[TERMINE] I will catch you if you fall || Andrew & Clément

Andrew & Clément

Début Novembre, Début de soirée

Clément était inquiet, au vu des messages que son ami Andrew lui avait envoyer. Et il n’était pas chez lui en les ayants reçu. Il était au travail, mais à vrai dire c’était la pause chez les patrouilles, car aucun n’appel n’avait été émit. Alors bien évidement en recevant ces messages, vue l’ami qu’il était il souhaitait passer pour voir si tout allait bien, comprendre et pouvoir éviter qu’il fasse une connerie, car rien ne lui rassurait sur ce qu’il venait de lire. Heureusement il était seul dans sa voiture, son coéquipier d’attribuer avait dû le quitter pour un moment.

Prenant la direction d’où habitait Andrew, il se pressait à s’y rendre, utilisant son pouvoir de policier pas pour enfreindre la loi, mais parce qu’il s’inquiétait terriblement. Lui même avait des soucis, mais il ne réagirait jamais ainsi, même s’il pouvait compter sur ses proches. Seulement Andrew avait besoin de lui, il le savait, et dans ses cas là il se devait d’intervenir. Ce n’était pas réellement la première, bien que l’autre fois son meilleur ami s’était directement rendu à sa porte.

Enfin arriver, il garait la voiture de police non loin et sortie de celle-ci rapidement, son portable en main. De ce qu’il comprenait il y avait un soucis… Entre lui et le prince ? Une rupture ? C’est ce qu’il pouvait lire, mais Andrew avait bu et beaucoup au vu de son écriture, Clément redoutait un peu l’état dans lequel il allait le trouver.

Il n’eut même pas le temps de sonner à l’interphone, qu’une personne sortit de l’immeuble ce qui lui permis de se faufiler à l’intérieur. Pas le temps d’attendre l’ascenseur, il montait directement les étages par les escaliers pour s’y rendre. Enfin dans le couloir de l’étage où habitait Andrew, il se rendit à son numéro de porte qu’il connaissait par coeur.

Le brun était bien en avis de policier, sa radio sur son épaule toujours allumé pour entendre un éventuel appel de la centrale, mais il espérait que ca n’arrive pas de sitôt. Devant la porte donc, il se mit à frapper deux fois… Attendant rien, alors il sonnait une fois et frappait encore. Mais rien, il continuait et cette fois ci se mit à parler haut et fort.

« Andrew ! C’est Clément ! Ouvre, la porte ! Je sais que tu es là ! »

Il était bien capable de la défoncer s’il n’ouvrait pas, et il ne paierait aucunement les réparations. Mais là n’était pas le sujet, il frappait de nouveau tout en continuant à prononcer le prénom de son ami. L’inquiétude de Clément était grandissante, il ne savait pas ce qu’il se passait et surtout ce que Andrew pouvait faire… Dans ce genre de moment tout est possible, entre l’alcool, le chagrin qu’il y avait surement... c’était ca qui était le plus alarmant.

« Andrew je compte jusqu’à trois et je défonces ta porte après ! »

Au moins il le mettait en garde… Mais il n’aurait pas le choix, il pouvait appeler les pompiers mais c’était une perte de temps.

e&a

@Andrew O'Connel

J’étais mal. Pourquoi j’avais quitté Raph ? Pourquoi j’étais tombé amoureux ? Non mais et pourquoi ça faisait si mal ? Je repris une gorgée de ma bière installé sur mon canapé. Non mais la vie de couple ça craignait ! Merde ! Suffit de regarde Enzo avec Victoria… Victoria… Elle m’avait prévenue que ça ferais mal. Et bah oui ça fait mal ! Merde j’avais renversé ma bière… Enfin une partie. En même temps j’avais fait un geste en accord avec mes pensées et paf s’était partit. Donc Enzo et Victoria et puis Clément ! Ah ouai Clément ! Mon canard en sucre !!! Fallait que je lui écrire ma déduction : on s’entend bien parce qu’on a une vie de merde. La réponse vint alors que je vidais ma bière.

Est-ce que j’étais bourré ? Je lançais un regard aux cinq bières finies et à la sixième que j’avais en moi. Ouai peut-être. En tout cas les princes n’épousent pas les domestiques et j’aurais dû me le rappeler plus tôt. Que du vrai dans les dessins animés au final. Mais à la fin il retrouve sa princesse donc y a moyen que je retro… Non. Non non non non Andrew tu ne retournes pas avec le prince. En plus il va me flinguer si je reviens ! Enfin flinguer il ne sait pas se servir d’une arme je pourrais facilement le désarmer. Hm ça pourrait tourner en sale ça. Secouant la tête je me repris. Peut-être que chanter la sérénade sous sa fenêtre il voudra bien de moi à nouveau ? Je voulais un câliiiiin ! C’est trop demandé un putain de câlin ? Ah bah Clément vient il pourra me faire un câlin mon petit canard en sucre. Il pourrait aussi ramener de quoi boire. Ouai boire c’était une bonne idée. En plus la bouteille de Rhum à moitié vide je la trouvais plus. Donc après ma bière, y aura plus rien.

Pas bouger. Ben non je n’allais pas bouger de chez moi j’avais nulle part où aller ! Attendre Canard en sucre ici. Je me demandais si ne « pas bouger » était pensé au sens littéraire. Genre pas bougé du tout. Un… gorgée de bière. Deux… je me levais du canapé. Trois…

« SOLEIL ! »

J’écartais les bras et bougeais plus. Au début ça allait mais après un instant mes bras devenaient lourds. Chaud de pas bouger. Bon… Un, deux trois…

« LUNE ! »

Tadaaaa je bougeais ! Mais mon canard n’allait pas être content. Avançant d’un pas alors que la pièce tournait un peu, je me dirigeais vers la salle de bain, fallait les évacuer les cinq bières et demi. Et le rhum. Ahhhh le rhum. Il est où le rhum ?! Je parie que Jack Sparrow l’avait bu. Merde il n’est pas capable de trouver son propre Rhum alors il m’a chopé le mien. De retour au salon j’allais m’asseoir quand on toqua à la porte. Merde, fallait pas bouger. Arrêtant alors de bouger je ne bougeais plus. Mais comment il voulait que j’ouvre la porte je ne pouvais pas bouger… Bon j’avais été pissé quand même mais ça ne compte pas ça. Je réfléchissais à une solution mais la voix de Clément me sortit de mes pensées. Oh oh oh on ne défonce pas la porte… Elle est belle la porte il ne peut pas la défoncer. Du coup je bougeais.

« Bah bravo j’ai perdu ! »

Avançant jusqu’à la porte. Oh les jolis murs aussi. Je ne savais pas que j’avais des murs aussi beiges. Une fois à la porte je tournais la clinche mais la porte ne voulait pas s’ouvrir. Poussant plus fort je fronçais les sourcils. Pourquoi ça ne s’ouvre pas. Non mais c’est fini le jeu j’avais perdu c’était bon allait arrêter les conneries maintenant et bouger. Mauvaise gagnante qu’étais la porte. Alors que j’allais repousser plus fort je voulu prendre de l’élan avec mon bras tirant dessus pour le ramener contre moi. Oh ça s’ouvre… Ah bah oui fallait tirer. Je regardais la porte émerveillée avant de relever le regard sur Clément. S’était quand même sexy les uniformes de flics ! Raph devrait en porter touuus les jours ! Mais ouai non pas quand j’étais pas la… Souriant grandement du coup je m’adossais avec mon épaule contre le chambranle de la porte.

« Salut toi ! »

Andrew & Clément

Début Novembre, Début de soirée

Clément avait tendu l’oreille entre temps pour voir s’il entendait quelque chose et en effet c’était le cas, une voix se faisait entendre. Celle d’Andrew il n’y avait pas de doute, alors il ne comprenait pas pourquoi il ne venait pas l’ouvrir. A moins qu’il était vraiment saoul au point de ne pas tenir sur ses pieds. Clément se pinçait les lèvres, c’était bien sa veine, que ca lui arrive maintenant en plein service. Oh, Andrew lui revaudrait ca. Il était toujours présent quand ses amis avait besoin de lui, mais c’était parfois assez compliqué, il faisait de son mieux… Mais en ce moment il n’avait pas réellement besoin de ca.

Patientant, menacant au final Andrew de défoncer la porte au bout de trois s’il ne l’ouvrait pas.. Après quelques instantsClément reculait d’un pas surpris, car la porte fit un drôle de bruit. Quelqu’un semblait forcer dessus. Fronçant les sourcils, Clément allait parler, mais au final la porte d’entrée daignait enfin s’ouvrir. Clément posait finalement ses yeux sur son meilleur ami qui montrait enfin la pointe de son nez.

Mais il fut d’autant plus surpris quand son ami se montrait tout souriant, s’appuyant contre le chambranle de la porte… et ce qu’il lui sorti. Il était sérieux ? Sérieusement ?! Clément fronçait les sourcils de plus belle, et faisant les deux pas qui le séparait d’Andrew, il vint poser ses deux mains à plat sur le torse de son ami et le poussait doucement à l’intérieur de l’appartement.

« Tu es sérieux Andrew ?! Sérieusement ?! »

Entrant par la même occasion, Clément testait ainsi l’équilibre d’Andrew en le poussant doucement. Il n’était pas non plus idiot au point de lui faire mal ou le mettre à terre, mais quand même Andrew ne tenait pas réellement sur ses pieds et Clément l’attrapait à l’avant bras.

« Qu’est ce que tu fous ? »

En tout cas à regarder son ami, il était vraiment ivre. De par l’odeur qu’il dégageait, ses pupilles complétement exploser, et les signes avant coureur ? Bordel, que s’était-il passé pour qu’il en arrive à ce point. Clément fermait la porte d’entrée d’une main, avant de reposer son intention sur son ami.

« Tu as bu combien de verres ? »

Lâchant Andrew, Clément s’avançait aussitôt dans la pièce principal de l’appartement du blond, le regard du brun passait au crible se dernier pour retrouver les coupables qui avait rendu son ami ainsi. Les cadavres des bouteilles ne mit pas longtemps à être trouver, après un rapide compte, cela semblait critique… Clément arquait un sourcil et passait sa main sur sa nuque en se retournant vers Andrew.

« Tu m’expliques s’il te plaît ?! Je suis en service, alors dépêche toi. »

Clément le pressait, pour son bien, mais aussi pour le sien. Il allait gérer la situation c’était certains mais il voulait savoir ce qu’il en était et s’il devait aussi dégriser Andrew, enfin ca c’était à voir à quel point l’alcool qu’il avait ingérer le rendait… Heureux… ou idiot.

e&a

@Andrew O'Connel

J’avais réussi à ouvrir la porte et du coup je me trouvais face à mon canard en sucre. Mon beau canard en sucre. Ouai… Mon canard en sucre ! Et j’étais son poussin ! Moi et personne d’autre. Sauf que le canard en sucre il n’avait pas l’air content. Du tout du tout du tout ! Je ne captais pas direct mais au final mon pote posait ses mains sur mon torse.

« Hé, propriété privée ! Comme tes fesses ! »

Trop fière de ma vanne je souriais grandement alors que je me faisais entrainer dans mon appart. Sauf que marcher à reculons c’est dure. Je me demandais pourquoi d’ailleurs quand on marchait à reculons on ne faisait pas tout à reculons … Genre respirer, parler, penser… Naturellement je suis perdu dans mes pensées et perds l’équilibre. En même temps les murs c’est jolis mais perturbant quand il vous dépasse dans le mauvais sens. Alors que mon copain de toujours me rattrapait je retrouvais le sourire et avançais vers lui.

« Un câlin ! »

Voilà ce qui semblait être un bon plan. Un câlin. Alors que j’allais faire un pas vers lui il retournait vers la porte pour aller la fermer. Non mais celle-là, elle avait toute l’attention ce soir. Pas gentil ça ! Croisant les bras je regardais alors mon ai et la porte d’un regard boudeur, vraiment blessé pour le coup. Moi je voulais un câlin. Et c’était mon canard, pas celui de l’autre contre plaquée là ! Combien de verres j’avais bu ? Bah aucun j’avais bu à la bouteille ! AU final il repassa devant moi et je tentais à nouveau de tendre les bras pour avoir mon câlin mais il passa si vite devant moi… Je refermais littéralement mes bras dans du vide.

Mais c’était quoi son problème bordel ! Je voulais juste un putain de câlin c’était trop demandé apparemment ! En tout cas le canard il n’était pas le seul à savoir se fâcher. Le toisant méchamment je me détournais alors et … oh elle était la bouteille de Rhum ! Je m’avançais alors vers cette coquine encore à moitié pleine. Bien la seule coquine avec qui je finirais bien une soirée !

« Etant donné que tous les coquins ne sont pas d’humeurs… »

Je recommençais à finir ma pensée à voix haute mais sincèrement je m’en foutais. Si j’avais bu c’est qu’il y avait bien une raison merde ! Pas de boulot, pas de Raphaël, pas d’argent, plus de Raphaël, pas de pizza, plus jamais de Raphaël… Je n’arrivais même pas à atteindre la bouteille que je m’adossais au mur avant, reniflant de manière peu élégante et en murmurant :

« Plus de Raphaël… »

Déglutissant je lançais alors un regard en biais à mon ami alors que j’avais les larmes aux yeux. Si j’avais bu c’est qu’il y avait une raison. C’est que je voulais juste oublier ses putains de messages, ses mots… Et cette sensation magistrale d’avoir perdu quelque chose d’important.

Andrew & Clément

Début Novembre, Début de soirée

Bien évidemment que rien ne faisait rire Clément, il avait reçu des messages plus qu’inquiétant quand même de la part de son ami et il voyait bien à présent qu’il était ivre et délirait un peu. Alors qu’il affirmait que son torse était une propriété privée, Clément l’avait regardé en levant les yeux au ciel. Ce n’était clairement pas le moment de rigoler, ou de jouer, mais bon… Andrew avait l’alcool heureux et ca il le savait bien, le tout était pas non plus de le contrarier, mais malheureusement Clément n’avait pas réellement de temps pour ca.

Quand Andrew quémandait un câlin, déjà Clément avait été surpris sur l’instant, et avait esquiver la chose. Non, il ne fallait pas rentrer dans ce jeu, au final il esquivait ensuite un autre câlin. Andrew la guimauve, Andrew le bisounours, Andrew l’homme joyeux. A présent, Clément était en train de regarder les cadavres des bouteilles… Bon il avait été à l’essentiel à boire directement dans ces dernières, ce qui semblait être vraiment grave comme situation.

Clément vit Andrew par la suite marcher vers la bouteille de Rhum, le brun le regardait faire, alors qu’il parlait à voix haute. Que racontait-il ? Finalement à son grand soulagement, le blond abandonnait la bouteille… Clément s’approchait et saisit la bouteille de Rhum. Ca s’était terminé ! Il allait donc la ranger dans le placard à alcool d’Andrew, Clément connaissait les lieux, en même temps il passait souvent du temps ici. Puis en entendant renifler son ami, Clément se figeait et tournait la tête vers lui, avant qu’il enchaîne.

‘’Plus de Raphaël...’’ et le voir avec les larmes aux yeux… Ah non, il ne fallait pas pleurer ! Clément s’approchait aussitôt d’Andrew et le prit doucement par le bras pour le guider jusqu’au canapé.

« Qu’est ce que tu racontes… Bien sûr que si y’a Raphaël… et je suis sur qu’il ne voudrait pas te voir dans un tel état ! »

Bien évidemment Clément faisait à peine le rapprochement, même s’il se disait que Andrew pouvait avoir rompu avec le prince… ou plutôt l’inverse au final.

« Assis toi… et raconte moi ce qu’il s’est passé… Tu as bu comme un trou ‘Drew ! »

Clément le réprimandait quand même, en même temps boire de la sorte était dangereux. Il pouvait arriver quelque chose de grave, comme un accident, qu’il passe à l’acte vu comment il était chagriné, ou alors un coma éthylique… Quel bordel. Alors que Clément faisait asseoir Andrew sur le canapé, sa radio relié au central se mit en route, une voix d’homme parlait, indiquant une patrouille de police en proie à un tir dans une ruelle de Londres, à l’extérieur du centre plus vers l’ouest. Mais il y avait déjà des renforts sur place à priori, donc Clément n’était pas spécialement réquisitionner pour…

« Racontes moi et on ira te faire prendre une douche ! »

e&a

@Andrew O'Connel

Non mais je jure je la voulais cette bouteille de Rhum. Mais avant de l’avoir atteint je m’étais souvenu. Souvenu pourquoi j’avais sifflé six bières. Siffle, siffle petit serpent… Non même cette comptine ne me faisait plus rire. Fini le sourire plus qu’heureux, fini la blague. Même si j’avais l’alcool joyeux, il m’en aurait fallu plus pour me rendre le sourire après aujourd’hui. Du moins de façon permanente. Alors que j’étais affalé contre le mur Clément rangea la bouteille. Pourquoi… Je voulais sourire. L’alcool ça aide. Non ? Non… Non ça n’aidait pas. Ca mettait dans un brouillard. Un brouillard opaque mais qui se dissipait petit à petit. Ou comme dans mon cas de manière accélérée.

« Plus de Raphaël. »

Les larmes me montaient alors que je repensais à tous ces messages échangés. Je voulais juste bien faire, je voulais juste arrêter cette sensation d’être coincé, je croyais juste qu’en le laissant partir ça allait aller mieux… Je croyais tellement de choses. Clément me guida jusqu’au canapé. Un câlin finalement ? Je me laissais tomber mollement sur mon canapé, tête baissé. Non il n’y avait plus de Raphaël. J’eu un tic nerveux au niveau de la lèvre, souriant malgré moi au surnom de mon ami, avant que tout retombe. Plus de Raphaël… Je sursautais doucement alors que sa radio se mit en marche. Je regardais alors le petit objet noir fixé à son uniforme. Plus de travail… Relevant alors le regard vers Cément je le regardais un instant dans les yeux avant de me laisser aller doucement contre son épaule. J’avais envie de vomir et l’alcool n’y était pour rien.

« J’ai quitté Raphaël… Enfin vu les messages il m’a quitté aussi… Y a plus de Raphaël… Y a plus de prince, ni de palais… J’ai quitté le palais… Fini le boulot de sauveur de la royauté. Fini… »

Fini pour de bon. Une larme coula sur ma joue. Dans ma tête j’eu l’écho du souvenir de Raphaël. J’avais adoré le faire rire, j’avais adoré entretenir son insouciance. Jamais prudent il voulait juste vivre, s’amuser. Et puis après tout c’était moi qui devais m’occuper du côté sécurité de la chose. Je m’étais laissé porter par son insouciance. Je m’étais laissé berner par ses sourires, ses baisers et ses caresses. Il avait su me faire croire à ‘nous’… Mais j’avais fini par ouvrir les yeux : il n’y aura jamais de nous ! Jamais. On ne venait pas du même monde, il était prince il avait des obligations. Et moi j’avais délaissé les miennes depuis bien trop longtemps pour faire marche arrière. J’avais rompu ma promesse de protéger la famille, j’avais failli à mon rôle. J’avais abandonné mon rôle. Je m’étais envolé vers une destination, suivant un chemin tout tracé, et tel Icare je m’étais brulé les ailes en volant trop près du soleil. Et Tel Icare, je chutais en direction de la mer. Est-ce que tel Icare je me noierais ? Seul le futur nous le dira. En tout cas pour l’instant Clément était là et ça faisait du bien de pas être seul.

« Ça fait mal… »

Je n’avais prononcé ma remarque qu’à demi voix. Mais ça faisait mal oui. Une autre larme coula. Peut-être que mon père avait tort, peut être que je n’étais pas né pour être un homme fort… Du moins je n’avais pas l’impression de l’être.

Andrew & Clément

Début Novembre, Début de soirée

Voir Andrew pleurer ? Non jamais. Bien évidemment que Clément l’avait déjà vu dans un tel état, en dix ans quand même. Même récemment, et il detestait cela. Andrew était très expressif vis à vis de ces émotions, tout le contraire du brun. C’était donc toujours délicat à gérer en soit, mais il le fallait c’était son ami et c’était le plus important. Clément voyait bien en tout cas que cela n’était pas un jeu, Andrew était au plus mal et à priori Raphaël et lui ce n’était plus au beau fixe. Alors Clément avait agis pour amener Andrew au canapé pour être mieux installé et voir déjà comment la situation pouvait être gérer.

Bien vite Andrew mis sa tête contre l’épaule du brun, bon il était clair qu’il avait besoin d’attention particulière et finalement son ami se mit à parler, avec plus de mots, de phrases complète et donc… Les choses étaient tels qu’ils les avaient compris tout de même. Raphaël et lui c’était finis et de plus il avait perdu son boulot, ou démissionner ? Bonne question. Clément prit la main de son ami dans la sienne et la serrait doucement.

« Hé mec… pourquoi vous vous êtes quittés ? … Je peux comprendre pour le boulot, mais tu as démissionner ? Andrew… Je suis désolé. »

C’était clairement une situation dans laquelle personne ne voulait se retrouver. Clément réfléchissait à quoi faire, pour lui c’était clair que déjà Andrew devait aller sous la douche, car il puait l’alcool et ca allait le booster, le faire enlever cet état de brouillard et de tristesse encore plus amplifier. Puis son ami insistait sur le fait que ca faisait mal… Clément le regardait et le vit pleurer. Il avait envie de le prendre dans ses bras. Pas parce qu’il avait pitié ou qu’Andrew était faible, mais le voir ainsi faisait du mal à Clément.

Finalement Clément posait ses deux mains à plats sur les joues d’Andrew, et le regardait dans les yeux. Il pouvait aller mal, c’était normal, mais hors de question d’en pleurer.

« Andrew ne pleure pas ok ? Il ne te mérite pas ! S’il a rompu, si ca c’est passé c’est que tu mérites mieux. Qu’importes si c’est un prince, il y en a des tas… Je sais que c’est pas forcément ce que tu veux entendre, je sais que tu aimes Raphaël… Mais mec… Ne te laisse pas aller, et démolir par lui. Tu n’aurais pas du démissionner… Ce poste tu l’adores. Ce poste c’est toute ta vie. »

Clément essayait de le secouer, de plus comme il était saoul, peut être que ca passerait par une oreille et en ressortirait par l’autre, mais au moins il pouvait l’écouter. Clément avait plonger les yeux dans celui de son ami, tel un coach qui poussait son meilleur joueur à tout donner. Puis il le lachait et le brun se levait.

« Allez viens, tu vas te doucher… Mec tu pues l’alcool à mort. »

Clément avait dit ca d'une manière à essayer de faire rire Andrew, puis il lui prit le bras d’Andrew pour l’aider à se relever, même s’il ne voulait il irait à la douche. Bien évidemment le brun n’allait pas le mettre tout nu, soit il lui retirait un minimum de vêtement, soit il irait tout habillé. Le brun le trainait donc vers sa salle de bain, heureusement qu’il connaissait l’endroit par coeur.

« Ca va te faire déjà un peu de bien une douche… pour avoir les idées claires et on parlera ensuite... »

e&a

@Andrew O'Connel

J’étais mal. Très mal. Je voulais de l’attention, je voulais qu’on me couve. J’eu le souvenir de ma mère me serrant fort contre elle alors que je m’étais coupé le doigt à la hache. La douleur n’était pas comparable mais bordel je voulais être chouchouté ! Je n’étais pas une chochotte ! J’étais juste … Un mec attachant, collant et super méga câlin. J’essayais de lui expliquer. Lui expliquer mon mal être. Et les mots venaient étonnamment. Je hochais simplement à sa question. Ouai j’avais démissionné. Fini le travail. Bizarrement ça me fit penser à un chanteur français excentrique qui avait chanté un truc avec le boulot, les divorces la démission – et la danse. Tududududu… Ouai voilà j’avais retrouvé l’air. Y aura moyen de retrouver la chanson si jamais ! En tout cas j’étais contre l’épaule de Clément, m’étant laissé aller un peu. Mais je ne restais pas bien longtemps comme ça.

Posant ses deux mains sur mes joues il me fixa dans les yeux et me fis le speech de l’année. Non sérieusement ça me fis du bien. Il ne me méritait pas… Peut-être que Clément avait raison. Maintenant Clément me connaissait depuis dix ans presque, il devait avoir raison. Peut-être que je n’étais pas le bon pour le prince, et qu’ne retour il n’était pas le bon pour moi… Au fond on était peut-être trop pareil. J’avais besoin qu’on me chouchoute énormément et lui avait besoin d’attention. Sauf que du coup j’avais mis mes besoin de côté gardant une partie de mon rôle de garde du corps super fort et … Ouah le mal de crane… Putain ! Fallait pas philosopher après six bières et une demi-bouteille de whisky ! Par contre pour le boulot je déglutis simplement. J’adorais oui … mais je n’aurais pas su rester si proche.

« Je pouvais plus… »

A nouveau mes mots n’avaient été murmuré qu’à mis voix. Ca ouai ça allait faire mal aussi, surtout que les factures sa se paye pas tout seul… oh arrête de penser Andrew, arrête de penser ! Je captais alors le mouvement de mon amis de se rapprocher, mais trop embrumé je ne réagis pas. Merde… merde… Pitié Clem m’embrasse pas, pitié m’embrasse pas ! Ma vie était déjà un assez grand merdier en rajoutes pas une couche… Me détendant lorsqu’il se retirait finalement je fermais les yeux un instant reprenant mon souffle. Pour le coup fini les larmes. J’eu même un sursaut de rire de soulagement alors qu’il me disait que je puais l’alcool. Prenant mon bras il m’aidait à me lever et heureusement car les murs partirent un peu en couille à ce moment-là, se mettant à bouger. Me laissant totalement aller contre Clément je prenais appuis sur lui. Putain quoi. La douche… Ouais la douche. Pas perdre l’objectif de vue.

Une fois dans la salle de bain je ne pris même pas la peine de me déshabiller. Et alors que Clément cherchais je ne sais pas quoi ‘entrais tout habillé dans la cabine sans prévenir et tournais le premier bouton qui me venais à la portée.

« OH LA VACHE BORDEL ! »

Eau froide, eau froide, eau froide, eau froide, eau froide, eau froide, eau froide, eau tiède, eau tiède, eau tiède, eau chaude, eau chaude. Relaxation. Je lâchais ma lèvre que j’avais mordue pour ne pas continuer à crier, sans pour autant me faire saigner. Respiration profonde. Putain j’étais réveillé là. Et … Il valait peut être mieux pas. Passant mes mains sur mon visage je restais sou le jet, levant finalement légèrement la tête les yeux fermés. Mes larmes se mêlaient à l’eau de la douche. J’avais plus de boulot. J’avais rompu de manière violente. J’avais merdé sur toute la ligne. Mon père allait me décapiter. J’allais me retrouver à la rue. J’allais galérer à trouver un autre emploi. J’allais devoir suivre la vie de Raph aux infos, de loin comme un étranger, si jamais j’avais accès aux infos… Ok, calme je respire… crise de panique en vue, je répète crise de panique en vie. Oh non non non non non ! Inspire expire. Et essaye de te noyer pour oublier.

Andrew & Clément

Début Novembre, Début de soirée

Clément essayait de bien tenir sur ses deux pieds, car Andrew se laissait aller contre lui et il n’était pas non plus tout léger ce petit. Le brun le retenait donc son ami, sinon ils auraient finis tout les deux par terre. Marchant jusqu’à la salle de bain, ce fut au final assez simple. Clément allumait la lumière, puis lâchait Andrew, pour aller prendre une serviette pour son ami, mais il fallait pas compter sur le fait que ‘Drew reste sage, non, car quelques secondes après Clément entendu l’eau de la douche couler.

Surpris, il se retournait en faisant un tour sur lui même et ouvrit grand les yeux en voyant son meilleur ami sous la paume de douche, habillé et se faire mouiller par les jets d’eau qui en sortait. Pas possible Andrew… il aurait pu au moins retirer ses chaussettes et son haut. Mais c’était sans compter que son ami s’écrie au vue de la surprise au contact de l’eau. Clément levait les yeux au ciel, la serviette en main.

« Règle la température ! Tu vas te brûler ! »

Se pinçant les lèvres, le brun s’adossait contre le mur d’en face, et laissait Andrew prendre cette douche pour atténuer les effets de l’alcool. Puis Clément, posait la serviette sur le bord de l’évier. Il n’allait pas non plus rester là, à le regarder. Il allait vers la sortie.

« Bon finis… Je vais aller te préparer un truc à boire… Non, pas de l’alcool ! »

Clément sortie de la salle de bain, laissant de l’intimité et un moment à son ami, il en avait surement besoin et il ne risquait pas grand-chose. Le brun se rendit jusqu’à la cuisine, et fouillait dans quelques placards, avant de trouver ce qu’il désirait. Clément se mit donc à préparer une mixture, comestible et chaude pour Andrew. Ca lui éviterait les désagréments de la gueule de bois et l’aiderait à se détendre c’était certains. Clément tenait ca de Lily, une bonne recette de sa grand-mère qui avait bien servit plus d’une fois. Pas que le brun était un grand consommateur d’alcool, et avait déjà finis très ivres plusieurs fois… Mais ca lui était arrivé deux fois en tout.

Le brun avait finis et mit le verre sur le comptoir, regardant l’heure sur sa montre, il trouvait que son ami prenait bien son temps. De plus sa radio se rallumait de nouveau, Clément répondit en disant qu’il irait faire un tour dans le quartier où on demandait un agent. Retournant vers la salle de bain et toquait à la porte.

« Andrew ! Tout vas bien ? J’ai reçu un appel de la radio… je vais devoir bientôt y aller. Je t’ai préparer un truc chaud à boire, c’est sur le comptoir ! »

Clément n’était pas très rassuré de partir maintenant, mais peut être qu’il reviendrait après pour être sur. Seulement, il était en service, c’était compliqué, il ne pouvait pas laisser son devoir de côté pour s’occuper de son ami, car les habitants de Londres avait aussi besoin de lui. Clément attendait donc qu’Andrew daigne à sortir de la salle de bain, il se mit sur le côté et croisait les bras.

e&a

@Andrew O'Connel

L’eau froide du jet était arrivée si soudainement que je n’avais pas pu empêcher mon cri. J’avais du coup tourner le bouton de la température au maximum du côté chaud. J’entendais à peine la voix de Clément alors que l’eau se fracassait contre moi et que je me réveillais assez violemment de mon état inconscient. J’ouvris les yeux et tournais la tête vers lui alors qu’il allait me préparer un truc à boire. Il voulait me faire boire maintenant ? Ah, non. Dommage. Je refermais alors les yeux et ce ne fut pas le bon geste à faire. La crise de panique s’annonça assez rapidement. En retrouvant mes esprits je me rappelais aussi, assez clairement, de la manière qu’on avait eu de rompre avec Raph. Raph… je ne devrais plus l’appeler comme ça. Oh putain. Je ne devais plus l’appeler tout court. Et j’avais plus de boulot, donc plus de fric. Oh merde. Me mordant à nouveau la lèvre j’essayais de contrôler ma respiration. Je me laissais aller, le front en premier, contre le mur essayant de me tenir à ce dernier pour ne pas flancher. Putain mais j’allais devenir quoi ?!

Je finis par couper l’eau ayant l’impression d’étouffer. Je restais un instant à respirer profondément dans cette salle de bain bien silencieuse, entendant juste au loin Clément faire son affaire. Putain mais mon appart… Ma vie entière était foutue. Et le pire c’est que tout ce à quoi je pouvais penser était les mots trash que m’avait sorti Raphaël. Il avait été si dure… Mais je l’avais mérité. Au final je sortis de la cabine et enroulais une grande serviette autour de moi, me séchant lentement, l’esprit ailleurs. Alors que j’avais enfuis le visage dans une seconde serviette je le relevais quand j’entendais la vois de Clément. J’enfilais un boxer et mon t-shirt de pyjama avant de sortir finalement ? Je n’avais pas répondu à mon ami qui m’attendait les bras croisés. J’évitais son regard, essayant de cacher mes yeux rougis, me frottant le bras droit de ma main gauche.

« Merci d’être venu. Je … Je vais aller prendre ton remède et aller me coucher je crois. »

J’avais envie de hurler qu’il reste mais … Je savais qu’il devait partir et je respectais ça. Mon état alcoolique s’était un peu régulé quand même, assez pour me dire qu’il devait y aller et ne pas m’accrocher à lui de manière ridicule et faire une vanne sur le fait qu’il devait rester. Et puis j’étais las d’un coup aussi. Envolée l’euphorie de plus tôt, envolé l’envie de faire des conneries sans s’en rendre compte. La conscience revenait petit à petit mais de manière sure. Et pourtant je n’arrivais pas à bouger de ma place. Relevant mon regard vers Clément finalement je le regardais finalement.

« Tu… ça ne t’ennuierais pas de repasser éventuellement ? Je ne me sens pas trop bien et … J’ai pas envie de faire une connerie. »

Là c’était vrai en partie. Je ne voulais pas faire de conneries, mais je n’avais pas non plus envie de rester seul entièrement. Je ne savais pas de quoi serait faits les prochains jours, mais je savais que personne n’aurais le temps – ce que je comprenais. Mais du coup, je ne pouvais pas me dire que c’était mal de vouloir gratter des miettes.

Andrew & Clément

Début Novembre, Début de soirée

Clément avait croisé les bras et attendait avec grande impatiente et sagement qu’Andrew daigne répondre. Il regrettait déjà de l’avoir laisser seul dans cette salle de bain, mais Andrew avait quand même besoin d’intimité et de s’exprimer. La douche aidait bien… Alors Clément ne pouvait qu’attendre que son ami sorte de la salle d’eau et il ne partirait pas tant qu’il n’était pas sûr qu’Andrew pouvait rester seul… Jusqu’à ce qu’il revienne du moins, car oui, il n’allait aucunement partir et ne pas revenir. Surtout en sachant l’état dans lequel se trouvait Andrew.

Soulagé, la porte de la salle d’eau finit par s’ouvrir et son ami en sorti. Clément le regardait, mais lui fuyait son regard. Clément se pinçait les lèvres doucement, il n’aimait pas du tout le voir ainsi, et franchement la cause étant l’amour, ca donnait envie de haïr ce sentiment profond… Ca faisait mal d’aimer, ca faisait mal d’être rejeté, ca faisait mal de souffrir à cause de l’amour, ca faisait mal de voir ces sentiments être brisé et malmené et ca, il pouvait le comprendre.

« Oui, tu as besoin de te poser… Tu trouveras surement le sommeil. Par contre, je ne te garantis pas que tu vas aimer ce que je t’ai préparer, mais essais de le boire jusqu’au bout… Sans vomir. »

Clément était assez sérieux, mais il préférait prévenir son meilleur ami, ca éviterait une désagréable surprise. Attendant, le brun n’était pas décidé non plus à bouger sans être certains qu’il pouvait quitter l’appartement d’Andrew en ayant sa conscience légèrement tranquille… Rien qu’une once de legereté…. Mais le regard d’Andrew qui croisait le sien au final, vint à le soulager.

A sa demande, Clément eu un petit sourire. Il hochais la tête ensuite et se rapprochait de son ami pour poser une main chaleureuse sur son épaule. Bien évidemment qu’il allait revenir, c’était dans ses intentions.

« Bien sûr ‘Drew. Je comptais repasser sans même que tu me le redemande. Laisse la porte ouverte, ok ? Même si tu dors… Je comprends en tout cas… Et ne pense pas à ce genre de chose ok ? … Va boire ce que je t’ai préparé, pose toi devant la télé ou dans ton lit et détends toi. »

Clément pressait l’épaule d’Andrew, comme pour accompagne ses mots et essayer de le réconforter. Au même moment, la radio de Clément se rallumait, des agents étaient demandés de toute urgence. Le brun grimaçait, il devait décoller.

« Je dois y aller… à tout à l’heure ! Et... fais attention Andrew.. »

Le brun lâchait l’épaule d’Andrew, il s’attardait quand même à le regarder une dernière fois avec grande attention pour savoir s’il pouvait s’en aller, mais il n’avait pas réellement le choix… le devoir l’appelait, alors sans plus attendre il filait vers la porte d’entrée.

e&a

@Andrew O'Connel

Je me regardais dans la glace. L’alcool faisait toujours effet mais cet effet était loin d’être joyeux à présent. J’avais plus l’esprit embrouillé qu’autre chose, ne sachant plus réellement penser convenablement. Enfin je savais penser aux choses comme aux mots de Raph qui tournaient en boucle. C’est mots écrits que j’arrivais encore à voir les yeux fermés. Je secouais la tête et finit par sortir de la pièce d’eau. Je remerciais Clément tout en évitant son regard. Ne pas craquer. Ne pas le forcer à rester. J’eu un petit sourire alors qu’il me mettait en garde contre son produit. J’avais déjà envie de vomir à cause de ma situation, un peu plus ou un peu moins…

Et pourtant malgré qu’il doive partir je lui demandais de repasser. Je ne voulais pas être seul. Du moins pas longtemps. Et j’avais peur des conneries que je pouvais faire… Comme rallumer mon téléphone pour relire les messages de Raphaël, ou encore m’enfiler une autre bouteille d’alcool. Je répondis à son sourire alors qu’il posa une main sur mon épaule et hocha la tête. Je hochais la tête à mon tour à ses mots. Merci mon dieu il comprenait. Cela faisait du bien d’avoir quelqu’un qui prend soin de vous. Je ne sais pas d’où venais mon besoin constant d’affection… peut-être parce que mon père n’arrêtait pas de dire que je devais être l’homme de la situation, l’homme fort sur qui on peut compter. Je hochais à nouveau la tête alors que la radio venait de s’éteindre après un message de la centrale. Posant à mon tour la main sur son épaule je répondis solennellement :

« Va sauver le vile Batman ! Je vais garder la bat-cave en ton absence ! »

Moi repartir dans mes délires ? Je me voulais la face avec de l’humour et je voulais surtout voiler celle de Clément. Il devait se concentrer, être dispo, pas se torturer l’esprit avec mon état. Alors qu’il partait vers la porte d’entrée je me dirigeais vers la cuisine, m’emparais de son remède et vidait cul sec. Un spasme violent me pris et je me penchais en avant, me retenant d’une main au comptoir. Je gardais la bouche scellée et fermais les yeux, déglutissant encore et encore. Putain la vache sa mère c’était dégoutant son truc ! Essaye de ne pas vomir, essaye de ne pas vomir… Il n’en avait pas une meilleure lui ?! Non mais oh. Je finis par avaler entièrement et savoir me redresser. J’allais alors d’un pas trainant à la porte vérifié qu’elle soit accessible pour Clément. En tout cas son truc avait un effet assez choc. Je me mis à ranger, amorphe, mon appartement, avant d’aller dans ma chambre. Je me couchais alors sur le lit et fixait mon plafond. Je décidais de ne pas penser à Raph, trop douloureux. Par contre je me mis à réfléchir à mes possibilités de boulot. M’engager dans la police ? Les pompiers ? Garde du corps ? Bien vite je me rendis compte que je n’en avais plus envie. Avoir la responsabilité de devoir protéger quelqu’un d’autre… Alors que je ne savais même pas me protéger moi ou l’homme que j’aime… Peut-être que je pouvais trouver un autre métier ? Apprendre autre chose ? Serveur dans un restaurant ou quoi, il n’en fallait pas beaucoup pour savoir faire ça si ? Peut-être que Clément avait une solution?

Au final je ne sais pas combien de temps je divaguais dan mon lit mais c'est seulement quand j'entendis la porte s'ouvrir que mon cœur rata un battement et que je revins à la réalité. Juste, Clément devait passer, ce n'était pas un cambrioleur!

Andrew & Clément

Début Novembre, Début de soirée

Clément avait quitté l’appartement d’Andrew sans plus attendre, même s’il était inquiet de le laisser seul dans un état pareil. Le brun avait rejoins sa voiture au final et sans attendre, il était monté dedans, avait mis le contact et s’était mis en route, les gyrophares d’allumer vers la scène où on l’attendait.

La situation fut sous contrôle après un temps, Clément avait aidé ses collègues à rétablir l’ordre, tandis que certaines personnes se rendaient au commisariat avec des suspect, le brun était resté sur place pour remplir les rapports et interroger les témoins. Au moins, c’était plus facile ensuite pour partir et retourner là où habitait Andrew.

Les dépositions prises, le brun avait tout donné à un collège, en disant qu’il avait quelque chose d’urgent à faire et ne pouvait pas le faire. Ce dernier ne posait pas de question et s’en occupait, ainsi Clément pu reprendre sa place dans sa voiture, mais cette fois il ne mit pas les gyrophares pour se rendre jusqu’au bas de l’immeuble d’Andrew. Il ne fallait pas non plus abuser.

Garer, il était entrer dans l’immeuble et avait monter les marches rapidement au lieu d’attendre l’ascenseur. Enfin arrivé à l’étage, il avait parcouru le couloir avant d’arriver devant la porte d’Andrew. Le brun actionnait la poignée, il espérait qu’Andrew était calme, voir même dormait. Alors le brun, entrait dans l’appartement où la luminosité était réduite. Fermant la prote, sans faire de bruit, il se rendit en premier dans le salon et ne vit aucunement Andrew sur le canapé allongé, assis voir même debout dans la pièce. Inutile, d’aller dans la cuisine, alors il se rendit jusqu’à la chambre de son ami. La porte était ouverte, Clément s’y arrêtait, pour regarder à l’intérieur, a priori il était dans son lit. Clément n’osait pas parler, ca serait stupide de demander s’il dormait, si c’était le cas… De plus ca le réveillerait surement. Alors sans faire de bruit, Clément retournait dans le salon, pensant que son ami dormait. Le flic, s’assit sur le canapé et prit son téléphone entre ses mains. Il n’allait pas rester longtemps, mais juste un instant pour être sur que tout allait bien et qu’Andrew dormait bien. Ensuite il laisserait un mot, et s’en irait tranquillement.

Au bout de longue minutes, où Clément était rester dans le silence complet. Andrew n’avait pas bouger, il ne savait pas qu’il était réveillé quand il était arrivé et surement que sa présence dans le fond l’avait fait s’endormir. Puis Clément avait laissé un mot sur la table basse, disant qu’il était bien passé, qu’il dormait, qu’il était resté un peu, puis qu’il s’en allait. Le brun refermait la porte derrière lui de l’appartement et filait hors de l’immeuble. Sa nuit, n’était pas finis. Il était en patrouille jusqu’à cinq heures du matin, et seulement après il rentrerait pour se reposer.

e&a

@Andrew O'Connel

» [TERMINE] A bowling party || Andrew & Clément
» I need your help! ~ Clément [TERMINE]
» Andrew's (not so) bad day! [Andraël] [TERMINE]
» Soirée Poker. Feat Andrew & Clément.
» Bar du centre // Andrew O'Connel [Terminé]