévérance font les maîtres, pas le talent !Et puis c’est sexy de voir une fille tirer, alors me la fait pas fuir! »

Je me souvenais alors de la suite des mots de mon mentor. ‘Quinze pour-cent de volonté, cinq pour-cent de plaisir, cinquante pour-cent de souffrance’. La souffrance ça j’en avais bavée mais c’était vrai. Le chemin jusqu’au succès était pavé de toutes ces émotions. Et pourtant la patiente n’en faisait pas partie. C’est pourquoi le coup partit assez précipitamment et pourtant je visais juste. Il y avait une statue du dieu Apollon dans cette salle. Je m’étais toujours demandé pourquoi jusqu’à ce qu’on m’explique qu’il était le dieu du tir, dans l’antiquité du tir à l’arc, et du coup patrons pour nous tireurs. J'avais juste retenu que c’était une extravagance du patriarche de placer des statues ici et là, pour valoriser ses racines italiennes et faire référence à la mythologie gréco-romaine. Mon coup avait atteint sa cible, les burnes du dieu en pierre. Burnes déjà bien amochées par des coups, de mon chef, antérieurs. Certains étaient à côté du membre même, mais toutes étaient quand même plus ou moins centrées.

« Hé Casarini, tu crois qu’on me payerait combien de l’autre côté pour t’amputer de ton membre de manière permanente ? »

Sans rien dire de plus je me dirigeais alors vers ma piste et commençais à m’entrainer. Fin de la séance d’intimidation. Bien sûr que jamais je n’irais voir autre part, durant ces années j’avais pris une place au sein de ce gang, j’avais trouvé des amis, une famille et une chance de faire mes études. Jamais je ne gâcherais ça. Mais il était prévenu que j’arriverais à lui tirer dedans si jamais il poussait le bouchon. Me plaçant sur ma piste je e focalisais alors. Visualiser la cible, se tenir droite, vider sa tête, focus, bonne posture, pousser la détente, laisser les bras tendus, ne pas les bouger pour éviter que la balle ne dévie. Tant de conseils que je me répétais encore et encore.
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Mar 24 Oct - 13:59

Lizzie & Tristan

My shadow's dancing - Deux semaines après le retour de l'armée de Lucas, en Amérique

Bien que ce n’était que lui, s’était déjà lui, point barre. Il était certes le fils du big boss, mais dans le fond Lucas ne se prenait pas pour quelqu’un qu’il n’était pas. Etre le fils d’un mafieux et un grand organisateur du crime était déjà pesant et quelques choses. Catherine était loin de se douter qu’était-ce de naître et grandir dans une telle famille. Car il fallait se former à l’image familiale, devenir quelqu’un qu’on n’était pas forcement et Lucas se rappelait encore de la fois où il avait dit à son père, juste avant de partir à l’armée « Je suis fatigué d'être ce que tu veux que je sois. » Car il devait être juste parfait, et prendre le relai. Etre capable d’être autant stratège, calculateur, froid, empathique que son père. Mais Lucas, avait un caractère bien différent et on ne pouvait pas le façonné de la sorte. Aucune supercherie n’était de mise pour lui.

Le coach venait de prévenir Lucas sur les capacités de la jeune femme. Se fourvoyait-il ? Il en doutait fortement, dans ses souvenirs certes elle était vraiment mauvaise au tir, mais de plus il savait sa réputaiton d’empoisonneuse, elle préférait manipuler des liquides mortelles que jouer à lucky luke. De plus le gâteau qu’avait mangé il y a quelques heures au goût de praline lui restait en mémoire… psychotant légèrement. Elle était surement capable de tuer tout le monde. Méfiance oblige. Chacun se façon de torture de toutes manières. Regardant le caoch qui lui avait fait une petite tape sur l’épaule, Lucas ne perdait pas de temps à lui répondre, tout en parlant de Catherine bien entendu, peut importe si elle se tenait à côté.

« Crois moi qu’il faut un minimum de talent tout de même. On ne devient pas un roi du tir comme ca… Parle pour toi Mikel, on sait tous qu’elle t’a taper dans l’oeil, mais promis je ne la ferais pas fuir. Je sais me tenir, et être sage… Comme une image. »

Souriant de manière légèrement fourbe et élégante toute fois, Lucas lançait un coup d’oeil à Catherine, puis soudain un coup de feu se fit entendre. Bien évidement ce fut la surprise, car ce dernier n’avait été aucunement tiré dans les lignes de sécurité. Les regards se tournant vers l’endroit où on avait tiré, Lucas y voyait Catherine, et son regard se posait sur la statue d’Apollon qui n’avait plus… Ses parties intimes. Regardant de nouveau la blonde, Lucas fronçait les sourcils n’appréciant pas qu’elle le menace et l’intimide comme ca. Surtout que ce n’était pas le cas. Elle jouait la maligne, mais il avait mater plus difficile et coriace.

« Crois moi que je ne te laisserais jamais faire. Par contre, gare à toi, tu viens d’abîmer un petit bijou de mon père… Il ne passera pas passer ca. Tu devrais vraiment réfléchir avant d’agir, et surtout rester dans ton labo où tu es dans ton élément... »

Sans un mot de plus Lucas traversait un peu la salle, et allait à la piste qu’il avait demandé. Non mais quel culot de lui parler ainsi, personne ne le touchait, encore moins ses bijoux de famille. Si elle cherchait la guerre, elle pourrait très bien l’avoir. Mais fallait bien avouer que le tir réalisé par Catherine avait été maitriser. Un peu d’évolution à priori, mais Lucas en doutait qu’elle est bien plus évoluer que ca. Se mettant en position face à sa cible de couleur bleu, qui était en place car il avait appuyé sur le bouton. Le blond tentait un coup d’oeil en direction de Catherine qui était elle aussi en position. Lucas se concentrait de nouveau sur sa cible, un sport mental était demandé à présent. Il prit soin de bien position ses doigts, sa tête, fermé un œil, tenir l’arme de manière ferme, mais souple. Le doigt sur la gachette, le cran de sureté avait été retiré. Un… regard vers la cible…. Deux, les yeux fixés sur l’endroit où tiré… Trois, en plein coeur. Le premier coup parti et bien que ca lui faisait attraper une sueur froide dû à son ESPT, son tir fut correct et précis, la balle transperçant la cible au coeur. Souriant avec fierté, il reprit.

« Prenez en de la graine... »
e&a


Chanson : Numb de Linkin Park

Première : I don't know what you're expecting of me (Je ne sais pas ce que vous attendez de moi)
Deuxième :Every step that I take is another mistake to you (Chaque pas que je fais est une autre erreur à tes yeux)
Troisième : I'm tired of being what you want me to be (Je suis fatigué d'être ce que tu veux que je sois.)
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Mar 24 Oct - 23:53

Ts ! Gamin de merde hautain et prétentieux. J’avais appris à tirer !  La preuve : la castration du dieu du soleil. Naturellement je ne l’impressionnais pas pour un sous. Les autres mecs avaient appris la leçon, surtout avec l’approbation du patron. Souriant simplement je haussais les épaules, ne laissant pas mon énervement paraitre.

« Ton père est au courant et laisse passer… Ça lui évite de devoir acheter des laisses pour des chiens en ruts. Tu dois savoir ce que c’est... La gente masculine toujours à vouloir marquer son territoire, peu importe si c’est un objet ou un autre être vivant. »


Oui j’étais féministe sur les bords et alors ! En tout cas j’allais rejoindre ma piste -, ne relevant pas pour le labo. Il ne valait mieux pas qu’il y mette un pied… Quoi que j’avais toujours besoin de cobayes, vivant ou mort. La cible bleue en ligne de mire, je me plaçais correctement me focalisant sur mes gestes. Un coup parti à ma droite, certainement Lucas. Mais je ne me détournais pas, ne lui donnant pas le plaisir de lui accorder de l’importance, commençant à tirer des coups moi-même. Je visais le centre de l’abdomen pur commencer, m’échauffer. Voir si mes tirs étaient ciblés.  Une fois la cartouche vidée je fis revenir la cible avant de la remplacer par une autre, customisée. Le côté avant, celui qui me faisait face, était celui d’une cible classique, mais à l’arrière, qui était identique à l’avant à la base, certains endroits étaient marqués au rouges. Soit en x, soit des traits suivant les contours du corps représenté. Une fois accrochée correctement je laissais la machine placer ma cible avant de recharger mon fusil. Remettant mon casque je repris position, visant différemment ce coup-ci. Mon ami occupé à nettoyer son fusil avait arrêté sa tâche, sachant ce à quoi je m’entrainais, et s’était rapproché légèrement, regardant avec intérêt.

Je me focalisais, essayant de visualiser les endroits clés avant de tirer précautionneusement chaque coup. Dans la vrai vie je n’aurais pas le temps de calculer autant, de prendre mon temps. Mais d’abord la précision ensuite la rapidité. Les plus impressionnant au fond n’étaient ni Hulk, ni un James Bond ou encore un Terminator. Non les meilleures étaient les Sherlock Holmes, les Arsène Lupin, les Hercules Poirot… Les gens qui savaient réfléchir et dont chaque geste était précis, méticuleux, calculé et réfléchis. D’ailleurs en parlant d’Arsène Lupin j’en avais rêvé la nuit passé encore. Souvent le même scénario : un cambrioleur, charmant, maniéré, sympathique à souhait qui m’emmènerais lors d’un de ses coups ou alors reviendrais blessé et pourrais conter sur mon aide. Un rêve fleur bleu, tinté de la romance que recherchait une adolescente qui s’était réfugiée dans ces récits pour échapper à sa vie. Et pourtant ces rêves étaient devenus plus intimes, plus sensuels aussi…  Vu le milieu où j’évoluais je ne me sentais pas idiote de rêver qu’un jour un monte en l’air me fasse vibrer… Je ne me trouvais pas idiote, mais je n’en parlais pas pour autant. Mon petit jardin secret le resterait ! Je finis par rapprocher la cible après avoir tiré sur tous les endroits marqué, ou du moins là où j’estimais les marques. Les deux hommes se rapprochèrent pour de bon, alors que j’enlevais lunettes et casque.

Retournant la cible on se pencha dessus. Pas mal pour la carotide, j’avais visé tout juste. ‘Et cent pour-cent de raison de se souvenir du nom!’.  Mikel me le fit remarquer me donnant une tape d’encouragement sur l’épaule.

« Lui tu l’as saigné direct ! »

Je souris mais restais focalisé sur mon travail : un autre impact en plein milieu de la gorge, traversant très précisément l’œsophage, coupant les voies respiratoires. Celui qui se chopait cette bale mourait d’asphyxie en fait, plus douloureux et lent pour le coup. Une autre balle avait été tirée sur le côté droit du torse, j’aurais du toucher l’estomac mais j’avais visé un peu trop à droite. L’endroit était moins simple à tirer, une autre visait l’estomac, aussi légèrement décalée mais toujours fatale. Je fis la grimace. En sois je ne m’en étais pas si mal sortie. Le but de la manœuvre alors que j’avais totalement tiré à côté des cercles dessinés sur la cible ? Des mots l’entes, saignantes, plus douloureuse, plus précise. Certains tirs étaient mortels, d’autres non, servant simplement à la torture.  


Fort Minor - REMEMBER THE NAME

1:C'est dix pour-cent de chance, vingt pour-cent de compétence…
2: Quinze pour-cent de volonté, cinq pour-cent de plaisir, cinquante pour-cent de souffrance
3:Et cent pour-cent de raison de se souvenir du nom!
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Mer 25 Oct - 14:21

Lizzie & Tristan

My shadow's dancing - Deux semaines après le retour de l'armée de Lucas, en Amérique

Lucas décidait de ne rien repondre, même si franchement il n’avait pas tout saisi. Car si elle parlait de lui, il n’était aucunement concerné, il n’avait aucun territoire à marquer, il n’était pas en rut et franchement elle avait pas de quoi de se sentir flatter. S’était le coach qui était représentait cette image. Lucas finit par rouler des yeux, pour lui elle devrait mieux aller confectionner des gâteaux que s'amuser avec la gachette. Il finit par regagner sa piste. Après son premier tir, il en avait fait un deuxième au niveau de l’épaule. Il visait des zones précises qui faisait soit à ce que la victime ait une mort lente ou bien une mort soudaine. Deux autres coup vinrent à se loger dans la tête de la cible. Une balle entre les deux yeux, et une autre dans l’hémisphère gauche, surement atteignant le cortex moteur au passage.

En tant que sniper, il avait recu une très bonne formation qu’il avait ensuite mis à profit sur le terrain. Mais l’expérience acquise avait été assez rude, il se souvenait très bien encore de sa première mission. Tuer n’était pas si simple que ca, il fallait appuyer sur la gachette ce qui était une véritable épreuve et surtout signe qu’on passait dans un chemin où le retour serait juste impossible. Pourtant il savait que ca lui était évitable, il était dans cette voie de tueur. Il allait accomplir son devoir et il avait tuer sur le champ de bataille. Tuer des innocents, des rebelles, il avait même tuer un camarade mais ce n’était pas de sa faute… Une torture sans fin… Il se cachait parmi ses mensonges et dans cette supercherie qu’il avait monté pour lui même et se préserver.

Les souvenirs le hantaient, revenait, partait… ca le terrorisait en soit. Il n’en dormait pas de la nuit, et il avait finit par développer ses symptômes d’ESPT, devant prendre des médicaments pour stabiliser ses émotions, ses terreurs. Mais son père ne voulait rien entendre de plus, il se faisait soigner certes, mais il devait en parallèle se bouger pour intégrer le business. Son père savait qu’il était un atout depuis le début, d’où pourquoi il le poussait au tant, mais gare à ne pas le briser non plus. C’est ce qu’il avait frôler avec l’armée et il n’était pas encore sorti d’affaire.

Sa cible bleue avait été criblée de balle entre temps, il avait bien commencé et son esprit s’était emballé. Il avait finalement fait un peu n’importe quoi. Les trois derniers tirs avaient finit avec aucune élegance et but précis. Reprenant vraiment ses esprits, il fut troublé en voyant et sentant les tremblements dont sa main qui portait l’arme était prise. Merde… Signe de l’ESPT. Le sport était finis pour l'instant. Posant son arme assez mécontent et dépité, sur le rebords, il retirait son casque de ses oreilles. Il ne faisait plus le fier pour le coup s’était clair, laissant sa cible en plan, il vint à la table où il avait prit le matériel et rendit son arme, ses accessoires, puis il cachait sa main dans la poche de sa veste. Un  rapide coup d’oeil autours de lui et il vit Catherine qui évaluait son travail et le coach vers elle. Lucas ne pouvait pas rester ici… Ca commençait à l’étouffer. Il allait donc vers la sortie, mais s’arrêtait juste derrière les deux, regardant la cible.. En effet, elle avait bien viser par endroit.

« En effet… tu l'as bien torturé... Comme quoi même les plus nuls y arrivent quand même... On se demande où va le monde. »

A ses mots, il poursuivit son chemin, poussait les portes de la salle d’entraînement sans nonchalance et se retrouvait dans le couloir. Allant vers la première fenêtre visible au bout, le couloir étant désert car personne ne trainait vraiment ici, il ouvrit cette dernière et saisit son paquet de cigarette alors que sa main tremblotait toujours. Ayant du mal à sortir une cigarette, il avait besoin de la nicotine pour se calmer. Il finit par coincer la cigarette entre ses lèvres, prit le briquet et allumait cette dernière. Il fallait qu’il respire, aspire deux, trois bouffées et ca passerait. Regardant au dehors, l’air frais venait caresser son visage... il essayait de vider son esprit, recrachant la fumée par la fenêtre, jusqu'à ce que la porte de la salle d'entraînement de tir s'ouvre.
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Mer 25 Oct - 15:27

Je relevais la tête à la voix de Lucas dans mon dos. Concentrée je n’avais pas fait attention à lui et fut surprise qu’il arrête déjà le tir. Haussant un sourcil je décidais de me concentrer sur la partie positive de sa remarque, trop fière de moi pour me laisser tirer vers le bas.

« Un compliment de Casarini ? Eh bien. Qu’elle journée. Je vais jouer au loto je crois ! »


Enfin je me focalisais sur la partie positive, mais je restais sarcastique. Il ne fallait pas se mentir que ce n’était pas le grand amour entre nous. Nous étions tous les deux fier, dominant, orgueilleux et têtu. Mettez nous dans une salle vide et on réussirait encore à créer un feu d’artifices avec nos tempéraments respectifs ! Je décidais que pour aujourd’hui je m’étais entrainé assez et décidais aussi à mon tour de rendre le matériel et me retirer. Mon pote me donna encore deux trois conseils avant de me laisser partir avec une tape amicale. Je profitais que Mikel soit dans la réserve, ranger mon arme, pour m’éclipser sans devoir le voir. Il était sympathique mais un peu lourd avec ses demandes de rencards. Poussant la porte je me retrouvais dans le couloir désert et soufflais un coup avant de me mettre en marche, reconnaissant la silhouette de Lucas à la fenêtre plus loin. Roulant des yeux j’avançais quand même, j’avais autre chose à faire.

En passant je notais un détail, sa main qui tremblait. Beaucoup. M’arrêtant de marcher doucement, le regardant les sourcils froncés. Je notais aussi qu’il avait le regard perdu au dehors. Sans que je ne m’en rende compte je lançais alors :

« Rassures moi, ce n’est pas toi qui a forcé la porte de la réserve il y a trois jours de ça pour avoir ta dose ? »

La réserve étant une pièce spécialisée et protégée, contenant toujours une certaines quantité de drogue pour les diverses transactions. Je m’en fichais s’il se droguait. Je m’en fichais s’il était en manque. Mais je me fichais pas du fait de devoir renforcer la sécurité de cette partie-là du bâtiment ce qui me forçait de faire dix-milles démarches pour accéder au labo. Et ça faisait chier. N’étant au courant de rien d’autre de sa vie, la drogue était une des raisons les plus possibles quand à ce tremblement.

« Suffit de me tenir un couteau sous la gorge et je te l’aurais filé ! »

La deuxième remarque avait été rajoutée malgré moi, sur un ton légèrement plus bas et plus sarcastique. Et pourtant plus vrai. Une des raisons pourquoi j’avais voulu apprendre à tirer, une des raisons pour laquelle je me maintenais en forme physique et prenait du temps pour me muscler, sans en faire trop non plus. Bien sûr que j’avais rapporté l’incident au patron, même si c’était son garde du corps qui m’avait menacé. EN même temps au moment où j’avais parlé il avait été mis hs avec du chocolat empoisonné. L’histoire prêtait à rire mais j’avais été vraiment terrifiée. C’était il y a deux ans de cela et j’avais jusqu’à ce fameux jour été bercé qu’être dans les bonnes grâces du patron me protégerais. Et je m’étais sentie vulnérable après cette scène. Mais j’avais pris sur moi, j’avais pris sur moi et je m’étais entrainée. Et j’allais voir le psy de temps en temps. Ce bon vieux docteur. Il me faisait rire avec ça question débile : ‘et vous avez ressenti quoi à ce moment-là ?’ Ou encore sa phrase ‘la réponse se trouve ne toi, tu te bloque toi-même’, mais il me faisait aussi du bien.
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Mer 25 Oct - 21:05

Lizzie & Tristan

My shadow's dancing - Deux semaines après le retour de l'armée de Lucas, en Amérique

Bien evidemment ce n’était pas le coach où l’un des deux hommes, mais bien Catherine qui sortait de la salle d’entraînement. Jamais de répit. Lucas n’était pas réellement d’humeur le coup et franchement ca lui passait un peu au dessus tout ca. Même la phrase qu’elle avait dite avant qu’il sorte. Elle pouvait prendre sa phrase comme un compliment, mais franchement ce n’en était pas un, pour lui le monde déconnait franchement à faire qu’elle réussisse des tirs. S’était quoi ce bordel, il partait trois ans et à son retour Catherine devenait presque un as au tir ? Surtout qu’il avait bien repérer quelques angles qui était pas mal sur sa cible.

Les yeux bleus de Lucas était rivés sur la jeune femme qui était arrivé dans sa direction et aussitôt il avait cachée sa main tremblante, sa cigarette tenu par sa main valide. Il aurait cru qu’elle lui aurait lancée une remarque sur le fait qu’il fumait dans le couloir. Qu’il fallait faire attention et blablabla. Mais contre toute attente, s’était tout autre chose que Catherine avait à donner comme leçon. Bien évidemment Lucas hallucinait devant son sous entendu et son accusation. Non mais quel culot elle avait celle là ! Tristan lançait des éclairs avec ses yeux.

« Il y a trois jours ? Hm.. Laisse moi réfléchir. »

Décidant de jouer le jeu, et surtout de manière sarcastique. Tristan fit mine de réfléchir en aspirant une taffe de sa cigarette. Mais franchement il avait envie de lui rire au nez d’avancer une tel chose à son égard. Bien évidemment il venait à se demander sur le coup pourquoi elle lui avait sortie ca ? Avait-elle vue sa main trembler. Toujours à faire des conclusions hâtives… Puis un fin sourire se dessinait sur les lèvres du brun, pas réellement bon, ni mauvais, alors que Catherine venait à rajouter sa phrase. Un couteau sous la gorge ? L’image donnée était vraiment tentante. Un petit peu appuyée, un coup sec vers la gauche tranchant la jugulaire… et bam… Adieu Catherine.

« A quoi bon forcer la porte vu que j’ai un pass. »

Ecrasant sa cigarette sur le rebord de la fenêtre en parlant, il jetait le mégo au dehors, celui ci allait attérir on ne sait où dans la rue. Ils étaient quand même au dixième étages. Puis Lucas se mit à marcher vers Catherine, juste parce que la sortie était de l’autre côté, il passait à côté d’elle pour le coup et arrivé il se penchait légèrement vers elle, lui recrachant la fumée dans la figure.

« Je crois que madame devrait se regarder dans un miroir avant de tirer de tels accusations… Occupe toi de tes oignons Johnson. »

Finalement il la regardait, un duel se formait dans le regard, rencontrant les yeux bleus aussi glacial que les siens de Catherine. Cette femme… Oh cette femme l’énervait au plus haut point, mais d’un côté il y avait cet autre sentiment. Un peu en dualité. Peut être qu’il était curieux de voir ce qu’elle avait dans le ventre réellement. Intriguée par sa personnalité et sa manière d’être en soit. Mais elle avait un sacrée culot quand même d’avancer de tel supposition et ca il n’en revenait pas, qu’elle se confronte à lui de la sorte. Alors il lui lançait un défi.

« Mais si tu es si convaincu par ce que tu sous entends. Je t’invites a aller en parler à mon père. Il sera surement ravis qu’une petite empoisonneuse se mêle des affaires qui ne la regarde pas et ose s’en prendre à son cher fils. »
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Mer 25 Oct - 23:33

Je roulais des yeux alors que je voyais son sourire sur les lèvres. Je ne l’accusais pas vraiment. J’avais juste dit ça comme ça pour sa main tremblante. Le voyant réfléchir de manière exagérée je soupirais. Génial j’allais encore m’en prendre plein la gueule. Du coup je décidais de ne rien dire et juste le regardé de manière non impressionnée alors qu’il parlait d’un pass. De un parce que je n’avais pas envie de passer ma journée à me chamailler avec lui et de deux parce que son petit jeu était puéril. On n’était plus des gamins et j’avais mieux à faire. Je le suivais du regard alors qu’il s’approchait, attendant son prochain coup, qui ne tarda pas. Fermant les yeux et arrêtant de respirer je détournais la tête, évitant d’inhaler la fumée nauséabonde. Ses mots cependant me firent le foudroyer. Imbécile.

Mon regard rencontra le sien et on se delà un instant d’un regard. Bleu contre bleu. Glacé contre glacé. La phrase suivante suintait le défi et l’arrogance. Je le regardais un sourcil haussé avant d’éclater de rire à la fin de sa phrase. Reprenant juste mon chemin, je le laissais planter dans mon dos, lançant simplement :

« Quand monsieur Draco Malfoy aura fini de jouer au fils à papa et aura finalement réussit à accomplir un truc par soi-même, fais-moi signe. Tu mériteras peut-être enfin qu’on t’accorde un peu de respect ! »

Atteignant la porte du couloir je quittais ce dernier. Je retournais dans ma chambre, me penchant sur mes bouquins de biologie. J’étais énervée. Ce n’était qu’un fils à papa. Se rendait-il seulement compte des efforts que nous autres simples mortels devions fournir ? J’avais droit de visiter l’université mais je n’étais pas libre. Je n’avais pas le temps pour construire un réseau social, pas le droit à l’échec, devant être au top tous le temps. Toujours avoir de nouvelles idées, toujours avancer dans ma confection de poison et de bombes. Toujours plus haut, toujours plus fort… Pas de répit. Et gare si je n’étais pas à la hauteur. J’étais penchée sur une chaine d’éléments, essayant de voir les réactions qui se feraient en mélangeant avec un autre élément, quand mon portable vibra. Le patron était finalement rentré et m’attendais. Laissant tout en plan j’allais directement à son bureau une fois convié à l’intérieur, quel ne fut pas ma surprise de voir Lucas. Mon dieu, plaqué lui les cheveux en arrière et c’est bon : un petit Malfoy pur !

« Tiens, miss Johnson. »

Merde, il n’avait pas l’air content. Je me contentais de hocher la tête, attendant la suite, essayant de garder mon sang froid.

« Jeune fille, est ce qu’il faut que je case des séances d’éducation dans mon planning ou est-ce que vous pensez pouvoir traiter mon fils avec un peu plus de respect ? »

Merde. Regard glacial de la part du père. Je n’avais pas envie de savoir ce qu’il entendait par éducation et ne voulais certainement pas le vivre. Baissant simplement la tête, les mains jointes devant moi je pris simplement d’une voix neutre. M‘adressant d’abord au père et puis au fils, évitant de foudroyer ce dernier du regard :

« Non monsieur, pardon. Pardon monsieur Casarini pour mes paroles délacées. Cela ne se produira plus. »

Sale petit con merdeux. Il allait en jubiler pour le restant de ces jours de me voir m’écraser devant lui. Une simple merde. Je devais le faire pour mes études, parce que je devais énormément à sa famille ; Mais sinon il m’aurait entendu.

« Bon, passons à autre chose, tu m’as filé une esquisse de poison. Pourquoi est-ce que c’est encore en état de brouillon ? »

Relevant la tête je me refocalisais sur le père. En effet j’avais fait un brouillon d’un poison, mettant sur papier une idée que j’avais eu en me renseignant sur une matière que j’aurais au semestre suivant mais qui m’intéressait.

« J’avais eu l’idée en me renseignant sur un sujet, mais étant donné que le cours n’est que donné au semestre suivant je… »

« Tu as le matériel nécessaire ? »

« Je ne…. »

« Je te paye tes études, je te paye ton matériel… Et je veux ce poison pour dans trois jours. »

Je sentis que j’avais pali légèrement d’un cou, regardant le père effarée.

« Trois jours ? »

« Exactement ! Bon travail ! »


Et avec ces trois mots j’étais congédiée. Trois jours ? Trois jours pour apprendre les différentes réactions chimiques et biologiques qui se produisent lorsqu’un corps est placé d’un milieu à un autre et que les conditions de ce milieu viennent à changer cette réaction, en créant une nouvelle. Trois jours pour apprendre à gérer un cours de masters que je n’avais jamais eu… Moins en fait vu qu’il fallait que je confectionne un poison efficace en prime. Putain, ce n’est pas à junior qu’il incomberait une tâche pareille. Me détournant pour sortir, j’allais refermer la porte derrière moi quand quelque chose bloqua le panneau de bois. Génial, Lucas sortait en même temps et m’avait retenu de lui fermer la porte sous le nez, sans le savoir. Ne réagissant pas plus que ça, je me dirigeais vers l’ascenseur, poussant le bouton pour l’appeler avant d’attendre devant. Mon esprit déjà focalisé sur les bouquins que je devrais lire et les recherches que je devais faire.
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Ven 27 Oct - 22:10

Lizzie & Tristan

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S’était bas, méchant, injuste et tous ce que vous voulez. Le seul soucis était que Catherine se permettait pleinement de le juger et ca se voyait considérablement qu’elle ne le connaissait pas. Connaissait pas son père. Et elle s’y croyait franchement, étant sûr d’elle, à faire sa petite insolente avec lui et en plus faire ses références filmique à deux balles. Oh, ca l’énervait mais à la fois l’amusait pleinement. Car elle se fourrait complétement le doigt dans l’oeil. Bien évidemment qu’il était le fils de son père, mais aucunement à faire ce que son père face tout. Au contraire, il devait toujours prouver ce qu’il fallait, qui il était, etc. En gros Lucas faisait tout par lui même, obéissant oui, pas réellement par choix à certains moment. Et le respect, malgré tout, il pensait qu’on le lui devait. Après tout, pourquoi elle, elle en aurait le droit et pas lui ? Lui lançant un regard noir, Lucas la regardait s’éloigner avant de poursuivre lui même sa route.

Les yeux bleus de Lucas regardait son père qui était face à lui, le jeune homme avait été un peu dégoûté d’être convoqué dans le bureau de son père. Surtout pour un futile détails, parce qu’il avait fumé dans le couloir. S’était franchement rien, mais son père voulait maintenir l’ordre et la sainteté dans son entreprise, après tout en apparence s’était une grande entreprise immobilière qui cachait un travail pire qu’illégal, une grande affaire du crime organisé. Alors bref, il avait été convoqué pour avoir une petite remontrance, mais le pire était quand la porte s’ouvrit et Catherine débarquait.

Ca Lucas ne s’y était pas attendu, mais il comprit aux mots de son père qu’il avait donc visionner les vidéos surveillances du couloir qui montrait l’échange entre les deux jeunes. Ah bah bien, malgré tout Lucas fut assez fier que son père prenne son partie, même si franchement ca faisait plutôt confirmer l’histoire que Catherine se disait à elle même. Alors… Ce n’était pas trop en sa faveur, mais bon, pour une fois que son père prenait pleinement sa défense pour se genre de truc il était ravis. Lucas ne doutait pas autrement du pouvoir de protection de paternel, il savait très bien que si un jour il se trouvait en sale position, avec un flingue pointer sur lui son père le sauverait quoiqu’il arrive. Les valeurs familiales chez les Italiens étaient très profonde.

Ne parlant pas durant tout le long, Lucas regardait son père et Catherine échanger, et parler d’une tâche qu’elle devait accomplir en trois jours. Bam… Comme ca la petite gryffondor allait sagement se taire pour le coup, ce qui en soit lui faisait tout simplement plaisir. L’entrevue terminé, Catherine prit la sortie du bureau et Lucas se levait pour suivre a priori s’était terminé, enfin… son père l’arrêtait.

Père : Deux secondes…. Prends ca et livre le, à cette adresse à minuit précise. Je peux compter sur toi ?

« Bien évidemment, la livraison sera effectuée, père. »

Lucas prit le colis entre ses mains, un petit carton de quoi, 20 cm de longueur et 30 cm en largeur et sortie du bureau au final, bien content de fuir son père, mais bien évidemment en moment de temps, il faillit se recevoir la porte au nez et la bloquait. Lucas fronçait les sourcils.

« Hé doucement Johnson, faut pas te la jouer si égoïste ! »

Les mots étaient sortie après qu’il soit sorti et est fermé la porte. Mais leur chemin ne semblait pas encore devoir se séparé, car le blond dû rejoindre Catherine à l’ascenseur, manque de peau il l’empruntait aussi. Se postant à côté d’elle, sans rien ajouter et la regarder, il attendait sagement le colis en main. Puis finalement la porte s’ouvrit et sans attendre, coupant la route à Catherine il montait dans la boîte mécanique en premier, se plaçant de son côté préféré et appuyait sur le bouton de l’étage qu’il voulait gagner le rez-de-chaussé. Bon… il n’était pas aussi con que ca, alors il demandait simplement à l’égard de Catherine.

« Quel étage ? »
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Ven 27 Oct - 23:09

Bien sûr qu’il devait jubiler l’idiot. Sale petit con de mes deux ! Pourquoi il était revenu déjà ? Il ne pouvait pas rester sur son toit à dégommer des gens ? En tout cas ça devait lui plaire de me faire commander comme ça par son père. Naturellement en quittant le bureau je faillis lui claquer la porter sur le nez sans faire exprès. Lucas rattrapa la porte et je ne forçais pas, lâchant la poignée pour le laisser passer. Je le foudroyais du regard alors qu’il me fit justement une remarque sur cette situation. Prenant sur moi je répondis simplement en détournant la tête :

« Pardon monsieur Casarini, je ne vous avais pas vu… ce qui est étonnant vu la taille de votre égo. »


Bien sur la deuxième partie de la phrase avait été grincée entre mes dents. Une chance sur deux qu’il l’entende. En tout cas je ne réagis pas plus que ça me plaçant devant l’ascenseur et attendant que les portes en métal s’ouvrent. Du coup on restait planté en silence jusqu’à ce que les portes s’ouvrent. Sans surprise il me coupa le chemin. Souriant faussement je ne pus m’empêcher :

« Après vous monsieur Casarini. »


Mon ton était hypocrite alors que je le suivais dans l’ascenseur. Ce serait de mentir que ça me blessais légèrement de savoir qu’avec d’autres femmes de la firme il agissait de manière plus courtoise. Elles avaient droit à des sourires, des gestes galants comme les laisser passer devant. Moi je n’avais droit qu’à des remarques acère dès le premier jour. Mais inutile qu’il se rendre compte que je porte autant d’importance à ce genre de détails, surtout venant de lui. Le fait qu’il me considère tellement peux faisait que j’étais étonné quand il me demanda quel étage. Du coup je pris deux secondes avant de répondre :

« Le rez-de-chaussée, merci. »


Je restais silencieuse alors que les portes se refermaient. On était au dixième étage, je me doutais que le trajet allait être long, surtout dans une ambiance si pensante. Du coup je fermais mes yeux essayant de réciter diverses formules chimiques marmonnant dans ma barbe, inexistante je précise, pour essayer d’avancer déjà un peu sur le travail, quasi impossible, que me demandais le père de Lucas. C’est une secousse anormale qui me fit ouvrir les yeux et accrocher à la rambarde qu’il y avait dans la cabine. Fixant les portes devant moi je me rendis compte qu’on était coincé entre le sixième et cinquième étage. Enervée je donnais un coup de poing dans la paroi.

« Putain fait chier ! C’est la troisième fois cette semaine ! »

Sortant mon téléphone je vis que je n’avais plus de batterie. Je me tournais alors vers Lucas pour lui demander s’il pouvait appeler quelqu’un quand je le vis plus tôt livide. Et encore, un fantôme avait plus de couleur à côté de lui.

« Ca va ? »
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Dim 29 Oct - 20:23

Lizzie & Tristan

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Lucas n’avait pour le coup pas appuyer sur le bouton une nouvelle fois car ils allaient clairement dans la même direction et dix étages à descendre ensemble dans cet ascenseur allait être charmant. Enfin, le blond allait simplement ignorer cette femme qu’il ressemblait fortement à un chat sauvage. Oui s’était l’interprétation qui lui correspondait, un petit chat sauvage qui sortait toujours les griffes. Non, mais… Si lui avait de l’ego, elle devait elle même se regarder dans ce cas.

Lucas avait son colis contre son torse, le tenant bien. Il ne savait pas ce qu’il contenait, mais il ne fallait mieux pas jouer les imprudents avec. S’il cassait quelque chose, son père allait le tuer. Les portes de l’ascenseur se refermant, et ce dernier commençait à descendre. Lucas se concentrait à prendre la petite carte attaché au dessus qu’il pouvait ouvrir pour y voir l’adresse. Dans ce genre d’endroit il se sentait vite mal, car s’était étroit, ca faisait une cage de peur et du coup ca l’angoissait vite. Tout ca était à cause de la guerre, de ce qu’il avait vécu… Car clairement avant il n’aurait jamais eu l’angoisse de monter dans un ascenseur.

Son intention fixé sur l’adresse, cette dernière lui disait quelque chose vu que s’était situé dans un quartier juste en face de la tamise. Il devrait donc rencontré quelqu’un à minuit, s’était…. d’un coup il y eut un mouvement brusque de la part de la machine et Lucas faillit perdre l’équilibre lachant son colis. La tension était monté d’un coup et il sentit aussitôt une pression au niveau de son coeur. Les yeux affolés, le teint livide, car il y avait de quoi il comprenait que l’ascenseur s’était bloqué d’un coup.

A coté de lui Catherine venait à pestiférer, mais il n’y accordait aucune importance, ses mains tenant le colis fortement et pétrifier sur place tout simplement. Non… non… Ca ne pouvait pas arriver, pas à lui… pas maintenant… bien evidemment son coeur battait la chamade et il sentait la boule d’angoisse grossir en lui, sa main se remettant à trembler.

Ce sont les mots de Catherine qui le fit revenir à la réalité, si bien qu’il eut un mouvement de recul paniqué, mais il heurtait le mur froid d’acier derrière lui. Posant ses yeux bleus terrifier sur la jeune femme, il ne pouvait même pas se contenir pour essayer de paraître un gars normal, un gars viril… Son ESPT, son problème, son angoisse était présente et le bouffait. Il ne pouvait même pas répondre, au ‘’ca va’’ car clairement non ca n’allait pas. Il commençait à se sentir ettouffer si bien qu’il lachait le colis… et prenait une grande bouffée d’air.

« Essayer… de contacter… l’assistance…. Le bouton… là… ou regarder si vous avez du reseau. »


Néanmoins il prit légèrement sur lui, parlant en saccadé pour respirer, pour ne pas céder à la panique et de son doigt il montrait un bouton rouge plus petit et compact que les autres qui était à activer comme alarme… a côté il y avait le bouton pour communiquer bien évidemment. Lucas s’était mis tout dans le coin de l’ascenseur regardant partout autours de lui, la cage était bloqué réellement et le numéro 7 en étage brillait au dessus de la porte close…. Respire… respire Lucas.
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Dim 29 Oct - 21:19

Clairement ça n’allait pas. Mais ma question avait plus été posée par surprise de le voir aussi livide que pour autre chose. Voir le gars hautain, prétention et arrogant être aussi mal ne donnait pas envie de jouer. De plus ce n’était pas mon style. Je n’étais pas du genre à torturer de la sorte. Je levais les mains devant moi en signe de non attaque quand il recula dans le coin apeuré. Merde il me faisait quoi là ? On n’était que dans un ascenseur. Et vu le revenu de papa Casarini je me doutais que ce n’était pas de la quincaillerie. Même si c’était déjà la troisième fois qu’il se bloquait. Ça arrive au meilleure que voulez-vous ! En attendant je gardais mes yeux bleus braqués sur lui, analysant ses moindres mouvements essayant de comprendre ce qui se passait. Je hochais la tête alors qu’il me disait d’appuyer sur le bouton d’assistance, ce que je fis poussant sur le bouton d’alarme en même temps. Quelques instants, j’avais déjà appuyé trois fois sur le bouton de l’assistance, plus tard une voix se fit entendre, un des gars de la sécurité. J’expliquais la situation. On me dit que c’était un problème technologique et non matériel, qu’ils devaient débloquer l’ascenseur en le hackant en quelques sortes. Quand je demandais combien de temps ça prendrais on me répondît que la dernière fois ça avait pris 15 minutes mais celle d’avant 50… Tout dépendait du programme. Je jetais un coup d’œil à Lucas avant de remercier le mec, après qu’il m’ait assuré qu’ils feraient au plus vite. Heureusement qu’il y avait un interphone parce qu’avec mon portable sans batterie.

Je me tournais alors vers Lucas qui avait du tout entendre. Avançant doucement dans l’espace restreint je m’agenouillais alors pour ramasser son colis et lui tendre une fois redressée. Je l‘observais attentivement et pour une fois il n’y avait aucun jugement dans mon regard.

« Tenez… Lucas, j’aimerais que tu me laisses faire un truc pour te calmer. Tu vas voir ça ne fais pas mal, mais si tu ne te calme pas ça ne vas pas aller. »

Inutile d’expliquer les conséquences des crises d’angoisses, ni les symptômes, il avait déjà assez peur comme ça. Alors que je lui avais tendus sa boite, je m’emparais doucement de sa main libre, mais de manière ferme, avec mes deux mains. L’une tenant simplement sa main, je commençais à dessiner des cercles avec mon pouce sur un endroit précis de sa paume. Sans le quitter du regard je me mis alors à expliquer d’une voix douce et mesurée :

« La veine qui passe par la est une des veines principales de ta main, c’est aussi un des endroits avec le plus de cellules sensorielles. En gros c’est l’endroit où tu ressens le plus. Dans quelques instants tu devrais sentir un picotement à ce niveau-là et il va se propager, c’est ta circulation sanguine qui va être influencée par mes mouvements. C’est normal et en sois ça n’aura aucun autre effet que te distraire. Mais ça va te permettre à te calmer. »


Je m’imposais un peu je le savais, mais je savais aussi que ça ne servais à rien de faire paniquer Lucas. Surtout que niveau oxygène ça allait pas être top s’il souffle comme un bœuf. Même si la cabine est alimentée, l’arrivée d’air n’est quand même pas immense et autant éviter de s’évanouir par manque d’air frais et un surplus de CO². Du coup je n’étais plus non plus en train d’essayer d’avoir le dessus, ou à le juger, je voulais juste qu’il se calme, légèrement inquiète quand même quand à sa réaction. A force de le regarder je notais qu’il avait changé. Même s’il était le même son visage s’était aminci, il était devenu plus mur, plus homme. Quelques rides aux coins des yeux, des yeux bleus comme les miens, mais plus… torturés, apeurés aussi. Mais c’était aussi un regard plus mature que celui d’il y a trois ans que je rencontrais…Et bizarrement c’est moi qui eut des frissons le long de mon bras, alors que ma main continuais à dessiner des cercles sur le dos de la sienne.
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MessageSujet ☆ Re: My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]   
le sujet à été posté Lun 30 Oct - 14:21

Lizzie & Tristan

My shadow's dancing - Deux semaines après le retour de l'armée de Lucas, en Amérique

C’était une grande angoisse qu’il ressentait et un etouffement qui devenait progressif qui se produisait. Bien évidemment le tout était psychologique et cet effet cage de peur renforçait cette impression de claustrophobie. A ce moment précis Lucas ne pensait aucunement à l’image qu’il donnait ou pouvait donner de son plein gré. Son mal être visible, était conscient était ce lui importait le plus et faisait juste oppression sur lui. Après avoir parler, Catherine se mit en action. Il était dans son coin, quand à lui, essayant de respirer pour se calmer et il commençait à avoir chaud, si bien qu’il défit un peu sa veste, entendant qu’à moitié la discussion de Catherine et la sécurité.

Franchement la prochaine il prendrait l’escalier, s’était inévitable. Surtout que ca l’ascenseur se bloquait souvent à priori, surement un gros problème technique. Ca arrivait, mais bon, il fallait quand même le réparer, un jour quelqu’un allait y laisse sa peau. Peut être lui d’ailleurs… Revenant à ses pensées, ses yeux bleus se posèrent sur Catherine qui avait son colis entre ses mains et lui faisait face. Il était un peu surpris, mais son regard était surtout emplis de panique. Aux mots de la blonde, il se demandait bien ce qu’elle allait lui faire…. Il pouvait se calmer tout seul au pire, mais non. Il prit le colis, tant bien que mal, sa main droite tremblait plus que fortement, il coinçait le colis sous son bras et fut plus que surpris quand Catherine lui saisit sa main libre de manière ferme.

Il restait interdit, laissant Catherine faire. Elle avait de la chance en soit, car s’il était en capacité de ses moyens il aurait surement retiré sa main et lui dire d’aller voir ailleurs. Mais, là il ne pouvait pas nier sa detresse et qu’il avait surement besoin d’aide. Il se demandait cependant ce qu’elle allait faire vue qu’elle tenait sa main… Mais la réponse vint vite, car elle vint exercer des caresses sur un point précis de sa paume. S’était…. Étrange… délicat… les yeux de Lucas allait de sa main à Catherine. Il avait bien évidemment dû mal à se laisser aller, un côté de lui voulait retirer sa main et l’autre la laisser.

« Je vois... »

Ce fut les seuls mots qui passaient la barrière de ses lèvres qui servait pour le coup simplement à faire qu’il respire, son nez  n’était pas suffisant pour le coup. Et prendre des grande goulée, d’un air qui était quand même restreint , aidait légèrement. Il n’arrêtait pas de bouger les yeux, il n’osait pas véritablement regarder Catherine qui s’affairait à le calmer… Etrangement après un temps ca faisait comme effet, il sentait son coeur ralentir et cette sensation d’étouffer un peu disparaître.

Soudain dans le silence totale, et concentré sur le bien être qu’elle lui procurait pour faire passer sa crise. La cage de l’ascenseur se mit à bouger en faisant une légère secousse. Bien évidemment la surprise fut présente, Lucas retirait aussitôt sa main, il ne criait pas mais la panique refit surface et simplement il se laissait aller à terre, contre la paroi. L’ascenseur cependant se stabilisait de nouveau, mais ne bougeait pas plus.

« Mon dieu… ils vont nous sortir… quand de là ?… rappeler l’assistance ! »

Lucas posait le colis au sol, respirant de nouveau fortement et rejetant sa tête légèrement en arrière pour prendre de l’air, mais instinctivement il prit sa main dans sa propre main et effectuait le même geste que lui avait fait Catherine, a savoir des cercles sur le point de la paume de sa main.

« Sale machine... »

Puis après ses mots, une nouvelle secousse fit réagir la cage qui semblait tanguer et descendre quand même de bon centimètre. Ca refroidissait clairement Lucas. On aurait dit un film d’horreur clairement, il était quand même pétrifier sur place et finalement il fermait les yeux, jusqu’à ce que ca s’arrête et au cas où cela recommence. Là, sa virilité s’était totalement envolé, il était devenu un petit moineau totalement inoffensif et apeuré par une plus grande proie qui pouvait l’avaler en un rien de temps. Foutu ESPT…. Et Catherine qui semblait l’observer, elle devait bien se foutre de lui….
e&a
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