Andréas ☯ J'attends la réussite des astres.

Un mail, puis deux puis plusieurs. Une correspondance entre une lectrice dévouée et son écrivain favori. C'est ce qu'il marque votre commencement. Il n'y a pas de réponse au sujet du pourquoi une amitié si particulière s'est liée entre vous. D'habitude tu réponds brièvement à tes lecteurs, poliment sans vraiment t'y intéresser au fond même si ça te fait plaisir tout de même. Il y avait ce petit quelque chose chez Natasha, où du moins Lydie pour Danaë, qui vous a rapprocher. Des échanges de livres à lire, des petites confidences transmises et lorsque tu flanches elle est parfois la personne qui te relève. Tu l'apprécies, donnant peu être un peu trop ta confiance tu lui as parlé de ton syndrome de la page blanche, elle a tout de suite voulu t'aider. C'était sûrement son côté altruiste et sa douceur que tu percevais lors de vos échanges. Cette petite a du potentiel mon gars, j'sais que l'envie d'écrire avec elle te séduit, mais, qui te dis qu'elle ne te poignardera pas dans le dos ? Jouissant d'un succès que tu lui as apporté. Tu sais bien que tu ne peux pas faire confiance aux autres. Que j'devrais être le seul en qui ça l'est. Tss.. Tu ne me crieras plus dessus lorsqu'elle te rejettera, que tu découvriras qu'au final vous n'êtes pas que des inconnus. Une partie de votre passé est liée, elle est une ex-femme battue et tu es le meilleur ami de celui qui a détruit une part d'elle. Shame on you.

Avec elle ça a commencé comme les chaudrons ardents, tes amis qui ont toujours des merveilleuses idées t’ont poussé à casser l’instant d’une nuit ton célibat en faisant appel à une prostituée. Est-ce qu’ils pensaient que tu pouvais trouver quelqu’un uniquement comme ça ? Non, plutôt ça les faisait marrer de voir le petit « coincé » dans les bras d’une charmeuse. Mais contrairement à ce qu’ils espéraient, rien ne s’est passer comme ils l’imaginaient. Au lieu de vous enivrai dans un plaisir éphémère, vous aviez discuté. Ou plutôt, tu lui as parlé. De tout et de rien. Tu ne pouvais pas te résoudre à simplement la voir comme un objet, comme une chose qui servirait à assouvir tes instincts primitifs sans te soucier de ce qu’elle pourrait bien ressentir. Ça s’est reproduit, plusieurs fois où tu as fait appel à elle pour la même chose : essayer de la comprendre. Elle est un peu ta pretty woman des temps modernes, tu lui ramènes des choses qu’elle aime espérant fissurer sa carapace de glace. Au fond tu sais bien que ça l’agace plus qu’autre chose mais peu importe. Lors de sa sortie de prison tu l’as attendu, malgré que tu lui as rendu visite lors de cette période, tu tenais tout de même à être là, la bouche en cœur avec un bouquet de fleurs pour fêter ça. Keira c’est ce qui se rapproche le plus d’une protégée à tes yeux, même si elle ne semble pas vouloir de ça, tu comptes bien t’y accrocher quitte à en bouffer des claques.

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Entre Andréas et moi ça a toujours étais bizarre. Pas dans le sens que vous l’imaginez mais, plutôt dans celui où il n’a jamais fait attention à moi. J’ai toujours étais invisible pour lui et ceux depuis la fac où je l’ai vu pour la première fois. D'un an mon aîné, j’ai pu l’observer au fil des ans, je n’ai jamais osé l’approcher puisqu’il était toujours entouré de sa « cour ». J’ai étais-ce qu’on peut appeler une stalkeuse, pour une raison que j’ignore il m’a toujours fasciné. Je suis resté dans l’ombre toutes ses années, l’analysant, à mes yeux j’ai toujours su qu’il cachait quelque chose. Dans sa gestuelle, sa manière de parler, sa façon de vivre, il y avait toujours une part de mystère qu’il planait. La première fois qu’il m’a adressé la parole c’est quand il a obtenu son diplôme de psychothérapeute. C’était pendant les vacances d’été, avec ma propre famille nous étions en Italie. Première fois où je m’y rendais, le soir dans un restaurant où je dînais avec ma famille je l’ai vu à la table d’à côté. Fêtant avec son entourage sa réussite. Plus tard dans la soirée on s’est retrouvés au bar où autour de verres nous avons discuté, j’ai appris tant de choses et pourtant il posait un mystère sur tant d’autre chose. À la fin de la soirée, j’avais l’impression qu’une ambiguïté s’était installé alors je lui ai proposé de rentrer avec moi. Il a refusé. Depuis ce jour je suis retourné dans l’ombre de mes années de fac, pouvant le voir uniquement lorsque je me rendais à l’hôpital. Et encore depuis ce refus qui a blessé ma fierté je n’ai plus osé l’approcher, je le regarde encore de loin. Hors, depuis un an maintenant j’ai étais attribué pour être son psychologue, histoire de vérifier s’il est toujours apte à faire son travail. Au début il ne parlait pas, restés de marbre devant moi. Il ne voulait pas s’ouvrir quoi que je fasse. Puis à un de nos nombreux rendez-vous il est arrivé maussade, à peine assit, il s’est effondrais en larmes. Je n’ai rien dit, je n’ai pas cherché à savoir, je le connaissais. Il voulait juste avoir une présence sans pour autant en parler, alors je l’ai laissé faire. Il est resté ainsi jusqu’à la fin de la séance. Puis la routine est revenue. Jusqu’à ce qu’en pleine nuit il me contacte, de vous à moi je n’ai pas compris pourquoi. Comme il me l’a demandé je l’ai rejoint au cœur de Londres où il était sous la pluie en pyjama, il semblait vide, comme un zombie qui déambulait dans les rues. Je ne vais pas vous mentir, je pensais qu’il était somnambule mais lorsque la chose s’est répétée plusieurs fois, à mesure que je découvrais une autre facette de lui pendant ses absences, que l’Andréas que je retrouvais en séance ne semblait plus se souvenir de ses moments que j’ai compris la vérité. Le mystère qu’Andréas cache depuis tant d’années est sa psychose, ce trouble qu’il a apparemment hérité de sa mère. Il n’est pas encore totalement dedans, il a des hallucinations, des absences où il semble être une autre personne mais, ce n’est pas assez pour qu’il soit considéré comme dangereux. Normalement j’aurais dû le dénoncer, dans mon rapport j’aurais dû écrire qu’il n’était plus apte à continuer ce boulot qui le rendait fou intérieurement. Mais je ne l’ai pas fait parce que je sais où finissent les gens comme lui. J’aime croire que c’est le destin. Peut-être sommes-nous destiner à quelque chose de particulier Andréas ?

Sûrement l’une des personnes que tu préfères le plus, Lacey est si douce, si gentille. La parfaite femme que tu pourrais présenter à tes parents si tu veux mon avis. Mais loin de toute ambiguïté, cette petite brune est avant tout une correspondante étrangère. Celle avec qui tu échangeais des lettres, des aliments de vos tiroirs que vous faisiez découvrir à l’autre et tant d’autres choses. La première fois que tu as était à Londres, c’était chez elle, tout comme la première fille à avoir mis les pieds chez toi est-elle. De la première lettre que vous aviez partagé votre amitié n’as jamais cesser de grandir, tu sais tout d’elle comme elle sait tout de toi. Tu as été présent lors de ses moments durs au lycée, un peu moins lorsqu’elle a été en hôpital psychiatrique puisque dans la même période tu as appris la vérité sur ta mère biologique c’était donc trop dur pour toi. Néanmoins elle a t’as soutenue tout de même. (En cours de discussion pour la suite de leur lien)

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« - Si un jour j’ai un fils je l’appellerai Andréas. Tu ne trouves pas ça mignon ? » C’est ce que j’ai dit jadis lorsque j’avais seulement un ou deux poils au menton. Mais on n’est pas là pour parler de ça. Il y a encore quelque temps le secret concernant ma paternité précoce n’as jamais été abordé, je vivais ma vie simplement. Grand lecteur et professeur dévoué, j’ai eu ce grand gaillard en tant qu’élève. Bizarrement comparé à mes autres élèves nous avons toujours eu une connexion entre nous, il était un peu comme moi les rêves pleins la tête mais, la peur d’échouer au ventre. Je l’ai aidé, j’ai su reconnaître son talent et l’aider au mieux pour qu’il s’améliore et que finalement il se lance. J’ai étais le premier à livre ses essais, le brouillon de son futur livre et tant d’autres choses. Lorsqu’il a été publier sous son nom d’auteur il m’a appelé et on a fêté ça. Même si au vu de son cursus nos chemins professionnels se sont séparer nous avons gardé contact. Je le considérais comme mon fils spirituel, j’étais si près et si loin de la vérité. Un jour, l’un de mes amis d’enfance exerçant à l’hôpital de Londres, gardien de mon secret, m’as annoncé tout aussi bouleverser que moi que mon ex petite-ami se trouvait hospitalisé en psychiatrie. Me torturant mentalement sur la chose à faire j’ai finalement pris mes couilles en main et je suis allé la voir. Mon ami avec moi il avait creusé un peu sur elle, m’informant de sa maladie, de son état actuel et qu’apparemment son fils médecin ici s’occuper d’elle. Lorsque qu’elle m’aperçut elle pleura, me prit dans ses bras, j’étais tétanisé. Je suis Miguel. Sa voix froide et dure résonne encore dans mes oreilles. Et à l’instant où j’ai vu Andréas, son air furieux collé au visage et habillé de sa blouse blanche que j’ai tout de suite fait le lien. Un coup-de-poing en pleine mâchoire c’est la seule chose qu’il m’a adressé, sa mère bouleversée par la confrontation et cet acte fit rapidement une crise. La dernière vision de mon fils que j’ai c’est celui-ci partant avec la femme que j’ai abandonnée retenant difficilement ses larmes.

Derek et Andréas se sont rencontrés lorsque le psychothérapeute est arrivé à Londres pour étudier, par le biais d'amis en commun. Malgré leurs caractères à l'époque très différents, les deux hommes se sont tout de suite bien entendu, trouvant un équilibre dans cette amitié que certains auraient juré impossible. Ensembles ils agissent comme de vrais gamins, même encore maintenant alors qu'ils ont la trentaine d'années, ils se fourrent toujours dans des coups pas possibles. Meilleur ami, se considérant même comme des frères, ils ont toujours était d'une loyauté à en faire pâlir plus d'un. Et même si l'italien est un piètre bagarreur il a toujours était le premier à défendre son ami même s'il devait en ressortir avec quelques côtes brisées. Tout comme Derek qui s'était efforcé d'apprendre au psychothérapeute de se battre, enfin il a essayait parce que cet idiot et carrément maladroit. Son arcade sourcilière peu en témoigner lorsque celle-ci c'est pris un méchant coup de poing de celui-ci. Ils sont un pilier dans la vie de l'un l'autre, Derek étant la personne ayant poussé Andréas à écrire un livre, celui-ci étant fièrement l'organisateur de l'enterrement de vie de garçon mais également le témoin de son meilleur ami lors de son mariage. En parlant de son mariage, Andréas n'a jamais su la vérité sur ce qu'il s'était passée entre son meilleur ami et son amie de l'époque. Enfin, si, il a eu la vérité de son frère. Celle où la jolie blonde l'aurait honteusement trompée, parce qu'il l'a délaissé un peu trop. Pris en flagrant délie et n'ayant pas réussi à contrôler son caractère sanguinaire il aurait levé la main sur elle pour la première fois. Celle-ci en profita alors pour demander le divorce comme si elle attendait que cette occasion. Est-ce qu'Andréas l'a cru ? Au début non. Une longue dispute avait éclaté, menaçant alors de briser le lien fort qui les unissaient. L'italien connaissait depuis un moment le couple, il s'était alors lié d'amitié avec la blonde, suffisamment pour douter de la version de son ami. Puis il y a eu cette phrase. Celle qui gardait précieusement entre eux, qu'ils n'utilisaient qu'en dernier recours pour prouver leurs bonnes fois. "Ça sera toi et moi contre le monde entier s'il le faut, dans tes pas je serais toujours et si la mort venait à t'arracher à moi, alors je te suivrais. Puisque ton sang coule dans le mien." Cette phrase qu'ils s'étaient mutuellement dite lors de l'une de leurs nombreuses beuveries pris par l'assaut de l'alcool ils avaient fait un pacte de sang. C'était idiot, ils le savaient mais depuis cette soirée-là, c'était devenu important pour eux. Alors Andréas l'as cru, lorsque la blonde est venue vers lui pendant la procédure de divorce il l'a repoussé, l'insultant de tous les noms et d'une manière brisant un peu plus ce qui restait d'elle. Aujourd'hui, ils sont toujours aussi proches connaissant le moindre recoin de l'autre, l'ancien mariage de Derek n'ayant jamais était de nouveau évoqué, ils vivent leurs vies comme si rien ne s'était passer. Mais qu'arrivera-t-il le jour où Andréas apprendra la vérité ? Et si leur lien si fort, le pilier qu'ils étaient l'un pour l'autre était sur le point de s'effondrer ?

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