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 Take me back to the night we met. ❅ Eva

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MessageSujet ☆ Take me back to the night we met. ❅ Eva    
le sujet à été posté Dim 11 Aoû - 18:26






Take me back to the night we met.


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all the good girls go to hell

1 h 33 - Centre-ville. Dernier appel, client final, au volant de ton taxi tu déambules dans ses rues qui ont bercé ton existence bancale et lorsque tu repasses dans ses rues que tu ne connais que trop bien des brides de souvenir te reviennent. Une nostalgie qui te fait sourire d'amusement tandis que tu te revois avec tes amis un peu éméché, peut-être trop, profitant de l'insouciance de la jeunesse qu'à présent tu as quittée. Pour d'autres jeux, des beuveries différentes avec des gens différents. Ça ressemblait à une spirale, un trou noir qui t'avait aspiré et dont au fil du temps tu avais mis peu à peu ta vie de côté. Parce que tu n'avais plus le temps, ressentant toujours cette sensation d'oppression au vu de la menace qui planais sur ta tête. Un faux pas et tu étais un homme mort. Et ça, c'était une issue envisageable, tu ne pouvais pas mourir maintenant en laissant toutes les personnes que tu aimes derrière toi dans leur vie que tu voulais améliorer. À ta façon. Clac. C'est le bruit de la portière qui claque lorsque ton passager entre et te donnes son itinéraire. La course se passe relativement bien, monsieur n'est pas sobre, il détient un discours d'homme ivre parlant de tout et de rien. Toi, tu t'en fiche, tu veux juste rentré chez toi. Revoir son faciès qui bizarrement te rassure parce qu'à présent tu n'es plus seul, ta solitude forcée dont tu t'es habitué et abolit avec une personne que tu n'aurais jamais cru. Enfin, techniquement deux. Ce bébé dont tu t'occupais et elle. Vous ressembliez presque à une famille ainsi.

Vingt-minutes plus tard, ton carrosse d'infortune déposé et le métro pris, tu insères enfin ta clé dans la serrure de ta porte. Ton souffle se bloque lorsque tu saisis la poignée pour ouvrir et fermer derrière toi. L'appartement est plongé dans le noir sans un bruit tu te faufiles de la pointe des pieds, jetant un regard circulaire dans la pièce principale où tu ne vois personne, tu te diriges vers la deuxième chambre aménagé depuis quelques mois pour le futur bandit dormant à priori de poing ferme. Un sourire doux vient fleurir sur ton visage lorsque tu observes sa petite bouille, il représente l'innocence même et d'une part tu te sens quelque peu coupable de lui offrir sans réellement le vouloir la vie qu'il aurait. Cinq minutes d'observation plongée dans tes pensées, tu te diriges cette fois-ci vers ta chambre. Où là également tu vois la brune volcanique elle aussi aspirée par Morphée. Elle semble calme et paisible, ce qui est rare, beaucoup trop anormal depuis ce fameux jour dont vous n'avez pas vraiment reparlé. Et ça tu étais le mieux placé pour en parler puisque souvent la nuit, il n'y avait pas qu'Esteban qui te réveillait de ses cris mais elle aussi. Une terreur l'habiter continuellement et c'était toujours avec cette sensation d'impuissance que tu essayais de l'aider. En vain. Finalement tu reviens sur tes pas pour toi aussi allez rejoindre ton repos bien mérité, tu ne dormais pas avec elle. Jamais. Si elle avait ses propres démons indomptables tu avais aussi les tiens, les fissures de ton âme resonnant au rythme des névroses qui t'habitent. Dans tes rêves à toi aussi perturbé, tu ne voyais que depuis trop longtemps, le visage de ton paternel qui était une véritable hantise. Plongé dans ton sommeil tu te jugeais trop vulnérable, d'une langue trop pendue et des cicatrices corporelles trop visibles. Alors, partager ta couche avec quelqu'un était pour toi une véritable source d'angoisse, une boule nerveuse se former dans ta gorge et te tenait éveillait te répétant qu'au cas où un couteau se trouvait sous ton matelas. Il aimait ça Angus, lorsque trop ivre et trop énervé il avait besoin de se défouler. Que tu dormes ou non, qu'importe, de toute manière à ses yeux tu n'étais rien d'autre qu'un moins que rien.

Les couches de vêtement retiré tout en laissant ton caleçon, tu te réfugies sur ton canapé habituel couvert de ce plaid doux, avouons-le. Tu fermes les yeux après inspirer un bon coup, revoyant l'avenir idyllique que tu espères dans ta caboche. Puis soudainement, un cri vient fendre l'air comme la lame d'une épée, tu rouvres brutalement les yeux sursautant à cause de la surprise. Tu n'as pas besoin de te demander de qui ça peut provenir, tu te diriges automatiquement vers ta dernière escale où tu te presses vers le lit pour entourer de tes bras le corps rempli de spasme de la jeune femme pour la surélevé.

« - Eva, eh Eva ! C'est Wolf.  Réveille-toi c'est un cauchemar ! Ça va aller, je suis là. Chut.  Eva ? Eva ? »

Ta voix prend directement un ton bas et doux, le but n'étant pas de l'effrayer en beuglant comme le pense la croyance urbaine. Ça ne renforcé que la peur de la personne endormie et la réveiller si brusquement aurait plus des conséquences d'un réveil déboussolé qu'autre chose. Repoussant ses cheveux en arrière tes doigts caressent pendant une fraction de seconde sa joue, ton autre bras autour de sa taille se resserrant doucement, tu tends une oreille te demandant si l'autre dormeur n'as pas été brusqué. Il ne manquerait plus que ça pour une nuit en enfer.

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@"Eva Lawson"


Dernière édition par A. Wolfgang Rosenwald le Jeu 19 Sep - 22:05, édité 2 fois
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Alice Dalgaard
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MessageSujet ☆ Re: Take me back to the night we met. ❅ Eva    
le sujet à été posté Dim 11 Aoû - 18:30

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Ma vie était réellement devenue étrange depuis que j'étais sortie, je ne reconnaissais plus le monde, je ne me reconnaissais plus du tout. Peut-être était-ce une deuxième chance, une deuxième vie qu'on m'offrait. Que je devais faire les choses autrement. Peut-être. Mais une chose est sûre, je suis complètement brisée et je ne sais pas comment me sortir de là. Dès que je fermais les yeux, je revoyais ce couloir de la mort, je revoyais les préparatifs, le prêtre qui venait à ma cellule, je me revoyais, têtue jusqu'au dernier instant. Les personnes qui m'avaient lâchés, qui comptait pour moi, les personnes qui au contraire, étaient venues, des personnes qui m'ont soutenues alors que je n'avais jamais été réellement tendre.

Cela faisait des semaines, mois peut-être que j'étais dans cet appartement avec cet homme qui avait été pendant mon pire ennemi, et qui l'est toujours en quelque sorte. Mais c'était compliquée entre nous, je ne savais pas qui nous étions au final, je savais juste que j'avais besoin de lui, il était mon ancre, ma bouée de sauvetage. Il prenait soin de moi comme jamais personne ne l'avait jamais fait et il faut dire que pour une fois, j'en avais besoin. Et plus le temps passée, plus je me rendais compte de la dépendance que j'avais envers lui. C'était malsain, comme notre relation, comme lui, comme moi, comme nous. Nous étions malsain et nous nous complaisons dans ce milieu qui nous détruit plus qu'autre chose au final.

Mais nous n'étions pas seuls, nous pouvions pas nous détruire comme nous le faisions si bien. Du moins pas pour l'instant. Il y avait ce petit mec, ce petit bonhomme sans défense, si fragile et qui avait besoin qu'on prenne plus soins de lui que de moi, qui méritait tout l'amour et l'attention. Alors c'est ce que je faisais quand Wolfgang n'était pas là. J'avais, d'aussi loin que je me souvienne, toujours eu ce côté, cet instinct maternel. C'est ce que j'avais fais avec Coleen, je m'étais occupée d'elle lorsque nous étions plus jeune, que notre mère était incapable de le faire. Et dans un certain sens, ce petit bout de choux, était comme une raison pour moi d'aller bien, d'avoir une responsabilité et de ne pas me foutre totalement en l'air.

Oui, c'était une situation étrange, j'avais failli mourir, j'avais eu une vie misérable et désormais, bien qu'ayant constamment la peur au ventre, des flash et des sombres souvenirs dès que je fermais les yeux ou autre, je vivais bien. J'étais dans un appartement acceptable, je pouvais manger à ma faim, je vivais avec un homme qui prenait soins de moi et en plus, nous élevions un enfant ensemble. La vie pouvait être bien bizarre parfois, vraiment très bizarre. Mais ce qui était le plus étrange était ma relation avec ce brun ténébreux.

C'est vrai, d'abord mon ennemi, puis mon amant, mon protecteur, mon tuteur en quelques sortes... Mais rien de plus, je ne savais pas ce que nous étions, nous ne dormions même pas ensemble, comme toujours cette sensation qu'il me repousse. Je n'étais plus la Eva qu'il connaissait, qu'il avait tant détesté, qu'il avait désiré. Et j'avais l'impression qu'il me voyait comme un jouet cassé, qu'il fallait réparé, absolument. Bien entendu, je gardais ça pour moi, la vie était bien trop compliqué et j'étais fatigué de devoir me battre sans arrêt.

Alors comme chaque soir, je m'occupais du petit, le faisant manger, lui faisant prendre son bain, le couchant tranquillement. Et une fois le petit endormie, je me posais. Et je me mordais la lèvre, me dirigeant dans ma chambre et prenant des somnifères dans ma table de nuit pour ensuite me coucher à mon tour, je ne savais pas quand est-ce que Wolf finissait le travail, mais je savais qu'il arriverait bientôt et qu'il pourrait prendre la relève pour le petit si y avait besoin.

Je ne me sentis pas m'endormir, mais les ténèbres enveloppais, et me serrer fort dans ses bras, un peu trop fort d'ailleurs. Des flash, des souvenirs, je me revoyais dans cette prison, je me revoyais dans cette chambre, les atrocités que j'avais dû subir, que j'avais dû assisté impuissante, la sentence, ce couloir, cette chaise, cette vitre. Tout l'enfer. Et encore une fois, je ne pouvais que crier, que clamer mon innocence, je n'avais pas tué Marie Clinton, je n'avais tué personne de ma vie. C'était la vérité, et c'est comme si personne ne m'écoutait, comme si personne m'entendait alors je me mis à crier plus fort. Tellement fort qu'une personne m'attrapa subitement et me dégagea de ses ténèbres.

Ce n'est qu'après quelques minutes que je réalisais que j'avais quitté le monde des rêves, que j'étais revenu à la réalité, j'étais en vie, innocenté, en sécurité dans cette chambre, en sécurité dans les bras de Wolfgang tandis que je me m'étais à pleurer silencieusement, me remettant de mes émotions, de ma peur, de mon cauchemar.
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Dernière édition par Eva J. Lawson le Lun 16 Sep - 0:36, édité 1 fois
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MessageSujet ☆ Re: Take me back to the night we met. ❅ Eva    
le sujet à été posté Mer 11 Sep - 13:41






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Un silence reste en suspens dans l'air tandis que tu sens le cœur de la jeune fille, là sous la peau de ta main posée dans son cou, battre à tout rompre. Le silence de la nuit régnant dans l'appartement. L'enfant semble dormir encore, du moins ce que tu crois puisque la babyphone branchée sur la table du salon bien que allumé reste muet. Tu expires profondément soulager, tu te noies dans les vagues de ses yeux apeurés qui t’entraîne dans un fond marin qu’elle connaît le secret. C'était tout nouveau pour vous deux et si dans le passé tu avais pu ressentir du plaisir de la voir souffrir devant toi, aujourd'hui les choses étaient différentes. Bien trop pour que tu puisses les comprendre, ne sachant pas réellement que si à présent la voir ainsi te fait tant péter un boulon c'est parce que sans l'avoir vu venir votre relation avait pris un autre tournant. Désemparé à sa mise à mort, tu t'étais retrouvé en garde à vue à la suite d’une altercation avec plusieurs policiers après cette annonce. Tu n'acceptais pas qu'elle puisse en arrivée là, elle était innocente et tu le savais. Tu l'as haï du plus profond de toi-même, terriblement agaçante et du genre qu'à en faire qu'à sa tête, Everest portais que trop bien son prénom. N'importe où tu pouvais aller elle se mettait en travers de ton chemin, elle te provoquait et parfois même elle savait comment te faire plier. Et ce jour-là malgré tout, tu t'es battu en vain pour elle, tes poings défoncés sur les murs de ta cellule fussent les témoins de l'injustice que tu ressentais. C'était fini, tu avais échoué.

Jusqu'au dernier moment, bien même après tu l'as cru partie, elle n'était plus de ce monde. Ce que tu avais tant souhaité été enfin arrivé alors pourquoi tu n'étais pas heureux ? Tu ressentais de nouveau ce vide, qui avait disparût, creusé dans ta poitrine là ou toutes les personnes que tu as un jour aimé ont fini par t'abandonner. Mais, elle tu ne l’aimais pas. Ce n'est pas grave Wolf. Ta petite voix intérieure te le murmurer encore et encore, t'es un gars fort, un gars solide. Tu n'as besoin de personne. Personne ne te mérite. Ce monde est pourri. Ça fusé comme du pop-corn chaud et ça n'a pas arrêté jusqu'à soudainement deux jours après elle réapparaisse. Bien après que tu étais devenu une épave coulant vers les abysses dont elle t’avait ramené d’une main ferme juste en étant bien en vie. Et comme si c'était la chose la plus naturelle du monde et logique, tu lui as proposé de l'héberger. Un autre pas dans un autre monde, celui que tu n'aurais jamais imaginé. Tes yeux se baissent sur les larmes qui coulent sur ses joues, c'est souvent comme ça à présent, malheureusement la liberté qu'elle avait tant chérie n'était pas celle qu'elle espérait. Car elle avait oublié qu'en sortant de prison, elle emporterait avec elle ses bagages émotionnels. Dont même toi était impuissant face à eux, c’était son propre combat, tu avais perdu le tien et tu espérais qu’elle ne ferait pas la même chose. Elle ne supporterait pas de se haïr comme tu peux toi-même le faire.

Silencieusement tu la prends dans tes bras posant sa tête dans ton cou, une de tes mains caressant sa nuque, tu ne dis rien tu la laisse juste t'appuyer sur toi et pleurer. Tu sais que les mots ni feront rien, Eva avait dû escalader sa propre montagne et elle en était tombée. La chute avait été longue et douloureuse, comme serait sa reconstruction. Des choses dont vous ne parlez pas, tel que tant d'autres choses. Il y avait ce mystère constant qui vous entourez, autant dans vos cervelles que dans vos cœurs, personne ne semblait savoir la réponse qu'il attendait. Après avoir passé tant de temps à vouloir se détruire, à nier ce que vous pouviez bien ressentir comme on vous l’a appris, il était déboussolant pour vous d’accepter un autre schéma à votre relation. Et pourtant... Cette nuit pourrait être différente toutefois.

« - Tu vas bien ? Demandes-tu à voix basse l'observant tranquillement avant de continuer, Est-ce que tu veux en parler ? »

La babyphone prends soudainement vie laissant diffuser quelques gazouillements discrets et un léger bruit de frottement. Tu regardes en sa direction quelques instants jusqu'à ce que tu sois sûr qu'Esteban dorme toujours à poings fermer. Encore à cette heure-ci tu n'arrivais toujours pas à croire qu'aux yeux de la loi tu es père d'un bambin condamné à tant de responsabilités que tu fuyais. Et le pire dans cette histoire c'est que ce n'était pas le tien. Tu avais une dette à rembourser de tes erreurs du passé et cet enfant été ta rédemption. Ou plutôt ta protection pour que ton corps sans vie ne soit pas retrouvé dans un lac. Tu connaissais vaguement la mère, une jeune femme héritière de la fortune de son père, fondée sur des principes bien trop immoraux pour être légaux. Elle était toxicomane et toi t'aime les sensations fortes alors plusieurs fois vous vous êtes croisés. Elle achetée juste et déguerpissais aussi vite. Elle a déraillé et fuguer avec son nouvel amoureux. Mauvaise idée. Une bien trop mauvaise puisqu'au final c'était toi qui es aller la chercher dans un autre pays, ça n’a pas suffi pour son père encore mois lorsqu’il a su qu’elle ne revenait pas seule. Clairement pas. Heureusement qu’Eva est là pour te filer un coup de main avec lui, étrangement elle avait révélé avoir l'instinct maternel et savoir s'y prendre avec les enfants. Voilà une drôle de famille que vous formez là et pourtant qui semble te combler. Il y avait des moments durs tu ne pouvais pas le nier, comme ses nuits ou tu enchaînés trajets et missions du trafic, tu dormais peu, voir quasiment plus et quand tu tombais de fatigue tu ne voulais plus te réveiller. Épuisé de cette berline saoule de tes émotions interdites qui te percute à chaque fois que tu reviens à la réalité. Et on se demande pourquoi tu te bourres le crâne de ses drogues qui te font chavirer, qui te font tenir debout. Tout pourrait partir en vrille en quelques secondes. Inspire. Expire.  

C’est juste comme si pendant un instant l’univers c’était mis en pause pour vous laisser profiter de ce moment rare d’humanité que vous pouviez faire preuve, tu l’avais pris dans tes bras trop peu de fois que pour celle-ci ne soit pas exceptionnel. Il n’y a plus qu’elle et toi, serrer contre toi, tu sens l’odeur de son shampoing dans sa tignasse brune et tu ne le diras pas mais, ça te plaît. Il est étrange de voir que la jeune Lawson avait ce pouvoir de faire tomber une à une tes barrières, c’est comme si elle t’avait détruit pour te reconstruire en quelqu’un de plus vrai. Peu à peu la sauvageonne qui n’en était plus que l’ombre arrivait à te dompter. Tu es là face à elle, à la réconforter, à moitié nu avec les cicatrices de ton passé que tu portes à vie. Mais sur l’instant même tu t’en fiche, tu te sens un brin mal à l’aise car elle ne t’avait jamais vu ainsi, toi qui es si pudique. Encore une fois ça n’a pas d’importance dans ta caboche, parce que toi tout ce que tu veux c’est de voir encore le petit air constamment satisfait qu’elle esquissée.

« - J’peux t’emmener faire une balade si tu veux. »


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Dernière édition par A. Wolfgang Rosenwald le Mar 17 Sep - 15:30, édité 2 fois
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le sujet à été posté Lun 16 Sep - 0:23

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Tu n'étais plus celle que tu étais avant, c'était indéniable ! Tu n'étais plus cette jeune fille qui était capable dès sa dixième année de s'occuper de sa sœur et de sa mère, de gérer le foyer familial. D'être la mère de ta mère, non tu n'étais plus celle-là, comme tu n'étais plus cette jeune femme qui avait réussir à calmer une prise d'otage et sauver une bonne dizaine de personne. Non tu n'étais plus non plus cette fille des rues, cette fille badass à qui on parlait pas par peur, celle qu'on pouvait considérer comme une reine... Tu n'étais qu'une épave désormais.

Et en étant l'ombre de toi même tu savais aussi que tu allais perdre la seule personne qui était présente pour toi. Wolfgang, ce mec qui était ton pire ennemi depuis longtemps. Vos deux gangs rivaux pour finalement devenir ton amant et enfin ton seul pilier. Mais lui, c'était la Eva forte, indépendante, sauvage et dangereuse... Peut-être qu'un jour tu redeviendras cette femme-là, mais si ce n'était pas le cas ? Est-ce que lui aussi te lâcheras ? Comme tout le monde l'a toujours fait avec toi ? Tes amis, ta famille ? La prison t'avait tout enlever.

Alors tu es désormais dans ses bras à pleurer silencieusement suite à un énième cauchemar, tu ne faisais que cela, sans arrêt, constamment. Tu révélais la tête finalement quand il te proposa de sortir un peu, tu lui fis un sourire tout en séchant tes larmes « je veux bien, oui » fis-tu doucement en lui déposant doucement un bisous à la commissure de la bouche « je vais préparer le petit, tu peux t'occuper de son sac à langer s'il te plaît ? » demandas-tu d'un ton plus que maternel. Esteban n'était pas ton fils, mais c'était tout comme, il était vraiment ce qu'il te fallait pour te ressentir bien. Tu avais toujours eu cette instinct maternelle, à tes dix ans tu avais été la mère de ta sœur et tu avais tout fait pour l'éduquer et même lui payer des études supérieures.

Tu allas dans la chambre du petit et tu le pris doucement, il était endormie sans vraiment trop l'être, tu le pris doucement dans tes bras tout en lui déposant un baiser au dessus de la tête pour le mettre sur la table à changer, tu vérifier sa couche et celle-ci était pas salie, pour l'instant, alors tu le mis dans une gigoteuse à manche longue, le froid arrivait en ville et tu ne voulais pas qu'il tombe malade, d'ailleurs tu lui parlais doucement avec une petite voix ridicule ainsi que des petits bruitages quand tu remarqua que Wolfgang était contre l'embrasure de la porte à te regarder, le rouge monta à tes joues « Tu veux ma photo ? » Dis-tu de manière défensive.
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MessageSujet ☆ Re: Take me back to the night we met. ❅ Eva    
le sujet à été posté Dim 22 Sep - 17:20






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Il y a bien une question qu’on pourrait se poser à cet instant précis, est-ce que le changement d’Eva jouait-il sur ta vision d’elle ? Tu aurais aimé dire que non. Hors, ça serait mentir. Tu avais encore du mal à décrypter ta position vis-à-vis de changement, tant ça te déchiffrait d’être impuissant à ses névroses et d’une part tu découvrais une facette de l’iceberg dont tu n’étais pas préparé à être confronté. Il n’y avait pas de mode d’emploi pour réparer les personnes brisées, bombe à retardement constante, ils n’y étaient pour rien mais en réalité ils représentaient un danger autant pour leur propre personne que pour leur entourage. Et plus tu passais du temps avec Everest et plus là caché derrière ses silences tu entendais la symphonie de son minuteur. Elle était la définition même du proverbe le calme avant la tempête, tant son visage pouvait vriller. Tel que celui de Norma pouvait le faire aussi jadis, elles se ressemblaient sur certains points tout en étant différente mais, la souffrance qui ternissait leur regard tu la connaissais que trop bien. Faute de l’avoir déjà vécu, ça te replongeait dans tes vieux démons. Au fond est-ce que sauver Eva d’elle-même n’était-il pas un acte désespéré pour alléger ta conscience de ce regret qui te hante ? Ce lourd poids sur tes épaules que tu ressentais depuis le décès de ta mère et qui t’empêcher d’aller sur sa tombe. Tu n’avais pas pu la sauver elle. Tu étais trop jeune, bien trop. Tu t’étais perdu dans un deuil encore aujourd’hui non fait et ta dévotion auprès de ton ancienne ennemie ne risquais pas de t’emporter avec elle ? Tu t’en fichais, elle t’avait rendu fou. On fera le tour de la planète avant de s’aimer en enfer.

Vos insécurités ravagées vos cervelles tandis qu’à ce moment précis vibrant d’une solitude amère, vous étiez dans les bras l’un de l’autre, sentant la chaleur réconfortante de la personne qui émane contre votre poitrine, vous n’étiez pas seul. Plus maintenant. Et il n’y avait pas besoin de mot, le silence à lui-même suffisait. Finalement la tornade brune se calme séchant ses larmes, son joli sourire refleuri sur tes lèvres et ton cœur s’embrase lorsqu’elle t’embrasse sur le coin des lèvres. Tu lui souris calmement alors que tu as une envie fulgurante de l’embrasser mais, tu ne le fais pas parce qu’elle a besoin de temps. Tu voulais lui donner la sensation rassurante qu’elle maîtriser sa vie dont votre relation, tu allais à son rythme et tu pensais que la laisser venir vers toi est la meilleure chose à faire. Peut-être que tu te tromper mais, tu n’avais pas le temps d’y songer parce que tu avais un sac à langer à préparer. Tandis qu’Eva se rendit dans la chambre du poupon toi tu te dirigeas vers la salle de bain là où tu commenças tout d’abord par te rhabiller avant de préparer les affaires du petit, ça te rappelait étrangement ton enfance ou toi aussi tu avais dû endosser malgré toi le rôle du père. Tu étais l’aîné après tout et Angus te le rappela suffisamment pour que tu ne l’oublies jamais.

Hors à présent les choses étaient différente tu n’étais plus le pauvre gosse au visage tuméfié de couleur et fils d’alcoolique. Tu étais devenu celui que tu voulais être, un homme fort que rien ne pourrait n'arrêter même pas la mort elle-même. Mais, il avait suffi d'une seule femme pour faire flancher tes barrières. Que la vie était ironique. Revenant au temps présent en sortant de tes pensées, tu hésites quelques instants avant d’ouvrir le placard à pharmacie au-dessus de l’évier. Le flacon de médicament devant tes yeux tu finis par le prendre pour le mettre dans ta poche de pantalon, il était encore difficile pour toi d’avaler et de gérer l’addiction de la jeune femme envers ses médicaments, persuadé qu’elle irait forcément mieux en les prenant Eva pouvait rarement se passer de ses petites pilules. Et toi tu n’arrivais pas à le lui refuser. Rejoignant le salon tu enfiles une veste bombers kaki rapidement avant de prendre ta petite sacoche noire où il se trouvait tout ton nécessaire pour vivre, tu pris les clés de ta sublime Chevrolet quelque peu vachement ancienne maintenant. Ce sont des petits bruits qui t’attirons vers la chambre du petit ou discrètement tu fis ton apparition, observant tendrement les minutes d’insouciances dans la pièce. Ça ne dure pas parce que l’Américaine finit par se rendre compte de ta présence et se met directement sur la défensive. La meilleure des défenses chez les Lawson a toujours été l’attaque après tout.

« - Oui je voudrais bien même plusieurs, enfin ça c’est si t’arrêtes un jour de dire que tu n’es pas photogénique. Réponds-tu moqueusement avant de reprendre en s’avançant vers elle, Tu t’imagines parfois ce qu’il peut penser en nous regardant ? J’suis sûr qu’il doit t’adorer. »

Demandes-tu en désignant le petit de la tête avant de poser un baiser sur la joue de la brune maintenant devenu un peu plus rouge que d’habitude. Tu soulèves le sac pour lui montrer avant de reprendre.

« - Tout est prêt chef, dis-moi ou vous voulez que je vous emmène ? Questionnes-tu en retournant sur tes pas, J’pourrais te conduire jusqu’à un p’tit endroit sympa pour observer le soleil levant ou bien aller jusqu’à la plage et faire une petite balade. Après j’pourrais aussi te montrer un de mes endroits secrets, mais j’sais pas vraiment si tu le mérites.. »

Un brin provoquant tu t’amuses à fanfaronner dans le salon que tu ranges rapidement en attendant qu’Eva se décide. Être avec elle et vivre avec avaient eu des bons côtés chez toi, tu étais plus organisé, plus propre et plus attentif à ton environnement. Déjà tu avais interdiction de fumer quoi que ce soit dans l’appartement, tu n’enchaînais plus les verres tard le soir et tu ne passais plus ton temps libre en festival ou d’autre délire dans ce genre-là. Tu étais plus posé. Parfois ça te manquait et parfois non. Tu ne le disais pas à Eva mais, c’était compliqué pour toi de rester loin de tes travers même si à la maison tu faisais bonne figure, en dehors tu finissais toujours par replonger dans tes eaux troubles. Les sirènes chantaient dans ta cervelle. Taisez-vous. Puis un bruit de cloche vient casser l’ambiance, parce que ce bruit tu ne le connaissais que trop bien. Pour toi il était semblable à un sifflet qu’un connard se sert pour appeler son chien. C’était ton portable « professionnel » qui sonnait et qu’une seule personne avait cette sonnerie dessus. Soudainement plus calme, plus froid, tu fouilles dans tes affaires de la veille que tu as balancé plus tôt au linge sale et après quelques instants tu le retrouves. Tu te figes sur le message qui s’affiche, ton cerveau se met en pause en essayant de digérer l’information face à toi. Tu relèves les yeux vers la jolie brune interdit, te demandant comment tu lui allais annoncer le retour de Lucrezia Frias. Madame la duchesse et initialement mère biologique d’Esteban.



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MessageSujet ☆ Re: Take me back to the night we met. ❅ Eva    
le sujet à été posté Mar 24 Sep - 16:49

TAKE ME BACK TO THE NIGHT WE MET.
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]C'est fou comme la vie peut être une véritable surprise. C'est vrai, il y a même pas un an tu étais accusée pour meurtre tu avais même été condamnée à mort et à deux doigts de mourir. Pourtant, tu étais encore là et mieux encore, tu avais énormément d'argent, tu avais quelqu'un dans ta vie et tu étais même responsable d'un petit bébé que tu aimais comme le tiens. Tu avais certes le revers de la médaille... Tu étais complètement détruite, tu n'étais que l'ombre de toi même, tu avais constamment peur, tu ne dormais presque plus et tu étais souvent sous médocs pour t'apaiser, mais qui commençait à devenir pour toi une réelle addiction. On t'avait convaincu d'aller voir un psychologue et tu devais le voir dans la semaine, mais tu ne savais pas si ça servirait réellement à quelque chose.

En tout cas pour l'heure, après un énième cauchemars Wolfgang décida de te faire sortir en petite promenade. Tu ne pouvais qu'accepter et tandis qu'il s'éloigner préparer les affaires tu l'observais. Tu avais tout de même de la chance de l'avoir, il était à cet instant tout pour toi et tu ne sais pas ce que tu ferais sans lui. Bien entendu, tu n'allais pas lui dire comme les trois petits mots. Ce n'était pas son genre, ce n'était pas le tiens non plus. Vous le saviez ce qu'il y a entre vous, mais vous l'admettez qu'à demis mots et encore. Vous avez tout d'un couple et pourtant, vous ne le dîtes pas ouvertement... Comme si c'était interdit ou autre. Mais de toute façon, ça a toujours été comme cela entre vous. Il y avait toujours des actes et des non dits.

Enfin, tu préparais alors votre petit. Du moins le petit dont il a eu la garde, toi tu n'avais pas de lien réelle avec, tu ne l'avais pas reconnue comme tu ne l'avais pas adoptée. Tu étais juste avec son père adoptif et tu t'occupais de lui. Pourtant ton cœur en était tout autre, tu l'aimais comme si c'était ton enfant et d'ailleurs tu le considérais comme tel. Tout en le préparant et en jouant avec, tu fus surprise par le père du petit et instantanément tu te mis sur la défensive « Tu rêves, tu en prends déjà de moi quand je dors ou quand je suis que très peu vêtu voir pas du tout, tu as tout ce qu'il te faut » Répliques-tu alors avec un clin d'oeil. Tu n'étais pas censé savoir cela, mais tu avais fouillée dans son téléphone, bien entendu tu te vendais toute seule, mais tu avais plus de raisons d'être contrariée que lui.

Alors qu'il s'approche de toi, tu poses ton dos contre son torse, sentir son contact contre le tiens te faisait tellement du bien, des frissons animes ton corps comme à chaque fois. Tu tournas la tête de nouveau vers le petit « Je ne sais pas, tu penses qu'il croit qu'on est ses parents ? » Demandas-tu alors en fronçant les sourcils un instant avant de sourire en voyant qu'il avait tout préparer. Vous formiez malgré tout une bonne équipe, bien que personne y croyait... Même pas vous d'ailleurs. Tu commença à prendre le petit dans les bras quand tu vis le beau brun faire une tête étrange. Tu reconnaissais ses manies faciales, quelque chose n'allait pas « Qu'est-ce qui se passe ? » Demandas-tu inquiète en serrant le petit contre toi davantage.
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MessageSujet ☆ Re: Take me back to the night we met. ❅ Eva    
le sujet à été posté Mer 23 Oct - 23:24






Take me back to the night we met.


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all the good girls go to hell
L’insouciance de vivre sans se soucier de ce que seras fait demain, ça ne t’était pas arriver depuis bien trop longtemps, toujours sur la défensive comme si le monde entier pouvait t’en vouloir pour n’importe quelles raisons. Tu voyais le monde comme une jungle immense où ceux qui croiseront ton chemin  sont là que pour te nuire. L’être humain était si mauvais de ce que tu pouvais en retirer de tes diverses expériences, ta confiance envers eux était si faible que ça te plongeait inconsciemment dans la paranoïa au point que pour toi ça devienne habituel. Puis au fur et à mesure du temps, Eva te montrer une autre facette de cet univers que tu haïs tant. En aidant ses douleurs que tu en avais fait tes maux, tu combattais en même temps cette part d’ombre en toi. Hors, tu ne changeras jamais et ça au fond tu le sais plus que qui contre. Si elle te lever la tête de l’eau, c’était comme si tu essaies de remettre la tête dedans. Toi qui n’avais connu que ça, le changement était peut-être brutal pour toi et pourtant tu rester contre vent et marée. Tu pensais savoir la fin de cette histoire, comment pourrait-elle rester à tes côtés toi qui ne fais que de l’approcher pour mieux la fuir. Un paradoxe et parfois tu t’dis que c’est peut-être ça l’amour. Tu ne comprends pas grand-chose mais, pour l’instant tout ce que tu souhaites, c’est qu’elle se sente en sécurité avec toi. Un duo solide mais, fragile. Et toi, tu savais que lorsque tu te trouvais dans le même état que ses cauchemars faisaient éclore en elle, ce qui te calmait, c’était de sortir et de respirer à grands poumons. Sentir l’odeur inexplicable de la liberté que l’horizon te donnais visuellement, tu te fendais dans la foule pour en observant les passant tu te dises qu’il y a pire. Tu ne te plaindras qu’une fois sur ton lit de mort, parole d’homme.

Auparavant il était rare de vous voir à l’extérieur sans vous battre comme des charognes, même lorsque votre semblant de relation à commencer vous étiez plutôt du genre à vous cacher. En partie à cause de toi, n’assumant pas la réalité dont vers qui le vent tourner. Tu n’étais pas un mec comme ça après tout. À présent les choses sont différentes, tu ne ressentais plus les mêmes sentiments et les mêmes craintes, tu continuais de te méfier mais tu te fichais de ce que les gens pouvaient penser. Ses débiles lobotomisés aux articles de la gossip girl de la ville, tu les mépriser. Tu étais fou de joie à sa réponse positive, ne perdant pas de temps pour préparer les affaires du petit puis revenant vers ta « petite amie » qui se préparer elle aussi pour ce qu’on aurait pu appeler votre premier rancard. Celle-ci ne perdit pas de temps pour te relancer ta pique de bon cœur, c’est ce que tu aimais chez elle, cette repartie qu’elle n’appartenait qu’à elle seule. Là tu la reconnaissais.

« - Ah ouais ? Tu sais pourquoi ? Parce que j’ai une fascination pour les petites fouines sexy. Répondu le regard lourd de sens, un petit sourire taquin aux lèvres, tu lui mets une petite claque sur les fesses avant de continuer, Je n’en ai pas tant que ça et c’est pour l’amour de l’art bébé ! »

Tu lui sortis ta plus belle moue angélique qui malgré tout sur ton visage prenait des allures démoniaques, tu ne pu continuer bien longtemps ta petite mascarade que votre attention est prise par le petit être entre ses bras. Everest s’appuyer contre toi et tu l’enlaçais tandis que vous admiriez Esteban. Ce genre de moment rare et précieux. Que tu te délectais secrètement sentant une douce chaleur réconfortante inonder ton corps, tu déposes des baissées légères dans sa nuque lorsqu’elle te demande si le petit homme pense que vous êtes ses parents. Tu restas silencieux quelques instants ne sachant pas quoi répondre, pris de court, tu ne t’étais jamais vraiment posé la question en réalité. Il n’avait connu que vous et il était encore jeune pour se poser cette question, donc tu imaginais que pour lui ce n’était pas une question. Tu finis par te redresser légèrement observant d’un peu plus près avant de reposer tes yeux sur la jolie brune.

« - Qu’il ose dise un jour que je ne suis pas son père… Je te jure que je chie dans des couches pendant trois mois et que j’l’obligerais à me changer. J’en mettrais évidemment partout, tu m’connais. Déclares-tu solennellement avant d’éclater de rire puis de continuer, Nan sérieusement, j’pense que ouais. Ou sinon il croit sûrement qu’on est dingo, surtout toi quand tu lui fais tes grimaces et tes gazouillements là... »

Ce moment passe vite malheureusement, beaucoup trop, puisque ton téléphone professionnel vous dérange soudainement. Forcément ton humeur change, tes traits aussi à priori puisque la jeune femme ne tarde pas à se crisper et ses pupilles se remplir d’inquiétude. Dans ta tête ça tourne à dix miles tu ne voulais pas cacher ce moment, noircir encore plus sa nuit ou bien lui donner encore plus l’impression de ne rien contrôler. Tu te tends légèrement répondant rapidement au message d’un oui net et précis, tu finis par éteindre puis poser ton téléphone sur la table. Ton code pin protégeant de toute manière l’accès tu pouvais le laisser traîner n’importe où et parfois tu en avais marre qu’il sonne constamment. Te rappelant à chaque fois ta condition d’impuissance et de soumission face à monsieur Friàs. Enfilant rapidement ta veste tu récupères les dernières affaires avant de revenir vers ta concubine que tu rassures comme tu peux. Après tout tu ne pouvais pas lui dire maintenant, tu avais peur que ça soit trop dure pour elle, en ce moment elle était si fragile. Comme du cristal.

« - Rien de grave, juste que je travaille après demain alors que j’étais censé être en repos. Soupires-tu l’air désolé, J’avais.. J’avais prévu un p’tit week-end surprise en dehors de la ville mais, je sais pas si ça va pouvoir se faire du coup… On en reparlera plus tard si tu veux, on y va ? J’vais déposer les affaires dans la voiture et préparer le siège du petit. Tu me rejoins ? »

Termines-tu avant de lui faire un petit baiser puis de filer n’oubliant pas de récupérer tes clefs de ta voiture sur le meuble devant la porte, tu descends les escaliers avant de te diriger vers ton carrosse d’infortune que tu ouvres pour ranger les affaires dans le coffre. Ramenant en même temps le siège enfant que tu avais mis dedans tu ne mets pas longtemps avant de finir, tu allumes ta voiture en tendant le bras à l’intérieur, profitant que la jeune femme et l’enfant sois encore dans l’immeuble pour fumer une cigarette. Même dans la voiture tu n’avais pas le droit et gare à toi si madame Lawson tombe sur ne serait-ce qu’un mégot. Elle ne rigolait pas avec le bien-être de votre « fils » et tu trouvais ça admirable. Elle était déjà plus performante que ta génitrice qui n’avait pas su combattre ses démons et qui vous avez emporté avec elle. Enfin tu vois Eva descendre et s’approcher de toi, jetant la fin de ta cigarette dans le caniveau tu la laisses attacher l’enfant pendant que tu t’installes silencieusement, ruminant à l’intérieur de devoir lui cacher quelque chose. Quelques minutes plus tard vous êtes prêt, le moteur ronronne alors que vous commenciez à rouler dans les longues rues de la ville. La musique basse que diffusait la radio donnant une petite ambiance tu chantonnes parfois puis tu te tournes vers Eva qui est à tes côtés.

« - Tu as réfléchis à une destination princesse ? »


And heaven's out of sight
She'll want the devil on her team


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