Destiny is All
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Bienvenue sur le forum Invité <3
Destiny Is All a ouvert ses portes le 28 février 2022.
Fais connaître toi aussi le forum pour avoir plus de jolis coeur dans notre famille.
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti

Aller en bas 
Auteur
Message
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Dim 12 Fév - 19:38

Pour surmonter le passé, tu dois d'abord accepter qu'il est résolu. Peut importe combien de fois tu le revisites, tu l'analyses,
tu le regrettes... C'est terminé, il ne peut plus te blesser
Natasha et AndréasNatasha et Andréas se connaissaient des mois maintenant par l’intermédiaire des mails et des coups de téléphone qu’ils s’envoyaient mais ils avaient finalement convenus d’un commun accord d’enfin se rencontrer. Il faut bien reconnaître que la jeune femme était assez impatiente de pouvoir enfin rencontrer son écrivain préféré. Ils avaient convenus de se retrouver au parc sur le banc en face du carrousel. La jeune femme avait informé le charmant écrivain qu’elle viendrait avec un foulard bleu et rouge avec des encres marines dessinées dessus. Elle s’était dit que ce serait plus simple pour Danaé de la reconnaître ainsi. Les filles étaient à l’école alors elle se prépara tranquillement dans sa chambre. Elle enfila un chemisier blanc avec une jupe haute noir ainsi que des escarpins de la même couleur. Les seuls couleurs qu’elles portaient étaient celles de son foulard. Elle décida de porter une parure en argent avec des motifs encre marine, rappelant les imprimés de son foulard. Elle se maquilla très légèrement et opta pour cette coiffure qu’elle adorait tant le chignon. Elle prit une petite pochette dans laquelle elle glissa tout son nécessaire puis partit en voiture et se gara non loin du parc, et se rendit sur les lieux du rendez vous à pied. Elle s’installa tranquillement sur le banc et regarda les messages sur son téléphone portable en attendant l’arrivée de son cher écrivain.
© 2981 12289 0

Spoiler:


Dernière édition par Natasha L. Kennedy le Jeu 27 Avr - 11:42, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Mar 14 Fév - 7:20



une rencontre, vraiment ?
I never meant to start a war, I just wanted you to let me in and instead of using force. I guess I should've let you in.
La journée semblait parfaite, pas trop froide ni trop chaude, un jour de congé comme tu les apprécies. Ta petite routine lors de celle-ci prenait place sûrement mais doucement, le plan était simple. Se lever trois heures après ton réveil habituel, boire son café, aller à la salle de musculation si tu trouves suffisamment la motivation puis du ménage et de la lecture. Hors, contrairement à d'habitude mon p'tit gars, tu avais un rendez-vous dans l'après-midi, avec une charmante demoiselle qui avait su charmer ton attention. Tu étais impatient de voir à quoi elle pouvait ressembler, parfois tu l'imaginais lorsque tu attendais ses réponses le nez collé à l'ordinateur. Était-elle grande ? Petite ? Même si vu ta taille tu l'as trouvera obligatoirement minuscule. Une brune ? Une blonde ? Une rousse ? Tu l'ignorais mais tu pouvais imaginer une couleur fraîche, des traits fins minutieusement gravés et une profonde douceur encrée sur le visage.

Pour toi cette rencontre signifiait beaucoup, tu n'avais jamais rencontré de lecteur, encore moins de personnes qui t'aidais aussi bien émotionnellement que dans tes écrits. D'un côté si tu pouvais la rencontrer elle, ça signifiait qu'un jour tu pouvais te rendre à une de ses conférences que tu fuyais. Toi-même tu avais du mal à clarifier votre relation, il n'y avait aucune ambiguïté dieu soi loué mais c'était néanmoins étrange. Perturbant de le fait que cette amitié était uniquement virtuelle, que vous pouvez être amis sans jamais vous voir. Pendant quelques secondes tu te demander si la réalité n'allait pas briser le charme des pixels qui vous entourent. Mais tu sais quoi babe, tu n'as jamais étais aussi loin de la vérité.

London's East Park. Le lieu est l'heure de rendez-vous fût conclut. Un peu angoissé tu te préparer, choisissant soigneusement ta tenue. Un costume ferait trop, venir trop décontracter ne te plaisais pas non plus. Un simple jean noir rendant tes jambes un peu plus longues qu'elles ne le sont déjà, une chemise noire dont seul le col et les manches retroussés apparaissent à cause du pull de couleur écru, faisant ressortir le teint halé de ta peau, que tu portais par-dessus. Un dernier coup d'œil satisfaisant au reflet que tu dégageais avant d'enfiler tes chaussures et ton long manteau bordeaux. C'était ton signe de reconnaissance tout comme elle c'était son foulard.  

Il ne restait plus que quelques minutes qui séparer Lydie et toi, tu étais dans le parc le portable en main échangeant quelques messages avec elle. Tu tournes la tête cherchant la demoiselle qui apparemment se trouver dans les parages, de loin tu aperçois une tête blonde penchée sur son téléphone. Tu es juste face à elle, seul quelques mètres vous sépares. Passant une main dans tes cheveux, tu t'avances alors que ton estomac se noue dû au stress. Bruic. C'est le craquement de la branche au sol qui annonce ton arrivé et brusquement ton sourire amical se fane.

Ce visage..

Tu n'oses plus bouger d'un seul centimètre, ni détourner le regard. Pourtant sur le moment tu as envie de fuir, de prendre tes jambes à ton cou et de courir loin pour essayer en vain d'oublier tout ceci.

« - Natasha.. Tu n'es pas... ? Tu demandes hésitant brisant enfin le silence de glace qui scié l'atmosphère »

Ses paroles bégayantes sonnaient comme un ultime pas en arrière dans le déni séparer par la barrière si fine de la vérité. Respire, inspire. Coup de chaleur, ta respiration est plus rapide alors que même si tu sais qu'elle ne peut-être que cette lectrice particulière, tu espères que ça ne soit pas le cas. Foutu égoïste, tu penses qu'à toi, sentant ta confiance brisée alors que tu oublies que tu lui claques son passé en plein visage. Tu crois qu'elle voudrait être là ? Admirer quelqu'un pour qu'au final il ne soit qu'un pauvre type ami avec son connard d'ex ? T'es pathétique, idiot et égoïste.

Tu avais raison Andréas, restes dans l'ombre ça vaux mieux, ne montres pas qui tu es. Tu les décevras tous, TOUS. Ils te fuiront comme le choléra quand ils verront que tu n'es rien de plus que leurs pires cauchemars. Même ça je ne le souhaiterai pas à mon pire ennemi.

Relax babe, tu sais bien que moi j'suis pas comme tous ses connards.

Moi j'serais toujours là pour toi.

...Respire, inspire.

egotrip




Dernière édition par Andréas M. Visconti le Lun 14 Aoû - 19:35, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Dim 26 Fév - 17:54

Pour surmonter le passé, tu dois d'abord accepter qu'il est résolu. Peut importe combien de fois tu le revisites, tu l'analyses,
tu le regrettes... C'est terminé, il ne peut plus te blesser
Natasha et AndréasNatasha était une jeune femme un peu surbookée. Elle avait bien sur mal à tout gérer. Elle avait un métier très prenant que ce soit au niveau des horaires ou mentalement. Elle travaillait comme psychologue au sein de la brigade des mineurs de Londres. Elle adorait son travail mais ce n’était pas facile tout les jours, elle voyait tellement de souffrance, des enfants tabassés, cassés par la vie dès leur plus jeune âge, mais aussi des enfants qui étaient coupable de violences, ils pouvaient être les victimes ou tout aussi bien les bourreaux. Natasha faisait toujours la part des choses, c’était son travail après tout de savoir faire la différence entre ce qu’il pouvait bien se passer à la brigade et ce qu’il se passait chez elle, mais elle espérait que ses filles ne tournent jamais mal. En parlant de ses filles, ce n’était pas toujours facile pour la jeune femme de devoir les élever seule, loin de tout repère masculin, hormis Liam, son meilleur ami, sinon toutes les figures parentales qu’elles pouvaient connaître étaient féminines. Elle aimerait être plus présente pour elles, pouvoir les gâter un peu plus, mais avec son nouveau travail, ce nouveau travail qu’elle avait espérait pendant de longs mois, elle espérait pouvoir enfin changer les choses de ce côté là.

Aujourd’hui, c’était un grand jour pour la blondinette, elle allait enfin pouvoir rencontrer Danaë. Natasha avait lu son livre une bonne dizaine de fois. Elle avait commencé à lui écrire pour le féliciter pour lui dire à quel point elle appréciait le lire, qu’à chaque fois qu’elle ouvrait un de ses ouvrages, qu’elle plongeait totalement dans l’univers de ses personnage et que c’était pour elle un véritable échappatoire. Tout cela était la vérité, grâce à lui, elle arrivait à tout oublier, oublier ses soucis d’addiction à l’alcool, ce sentiment de culpabilité qui l’envahissait parfois car elle n’avait pas permis à ses deux princesses de vivre avec un papa aimant qui aurait tout fait pour elles, un papa, qui comme elle aurait donné sa vie à ses filles s’il avait fallu, un peu comme avait fait sa mère avec celle avec qui elle a été échangé à la naissance, elle n’avait jamais vu la petite fille avant et pourtant elle lui a donné un rein sans hésiter une seconde permettant à la petite de vivre, chose qu’elle n’aurait jamais pu faire sinon. Natasha se souvenait de son papa qui était là lors de toutes ses compétions de natations, c’était comme si c’était lui qui pratiquait le 100 mètres, il était encore plus stressé qu’elle, c’était vraiment son premier supporter, et Natasha s’en voulait tellement de ne pas avoir permis à ses filles de connaître de tels moments avec leur propre père, ni d’avoir pu leur offrir un nouveau papa qui aurait pu tenir dignement ce nom. Heureusement, que Liam, était là. Il ne les voyait pas tous les jours, loin de là même, mais à chaque fois que les filles le voyait, elles étaient tellement heureuses.

Natasha était un peu angoissée de cette rencontre. Elle ne s’était jamais demandé à quoi il pouvait bien ressemblait, comment il pouvait se comporter dans la vie de tous les jours. Cela lui paraissait tellement évident, c’était un homme doux qui aimait son prochain, il ne pouvait pas en être autrement au vu de ses écritures. Non un homme mauvais ne pouvait pas avoir tant de talent et de justesse dans ses paroles tout comme dans ses écris. Une telle sensibilité ne pouvait signifier uniquement que c’était un homme bien.

Natasha était tranquillement assise sur le banc entrain d’écrire un dernier message à Danaé pour l’informer de son arrivée, plus rapide qu’elle ne l’avait imaginer, mais avec des enfants il vaut mieux toujours prendre ses dispositions. Elle était concentrée dans le message qu’elle écrivait, lorsque le craquement d’une branche la fit sortir de ses pensée. Elle se tourna vers l’origine du bruit, elle reconnu le vêtement de Danaë. Un sourire se dessina sur son visage doucement mais alors qu’elle allait se lever pour lui serrer la main, elle vit son visage de face. Ce visage, elle le connaissait que trop bien c’était le visage d’Andréas, le meilleur ami de Derek. Ce ne pouvait pas être lui, non ce n’était pas possible. C’était un connard fini, la dernière fois qu’elle la vu, il la traitait de tout les noms et dire qu’il était le témoin de leur mariage. Il aurait du savoir, que Natasha n’avait jamais trompé Derek, elle l’aimait bien trop pour cela. Elle l’aimait c’était certain, mais lui… Son visage se durcit, ce n’était pas possible, pas lui. Elle s’était confié à lui, elle lui avait parlé des jumelles, elle lui avait parlé de Liam, c’était l’une des seules personnes avec qui elle avait pu en parler, sans avoir peur d’être jugé, ou trahis. Et pourtant c’était lui, lui seul, qui venait de la plonger dans une telle torpeur. C’était une tempête dans la tête de la jeune femme.

Natasha aurait voulu crier, lui hurler dessus, le frapper également sûrement, la psychologue en elle aurait sûrement voulu négocier calmer les choses, mais aucun mot ne sortait de sa bouche, elle ne pouvait pas non plus bouger, elle était comme figée sur place. Son esprit était revenu des années en arrière. Elle se souvenait de ce qu’il lui avait dit le jour de son mariage, qu’elle était superbe et qu’elle ferait craquer toute l’assemblée, que Derek serait subjugué. Une larme coula doucement sur sa joue alors qu’elle se rappelait qu’il était aussi là pour la naissance des jumelles et qu’il était sûrement plus heureux de la nouvelle que Derek. Elle se souvient aussi qu’il était là alors que le juge annonçait le divorce et qu’elle avait la garde des filles pour violences conjugales. Ce n’était pas possible, elle ne pouvait pas s’être confié pendant des mois à cette homme là, lui avoir parlé de sa vie privée ainsi. Non ce n’était pas possible. Il y avait forcément erreur, c’était un mauvais concours de circonstance, pourtant ce qu’il lui demanda concordait à ce que lui aussi ne s’attendait pas à la voir là.
© 2981 12289 0


Dernière édition par Natasha L. Kennedy le Jeu 27 Avr - 11:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Sam 18 Mar - 0:34



une rencontre, vraiment ?
I never meant to start a war, I just wanted you to let me in and instead of using force. I guess I should've let you in.
C'est difficile de se retrouver plonger dans un passé que vous tentez d'oublier, ça t'est arrivé il y a quelques années déjà lorsque dans ton bureau Kamryn Kennedy s'y était retrouvé. Ça avait était compliqué, devoir jongler entre le travail et le personnel, devoir à la fois être impartial et sentimental. Tu t'étais dit que si tu avais pu faire face à la plus jeune, à celle qui te fuyait alors ça devrait être moins pire avec la plus vieille. Malheureusement, ce n'était pas le cas, mélangé à la stupeur de la révélation c'était plus dur, plus douloureux. Plus triste. Lorsque son regard s'est plongé dans le tien, que son sourire changea, ça t'a donné le sentiment d'un coup de poignard dans le cœur.

Était-ce de la peur, regret ou bien de la haine que son regard laissé paraître ? Ses traits durcissaient autant que ceux des coups de l'arme imaginaire dans ton organe. Rapidement, tu te sens comme la pire des enflures, comme si tu étais celui qui lui avait fait toutes les misères qui lui étaient arrivées. Probablement que tu aurais laissé la tristesse perlée au coin de tes yeux si la surprise n'avait pas était si grosse. Si la fierté que tu possèdes n'avait pas chassé en vain la boule qui se formait dans ta gorge.  

A présent tu comprenais mieux vos conversations, ce regret qui la hantait au sujet du fait que ses filles grandissaient sans père, la peur inconditionnelle qu'elle avait de s'engager avec un autre homme, cette aisance qu'elle avait à se livrer à un inconnu. Natasha et toi vous êtes similaires, la peur d'être jugé, d'exposer ses faiblesses à un proche de peur qu'on vous trompe. Tu avais tes regrets, tes aversions, tes angoisses tout comme elle avaient les siennes. Peut-être était-ce la cause pour laquelle le destin vous avez remis sur le chemin de l'autre ? Était-ce pour vous réunir malgré les querelles ou bien vous déchirez qu'un peu plus ? Tu l'ignorais mais, cette perceptive t'effrayer.

« - Je suis désolé.. »

Un dernier regard, tu lui tournes le dos, prêt à retourner à ta vie normale. Retrouver ta routine, excluant les mails, les appels et les souvenirs qui te hantent avec la blonde. T'es bouleversé, comme si tes jambes allaient te lâcher soudainement, tu as l'impression qu'elles sont en coton. Peut-être bien que se retrouver le visage contre le sol sera moins douloureux que la lame aiguisée de la vérité. Tel une âme en peine, tu marches sans vraiment de conviction cherchant vaguement le chemin de la vie. Puis tu te stoppes, tu entends cette voix en toi, celle qui te pousse à faire preuve de courage. Qui essaye de te convaincre que c'est le bon moment pour vider son sac, s'expliquer loin des barrières protectrices de vos fiertés. Et ça marche. Tu retournes sur tes bas, le regard déterminer mais, faisant preuve d'une hésitation flagrante. Pourtant, tu laisses une distance entre vous, ton but étant de t'expliquer avec elle et non de l'effrayer.

« - En faîte non je ne suis pas désolé. Pas pour ce qu'il s'est passé pendant tout ce temps où je discutais avec Lydie. Annonces-tu fermement avant de continuer, A aucun moment je ne savais que c'était toi et si je l'avais su peut-être que.. Probablement je ne t'aurais jamais répondu. Ce n'est pas contre toi, juste par peur de voir ta réaction quand tu auras su la vérité.. Cette réaction. »

D'un geste de la main tu désignes son visage encore déformé par de si différentes émotions que toi-même tu ne pourrais pas les lister. Tu te balances d'un pied à l'autre, essayant de mettre en ordre tes pensées, réfuter les souvenirs jadis enfoui en toi et trouvant les mots exactes. Mais les choses étaient si compliquées que ça en était déroutant.

« - Je ne regrette aucun moment que j'ai passé à écrire avec toi, au contraire, je les ai apprécié chacun d'entre eux. J'apprécie Lydie pratiquement autant que j'adorais Natasha à l'époque. Je ne voudrais pas revenir en arrière pour changer ni quoi que ce soit d'autre. Affirmes-tu d'un ton calme et posé croisant les bras sur toi-même, Alors oui, je suis désolé. Je suis désolé d'être celui que je suis à tes yeux, je suis désolé d'être Andréas Visconti derrière Danaë Cotins, désolé de passer de quelqu'un d'admirable à un.. Connard qui t'as repoussé, je suis désolé d'être le meilleur ami de Derek. »

Tu disais ses mots possédant une demi-vérité, tu avais ce besoin de balancer tout tes remords. Au fond, Andréas, tu savais que si tu partais tu ne la reverrais pas. Qu'en rentrant chez toi tu la bloquerais, que tu essayerais de ne plus renouer contact avec elle. Puisqu'au fond tu es lâche. Mais tu avais raison, vaux mieux être anonyme. Et si tu avais la même réaction qu'avec tes autres lecteurs ? Et si tu ressentais cette même peine ? Pourtant malgré ce sentiment persistant, tu n'en as pas fini.

« - Donc, je vais rester là. Je suis venu voir Lydie parce qu'elle est mon amie mais, retrouver Natasha ne me déplaît pas pour autant. Déclares-tu le regard fixe sur un point imaginaire, tu peux partir si tu veux. Je comprendrais. »

En disant ses mots, tu prends place sur le banc qu'elle a délaissé. La culpabilité revient, dire ce que tu ressens n'est pas dans tes habitudes et tu regrettes quelque peu de l'avoir fait. Tu es vulnérable à présent, tu préfère fixer le vide plutôt que de la regarder. Après tout il y a une forte chance qu'elle rebrousse chemin elle aussi, qu'elle te laisse seul et ça tu ne pourras probablement pas le supporter.

« - Sache juste que.. mia piccola perla m'as manqués. »

Respire mon gars, tu as parlé si vite que tes poumons vont sûrement rendre l'âme d'une minute à l'autre. Tes joues ont un peu rougi, de ta tirade où tu te mettais pratiquement à nue devant elle. Il y avait eu tellement de choses que tu aurais voulu lui dire lorsque ce fameux jour tu l'avais repousser, la voir de nouveau t'avais donner le courage nécessaire pour déballer en parti ton sac. Ma piccola perla, c'était le petit surnom de Natasha. Un signe de ton affection, qui t'était venu soudainement un jour lorsque vous traînez ensembles. D'un sens tu avais toujours eu de la tendresse pour la blonde, elle était douce et presque trop innocente pour le monde dans lequel vous vivez. Elle était ta petite perle, qu'à un certain moment tu n'avais pas hésité à jeter à la mer remplie de requins qu'étaient ses souffrances.
egotrip




Dernière édition par Andréas M. Visconti le Lun 14 Aoû - 19:36, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Lun 10 Avr - 11:10

Pour surmonter le passé, tu dois d'abord accepter qu'il est résolu. Peut importe combien de fois tu le revisites, tu l'analyses,
tu le regrettes... C'est terminé, il ne peut plus te blesser
Natasha et AndréasNatasha luttait contre sa vie d’avant depuis des années. Elle n’en parlait pas souvent mais elle trouvait que toute cette situation était un véritable gâchis. Elle avait perdu son mari, son premier amour, mais aussi un ami le jour ou Derek est devenu trop violent, qu’il est devenu dangereux pour elle ainsi que pour leurs deux enfants. Elle ne pouvait pas vivre dans la peur, elle se devait de le quitter, pour elle oui mais surtout pour ses filles qui n’avaient jamais demandé à vivre tout cela. C’est vrai qu’elle regrette parfois, de voir grandir ses filles sans père. C’est également exact, qu’elle aurait aimé sauver son couple et son mariage. Mais, c’était un homme tellement différent depuis la naissance de leurs filles. Un homme qu’elle aurait préféré ne jamais connaître, ne jamais découvrir. Quand, elle a perdu Derek, elle a aussi perdu Andréas. Elle lui en voulait tellement, elle lui en voulait de ne pas l’avoir cru quand elle lui a dit la vérité. Elle lui en voulait de ne pas avoir laissé le bénéfice du doute à la blondinette. Elle lui en voulait de l’avoir abandonné au moment où justement elle avait le plus besoin de lui, où elle avait besoin du plus de soutien et d’affection possible. Mais non, il l’a tout simplement rayé de sa vie tout comme Derek. Ces deux là n’étaient finalement pas si différents l’un de l’autre.

Oh oui Natasha souffrait, elle avait tant de choses qu’elle gardait en elle. Tant de choses qu’elle ne voulait pas montrer. Elle devait se montrer forte pour ses filles, forte pour deux. Mais Natasha n’était pas assez forte pour remplacer le papa et la maman. Elle était juste une femme qui avait du mal à gérer son métier et ses jumelles. Une femme, qui tout les jours luttait contre ses vieux démons pour en pas replonger dans l’alcool. C’était si facile quand on est ivre de tout oublier, tout devient alors insignifiant et la douleur n’existe plus. C’était le seul moyen qu’elle avait à l’époque trouvé pour supporter le départ de Derek. Mais aujourd’hui cette solution était devenue un véritable poison pour elle.

Natasha ne put se retenir plus longtemps, elle le foudroya du regard. Il osait dire qu’il était désolé. Désolé, c’était le seul mot qui lui était venu à l’esprit. Oh non il n’était pas désolé. Il ne pouvait pas l’être, non c’est elle qui était désolée. Elle était désolée, de lui avoir donné tant de temps et une telle amitié, pour qu’il la trahisse comme cela. Oh non, la jeune psychologue était convaincue que son confrère ne pouvait pas être désolé. Il ne pouvait pas se mordre les doigts comme elle elle l’avait fait. Il ne manquait pas de culot de lui dire cela. Natasha se sentait tellement trahis. Elle avait l’impression de s’être confié à un homme qui finalement s’était moqué d’elle depuis le tout début.

Et bien tu sais quoi, moi je suis désolée. Je suis désolée de m’être confié à un homme qui se faisait se passer pour quelqu’un qu’il n’était pas. Je suis désolée d’avoir cru pour une fois, qu’un homme pouvait me parler juste par plaisir et sans aucun intérêt personnel. Mais au final tu es exactement pareil que Derek. Vous allez bien ensemble tous les deux.

Oh oui Natasha était en colère. Elle lui en voulait, elle avait l’impression de se faire encore une fois manipuler, que Derek avait quelque chose à voir la dedans, que tout cela n’était pas qu’une simple coïncidence. Natasha bouillait de l’intérieur. Comment pouvait-il rester aussi calme après tout le mal qu’il lui avait fait. Natasha était toujours debout et avait regardé la scène comme s’il s’agissait d’un mauvais film de série Z. C’est lui qui semblait décontenancé par la situation alors qu’il ne était responsable depuis le début. Après tout, il avait toujours son libre arbitre. Il aurait pu choisir de rester ami avec Natasha malgré son divorce avec Derek. Mais non il a préféré croire uniquement son meilleur ami, n’écouter qu’une seule version de l’histoire. C’était trop, trop que la jeune femme ne puisse supporter. Elle ne pouvait pas rester une minute de plus avec lui. Non c’était impensable. Il lui fallait du temps, du temps pour digérer la nouvelle. Peut être que plus tard, elle pourra le revoir mais pour l’instant c’était à la fois trop tôt et bien trop douloureux.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Ven 12 Mai - 17:16



une rencontre, vraiment ?
I never meant to start a war, I just wanted you to let me in and instead of using force. I guess I should've let you in.
Dans le fond tu te doutais bien que cette discussion mène à rien, que les chocs des retrouvailles mettant vos nerfs à vif pèseront beaucoup trop pour amener à quelques choses. Ce n’était plus une rencontre entre un écrivain et sa lectrice, ce ne pouvait plus être un partage, tout ce cinéma n’était qu’un règlement de comptes. Une chose que des années en arrières vous n’avez pas pu faire à cause de toi, Andréas. Buté dans tes convictions, n’acceptant pas de lui laisser bénéficier de peur qu’elle insère dans ton esprit une vérité dont tu te cachais. Si les choses avaient été différentes et qu’à l’époque tu aurais accepté d’entendre sa version, peut-être bien que tu aies pu la croire. Ça aurait sûrement eu un effet papillon, ta vie aurait été renversée comme on abat un château de cartes. Tu aurais voulu l’aider mais, tu ne voulais pas qu’elle t’entraîne dans sa chute. Tu n’étais pas près de tout perdre.

Une conversation de sourd c’est ce qui résumait cette entrevue, peu importe ce que tu pouvais dire le sentiment qu’elle ne retenait que ce qu’elle voulait était persistant chez toi. D’un côté tu ne pouvais pas lui en vouloir, une femme blessée sort plus souvent les griffes qu’elle ne les range. Probablement que ça avait un effet guérisseur derrière cette douleur, que le fait de vider son sac la soulager peut-être d’un poids qui sait. Tu pourrais la laisser continuer cracher sa haine envers ta personne et celle à qui on t’assimilait beaucoup trop, tu pourrais encaisser et juste hochait la tête en accords avec elle.

« - Et bien tu sais quoi, moi je suis désolée. Je suis désolée de m’être confié à un homme qui se faisait se passer pour quelqu’un qu’il n’était pas. Je suis désolée d’avoir cru pour une fois, qu’un homme pouvait me parler juste par plaisir et sans aucun intérêt personnel. Mais au final tu es exactement pareil que Derek. Vous allez bien ensemble tous les deux. »

Tes sourcils se froncent, les émotions que tu ressens se basculent laissant une colère sourde monter à crescendo, n’explose pas babe, contrôle-moi ça gentiment. Tu lâches un ricanement amer avant de poser une nouvelle fois ton regard sur elle. Tu aurais pu ne rien dire et laisser tout ça se tasser simplement. Mais tout comme elle il y avait des choses que tu gardes en toi, des blessures et un sentiment d’injustice qui persisté. Tu parles à un mur qui d’une manière te reproche une chose jadis qu’elle reproduit à présent avec toi. Les rôles s’inversent et certaines personnes pourraient dire qu’il s’agit du Karma.

« - Oh je t’en prie Natasha ne fait pas l’idiote. Réponds-tu rapidement en levant les yeux au ciel, j’aurais donc tout en sachant qui tu es, continué de me cacher sous Danaë pour pouvoir uniquement me moquer de toi c’est ça ? J’aurais risqué qu’on découvre ma véritable identité juste pour un jeu c’est ça ? »

Cette étiquette de manipulateur qu’elle te colle au front, te blesse autant qu’elle te répugne par sa vérité. Tu as toujours été quelqu’un qui aime se jouer des gens mais, delà à aller aussi loin n’est vraiment pas dans tes principes. Tirer certaines ficelles pour parvenir à ses fins d’accords mais, pas en blessant les autres. Natasha semble vraiment croire que tu pourrais aller jusqu’à là, comme quoi elle ne te connaît pas aussi bien que tu le pensais jadis.

« - Je ne suis pas Derek tu sais ? Demandes-tu puis levant la main tu la désignes dans l’ensemble, tout ça là, ce n’est pas moi qui devrais l’encaisser. J’ai fait des choses dont je ne suis pas fier, je me suis excusé même si tu ne les acceptes probablement pas. Je ne regrette plus rien. »

Te relevant tu regardes face à toi, pour la première fois depuis longtemps tu regardes dans la même direction qu’elle. L’horizon étendu devant vous, promesses d’un avenir peut être meilleur te laisses un goût amer. Cette conversation ne te donnait pas l’avant-goût d’une réconciliation ou du moins d’un apaisement mais plutôt l’inverse. Peut-être qu’aujourd’hui ce n’était pas le bon jour pour ça, peut-être bien qu’après que vos chemins se sépareront une nouvelle fois, dans plusieurs années le destin répétera la même chose. Vos routes se recroiseront, après que le temps vous aura assagie et que la rancœur ne demeura plus dans vos cœurs. Et peut-être que là vous pourriez retrouver cette amitié perdue, qu’en dis-tu Andréas ? Sombre fou, qu’espère-tu là encore. Tu te berces d’illusions fantasmatiques alors que la réalité semble plus piquante.

Et j’attends toujours ton retour.

egotrip




Dernière édition par Andréas M. Visconti le Lun 14 Aoû - 19:37, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Mar 16 Mai - 19:19

« « Pour surmonter le passé, tu dois d'abord accepter qu'il est résolu. Peut importe combien de fois tu le revisites, tu l'analyses,
tu le regrettes... C'est terminé, il ne peut plus te blesser
Natasha et AndréasC’était trop dur pour Natasha d’être là, elle perdait complètement son sang froid envers celui qui avait été pourtant son meilleur ami pendant de longues années, et qui aurait sûrement pu être le parrain de l’une de ses filles si Derek, ne s’en était pas totalement désintéressé. Elle ne comprenait pas comment il pouvait être là sans bouger, être aussi calme. Alors que son coeur à elle allait exploser. Elle avait envie de le secouer comme pour le faire réagir. La jeune psychologue était hors d’elle. La jeune femme qui pourtant garde normalement tout ce qu’elle ressent au plus profond d’elle n’arrivait plus du tout à se contenir. C’était comme si tout son passé lui revenait en pleine figure, comme si elle se retrouvait propulser dans ses propres souvenirs sans avoir aucun contrôle sur ces derniers. Elle sait que tout cela appartient au passé, que dans tous les cas, maintenant, plus rien ne pourra changer ce qu’il s’est passé mais le voir, c’était bien trop dur. C’était comme lui demander de regarder une bouteille ouverte avec un verre et de ne pas se servir. Non c’était juste impossible. C’était un mauvais rêve, elle allait se réveiller. Cela ne pouvait pas être la vérité,  ce ne pouvait pas être lui ce merveilleux écrivain qu’elle avait découvert à travers ses ouvrages puis ensuite à travers la correspondance qu’ils ont entretenus pendant de longs mois. C’était un mauvais concours de circonstances, il portait la tenue, mais c’était un hasard un mauvais jeu du destin, non Danaé allait arriver. Pourtant ce qu’elle vivait était bel et bien la vérité, une vérité qu’elle ne voulait pas voir, pas comprendre. Il y a des choses que même depuis toutes ces années, qu’elle ne peut pas encore accepter. Natasha remarqua les sourcils d’Andréas se fronçait quand elle avait parlé que tout cela n’était qu’une mauvaise blague, que comme Derek il avait joué avec elle. Il se montrait en colère après elle. C’était pourtant elle qui avait toutes les raisons du monde, de lui en vouloir, il venait finalement de la trahir une fois de plus.

Quoi ? Rassures moi, j’ai mal compris. Je fais l’idiote ? Je fais l’enfant, c’est cela que tu veux dire ? Tu es entrain de me dire que je me comporte comme une enfant, alors que toi comme un petit con que tu es, tu as préféré te cacher derrière ton amitié envers Derek. Tu as une telle dévotion envers lui, que tu le crois même quand il te ment en te regardant droit dans les yeux. Il te demanderait de te jeter du haut d’un pont tu le ferrais sans même poser de question. Et c’est moi qui fait l’enfant ? Alors que toi depuis mon divorce tu fais l’autruche. Tu gardes la tête dans le sable en attendant que ca passe. Mais je t’assure que rien de cela ne passera parce que cela c’est la vérité. Alors tu as le droit de rien comprendre à ce qui t’arrive, mais tu as pas le droit d’être en colère. D’accord ? Parce que tu as fais exactement ce que Derek voulait de toi, il voulait que je me retrouve seule, que je sois couper de tout les gens que j’aimais, que je passe pour la méchante. C’est ce que tu as cru toi aussi ? Tu as cru que je le trompais ? Mais moi je l’aimais, je l’aimais, j’aurais crevé pour lui. J’aurais tout fait pour lui. Mais non ca tu peux pas comprendre. Alors ne fait pas celui qui est outré, parce que c’est moi qui le suit. Durant toutes ces années, j’ai appris à oublier Derek, les filles ont appris à vivre sans père, j’ai appris à vivre sans toi, j’ai perdu un mari et un ami ce jour là. Alors ne me fait pas croire que depuis tout ce temps il ne t’a pas appris à manipuler les gens, il sait si bien le faire pourtant.

Natasha avait parlé sans même réfléchir. Ca y est c’était sorti, c’était comme si tout le poids qu’elle avait sur le cœur s’était finalement fait plus léger. Comme si en déversant toute cette haine, toute cette rage qu’elle avait en elle, qu’elle avait caché si longtemps dans l’alcool venait de la soulager d’un poids énorme. Son cœur semblait plus léger, comme si enfin elle pouvait réapprendre à aimer. Les gens changent, Natasha l’a malheureusement appris à ses dépends alors pourquoi, pourquoi lui n’aurait pas pu changer.

Tu as raison tu n’es pas Derek, mais cela ne veut en aucun cas dire que tu vaux mieux que lui. Parce que toi non plus tu n’as jamais cherché à le contredire, tu as écouté une version jamais l’autre. C’est moi aujourd’hui qui m’occupent des enfants de Derek, c’est moi qui m’inquiète pour elles quand elles sont malades, c’est moi qui les emmènent à l’école, c’est moi qui leur fait prendre leur douche, c’est moi qui rit avec elles c’est moi qui pleure pour elle. C’est moi la seule image parentale qu’elles n’auront jamais. Alors si je suis la femme que Derek a décrit au tribunal. Expliques moi pourquoi j’ai cru mourir ? Pourquoi les coups qu’il m’a porté si réels ? Explique moi, toi qui a l’air de tout savoir pourquoi encore aujourd’hui j’ai peur d’aimer ? Pourquoi j’ai encore si mal ? Pourquoi j’ai mal de te voir ? Tu ne regrettes rien tu es sur ? Tu ne regrettes absolument rien ?

La dernière phrase de Natasha était sûrement une provocation. C’est vrai qu’il ne manquait pas de culot, il disait ne rien regretter, alors qu’il avait fait un trait sur elle comme cela du jour au lendemain, sans jamais demandé son reste. Natasha commençait à partir, mais elle lui laissait le temps de la rattraper, s’il tenait vraiment à s’expliquer. Mais pour l’instant, elle avait besoin de digérer tout cela. Elle se sentait plus légère, d’avoir pu vider son sac, si seulement elle pouvait en faire autant un jour avec Derek, enfin elle pourrait aller de l’avant, s’ouvrir à celui qui la chamboule depuis plusieurs semaines. Mais elle a tellement souffert, qu’elle le repousse toujours.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Sam 20 Mai - 3:18



une rencontre, vraiment ?
I never meant to start a war, I just wanted you to let me in and instead of using force. I guess I should've let you in.
Vous étiez là à avoir cette discussion que vous auriez dû avoir il y a bien des années, crachant une rancœur accumulée au fils du temps, d’un côté si tu laissé ta fierté de côté tu pouvais comprendre la réaction de la jeune femme. À sa place tu réagirais sûrement pareil, tu te serais déjà sûrement frappé toi-même mais, ton instinct primitif de mâle te faisait voir la chose autrement. Quelques minutes plus tôt tu avais déballé ton sac, tu t’étais confié, laissant une brèche dans ta carapace que tu avais si bien construite. Tu étais vulnérable, croyant naïvement que ça arrangerait peut-être la chose mais, au contraire ça avait plutôt déclenché une tempête dans vos corps que tu ne pouvais pas arrêter.

Le souci c’est que vous étiez les mêmes, deux personnes ayant pour habitude de garder tout en eux, de contenir jusqu’au point de non-retour. Jusqu’à ce que ça explose, parce vous êtes des bombes à retardement. Des pauvres écorchés de la vie à différentes manières, deux âmes que tu oserais dire similaire à une époque. Ça serait mentir si tu disais que Natasha n’avait jamais compté pour toi, qu’elle n’était qu’à tes yeux la « femme de ton meilleur ami ». Elle était bien plus, probablement la personne qui te comprenait le plus mais, pas lâcheté, tu l’avais balayé d’un revers de la main. T’es bon qu’à ça mon petit, tout foutre en l’air.

« - Quoi ? Rassures moi, j’ai mal compris. Je fais l’idiote ? Je fais l’enfant, c’est cela que tu veux dire ? Tu es entrain de me dire que je me comporte comme une enfant, alors que toi comme un petit con que tu es, tu as préféré te cacher derrière ton amitié envers Derek. Tu as une telle dévotion envers lui, que tu le crois même quand il te ment en te regardant droit dans les yeux. Il te demanderait de te jeter du haut d’un pont tu le ferrais sans même poser de question. Et c’est moi qui fait l’enfant ? Alors que toi depuis mon divorce tu fais l’autruche. Tu gardes la tête dans le sable en attendant que ca passe. Mais je t’assure que rien de cela ne passera parce que cela c’est la vérité. Alors tu as le droit de rien comprendre à ce qui t’arrive, mais tu as pas le droit d’être en colère. D’accord ? Parce que tu as fais exactement ce que Derek voulait de toi, il voulait que je me retrouve seule, que je sois couper de tout les gens que j’aimais, que je passe pour la méchante. C’est ce que tu as cru toi aussi ? Tu as cru que je le trompais ? Mais moi je l’aimais, je l’aimais, j’aurais crevé pour lui. J’aurais tout fait pour lui. Mais non ca tu peux pas comprendre. Alors ne fait pas celui qui est outré, parce que c’est moi qui le suit. Durant toutes ces années, j’ai appris à oublier Derek, les filles ont appris à vivre sans père, j’ai appris à vivre sans toi, j’ai perdu un mari et un ami ce jour là. Alors ne me fait pas croire que depuis tout ce temps il ne t’a pas appris à manipuler les gens, il sait si bien le faire pourtant. »

Maintenant que tu laissais paraître ta colère voilà qu’elle te le reprocher alors qu’elle attendait sûrement que ça au fond d’elle. Tu te dis que c’est ce qu’elle voulait, que tu craques, que tu lui cris dessus pour qu’elle puisse te reprocher une nouvelle chose. En partie tu n’étais pas en colère contre elle mais, plutôt contre toi. Si tu savais quand tu avais fait cette erreur que ça se passerait ainsi dans le futur tu ne l’aurais sûrement pas fait. Ses paroles sont blessantes, piquantes comme une lame qu’on vous enfonce dans le cœur. J’ai appris à vivre sans toi. Outch. D’un sens tu ne pouvais pas lui en vouloir parce qu’il est légitime qu’elle puisse refaire sa vie. Mais sa phrase tournée dans le sens où au final tu n’avais pas vraiment compté pour elle. Cependant, maintenant que cette colère grondait en toi, tu ne pouvais plus l’arrêter. Tu laisses ta bouche dire des choses que tu regretteras demain mais, peu importe. Tu avais déjà tout perdu.

« - Je n’ai jamais dit que tu faisais l’enfant mais, si c’est ce que tu veux entendre alors oui : Tu fais l’enfant. Réponds-tu au tac au tac, Ah oui tu trouves que c’est moi qui se comporte comme tel ? Dis-moi juste deux secondes quel genre d’amis aurait tourner le dos à son meilleur ami ? Quelle personne dans ce monde de chiens ne croirait pas son ami lorsqu’il te regarde droit dans les yeux en te jurant que c’est un mensonge ? Ce n’est pas faire l’enfant Natasha, c’est ce qui s’appelle de la loyauté. Je n’ai pas le droit d’être en colère ? Qui es-tu pour décider si j’ai ou non le droit de ressentir ça hein ? Tu penses que je dois rester là à ne rien faire, encaissant tes piques sagement ? Questionnes-tu en la fixant quelques instants, eh bien oui probablement que j’ai fait ce qu’il voulait, que j’ai cru à tort à tort que tu étais la méchante dans cette histoire. Et tu sais pourquoi exactement ? Est-ce que depuis toute à l’heure tu as cherché à comprendre pourquoi j’ai agi comme ça ? Non. Tu fais la sourde oreille, tu n’acceptes que ta version de l’histoire. Et en aucun cas je minimise ce que tu as vécu, ce que tu as fait pour tes filles et comment tu t’es relevé est remarquable. Mais tu n’as pas le droit de me reprocher quelque chose que tu reproduis maintenant. Ce n’est pas logique. »

En soi tu ne comprends pas ce que tu fais encore là, tu aurais sûrement dû partir la première fois. Laisser tout ça de côté et juste fuir comme à toute habitude. Pourquoi est-ce que tu te raccroches à quelque chose qui t’a déjà échappé Andréas ? Pourquoi est-ce que tu ne te résous pas à la laisser partir ? Libère-là mon vieux. Laisses là échapper à ses démons. Quoi ? J’entends ton cœur me crier qu’il ne veut pas refaire la même erreur. Tu as bien trop souffert de la perdre la première fois, tu ne peux pas juste la laisser partir après ce que vous aviez construit sans savoir qui vous était. Cette relation virtuelle t’est indispensable.

« - Tu as raison tu n’es pas Derek, mais cela ne veut en aucun cas dire que tu vaux mieux que lui. Parce que toi non plus tu n’as jamais cherché à le contredire, tu as écouté une version jamais l’autre. C’est moi aujourd’hui qui m’occupent des enfants de Derek, c’est moi qui m’inquiète pour elles quand elles sont malades, c’est moi qui les emmènent à l’école, c’est moi qui leur fait prendre leur douche, c’est moi qui rit avec elles c’est moi qui pleure pour elle. C’est moi la seule image parentale qu’elles n’auront jamais. Alors si je suis la femme que Derek a décrit au tribunal. Expliques moi pourquoi j’ai cru mourir ? Pourquoi les coups qu’il m’a porté si réels ? Explique moi, toi qui a l’air de tout savoir pourquoi encore aujourd’hui j’ai peur d’aimer ? Pourquoi j’ai encore si mal ? Pourquoi j’ai mal de te voir ? Tu ne regrettes rien tu es sur ? Tu ne regrettes absolument rien ? »

Encore une fois ses paroles ne te laissent pas de marbre, même si la colère, ton ego blessé ne voulait pas s’attarder sur ce point. Tout ce que tu voyais à ce moment précis était de lui rendre ses paroles, de la blesser à ton tour. L’envie de lui faire voir ce que ça faisait d’être pris pour cible à la place d’un autre.

« - Moi qui sait tout hein ? Tu veux savoir pourquoi exactement ? Parce que tu es lâche Natasha. Tu as cet homme près de toi pour qui tu en pinces carrément. Mais tu as peur, tu stigmatises toutes les possibles relations que tu pourrais avoir avec celle que tu as partagée avec Derek. Tu veux avancer mais, tu ne t’en donnes pas les moyens. Tu fais un pas en avant puis deux en arrière. Tu as mal de me voir, parce que tu m’associes directement à Derek, c’est ce que je te tue à t’expliquer depuis toute à l’heure. Je. Ne. Suis. Pas. Derek. Tu crois que ça ne me fait pas mal de te voir ? Que je ne ressens rien dans cette situation ? J’ai fauté, j’en suis désolé. Et ça me tue tout ça. J’ai fait l’autruche depuis ton divorce parce que toi comme moi on savait très bien que ça se passerait ainsi. J’ai voulus revenir plusieurs fois mais, imaginer ton rejet me.. Terrifiais. Déclares-tu avant de passer la main dans tes cheveux pour marquer une pause,C’est ce que tu voulais entendre ? C’est la manière où tu voulais que ça se passe ? »

On dit qu’en voyant un homme en colère, on voit son vrai visage. Est-ce qu’elle voulait ? Voir la personne que tu étais vraiment lorsque tu ne contrôlais plus rien ? À par vider son sac tu ne savais pas exactement ce qu’elle cherchait, tout n’était que des hypothèses qui sont logiques pour toi. Similaire aux films romantiques que tu regardes secrètement, tu l’as voit partir. Au début tu ne bouges pas, tu la regardes s’éloigner en pensant qu’elle va s’arrêter pour te lancer un dernier regard. Mais, elle ne le fait pas. Alors tu accours pour la rattraper, ça ne se finira pas comme ça. Tu le refuses.

« - Bien sûr que si je regrette ! Tu penses que depuis le dernier jour où on s’est vus je t’ai rayé de ma vie ? Que j’ai fait comme si tu n’avais jamais existé ? À chaque fois que je repense à cette époque, je regrette tout ce qu’il a pu se passer, le fait de t’avoir rejeté sans avoir cherché à comprendre, d’avoir cru sans détour ce que je croyais être mon meilleur ami, de ne pas avoir su imaginer une seule seconde un futur sans toi. J’ai vieilli en faisant le deuil de notre amitié mais, la cicatrice ancrée que je possède elle persiste. Parfois les souvenirs que nous avions en commun repassant en boucle dans ma tête et à chaque fois je me rappelle le connard que j’ai étais. Alors oui, j’ai probablement eu tort. Non.. J’ai eu tort. Combien de fois je vais devoir te dire que je suis désolé ? Je ne peux pas réparer les actions du passé mais, tout ce que je peux faire c’est seulement de passer du baume les plaies que j’ai infligé. »

En réponse à ses paroles sur la perte, tu n’avais pas rebondi et tu avais eu raison. J’ai perdu une personne que j’aimais. Tu aurais voulu lui dire, lui crier dessus. Tu n’avais pas seulement perdu une amie précieuse mais, également une femme que tu avais aimée secrètement. Kamryn. Tous ses regards effrayés qu’elle te lançait lorsqu’elle te croisait dans les couloirs de l’université étaient gravé encore dans ton esprit. Les choses auraient pu être tellement différentes mais, maintenant c’était trop tard. Le passé est une chose irréparable. Mais ce n’était pas le moment pour dire cette vérité que tu t’étais cacher si longtemps, ça n’attiserait probablement que d’avantage la colère en elle. Pourtant certains disent qu’un mot peu sauvé une relation, qu’un geste peu apaisé une colère, qu’un regard peut tout commencer. Soupirant après avoir médité quelques rapides secondes, tu l’attrapes par le poignet pour l’attirer dans tes bras. Tu l’enlaces, elle peut bien te frapper à cet instant mais, ça t’importe peu.

« - Je suis désolé Natasha, je te crois. »

Probablement ce que tu aurais dû faire il y a des années, peut-être qu’il était trop tard mais, dans le fond de ton esprit l’espoir qui avait germé te lançait de la poudre aux yeux. Un homme qui a tout perdu, n’a plus peur.
egotrip




Dernière édition par Andréas M. Visconti le Lun 14 Aoû - 19:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Jeu 1 Juin - 16:51

Pour surmonter le passé, tu dois d'abord accepter qu'il est résolu. Peut importe combien de fois tu le revisites, tu l'analyses,
tu le regrettes... C'est terminé, il ne peut plus te blesser
Natasha et AndréasC’était presque irréel. Natasha avait vécue cette scène des dizaines de fois dans son esprit. Elle s’était souvent demandé comment elle pourrait réagir si un jour elle se retrouvait face à face au meilleur ami de son ex mari, celui qui aurait pu facilement être l’un des deux parrains de ses filles. Mais jamais, au grand jamais, elle n’aurait pu penser que cela se passerait comme cela. Natasha n’aurait jamais imaginé un seul instant que l’homme avec qui elle discutait depuis si longtemps, cette personne qu’elle avait doucement appris à connaître, était en réalité une personne qu’elle connaissait que trop bien. C’était peut être cela le problème. Elle se sentait trahie, utilisée. Si elle l’avait simplement croisée au coin d’une rue peut être que les choses auraient pu être différentes. Mais là, elle se retrouvait face à une personne qu’elle ne voulait pas voir et dont elle ne pouvait pas imaginé avoir partagée durant tant de mois des discussions, se confiant sur ses craintes, sur sa relation avec Liam, sur la difficulté qu’elle a parfois à élever ses filles tout en ayant un travail si prenant. C’était sûrement cela le pire, se rendre compte au final que tout cela n’était que virtuel et que malheureusement la réalité était tout autre. Plus jamais elle ne pourrait partager avec Andréas, ce qu’elle avait partagé avec Danaé. Natasha était une personne assez calme, par contre quand elle se mettait vraiment en colère, quand elle était exaspérait par une situation, elle était capable de se mettre dans une telle colère qu’il était ensuite difficile de la calmer. Souvent ensuite, elle le regrettait, car dans ces cas là, elle pouvait se montrer vraiment mauvaise, elle disait bien trop souvent des mots qui dépassaient sa pensée et même si elle s’excuser le mal était déjà bel et bien fait. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Natasha était vraiment une bombe à retardement, et qu’il ne valait clairement pas être là quand elle explosait et qu’il fallait la laisser se calmer toute seule, car toute tentative de désamorcer sa colère, ne faisait qu’aggraver la situation, ses proches dont sa sœur et son meilleur ami ne le savaient que trop bien. Natasha ne pouvait bien évidemment pas dire qu’Andréas n’avait pas compter dans sa vie, bien au contraire. C’était pour cela qu’elle lui en voulait tellement, qu’elle était tellement en colère contre lui. C’était justement parce qu’elle l’appréciait et qu’elle avait mal de l’avoir perdu. Natasha avait en effet appris à vivre à lui sans lui, dans la vie, on a des amis, mais ceux sur qui ont peut compter dans les bons comme dans les mauvais moments se comptent dans les doigts d’une seule main. Natasha le savait que trop bien. Elle ne comptait même plus le nombre de ses soit-disant amis s’étaient détournés d’elle, quand elle s’était retrouvée plus bas que terre et malheureusement pour elle Andréas en faisait parti.

Oui c’est exactement ce que j’ai dis et ce que je pense. Tu me connais quand je pense quelque chose je le dis, c’est plus fort que moi, je suis franche, c’est dans ma nature. Je vais te le dire oui sans soucis, tout simplement une personne assez intelligente pour se rendre compte quand son soi-disant meilleur ami lui ment. Tu crois que je me suis fais mes bleus toute seule ? Tu me crois vraiment capable d’avoir pu inventer tout cela ? Je veux bien croire que tu ais pus croire que j’allais voir ailleurs, passe encore, mais que tu imagines que j’ai pu inventer un tel stratagème ca me répugne. Je pensais que tu me connaissais M***E.  Non tu n’as pas le droit d’être en colère, c’est de ta faute tout cela, tu aurais fais preuve d’un minimum de jugement, tu aurais sur que Derek te mentait, que les bleus qui tumifiaient mon visage n’étaient pas accidentelle. M***E, j’ai plongé dans l’alcool, à cause de lui, à cause de toi, à cause de toutes ces personnes qui m’ont laissé sombrer, quand j’avais le plus besoin d’elle. Oh si je sais très bien pourquoi tu as fais cela, c’est juste que tu préférais croire la version la plus simple, que je mentais et que ton cher et tendre meilleur ami, était un saint. Tu as pas chercher à comprendre voilà, ce qu’il s’est passé.

Natasha s’énervait de plus en plus, elle venait d’avouer pas mal de choses. Elle lui en voulait, elle ne pouvait pas le nier, s’énerver contre lui, avait finalement un effet libérateur, enfin elle pouvait mettre un nom sur ce qu’elle ressentait. Elle lui en voulait de l’avoir pris pour une menteuse, pour une manipulatrice, et de ne pas l’avoir aidé quand elle en avait besoin, comme l’aurait fait un ami digne de ce nom. Tout cela ne changerait rien au passé mais au moins maintenant, elle avait pu dire tout ce qu’elle avait sur le coeur, et elle se sentait enfin plus légère, libérée de tout cela, qui pourrissait en elle depuis de si nombreuses années, et peut être que finalement tout cela aura un effet positif sur elle qu’elle pourra enfin tourner complètement la page de cette partie de sa vie.

C’est moi qui suis lâche tu es sûre ? C’est toi qui est lâche tu utilises ce que j’ai confié à Danaé, contre moi. Tu crois que ce n’est pas lâche cela ? C’est trop facile. Oui, j’ai peur, j’ai peur de souffrir à nouveau. Je n’ai pas besoin d’une psychanalyse pour le savoir. Je sais que si j’avais une relation sérieuse qui tournait à nouveau mal je ne m’en remettrais pas. Mais toi tu ne peux pas comprendre. Tu sais pas ce que c’est de morfler comme j’ai morflé, c’est pas toi qui tous les soirs avaient peur qu’il te frappe, qu’à nouveau il lève la main sur toi pour le moindre prétexte, un plat trop salé, une entrée pas assez assaisonné. Tu as pas le droit de me juger. Tu n’es peut être pas lui, mais tu es pareil, vous utilisez les mêmes failles pour parvenir à vos fins. Tu peux être désolé, tu peux me demander pardon, te justifier tant que tu le voudras, mais cela ne changera rien au mal que tu m’as fais. Rien ni personne, ne changera le passé. Tu ne pourras jamais racheter tes erreurs passées.

Il est clair, que si Andréas voulait faire du mal à la blondinette. Il avait parfaitement réussi, il venait d’utiliser le point le plus sensible de Natasha, sa relation avec Liam, son meilleur ami, avec qui avant elle pouvait tout partager, avec qui elle a des relations si intime. C’est son point faible. Elle le détestait encore plus de pouvoir utiliser ce qu’elle lui avait confié sous les traits de Lydie pour pouvoir la faire souffrir. C’était petit, c’était lâche, c’était le genre de comportement qui aurait parfaitement été à Derek. En colère, on ne se contrôle plus, l’être prend le pas sur le paraître. Natasha reconnaissait trop bien les traits d’Andréas, elle les associait facilement à ceux de son ex mari. Lui aussi utilisait ses cordes sensibles pour l’atteindre. C’était peut être encore pire que les coups, un bras cassé ca se répare, un bleu finit par passer, mais comme on dit les blessures les plus douloureuse sont celles que l’on ne voit pas. C’est les plus perverses. Natasha ne s’attendait clairement pas à ce qu’il la rattrape, elle venait de lui dire qu’elle le trouvait lâche, que ses mots n’avaient d’égale que ceux qu’avait eu son ex mari. Mais, il faisait preuve cette fois si d’un immense courage pour l’affronter une fois de plus. Enfin, c’était peut être plus de la folie, qui aimerait souffrir dans un dialogue de sourds, qui dans tous les cas ne mènera à rien de bon.

Oui c’est ce que je pense. C’était tellement facile, du jour au lendemain je n’ai plus existé pour toi, plus un SMS, un appel un mail alors oui pour moi tu m’as rayé de ta vie, j’en ai tout simplement fais de même. Oui tu as parfaitement raison, tu as été un connard. Tu as été un lâche. Tu as coupé les ponts comme cela, à l’instant même ou j’avais le plus besoin de toi. Oui tu as eu tord. Tu pourras t’excuser des dizaines de fois, tu ne parviendras jamais à te faire pardonner. Jamais tu ne pourras me faire oublier, que toi, qui te revendiquait être mon ami, que tu disais me connaître, a été l’un des premiers à croire que je mentais. Je crois que c’est cela le pire, c’est de savoir que toi, que tu ais pu pensé que j’avais inventé tout cela. Tu dis me connaître mais tu sais rien de moi, tu connaissais l’adolescente, la jeune femme que j’étais, mais c’était il y a tellement longtemps, j’ai changé depuis, j’ai grandi, j’ai appris de mes erreurs et tu fais parti d’un passé qui ne représente strictement plus rien pour moi.

Voilà qu’il l’attrape par le poignet, elle pensait qu’il allait la frapper comme Derek l’avait fais si souvent que ce soit avec elle ou avec sa petite sœur la seule fois où elle avait tentait de s’interposer entre eux. Mais c’était un geste tout autre qu’il s’apprêtait à faire. Il la prit dans ses bras, dans une étreinte, qu’elle avait tant espérait à une époque. Oh oui quand tout allait mal avec Derek elle aurait aimé qu’Andréas la protège. Mais c’était il y a si longtemps. Aujourd’hui, elle n’était plus prête à accepter ce geste d’affection qu’il avait envers elle. C’était trop, trop qu’elle ne pouvait supporter à cet instant précis. Elle frappa doucement son torse comme une enfant.

Lâches moi Andréas, libères moi je t’en supplie.

Natasha ne se débattait pourtant plus. Elle semblait si fragile. C’était facile de se montrer en colère, cela permettait de cacher sa peur. Pourtant contre lui elle sentait son parfum, les battements de son coeur, il semblait si calme alors que le sien allait exploser. Mais elle ne pouvait pas rester là, dans un effort qui lui sembla sur-humain, elle parvient à quitter ses bras. Elle avait l’impression que ce moment avait duré une éternité. Ses joues étaient en feu. Elle ne savait plus où se mettre, elle avait débiter un tel venin sur lui, pourtant il l’avait prise si naturellement dans ses bras. C’était étonnant, elle n’était plus en colère après lui. Finalement, il la connaissait bien. Elle n’avait pas changer de ce côté là, la prendre dans ses bras la calmer toujours, elle pleurait également parfois, mais pas cette fois, elle se sentait tellement idiote, d’avoir été si méchante avec lui. Mais elle se sentait également beaucoup mieux, tout ce qu’il avait dit était juste.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Mar 15 Aoû - 19:48



une rencontre, vraiment ?
I never meant to start a war, I just wanted you to let me in and instead of using force. I guess I should've let you in.
Cette situation, tu n’en peux plus, de cette haine qui se propager comme une traînée de poudre en vous, qui enflammer vos esprits d’habitudes si logique et calme. Ce foutu sentiment, cette foutue rancœur vous changez complètement, dévoilant à l’autre une nouvelle facette de votre personnalité. Tu passes tes mains nerveusement dans tes cheveux dont tu tires légèrement sur la racine à cause de la colère qui bouille en toi, ton esprit est tel la mer. Calme, légèrement bruyante mais, en deux secondes cette eau paisible peut-être la pire ennemie de celui qui l’admire sagement. Comme à cet instant où la blonde pensait retrouver un écrivain qu’elle admirait, avec qui elle partagée des longues discussions en n’ayant presque aucun tabou, une amitié simple qui se laisser porter par le vent en une seconde, ton visage rempli de tant de nostalgie avait suffi à ce qu’une de tes vagues ne détruise cette image fantasmagorique qu’elle avait de toi. Et le savoir.. Savoir cette vérité amère te brisait concrètement le cœur, de savoir qu’encore une fois tu la faisais souffrir de tes frasques, savoir que dans le lien particulier dans lequel tu te réfugiais n’était qu’un voile bien trop beau, bien trop soyeux, qui cacher une horrible vérité. Celle de ta plus grosse erreur, celle qui te faisait culpabiliser lorsque ta mélancolie te mettait plus bas que terre. Tu avais merdé avec Natasha mais avec Lydie c’était différent. Tu lui avais confié une bonne poignée de choses que tu gardes habituellement seulement pour toi, des parties de ta vie dont tu n’osais dire à personne. Puis dans cette confrontation tu t’étais ouvert à elle tu l’avais laissé voir le seul sentiment que tu souhaitais que personne ne voie chez toi : La vulnérabilité. Tu étais toi aussi un humain, un château de cartes bien protégé qu’on pouvait néanmoins renverser si on s’y prenait bien. Et cette rage qu’elle possède, cette colère qui te claquer à la gueule.. Te met hors de toi-même, toi aussi tu pouvais être mauvais en colère, tu pouvais dire des choses que tu ne pensais pas. Et avec les années elle avait apparemment oublier que tu pouvais être bien meilleur qu’elle au jeu de faire du mal à l’autre.

« - Oui c’est exactement ce que j’ai dis et ce que je pense. Tu me connais quand je pense quelque chose je le dis, c’est plus fort que moi, je suis franche, c’est dans ma nature. Je vais te le dire oui sans soucis, tout simplement une personne assez intelligente pour se rendre compte quand son soi-disant meilleur ami lui ment. Tu crois que je me suis fais mes bleus toute seule ? Tu me crois vraiment capable d’avoir pu inventer tout cela ? Je veux bien croire que tu ais pus croire que j’allais voir ailleurs, passe encore, mais que tu imagines que j’ai pu inventer un tel stratagème ca me répugne. Je pensais que tu me connaissais M***E.  Non tu n’as pas le droit d’être en colère, c’est de ta faute tout cela, tu aurais fais preuve d’un minimum de jugement, tu aurais sur que Derek te mentait, que les bleus qui tumifiaient mon visage n’étaient pas accidentelle. M***E, j’ai plongé dans l’alcool, à cause de lui, à cause de toi, à cause de toutes ces personnes qui m’ont laissé sombrer, quand j’avais le plus besoin d’elle. Oh si je sais très bien pourquoi tu as fais cela, c’est juste que tu préférais croire la version la plus simple, que je mentais et que ton cher et tendre meilleur ami, était un saint. Tu as pas chercher à comprendre voilà, ce qu’il s’est passé. »

L’Anglaise est totalement hors d’elle, tu le vois bien, tu le remarque même après tout ce temps sans se voir. Tu connais encore ses réactions. Même si ses paroles pouvaient être liées à l’énervement, qu’elle disait ce qui lui passer par la tête ou même bien ce qui aurait pu être dédié à ton meilleur ami. Ça te blesser comme une lame chaude encrée dans tes chaires qu’on trifouillait pour faire couler d’avantage le sang. Qu’elle te reproche le fait de ne pas avoir été là pour elle lors du divorce, de ne pas l’avoir cru, passe encore. Toutes ses choses qu’elle disait été vraie, tu aurais dû avoir plus de jugeote pour remarquer les mensonges tissés agilement par ton ami, tu aurais dû voir que les bleus étaient réels. Mais de-là qu’elle dise que tout est de ta faute, qu’elle a plongée dans l’alcool à cause de toi. Est beaucoup trop pour toi, ça te laisse sans voix. Estomaqué, tu la fixes la bouche ouverte comme si elle venait de dire la pire atrocité du monde. Si la blonde savait ce qu’elle venait de faire, elle venait de nourrir tes démons intérieurs, leur balançant de la barbaque qu’ils n’hésiteront pas à utiliser contre toi. Ils te tueront de ses paroles, de ses reproches, de ta culpabilité.

« - C’est moi qui suis lâche tu es sûre ? C’est toi qui est lâche tu utilises ce que j’ai confié à Danaé, contre moi. Tu crois que ce n’est pas lâche cela ? C’est trop facile. Oui, j’ai peur, j’ai peur de souffrir à nouveau. Je n’ai pas besoin d’une psychanalyse pour le savoir. Je sais que si j’avais une relation sérieuse qui tournait à nouveau mal je ne m’en remettrais pas. Mais toi tu ne peux pas comprendre. Tu sais pas ce que c’est de morfler comme j’ai morflé, c’est pas toi qui tous les soirs avaient peur qu’il te frappe, qu’à nouveau il lève la main sur toi pour le moindre prétexte, un plat trop salé, une entrée pas assez assaisonné. Tu as pas le droit de me juger. Tu n’es peut être pas lui, mais tu es pareil, vous utilisez les mêmes failles pour parvenir à vos fins. Tu peux être désolé, tu peux me demander pardon, te justifier tant que tu le voudras, mais cela ne changera rien au mal que tu m’as fais. Rien ni personne, ne changera le passé. Tu ne pourras jamais racheter tes erreurs passées. »

Tes lèvres finissent par se refermer, elles commencent à trembler dangereusement, tu voulais tellement lui répondre tellement de choses que tu ne savais pas par où commençait. Il y avait tant de sentiments qui se battait en toi en cet instant, tant de choses te passer à travers l’esprit que s’en était presque douloureux. Bien sûr que tu t’étais servi de sa relation avec son meilleur ami pour pouvoir l’atteindre, pas dans un but simplement mauvais mais, parce que tu pouvais voir en travers les voiles de sa haine que c’est ce qu’elle voulait. La solution pour sa colère injustifiée qu’elle le soit à présent, elle pourrait enfin être soulagée totalement de toutes la rancœur qui bouillonnait en elle.

« - Ce que tu as confié à Danaë ? Tu veux dire ce que tu m’as confié, comment puis-je utiliser quelque chose que je t’ai déjà dit ? Peut-être bien que c'est lâche ouais mais, ses choses-là je t’ai déjà dit pendant nos échanges. À ce que je sache je ne suis pas le seul d’entre nous à s’être fait passer pour quelqu’un d’autre. N’est-ce pas Lydie ? Pour moi, je me cache par rapport au fait que je veux rester anonyme. Et toi ? C’est quoi ton excuse ? Je pourrais aussi te le reprocher. Comme je disais toute à l’heure, tu me reproches les choses que tu fais toi-même. Déclares-tu fronçant les sourcils agacés par cette situation, Non je ne sais pas ce que c’est d’être battus, de morfler comme tu as le fais. Mais n’oses pas me dire que je n’ai jamais morflé. Je ne minimise en aucun cas ce que tu as vécus mais, tu n’es pas la seule à souffrir. Et toi, Natasha, tu sais ce que c’est toi de grandir dans une famille qui n’est pas la tienne ? Tu sais ce que c’est de savoir que tu ne partages pas ni le sang ni le nom d’une famille qui t’aimes sans contrainte ? Ne pas se sentir à sa place, se sentir abandonner par sa famille biologique. Devoir briller par tes études, tant l’étiquette du fils prodigue te colles à la peau. Toi non plus tu ne peux pas comprendre, tu ne peux pas comprendre ce que ça fait de retrouver enfin sa famille, de se rendre compte que tu es la cause pour laquelle ton père est parti et la descente en enfer de ta génitrice. Connais-tu le sentiment d’enfin retrouver celle que tu recherches depuis longtemps mais, celle-ci est si folle qu’elle te prend pour l’homme qu’elle a aimait et que tu détestes. La douleur que tu ressens quand ta propre mère ne te reconnaît pas. Moi aussi je pourrais te le reprocher, je pourrais t’en vouloir de ne pas avoir su voir la pression que je recevais, voir à travers mes silences que si je voulais être dans cette branche c’est parce que j’espérais pouvoir sauver ma mère de sa folie. Alors oui, j’ai choisi la solution de facilité, j’ai choisi de croire ses mensonges par pur égoïsme parce que j’étais trop pris par les études et que je voulais à tout prix réussir. Finis-tu en faisant une petite pause pour reprendre ton souffle qui s’était saccadé, J’utilise les faiblesses des autres pour arriver à mes fins ? Vraiment ? Tu penses que tu vaux mieux que moi ? Que le fait d’avoir souffert te donnes un pass prioritaire ? Attention spoilers Natasha : On fait tous des erreurs. Rien qu’à cet instant tu n’es pas juste dans ta colère, tu te permets de faire les choses que tu m’interdis de faire, sert toi deux secondes de tes compétences en psychologie pour voir qu’il y a un foutu problème dans cette discussion. Et bah tu sais quoi ? Je n’ai même plus l’envie de me faire pardonner puisque qu’importe ce que je ferais, j’aurais toujours cette même haine qui ne met pas totalement dédier. »

Finalement tu exploses quelques instants, relâchant les chaînes dont tu avais agilement serré autour de cette rage que tu maîtriser depuis la majorité de ton existence. Sans le vouloir, de ses blessures que la jeune femme t’infliger elle avait réussi à casser le cadenas solide de ceux-ci. Te poussant dans tes derniers retranchements, ton flot de paroles incessantes se déversant, tu enlevais de tes épaules tout ce que tu aurais dû lui dire depuis le début de cette conversation ou bien jadis. Dévoilant alors sur toi des vérités que tu garder cacher jalousement, jugeant que personne ne devait savoir puisque tu ne supporteras pas leur regarde plein de pitié. Hors, tu te doutes que même en ayant dit tout ça, la rage destructrice de Natasha ne se calmerai pas. C’était fini, tu ne pouvais plus rien faire mise à part la rattraper encore et encore, sûrement que tu es légèrement masochiste.

« - Oui c’est ce que je pense. C’était tellement facile, du jour au lendemain je n’ai plus existé pour toi, plus un SMS, un appel un mail alors oui pour moi tu m’as rayé de ta vie, j’en ai tout simplement fais de même. Oui tu as parfaitement raison, tu as été un connard. Tu as été un lâche. Tu as coupé les ponts comme cela, à l’instant même ou j’avais le plus besoin de toi. Oui tu as eu tord. Tu pourras t’excuser des dizaines de fois, tu ne parviendras jamais à te faire pardonner. Jamais tu ne pourras me faire oublier, que toi, qui te revendiquait être mon ami, que tu disais me connaître, a été l’un des premiers à croire que je mentais. Je crois que c’est cela le pire, c’est de savoir que toi, que tu ais pu pensé que j’avais inventé tout cela. Tu dis me connaître mais tu sais rien de moi, tu connaissais l’adolescente, la jeune femme que j’étais, mais c’était il y a tellement longtemps, j’ai changé depuis, j’ai grandi, j’ai appris de mes erreurs et tu fais parti d’un passé qui ne représente strictement plus rien pour moi. »

Dans tes prunelles, dans ton regard, dans ta mine qui s’était assombrie, la blonde pouvait voir qu’à cet instant elle t’avait vraiment blessé. Que parmi toutes ses choses qu’elle t’a dit, ses derniers mots sont les plus douloureux. Tu ne représentais plus rien pour elle. Encore une fois tu restes dans le silence le plus profond, encore de la nourriture jetée à tes sirènes qui voguent dans ton esprit. Qu’est-ce que tu tuerais pour une cigarette-là tout de suite, tu pourrais replonger dans ton ancien vice. Hors, malgré tout ça, tu gardais l’espoir. Aussi infime qu’il fût, dans ton esprit et ton cœur il régnait. Serrer dans ton étreinte la petite blonde commence à se débattre automatiquement, frappant de ses mains ton torse.

« - Lâches moi Andréas, libères moi je t’en supplie. »

Tu n’abandonnes pourtant pas serrant un peu plus son corps frêle contre le tien, tu appuies ta joue barbue contre son front, tu pouvais sentir son odeur que tu imaginais avoir oublié, son cœur battant si fort que tu devrais avoir peur. Ce simple geste te rappelait tellement de choses, tant d’étreintes que jadis ils s’étaient passé entre vous. À des soirées où vous dansiez peut-être mal mais indifférent au regard des autres, à son mariage, à l’annonce de ses petites. La nostalgie te possédant ce n’est que lorsque Natasha arrive à échapper à tes bras que tu reviens sur terre, tu te contentes de la regarder. De remarquer ses joues rouges, ses yeux larmoyants et la fragilité qui dégageait d’elle. La voir ainsi suffit pour chasser toute colère en toi, tu voulais la rassurer. La protéger comme tu aurais dû le faire avant mais, ce n’était pas si facile. Après plusieurs minutes de silence, ta main se lève pour remettre une de ses mèches de cheveux pendante derrière son oreille, tu lui souris doucement avant de reprendre la parole.

« - On peut agir comme des adultes à présent ou bien on continue de se hurler dessus comme des putois ? Demandes-tu avant de t’asseoir sur le banc, je te demande juste une simple discussion, sans qu’on se crient dessus. Qu’on perce enfin l’abcès. Et après je partirai, je réapparaîtrai plus dans ta vie si tu le désires. »

Si c’était le prix à payer pour pouvoir juste mettre un terme à toute cette histoire, tu es prêt à le faire, à l’affronter enfin. Bien que vous l’avais fait déjà pendant votre dispute ce n’était pas ce que tu appeler régler le problème, une conversation de sourd incompréhensible et illogique voilà ce que c’était et vous en aviez toutes les deux consciences. Le plus drôle dans l’histoire c’est que vous êtes tous les deux docteurs en psychologies humaines et pourtant l’un face à l’autre vous ne pouviez pas agir tel que vous l’avez appris. Vous étiez les mêmes gosses qu’à la fac, peut-être que d’extérieur vous aviez grandi, mûrit et évoluer. Mais, à l’intérieur pas tant que ça.
egotrip


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Jeu 7 Sep - 15:28

Pour surmonter le passé, tu dois d'abord accepter qu'il est résolu. Peut importe combien de fois tu le revisites, tu l'analyses,
tu le regrettes... C'est terminé, il ne peut plus te blesser
Natasha et AndréasNatasha fulminait. Son esprit était embrouillé, elle était à la limite de faire un transfert. Elle en avait après Andréas, car pendant si longtemps il s'est considéré comme son meilleur ami, comme presque le frère de Derek, son beau frère en somme. Il disait la connaître par cœur. Pourtant il n'avait jamais cherché à comprendre ce qu'il s'était vraiment passé. Il connaissait pourtant Derek, il aurait du voir le poteau rose. Bien sur Derek était intelligent, c'était sur elle qu'il s'était acharné. Il ne s'en était jamais pris à personne d'autre. Enfin presque à personne d'autre, il y a juste eu Célia aussi. Liam s'est interposé aussi. Il a sûrement sauvé la jeune femme à l'époque, d'un coup qui aurait pu la laisser sur le carreau pour de bon. Mais non Andréas a disparu de sa vie, comme on efface un mauvais rêve. Pourtant, c'était bel et bien la vérité. Elle a sombré dans l'alcool d'abord pour supporter les coups de Derek, c'était toujours plus facile de se faire frapper alcoolisé que de se faire frapper alors que l'on est parfaitement conscient de ce qu'il se passe. Ensuite quand il y a eu le divorce, les avocats, le jugement, la bataille pour avoir la garde de ses filles... La plupart de ses proches l'ont abandonné, ce qui l'a précipité dans les vices.

Ce sont des choses que je ne t'aurais jamais confié. J'avais confiance en Danaé, mais je n'ai clairement aucune confiance en toi, tu l'as perdu il y a bien longtemps. Et je peux t'assurer que la confiance pour moi c'est comme un vase quand il est brisé vaut mieux le jeter que le recoller. Je ne t'ai pas menti, je m'appelle Natasha Lydie Kennedy. Ce n'était pas comme cela que tu m'appelais avant toi même, ta petite Lydie ? Oh oui je sais ce que cela fait de grandir dans une famille qui n'est pas la sienne, je te rappelle que c'est mon cas aussi. J'ai grandi avec des parents et une petite sœur qui n'étaient pas de ma famille biologique. Je l'ai appris quand j'avais sept ans, parce que la fille biologique de mes parents a failli mourir, parce qu'elle avait besoin d'un rein et que ses parents n'étaient pas compatibles, et pour cause ils étaient mes parents biologiques. Alors oui, je sais très bien ce que c'est de grandir dans une famille qui n'est pas la sienne. Je sais ce que cela fait d'avoir peur qu'il te rejette. J'ai eu peur de perdre ma famille aussi. Tu sais longtemps j'ai eu peur que mes parents préfèrent Zoé à moi. Encore aujourd'hui, je sais que la relation que nous entretenons elle et moi et malsaine, lorsque l'une ou l'autre va mal, elle a besoin de prévenir sa « jumelle » pour savoir si elle aussi traverse les mêmes épreuves. Tu crois que c'est normal ? Et bien maintenant, je vois ou était tes priorités à l'époque, et où elles le sont toujours aujourd'hui. Oh oui tu es vicieux, tu utilises mes faiblesses, tu joues sur ce que tu savais de l'adolescente, de la jeune femme innocente que j'étais. Mais dommage pour toi, j'ai appris de mes erreurs. Vous avez été tellement nombreux à me trahir, à me renier à l'époque, que j'ai grandi de cela, maintenant je me méfie, je ne me livre plus comme j'aurais pu le faire à l'époque.

Natasha était entrain de bouillir, tellement de choses se bousculer en elle. Son esprit était totalement embuée, elle était tellement envers lui, envers tous les sentiments qu'il éveillait en elle. Il ne semblait pas comprendre l'ampleur du trouble qu'il causait en elle. Il était là à la serrer dans ses bras, comme on sert dans ses bras un enfant lorsqu'il pleure ou une jeune adolescente lorsque son cœur se fait trop gros, mais elle n'était plus cette jeune femme timide et amoureuse de Derek, elle était devenue une femme forte, et avec un passé qui la hante encore souvent et qui l'empêche d'aller de l'avant en amour, une femme cassée par la vie, en quelque sorte mais qui se bat jour après jour pour retrouver l'amour, retrouver confiance en elle et en la vie plus généralement. Natasha à son tour, n'avait plus la force de lutter, le revoir ainsi après toutes ses années était trop difficile à admettre trop difficile pour elle. Elle avait perdu tellement de choses quand elle avait du divorcer de Derek.

Je ne peux pas Andréas, c'est trop douloureux, tu me rappelles tellement ce passé si dur. Après tout ce qu'il s'est passé, rien ne pourra plus jamais être comme avant. Tu as trahis ma confiance, et cela jamais je ne pourrais l'oublier, jamais je ne pourrais te refaire totalement confiance, la confiance c'est comme un vase, quand il casse il vaut mieux le jeter que de tenter de le recoller car il gardera toujours les traces de la chute. C'est pareil pour nous, même si je fais tous les efforts du monde, je continuerai toujours à me méfier de toi.
© 2981 12289 0

Ps:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté Dim 10 Sep - 5:24



une rencontre, vraiment ?
I never meant to start a war, I just wanted you to let me in and instead of using force. I guess I should've let you in.
Tu commences réellement à atteindre tes limites, tout ça, ne rimes vraiment pas à rien. Ce n’est qu’un vulgaire procès pour l’autre en face, une discussion qui part dans tous les sens et qui n’as ni queue ni tête. Vous n’êtes que rage, rancune et révolte. Vous êtes des bombes à retardement qui explosent à cet instant précis, elle avait ses raisons de t’en vouloir et toi tu avais eu les tiennes pour faire profil bas dans cette histoire. Derek était après tout ton meilleur ami, ton seul soutient solide et la personne en qui tu avais fait le plus confiance. Qu’aurais-tu fait si tu ne l’avais plus eu dans ta vie ? Celui que tu considères comme un frère avait su te manipuler d’une manière dont même ton imagination débordante n’aurait plus prévoir. Il t’avait trahi en te mentant sans scrupules mais, il n’était pas totalement fautif puisque toi aussi tu avais participé à ce choix. Événement qui des années après te revenais en plein visage. Contrairement à ta rage qui avait exploser avec tes mots à son visage à elle.

« - Ce sont des choses que je ne t'aurais jamais confié. J'avais confiance en Danaé, mais je n'ai clairement aucune confiance en toi, tu l'as perdu il y a bien longtemps. Et je peux t'assurer que la confiance pour moi c'est comme un vase quand il est brisé vaut mieux le jeter que le recoller. Je ne t'ai pas menti, je m'appelle Natasha Lydie Kennedy. Ce n'était pas comme cela que tu m'appelais avant toi même, ta petite Lydie ? Oh oui je sais ce que cela fait de grandir dans une famille qui n'est pas la sienne, je te rappelle que c'est mon cas aussi. J'ai grandi avec des parents et une petite sœur qui n'étaient pas de ma famille biologique. Je l'ai appris quand j'avais sept ans, parce que la fille biologique de mes parents a failli mourir, parce qu'elle avait besoin d'un rein et que ses parents n'étaient pas compatibles, et pour cause ils étaient mes parents biologiques. Alors oui, je sais très bien ce que c'est de grandir dans une famille qui n'est pas la sienne. Je sais ce que cela fait d'avoir peur qu'il te rejette. J'ai eu peur de perdre ma famille aussi. Tu sais longtemps j'ai eu peur que mes parents préfèrent Zoé à moi. Encore aujourd'hui, je sais que la relation que nous entretenons elle et moi et malsaine, lorsque l'une ou l'autre va mal, elle a besoin de prévenir sa « jumelle » pour savoir si elle aussi traverse les mêmes épreuves. Tu crois que c'est normal ? Et bien maintenant, je vois ou était tes priorités à l'époque, et où elles le sont toujours aujourd'hui. Oh oui tu es vicieux, tu utilises mes faiblesses, tu joues sur ce que tu savais de l'adolescente, de la jeune femme innocente que j'étais. Mais dommage pour toi, j'ai appris de mes erreurs. Vous avez été tellement nombreux à me trahir, à me renier à l'époque, que j'ai grandi de cela, maintenant je me méfie, je ne me livre plus comme j'aurais pu le faire à l'époque. »

Tes priorités étaient et encore aujourd’hui sont ta famille, tu ne le nies pas et tu ne le feras pas parce que c’est uniquement la vérité. Tu ne rebondis même pas sur ce qu’elle dit d’un parce qu’encore une fois tu n’en peux plus de cette conversation qui n’est que reproche et rancune et de deux parce que tu ne sais pas quoi répondre. Qu’est-ce que tu pourrais répondre d’assez judicieux à tout ça ? Oui elle t’avait dit que son deuxième prénom était Lydie hors, c’était il y a tellement longtemps que tu ne t’en souvenais même plus. En plus de ça tu avais tellement de fans te contactant par mail que tu ne faisais même plus attention aux prénoms. Vous aviez les mêmes craintes familiales c’est un fait, vous pouviez comprendre mieux que personne les peurs de l’autre mais, même si elle te comprenait ce n’est pas autant qu’elle comprenait ton positionnement. Au final après le câlin voler que tu lui as pris, tu pensais que la situation allait se calmer mais, douce erreur.

« - Je ne peux pas Andréas, c'est trop douloureux, tu me rappelles tellement ce passé si dur. Après tout ce qu'il s'est passé, rien ne pourra plus jamais être comme avant. Tu as trahis ma confiance, et cela jamais je ne pourrais l'oublier, jamais je ne pourrais te refaire totalement confiance, la confiance c'est comme un vase, quand il casse il vaut mieux le jeter que de tenter de le recoller car il gardera toujours les traces de la chute. C'est pareil pour nous, même si je fais tous les efforts du monde, je continuerai toujours à me méfier de toi. »

Tes épaules s’affaissent comme si un lourd poids venait se poser sur celle-ci, tu gardes tes iris fixé sur le sol, tes mains se levant pour prendre ta tête penchée en avant entre tes mains. Que tu secoues légèrement, ça ressemblait à un mauvais rêve et pourtant ce n’était que la réalité. Le retour des choses, les conséquences de tes erreurs de jadis. Le retour du bâton en somme. Et ça, tu ne pouvais être qu’impuissant face à ce genre de chose, tout ce que tu pouvais dire, faire, n’arrangeait rien. Au contraire, ça sembler enfoncer plus la chose. Relevant ta tête en direction de la blonde, tu passes un doigt nerveux dans ton col avant de prendre la parole.

« - Ah oui ? La confiance est comme un vase qu’il vaut mieux jeter ? Natasha tu es psychologue et je suis psychothérapeute. C’est ce que nous faisons dans notre travail, nous récupérons des personnes brisées que nous aidons à reconstruire. Il y aura toujours des fissures mais, la porcelaine se renforce. Déclares-tu, en ne cachant pas ta peine avant de te relever, Néanmoins je comprends… Et j’accepte ta décision. Comme promis, je vais partir, je ne reviendrai plus dans ta vie. Encore une fois je m’excuse pour tout ce que j’ai fait malgré que ça ne suffira pas. Je te souhaite tout le bonheur du monde et j’espère sincèrement que tu trouveras la paix. »

Pendant de longues minutes tu observes la blonde en face de toi puis sans un mot de plus tu te penches vers elle lentement, tout doucement pour déposer un baiser sur son front. Comme pour signer vos adieux, la véritable fin à toute cette histoire. À ce passé douloureux qui vous lies et qui semble la bloquer dans l’avancement de sa vie, c’est ce que tu as compris durant ce laps de temps où elle s’est calmée. Bien qu’elle fût importante pour toi et que sous la forme de Lydie elle l’était devenue d’une certaine manière, tu ne pouvais pas sans cesse lui rappeler ce qu’elle souhaitait oublier. Tu dois la laisser partir, la libérer. Un dernier regard, tu prends le chemin, retroussant le chemin que tu as pris pour venir la rejoindre. Tu pars, tu la laisses, tu disparais de sa vie. La boule au ventre et une larme unique pointant son arrivée dans le coin de ta paupière. Mais, ça n’a pas d’importance. Encore une fois tu as tout gâché. Bravo, Andréas.

SUJET TERMINE.

egotrip


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti Empty
MessageSujet ☆ Re: Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti   
le sujet à été posté

Revenir en haut Aller en bas
 
Une rencontre, vraiment ? feat Andréas M. Visconti
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dernière lecture en date feat Andréas M. Visconti
» ✘ Andréas & Keira
» Andréas M. Visconti ◈ Nicolas Simoes
» Do you want to be afraid ? FEAT ANDREAS
» (Event fête foraine ) - Quand je m'énerve je parle seule feat feat Jade C. Hollyester

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Destiny is All :: Hors jeux :: It's over now :: Saison deux :: Scènes-
Sauter vers: